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MUG

derrierc !'anos,

&

oae pareille fitr le dos qui -correfpond

A

la précédenre . La queue

efl

divifce en den¡ partie¡,

):inférieure en la plus

lon~oe;

la ligne qoi íe vo!t íur

les ·córés du corps ne enmmenee qo'a l'endroil des na–

geoires dn vcnrre,

&

s'éeend juíqo'a' la qucue. R ood .

/,ift. dts poiO. pnrt. prtmitrt, l. IX. eh. v . Voy.

Po1SSON .

MUGIR,

v.

n. MUGISSEMENT,

f.

m.

(Gram.)

c'en le cri du raur<ao; il íe dir auffi des t\ors agirtis par

la

temp~ee,

d'un homme rran[porré de fureur . •

M

U GG

1A,

ou

M

U GLI A, (

Glogr.)

perite ville d'l·

talie dans l'((lrie, Cur le golfe occideocal du méme nom.

Elle apparrient au¡ Véniliens depuis 14:1.0,

&

e!l

a r

mil–

les S. E. de Trienc, 4 N . O. de Capo d'lllria .

Lowg.

31.

3 ~.

lae.

4f · ro. (

D.

,1.)

MUGUET,

lilium

e

o• vnllium,

C

m. (

Hift. wtll.

Botan. )

genre de plante il ftcur monopétale, courre, en

forme de cloche,

&

profondemenr découpée

Cette

B

eur

Pl'a poinr de calice; le pinil fort du

fond

de.la

fleur,

&

devient dans la fuite un fruir mou, rond pour l'ordi–

naire

&

rempl i de íemences fort prerfées les unes centre

les antres . T ournefort,

infl. rti herb. Voyt:,

PLANTE.

C'efl la principale eípecc du vrai lis des

~allées,

donr

il ufurpe auffi le nom .

11

efl appollé Cpécialement

lilium

convallium nlbum,

par C.

B.

F.

304,

&

par Tournefort

l. R. H.

77-

Sa racine efl menue, tibreufe

&

rampante; íe; tige1

font

gr~les,

quarrces, noueures, lon¡;ues de lix

i

neuf

pouces . Ses feuille& naifT<!nt aurour de chaque n<eud, au

nombre de lh ou fept, difpoféus en éroile, un ,peu ru–

des , plus

lar~e<

que celle du grateron,

&

d'!!n v<rd plus

pille. Ses fteurs viennenr all fommet des rameaux; elles

fonr d'une íeulc piece, en clllche, ouverres, parragées en

quatrc legmens; blanches, d'unc odeur douce, d'un

~(Out'

un ¡>eu amer . Leur calicc fe change ·en un fruir íec, cnu–

verr d'une <!coree mince, comporée de deux globoles.

Toute lo plante répand une odcur douce

&

a~réable

e

ceue planee crolt dans les bois, ks valides,

&

autres lieux

ombra:(eUJ

&

hu mides

1

fes fteurs onr qqelque uíage; el·

les Conr d'une odeur agréable

&

pénétranre.

(D.

J.)

M uGUET,

ptlit, (Botan. )

aurremenr

mHJ(IItt

Jn

hoif.

11

el! nommé

afptrula,

li

ve

•ubtala montana, odora,

par

C . B.

P. 334;

aparint latifolia, humiliar, montana,

par

Tournefort,l.

R. H.

114.

Sa racineell menue, tibrée, ferpent•ntc. Ses tigedbnt

gr~les,

quam!es, noueufes ( Ses feuilles Corran! de cha·

11ue n<Jiud au nombre de

lit,

íept ou huir, difpufées

en cltoile, plus grandes

&

plus rudes que celles du mé–

lilor. Ses ileurs nairfent aur fommieés des riges en forme

de petires ombelle;, d'une feule piece, découpées en

qua~

tre parcies, blanches, d'one odeur Coave; il leur fuccede

deux femences rondes, plus petites que celles du m61i–

lor.

(D.1.)

MuGUET,

(Chimit

&

Mat . mtJ.)

Les fteurs íeules

de cetre plante fonr en ufage: elles 'répandent une odeur

tre•,douce, mais en

m~me

tems arfe1. pénérranrc; elles

(ont

de l'ordre dos fteom aromaeiques qui ne donnenc

poinr dlhuile 11rfentiellc.

Ces fteur.s qnt un godt amer, ,mais cette qualiré n'an–

uonce qlle le prinoipe par laquelle elles foor le moins

célébrées,

fa~oir

une fubCiance cxrraétive tite, par la–

quclle ce; fleurs données en rub!lance, par exemple, fous

la forme de aonferve, qui el!

arfe1

en ufage; par Ja–

quel le, dis-je, ces fleurs font !limulantes,

ap~ririves,

diu–

rétiques. Mais cncore un coup, ce ne font pas-la

les

venus par le[quelles les fleurs de

mu~utt

fonr connues:

ollcs rienucnr un r.sng dillingué entro 'les remedes céplia–

Jiques

&

prapres pnur les att'eélions des nerf.,;

&

c•rn

a

leurs príncipes volatils ou aromatiques qu'en arrachée

cetre vertu . Auffi n'ett ce prcfque que leur eau diOil lée

fimple, ou leur

ea

u dinillée Í¡liritueufe qu'on emploie

aommunc!menr en Mede

cine.

Comme le parfum d11

mugu.tt

ell leger.

&

tr6s-fugirif,

c'efl fous forme d'cau qu'on doir le r<iduire pour l'ufs·

ge,

&

le conccnrrer aotanr qu'il efl poffible par la coho–

bnrion.

Vo yn

CAU

ESSESTIELLE

&

COHOftA

TI

ON .

Ce

remed~

etl tart recommandé daos les menaces d'3-

papletie

&

de paralylie, dans le verrige, les lremblemens

de membres,

f:lr,.

On le donne

rarcment

real,

&

en

efftt c'ell un fccours arfe1. foible.

On

l'emplaie plus Cou·

n11t comme excipient d'notres remedes céphali<¡ues .

Cctte eau peut >'ordonner fair feulo, íair avec d'aurres

remedes, jurqu'il la doíe de cioq

:l

íix

onces .

O

o

ne

do!r pas craindre da

Con

ufage intérieur l'inc<>nvénicnr

qosi accompagne quelquefois

l'~éliiln

de ce

rn~me

prín–

cipe fur la rnembrane pitoitaire ;_ car un gros bouquet de

ces fteurs flairé de pres

&

long tems' porte

a

la

téee

d~ns

la ph\part des fujees : elle en fur-tout danr,ereu[e

paur les vaporeut de

l'an

&e

de l'autre

f~xe,

au lien que

Tome

X.

M U 1

6Sr

l'eao dillitlée priíe ínrérieurernent, leur cll ordinairement

íaluraire.

L'eau ípirirueuíe doit

~tre

eneore auf!i chargée qu'il

en poffible du parfum de ces fleu rs, par des cohooarion;

réitérées: cet eíprir en recommand¿

:1

la doíe d'enviror¡

un gros dans les mt!mes cas qtle

l'~u

efTentielle; mais

on peut aUurer que qnelque chargée que certe Jiqueur

puiUe

~tre

du príncipe aromarique des fleurs de

''"'t uet

7

l'aélivité de ce principe eel

ti

íubordonnée

a

celle de

J'eíprir-de·vin, que ce

n'~O

que l'etlicaciré de ce dernier

fur laque

JI

e

i1

en percnis de compter.

Les neurs de

m"Jiutt

féchéei

&

réduites en poudre,

ronr un violenr tlernutaroire, mais qui n'en point uíuel.

On prépare avec les fieurs une huile par infulion qui

n'en emprunte aucune vertu: elles enrrent dans l'eau

gé- •

nérale. l'eau epileptiquc'

&

la

po¡¡Jr~

nernuraroire; l'eaOJ

difiillée dans l'eau d'hirondelles,

&

l'efprit dans l'efprit

de lavando cornpof6. (

b)

MUHI\LLACI\,

(Giog.)

perite ville d'Egypte fur

le bord du Nil, avec une mofquée, [eIon Mumol . C'e!t

peuc-~rre

la pllce od le

F,

Vanslcb dir qu'il ritira l'é–

glife des Coptes de

M aa/laca,

1~

plus belle qu'ils aient

dans rouce I'Egypte.

.

MUHLBERG, (

G/oJ(.)

nom da trois gros chiteaus:

en Allcmagne; llivoir, 1°. d'un chiteau en Souabe, ap–

partenant au

marg~rave

de Bade·Uourlach; 1°. d'un au–

tre chireau

&

boillia~a

dans la Mifoie íur I'Elbe;

&

3°.

d'un chireau avec un bourg en Thuringe,

li1r

les con–

tins du corneé de Glaichen.

MUHLDORFF',(G/og.) ville d'AIIer¡ugne au cer–

ale de Baviere, dans l'archevEché cie Salt7.bourg, fur

l'lnn. Elle en famcuftt par

la

baraille qui fe d<>nna

fur

Con terricoire en

13u,

encre les ernpereurs Loui

de

Ba–

viere

&

Frédéric d'Aueriche, qui y

f~r

fair prifonnier,

Mi4b/Jorif

en

i

r~

lieaes N . O. de Salttbourg,

Long.

30.

14.

lat.

48.

10.

(D.

J.)

MUHZURI, (

Hifl. )

nom d'une fotdatefquc turque,

dont la fonélion el! de cnonter la garde au palais du grand–

vilir,

&

d'y amener les criminels.

(1

y

a

un corps tiré

d'entr'eux qul en affeélé pour l'éxécqeion des malfai–

teurs. On les appellc

falaw~aii,

du mor

f41awga,

innru–

ment dont ils

C~

fervenr pour couper la

t~e~.

Cantemir;

hift.

oltQmantt

.

M

U ID,

f.

m.

(.Co,.,urce.)

en une grande mefure

forr en ufage en France pour mefurer ditfarences chorcs,

comme le blé, les légumes, la chau1, le charbon.

Voy.

MESURE.

Le

muid

n'ell point

un

vairfeau réel dont on íe íerve

pour

mefure~,

mais une meíure idéale

i

laquelle on com–

pare les aqrres, comme le feprier, la mine, le minot.

le boilleau,

&e.

.

A París le

mttid

de froment, de légumos,

&

d'autres

'femblables denrées, ell compoíé de

u

fepriers; chaque

fepcier contient deux mines ; chaq11e mine deut• minors;

chaque minot

trois boilfeaus: ; chaque boirfeau quatre

qqarrs

de boifTeau, ou fei1.e

lirrons; chaque lirron,

31í

pouces cubes qul exceden! notre pince de

1

~ pouce~

ca-

"

bes. Le

muiJ

d'avaine eíl double du

muid

de froment,

quoique compofé, comme celui-ci, de

11.

feptiers ; mais

chaque fe¡ltier contiem

14

ltoifTcaur . Le

>mtiá

de

c~ar­

bon de bbis concient

~o

mines, Caos, (!)U charges ; cha–

que mine deux rniewrs; chaque mino!

S

b'>iffi:aux; cha–

que boiffeau quarre quarrs de boirfe•u,

&e.

Le

mHid

en auf!i un des neuf eonneaur nu vaifTeau,x

régi¡liers done on fait ufage en F-rance pour

y

renfermer

le vin

&

les

aurre~

liqueur> . Le

mNid

de vin íe divifc

~n

deux

demi-muidJ,

quarre qoam de

m14it11,

&

8

demi–

quam de

muid1,

contenam 36 Ceptiers; chaque íepticr

8

pintes, meíure

de Pa

rís ; de forre que te

maid

c1.1n•

tienr

188

pintes.

Vo.yt~

ME~uu;.

Mt~id

fignifie

an({i

l

a furaille de

m~me

mefure, qui

co,~tienl

le vio ou telle aurre liqucur .

M11iJ

en aníli en quelqqe$ endroits une mefore de

terre qui comient

1~

femaille d'un

muitl

de ¡¡rain.

M u

m

D'EAU, (

liytlr.)

L'erpérience

·a

fai1connoltre

que le.

muid

de París qui eonrient

2.8&

pintes, pouvoit

s'évalucr

~

8

piés cubes

¡

ainfi la trufe cube comporte de

2e6 pic!s cubes érant divifée par

8,

oontient

17

muitl1

d'

t4*

meíove de Paris. Le

m

~ti

ti

c!t>m de

288

pintes, le

pje cube vaue

36

pintes, huitieme de

l88,

&

le poucc

cube qui en la

1

7~8•

partic d'un pié cabe

qu¡

vaur

36.

pintes , étant diviré par 36, dono< au quolient

48,

ainfi

il n'efl que la 48• partie d'une pinte.

(K)

MUIGINLI,

(Bot. ex•t. )

efpcce de prune que

In

ha\>ieans

dt:

Fechen dans la Chi"e, appell•nt

pr"*" de

l• h1llt [tmm<.

Elles l<mt de forme ovoide, bewcnap

plus grofTes,

&

meilleures que nos prunes de dama.

Les

R

r r r

millia·