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J

6h

MUL

1J)iffionnaires- qoi en font

<1!'

grands éloges, auroient dd

décrire le prunier m!me .

(D.

'J.)

M U !RE

or~

M U RE, f.

f.

fonraines fa lames : on

<lonne ce nom

a

l'eau de ces fontaines' lorfqu'elle a éré

r¡:~ue

dJns los poeles. & que l'é•·aporation en a éré

pouffée j•rfqu'ii un certain point . Alors

ce

,Cont d'autres

QIIVri~rs

quj s'en

emp~rent,

&

qui condpjfem le travail,

ce qui s'appel1e

rt)tdr~

1« murt oq mttire.

MUKEN,

f.

m.

(Comm<rct)

mefure donr on fe

,{'ert

a

Anvers pour les grains. JI

fnm

qpatre

mukon

po ur faírc le ••iertel ,

&

17

viertels

&

demi pour le lafl.

l(oyo:.

Vr~RTEL

&

LAST,

Dill. dt CommtrC( .

MUKHT.I!SIB,

(.m.

(Comm.)

on non¡me ainfi en

ferfe cclui qui a l'infpeétion des marchés . Cet otficier

• regle

le

prix des vivres

&

des autres

denrée~

qu'on ap–

portc dan> les bnars.

11

e~aminc

auffi les poids

&

les

tnefur<S,

&

faÍ! punir ceux qui en ont de faulfes, apres

qu' il a fixé le pris des vivr<S

&

des m3rchandifes, ce

qu'il fair tous les jours. JI

¡:rt

porte la Ii!lc

fcell~e

a

la

porte du pal;is .

Dil/. dt Comm.

M UL,

C

f. (

Comm.)

¡noulfeline unie

&

6ne que

les Anglois rapportem des

lndcs orientales.

Elle

a

16

aulnes de long tilr trois quarts de largc,

MULAR

ou

SOUFFLEUR ,

f.

m.

(Hijl.

wat.

l<htiotogit ,)

poitflln cétacée du genre

d"

baleines;

il

ne

differe de l'épan)ar qn'en

¡re

qu'il efl plus long, & qu'il

u'a poiut de nageoir<s au dos. ;Ronde!er,

Hijl.

du

~oi(f',

pare. l. liv. XVI. rbap.

¡r.

1/oy,

EP4ULAR , PotS$ON :

M

U

LATO,

f.

f. (

Mint.)

on nomm< ainll au Po–

rofi 1111e mine qui tient le mll iett par fa nature enrre la

P aco & la Négrillo, c'eO ·a·dire, qui n'erl po!nr de l'e–

fpec< d<s mines

rou ~es,

ni de celle des no:res prnpre–

menr dires. L a

mulat•

efl di(Jinguée de

la

Pa<?o

&

de

la

N

égrillo , en ce qu'dle a plus de mlrcaOire, plus de

foufr< que

n

'en ont la Paco & la

N

é¡;rillo.

1/oy.

PACO

~

N f GRILl.O.

.

.

l\1

t)Lfi.T,RE,

f.

m.

&

f. (

Termt dt voya¡tur.)

en

larjn

bybriJ

puur le

mi

le,

hyhrida

pour

la

femelle

ter,

m~

dérivé de

multe,

animal engendré de deux ditféren–

tes tfpeces. Les

Efp~gnols

donnent aui lnd¡:s

le nom

de

mulJta

a un ñls .ou filie nés d'un negr<

[!¡

d'une in–

\lienne, ou d'un indíen & d'une négrelfe. A l'ér,ard de

_yeux qui font nés d'un

jl)dien & d'nne efpognnle, ou

au cóorraire,

&

f~mb!•l>l:m~nt

en Portugal ,

a

I'égard

de ceux qur

(out

ncs d un rndr

en & d'une po

rtugaife

qu

au rebour< ils kur donnent ordinoiremc.nt le

nqm

de

ml tis,

&

norr.ment

iamboi,

ceux qui font nés d'un

C:

1

u–

vage

&

d'une mé ri ve:

¡¡,

different tous en couleur & en

poil . Les Efpagnols appellent auffi

mulata

les enfans nés

~·un m~ure

4

d'uoe efpagnole , ou d'un efpagnol

&

d'une maurelfe.

·

Dat¡s les 11es

fran~oifcs,

mulátre

veut di re un enfant

11~

d'une mere ¡¡oire, & d'un p<re blanc; ou d'un pere"

noir,

{Y.

d'une mere blanche . Ce dcrnier cos cfl rare

le pref)lier tri:s-commun par le libertinage des blancs aved

les négretfes. Louis

X 1V .

pour arréccr ce defordre, fit une

loi qui condamne

a

¡me amende de ceux millc livres de

fuere cclui qui fcra ¡:onvaincu d'é.rre le pcre d'un ,,._

látrt;

ordoune >n outre, !-)Ue

li

c'efl un mairre qui ai t

débauc~é

fq!J

¡rfcl~v<,

&

qui en ait

~n

enfant, la né–

grelfe

&

l'enf.ant feron¡ ¡:onfifqués au proñ r de l'hópiral

des freres de la Charité, fan pouvoir ja¡nais érre raché–

~és ,

(ous quelque prétoxte que ce li>it . .Celle loi avoit

bien des défauts: le prir¡cipal ell' qu'en ch'erchanr

a

re–

Ulédier au fcandale , ella ou vroit la porte ·

a

toutes íortes

de crirnes, & !'0 particuJier

a

C!'llli des fréqoens avorte–

m ens. Le rnaitrc pour éviter de perdre tou¡-a ·la-fois fon

cnfant

&

ú

négrclfe, en donnoit'

lui· m~me

le co nfell;

&

IJ mere tremblame de devenir efclave perpéruélle;

l!exécuroit

au

péril de

f~

vi.e.

(D . ] .

)

M U LBRACHT , (

Glog.)

ce.n'efl qo'uo petit boor"

d'

A

llema¡;ne au duché de

J

uljers; mais c'efl

la

patri~

d'Henri

Goh~

illuflre artille, ·

tils

de J ean Golrz, re–

nori)mé par fon

hl~ile¡é

ii

peinilre fur le verre. Quoi–

qo'il oe ft'lt point

inf~rieur

a

(on

p~re

a

cer ég:u-d. il

s'e!l renda pqrriculieremem célebre pa'r quanrité de beaux

Quvrages de peiuture qu'il a def!inés

3

'¡"':¡'

plome dons

fon vo yage d' lralie ,

&

qJ!'il a g ravés enfui¡e au burjn.

f(oyn fon article au

mqt

G

RAVt>u

R,

L es noms de ces

g rands maltees nous fortt bien

~utremertt

chers, q ue

~eui

des éleé}eurS

&

des prir¡CeS, qui n'Of)t

0

rien fait pour les

Am.

(D, '}.)

.

.

M U

LCIB~R,

(

Myth•l, )

furnqm de Yulcain ehez

les L atins; ce fumom ne pouvoir ·éch_apper

a

M ilron,

en appliquanr

la

fable

~e

la chOte do

_c~el qu~

fit V ul–

cain

¡¡

cell e des mauvaiS angcs : mars rl faur dire comme

pe pocte pejnt ce11e t<rrible chute.

MUL

¡,

A,.¡.,;,,

land

l'rft•

,,.tr

d'him

Mulciber,

,,.¡

hO'UI ht fell

From h-..vm

thty

fabled, 1hrow11 by angry ]ov

1

S<ht<r

o'

tr tht cryfl"l •

.,tJi<'lttllti

from ••r•

To noo11 he fe/1; from nooot to dewy tve,

A

f~¡mmt'rs

Jay; awJ with the fetiÍIIg f••

Drop¡ from tbt %1nitb,

lilu

a

falliwg fla,.

fJ•.Iemnos, the /Egla11

iJJe.

~

D

J .)

MULCTE,

f.

f,

(]urí(prud.)

fe dit :au palais pour

amende; &

mulller

'

pour

~ondamner

ou impofer

a

une

amerltle ,

M U I,.D'A U

u:, (

Glog.)

riviere de Boheme; elle

a

fa fowce dan! les montagoes qui féparent la Bohcme du

duché de Baviere,

r~it

daos fon cours plufieurs aotres

petites

ri~ieres,

& "va fe perdrc dans l'Elbe, un peu au–

drlfos de Melni¡:k.

11

oe faut pas confondre le

l'rf.,/da•

avec la Molde, ni la Multe.

f'oy.

MuLDE

&

MuL·

TE . (D.].)

M

U

L D

.E

LA, (

Glog. )

riviere d'Allemagne,

qui

pr~nd

fa foorce daos la partie méridionale de la Mifnie,

palie

3

Zwikaw,

&

apr~s

av<>ir groffi fes eaux de celles

de la Multe, elle va fe rendre dans I'Elbe, aupri:s . dc

la ville de Delfaw.

(D.

J.)

M U LE, f.

f

efpece de

~haulfure

a

I'ofage des fem–

mes

&

des hommes. Celle des

f~mmes

ell un foulier

fans

qu~nier,

& ii talons plus larges & plus plats, Cellc

\les hommes

dl

un foulier fans co urroie,

&

a

talons

tout-ii-fait bas. Le pape a au bour de fa

mule

une croi:r

d'or, qu'on va baifer avec un grand refpeél.

J'¡f.,¡,

vicnt

"de

mtt/ltt¡_s,

chaul!ure des rois d'Alóe , & enfuite de¡¡

Patriciens.

M u

LE, (

Chi,.,'f..i'.)

efpece d'<ngelure que le froid

cau fe aux lalons.

1 oy!%

ENGELU RE .

MULELACH<\,

(Giog. anc.)

p•omoutoire de la

M aqdranie Tangitane, qui avance dans I'Ocean atlanti–

qne .

(D.],)

M

U LEM

BA, (

Hifl, nat. [3ot.)

arbre d' Afrique qtíi

croh abondamment

a

u royaume de Congo, & qui

ref–

fe"\ble au l;10 ricr royal. Ses feurlles font tot1¡ours ver·

te~.

&

Pon "fait une

é~offe

rrcs-Jine avec fon tCOrce.

JY.IULES

T~AV,ERS I ERJ!S,

(Marlch,¡J.)

on ap–

pelle ain1i des .crevalfes qui vienncm au boulel

&

au pli

du bouler du cheval.

M U

LET,

ou

CAI3.0T,

f.

m. (

Hifl. w•t, /chthiolo·

gie.)

pÓilfon de mer écailkut: c'dl une

efp~¡:;e

de mu·

ge.

1/oyez

MuGE. On le trouve

~uffi

dans

Jb

étangs

formés par la mer '

&

il remopce

le~

rivieres.

11

crotr

jufqo':L la longuet¡r d'une coudée; il a la

t~~·

plus grolfe,

plus large,

&

plus

~ourre

que les nutres muges; les yeux

font grands &

cpuv~ns

d'une Corte

d~

taie¡ il

~

les le–

vres perites, la bouche grnnde

&

denuee de del]ls; le dos

large &

noir~tre,

le ventre blanc avec des rrai1s noirs

fur les elites qui s'étendent depuis les ouics jufqu'a la

queue. Ce poilfon a deux nageoires aut ouies , deux plus

petites placées pluS bas; !JOe autre de¡riere l'aOUS, & deUJ:

fur le dos;

il

n'y a que la premiere qui ait des aiguj llons.

Le

mulet

ne mange pas ,J'autres poitfons; il

trouve fa

no urri ture dans la boue,

&

fa chair la fent fur-tour en

~té;

les

muleu

de mer font les mcilleurs; ceux des étangs

'f.qnr piJJS gras, mais ils onr moins de goOt. Ro nJeler,

Hifl.

da · poiff. part. pmn. Ji·v.

IX. ehap.

j.

1/oye>:.

PojssoN.

.

.

_

·'MuLET, f.

m.

(Gram .

&

!fTarlch<tl.)

ammal mon•

Orueut en"aendré d'un ane & d'une jument. On dit d'un

cheval qui"a la croupe effilée

&

pointue. qu'il

3

la croupe

du

mrdel,

parc:e' que les

multts

l'ont ainfi faite.

M ULET, fe dit autli

dans le Jardiwage ,

d'une efpece

de monllre végérar que l'on prodort en menalll de la

pouf!iere

f~cpndant~

d'une ef¡rece de plante dans le piflil,

o u dans l'u¡ricol¡! d1une au1re,

S i deux plantes ont quelqpe analogie dans leun par·

ties, particulierement dans leurs Heurs,

la pooffiere de

!'une

s'imp~e~nera

de celle de l'autre,

&

la graine ainfi

fécond éc produjra une plante ditférente de !'une

&

de

Il~ufre:

nous en avons un exemple daus le jardin de

M.

F airchilci

3

flo~rar,.

· ·

Ceu~

efpcce a'accopplement de deul

pl<~ntes

relfem·

plant alfe-¡.' éelui d'prie jument av_ec un. ane, d'o u pro·

vierinent les

·mrtlets;

les plantes qu1 en vrennent ont

re~

u

le rnéme nom olles li.>nt auffi comme ces animau¡, in·

capables de pe;pétucr \eur efpece.

.

Cene o pérarion fur les

plante~

nous fait VOif comment

on peor altérer le gou r

&

changer les propriétés d'ntl'

fruir, en imprégnant I'nn de la

pouffi~re

d'un autre de

la mc!me

cl~fie;

par exemple, une porre

avcc

une pom.,

me,