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68o

MUE

, me

le

pr~fent

amerieur périodique] par le change·

"

me~(

du

me

me

<

en

ai:

~e

j/attc ,

OOUS

j/attOIIJ,

je

,

flattois ,

je

flattai;

je

bit!

m<,

nous

blámons,

je

blámois

, je

blámai.

Sui vant ces e>.emples , .

o~

devroit .

écri~e

,,

Je

mawg~,

nous

manJ_onJ.,

JC

ma11go~J,

Je

ma11ga1;

ma1s

comme le

K

dt>UX de

mang<,

ferol! eleven

u

un

g

dur

daus les au1res mots, par la rencomre de

l'o

&

de

,

l'a,

il ell prefque évident que ce fut tour exprcs ponr

,. conferver ce

g

doux dans nous

mang<O>~s ,

je

man·

,

geois ,

je

mangeai

,

que l'ou

y

imroduifit un e

(ans

,. voul'lir qu'il filt prononcé Par-la on crut 1rouver le

moyen de marquer tout ;\ la fois daos la prononcia–

"

tion

&

daos l'orthographe , l'analogie de ces trois mots

, avec je

mang e

dont ils dérivent . La

m~me

chofe peut

,,

fe

di

re de nous

comm~HttDnJ,

je

commr:nc~oiJ,

je

'om–

,

mtnctai,

qu'on n'écrivoit fans dome

ainfi

avant l'in:

, veotion de la cédille, que pour lailfer au

t

la pronon–

" ciation dooce qu'il a daos ¡e

eomm••u.

, Cene cédille inventée fi

il

propos, auroit dll faire

imaginer d'autres marques pour dillinguer les cas oii

,

le

e

doit fe prouoncer comme un

~

devant la voyelle

" ', &

pour faire connolrre ceux oii le

g

doit etre ar·

ticulé d'une fa<;on oppofée aux regles ordinaires. Ces

fignes paniculiers vaudroiem beaucoup mieux que l'in·

terpofition d'un

e

ou d'un

u,

qu i ell d'aurant moios

" famfai íante qo'elle induit a prononcer

l oullt

comme

,

leMil , aiguillt

comme

angNillt,

&

méme

glographt

., &

cigui ,

comrne

Georg

e

&

figu• ,

quand l' écrivain n'a pas

,

foin, ce qui arrive alfe?.

fréqoemment, d'accemoer

,, le premier ' de

glographt,

&

de mettre deux poims

, Cor le ("econd

i

d'ai~t<llle

&

íur

1'•

fioal de

eigui

,.

(Le

moycn le plus fllr

&

le plus C'oun , s'il n'y a:voit

eo qu'a imaginer des moyens , auroit étl! de n' anacher

3

chaquc conConne qu'une articulation,

&

de donner

a

cha·

que articulation fa conConne propre . )

" Qnoi qu'il

en

foit de mon idée de reforme, don!

,

il n'y a point d'apparence qu'on voye jamais l'exé–

cotion, on doit envifager la voyel le ' dam

btalt

tout

autrerneot que dans il

ma11g ea .

E lle ne fourrút par el–

"

le-meme aucun fon daos le premier de ces mots; mais

,. elle efl ceníée tenir aux den x autre' voyelles,

&

on

la re¡;arde

en

quelque íon e comme faiíam panie des

, cara8eres employes

3

reprt'Cenrer le fon

o;

au ·lieu que

, daos il

man.g<a,

l'e ne concourt en ríen

a

la

repr~íen­

tation du fon: il n'a nn le eípece de liaifon avec

l'a

,

fuivant. c'ell a la íeule confonne

g

qu'il efl uni, pour

en

cban~er

l'articulatioo, eu égard

a

la place qu'clle

, occupe. Ce que jc .d is ici de

1'•,

par rapport 3u mot

,.

mangea,

doit s'emendre él?alemeut de

l'u

tel qu'il efl

, dans

K'"'",

ruttei/, 'fHOtttl;

&

ce que j'obCerve Cur

, 1'•,

par rapport au mol

beau,

doit s'emendre auffi de

,

l'a

&

de

l~o

dans

Saont

&

bwHf". Voyn.

LE T T RE,

VoYELLE, Co¡,¡so NNE, DtPHTONGUE. ÜR

THOGR~-

PH E,

&

difflrms artieln dt ltttres parti<ulitru.

(B .

E . R

. M .

)

M

U.ET,

eil D roit,

&

jiKg stlie"ment

</1

matitre

tri ·

mine//,,

s'

cntend également de celui qui ne peut pas par–

Jer

&

de celui qui ne le veo! pas; mais on procede dif·

féremmeot contre le

muu

volomúr.e pu le

lf1Utt

par

nature .

Q_uand l'acc11Íé ell

mu:t

ou tc)lemeot fourd qu'il n¡:

puifie aucunernent emendre, le ¡uge lui oornme d'office

un curateu r Cachan! lire

&

écrire, Jeque!

pr~te

Cerrnent

de bien

&

tidellement

d~íendro

l'accnfé,

&

répondra en

fa

pr~ fence

atu interroga10ires, fo!Jrnira de reproches coo–

lre les temoins,

&

fero

re~

u

a

fai re au dit nom tous a8es

que l'accu íe rourroit faire pour fe dUendre.

11

Iui fera

me me permis de s'inllruire íecrétemrnt avec l'accuíé , pu

fignes oo autrement;

fi

le

muet

ou fo urd t3it

&

veut

~~rire,

il pourra le faire

&

figner tomes fes r¿poofes,

d rres

&

reproches, qui feroot nb nmoirs lignés auffi par

Je Cnra!eUr,

&

lOOS

les a8es de la procedure ferOUI rnen•

¡ion de l'af!Hiance du curateur .

M ais

fi

l'accofé ell un

mutt

V<llootaire qui ne veoille

p:ts

repon~r<.

le pouvant faire,

le JUge lui fera Cur·IC·

champ

trOI~

mterpellations de répondre,

a

chacune deí–

~?elles

il .lui

décl~rera

qo' a faote de répondre

Con

pro–

ces Va 1

DI

étre fal! , COtnmc ;\

00

mlltt

vololl!aire

&

qo'apres il ne fcra plus venu

a

répondre Cor ce qui ;ura

ét é fait en fa prtfence pendaot Con filence volontaire. Le

juge r.eut

n~anmoins,

s'il le ju¡;e i · prupos, lui donner

un delai pour répondre de vingt-quaue heures au plus

aprcs qooi ,

s'il per fifle en fon refus , le juge doit

e~

elfet

p~océder

a

l'inflru8ion du proces,

&

faire memion

a

chaque an icle d'interrogataire que l'accuíé ,n'a voulu

r¿pondre;

&

fi daos la fui te l'accuíé venr répondro ce

gui aura

~té

fait

jufqu'~

fes répouCes Cubfiflera, mime

la coofromation des

t~moios

contre lefquels il aura four-

MUE

ni de

reproch~;

&

il ne fera plus

re~;

u

a

en fournir, s'ils

ne font jufl i6és par pieces.

M

UETS , (

H.¡J. mod. turque . )

Les foltans oot daos

Jeurs pa lais deux Cortes de gens qui íervem

il

1~

diver–

tir, fa·

voir les

mutts

&

les nain ; c'efl, dit

M.

de ToJr•

oefc.rt,

une eípece Iin¡¡uliere d'animaux ra founables que

les m1

1tts

du ferrail .

Ponr

ne ras troubler le repos d

11

prince, ils ont in vemé cmr'eux une langue doot les

Cl–

ra8 eres ne s'expriment que por des figoes;

&

ces 6g

1

¡.

res font auffi

intelli~ibles

la nuit que le jnur, par l'at•

touchement de certames parties de leur

corp~.

Ceue lan –

gue efl

li

bien re<;ue dnns lb ferrail, qoe ceux qui veu–

lent íaire leur cour

&

qui Cont aupres du prmce, l'ap–

prennent avec ¡;rand foin: car ce feroit manqotr ao ref•

pea qui lui efl dü que de fe parler

i

l'oreille e11 fa pté–

fence.(D.'J. )

MUETTE,

f.

f.

(M)Itho.)

Melfe du Silence che"&

les anciens Romains. Sa féte fe célebroit le

18

F evricr

ou le

12

ava

m

ks calendes de Mars.

MuETTI!,

(Vm,erie .)

C.f.

maiíon batie daos une capi·

tainerie de chalfe, pour y tenir la Jurifdi8ion concernaoc

les chalfes, ou y loger le capitaine ou autre officier, les

chiens

&

l'equipage de chalfe. On appelle ainfi celles

da

bois deBoulogtfe, de Saint-Germain,

&c.

paree que c'dt-

1:1

que les gardes de chalfe apportent

l~s

mues ou

t~tel

de cerfs qu'ils trouvem dans la

for~t.

On donne encorc:

le nom de

muette

au gitc du lievre

&

du levreau.

A

a

lieu de "'"""

il

y

en a qui di1ent

meute:

comme daos

cct exemple, la

me11te

du cerf; le cerf

:1

la voix des

chiens quitte f.1cilement la

muettt

ou la

mwte.

MUEZIN, f. m. (

Hifl.

turt¡ue.)

On appelle

mt.lú,

en Turquie l'homme qui par ía fonélion doit monrer for

le haut de 13 mofquée,

&

co nvoquer les Mahométans

:1

la pdere .

11

críe

a

baute voil que D ieo efl grand, qu'il

n'y a point d'amre D ieu que lui,

&

que chacun vienne

Conger

ii

Con

íalur. C'ell l' explication de fon diCcours de

el

oc

he ; car d$ns les états du grond-Ceigneur

ii

n'y

a

point

d'amre cloche pour les Mu fi1lmans . A inli les Turcs,

pour fe moquer du vain babil des Grecs, leur diíent quel–

quefois,

nouJ avoni

mimt dn d ochn r¡ui pourroi

1ft

'iJOill

appre"d"

a

parltr .

Le petit pruple de Sétincs ( l'ancien·

ne Athenes) oe regl• les inter valles de la 1ouroée que

par les cris que fom les

muhins

fue

les minarets,

aa

point du jour.

3

midi.

&

a

ÍIX

heures du foJr.

( D.].)

MUFFLE DE LION.

VOJ <Z.

ANTHIRRIN'VM.

MuFFLE

DE

VEAU,

a111irrhinum,

genre de pl•nte

1

lleur

monop~1ale,

campaniforme, tubulée, faite en forme

f!e

mafque,

&

di•iíée en deux levres, dont la Cupérieure

efl fendue en deux partie>,

&

l'inférieure en rrois:

le

pi·

llil fort du callee; il ell auaché comme u11 clou

i

la

partie pollérieure de la fl,·ur ,

&

il devient daos la fuite

un fruit ou une coque qui rdfemble en quelque

fa~on

a

une téte de cochon, car on y diflingue le derriere de la

téte, les orbitcs

&

la bouche . Cette coque efl divifte en

deur loges par une cloífon,

&

contiem des femeoces le

plus fouvcm perites

&

auachées a un

place~;~ta.

Touroc·

fort,

injl. rei herb.

1/ol't::~:.

PLANTI!.

Mu F FL.E,

c.

m.

(Vmn . )

c'efl le bout du oe7. des

bete' fauvages.

MuFFLE, (

Arthitdl.)

ornement de fcolpture qui re–

préfente la téte de quelqu'animal,

&

particulrerement cel·

le du !ion, qui

Cert

de gargo uille

:1

yne cimaife, de gou•

lette

:i

une cafcade,

&

fer! auffi d'ornement

a

des COD•

Coles ,

a

dos corniches, a des pilaOres,

&<.

M UGENOJR, (

Hifl. nat. lllhiolog. )

poílfon do

mer entieremem noir ;

ii

a des rnits d'un noir

plu~

foo•

cé qqo le relle du corps, qui s'érendent depuis les ouies

jufqu'a la queue. La mkhoire inférieure

ert

beaucoup

plus avancée que la íupérieure, ce qui lui r<nd l'ouver•

!ore de la bouche fort grande.

11

a lilr le dos fept ¡011

huir aiguillons

1

os féparés les uns des autres,

&

une pe–

lite oageoire em re le dernier de ces aiguillons

&

la queoe .

Roodelet,

bifloire da poi./Jons, partit

pr~mi<re,

liv. XX.

chap. v . f/oyez.

P.otSSON .

Muc.E VOLANT . O n troove ce poilfon daos lamer

&

dans les étangs

form~s

par la mer. Les plus grandt

ont jofqu:3 une cqudie de longoeur. Ce poilfon efl fort

relfemblam au fa

m~,

qui ell une efpece de

muge

par la

forme du corps

&

par la couleur; il n'en differe que par

les

nageoic~s

&

par la qneoe . JI a la bouchc petire, la

michoire infé rieure plus ayaocée que la Cupéneure, les

yeux

graud~

&

ronds, le dos

&

la

t~te

Jarges comme

tous les

mgges;

Íl ell couven de grandes ü ai!les; il n'a

point de

dent~: 1~

nageoires Iituees pres des o01es relfem•

bien!

a

des alles; ellrs íont larges

&

{j

lon¡¡ues. qu'el–

les s'etendent prcCque ¡ufqu'i

h

q ~eue :

ccllrs du ventre

fom

placé~s

beaqcoup plus pr<s de la queue qoe daos !es

auues poifions.

11

y

a encore 11pe a111re pelitc nageo1ro

der•