/
MUL
rn de neof r u dir .
It
en
~énéralomcnt
répanclo d>ns toot<
1'
Eu rope .
11
a
?Our ennernis les
loups, les reoard;, les
m•n~s
les t>i(caux de proie,
&
l ui-m~me,
Hifl.
1u1
t/"·
&
par;. tonrt V/11. pag.
32f.
&
j uÍ'l14Wf<J. Voy e::.
Qu.-.–
l)it
>rE
DIO .
On n'imogibc pa•
a
que! poinr les
m•lou
foor oulr..
bJes
aur
bil-ns
de
la terre.
11>
habitcnt feuls, fou venr
d-.•~,
quclquefo's rrois ou qnatre aans un mEme gire.
M. de B·•tfon avoit femé qujn-¡;e
a
fei~e
arpens du glands
en
1740 ,
k <
mu!otJ
enlfverenr tous ces ¡;lands
&
les em·
pnrtereur daos
leurs trous.
On
déco•••rit
e~s
rrous,
&
l'ou rro uva dan• la
pl~parr
un drmi-bnilleau
&
(ouveor
un
boifli:au de glands, que ces animaux avoient ram•ff<!
pour vi vre pendanr l'hyver. M. de .Buf!on 6t dreffer daos
eer endroir u11 grand no mbre de pieges, ou pour wute
•maree on mit une npix grillc!c,
&
en moins de rrois fe·
maines ou prit treí¡;e cens
mulotJ,
raor ces rats de cam–
pagne
l<>nt
red<>Qtables par leur nombre, par leur pillage
&.
par lrur prévbyance
il
en-raffor autanr de glands qu'il
en peor emrcr daos leurs rrous.
lis
ravagenr fouvcnr les champs
&
les pres do la Hol–
lande, mangenrl'herb< des
pitur~~es,
&
au défaut d'herbe
m ontcnt fur los arbres
&
en rong<nr les fou illes
&
le
fru ir. M. Muffchenbroek rapporre, que
1~
nombre de
ces
aui:n~ut
éroít
fl
~rand
en
' 7'P,
qu'un payfan en
rua
pou r
la
par! cinq
ii
tix millo. M ars ce n'e(} pas d'aujour·
d'hui,
&
ce n'en pas daos nos feul s clim•rs que les
mulutJ
défolojent
le
monde .
11
faut qo'ils ayent fair autrefois
de
fu rieu ~
dér,ats
~
T énédm, puifque Strabon parle d'un
des rernples de eme i lc, déjié par certe ro.ifon
a
Apol–
lon Smi•Hhien . Qui croíro ir qu' :'\pollon eOr
rc~u
ce fur–
no m
á
l'occafion des
m"lou?
On les a pourl3nt repré·
fetllé> fur les rned•ille<
de
l'ilc,
&
l'on fait que les Cré·
toi•, le< Trc·i'cns , les Eoliens les ar pelloient
•pn8" .
Elien
rappo rrc qu'ils fai foieut
d~
li grrrnds
ravages dans les
cham ps des Tro'iens
&
des E <>liens, qu'on eut recours
i
l'nc aclc de Delphes ; la répon(c porra qu'rls
en
foroient
délivrds s'<ls facritioient
a
Apollon 'iminthicn.
N n us av.>us deux rnédailles de Tenedos (ur le(quel–
lcs les
mulotJ
font
grH· ~s ,
!'une a la
t~te
radiée d' Apol–
lon avec un
mulot.
&
lo
re<·ers rcpréfente la hache
a
dou–
bl e nanchanr; l'aurre rnédaille ctl
a
deux
!~tes
adnffées,
k
reV<rS monrre la
11\CIOC
hlche éJevée,
&
deur
mNfOIJ
placé' ¡out au-bas do manche. Srrabon a¡otire <Jo'on avoit
fcu lpté un
mulot
aupres de la rlallle d' Apollon, qui éroir
dath
le
temple de CryJJ , pour expliquer la raifon du fu r·
n" rn de Smiorhien qo'on lui avoir donoé,
/!:l
que mc!me
cet ou vrage étoit
de
la main de
~ copas ,
ce fculpteur de
Para<,
fi
célebre dans l'hilloire,
( D.
J.)
MULTAN,
(Giog . )
vill~
des lndes, paff.1b ement
f•>rtifiC:e , c,tpirale d'une p,rovince de m<'me nom dans los
étar• d <J
grand-moí(ol . Cette provine< a b;cn déchu do
fon anci<·n rra fic, elle nc fournlr guere
~·préfenr
a
u com·
merce <JUCquclqucs chevaux,
&
des chameaux fans poil,
rn1ÍS
elle paye
a
l'empercur du Mogol
j'O
lacs
&
2j'
m il·
k
muprcs. On fait qu'un lac vatH
100000
roupies,
&
la
ron
pie
3
.livre> de Fronce.
Le
people en
mahom~tan,
ou pay.t'll,
&
idolarre . L1 ville de
Multan
a beaucoup
.<le banions
&
de
~entils
qu'on no m me
rafpo111<1;
cctt<
place ell rres-imporrame pour le Mogol, lo rfque les Per•
farts R>nt •naitres de Candallar.
L o11g.
t !f.
l.O. lat.
29.
,.o.
(D . '] . )
MULTANGU LAIRE, adj .
(Giom.)
fe dit d'une
fignre
ou d'un corps qui a pluóeurs anglos.
Voyt::.
A
II·
GLE
&
PoLYGOSE, qui e(} plus urité .
MULTE, LA, (
Glo;;. )
ri viere d'
l\
llemagn< , daos
la naure-Saxe . Ello
a
fa lauree aux confi ns de la
Bah~·
n>e,
traverle la M ifnie,
&
(e
jeue dans la Molde, ua
peu
au-dcffus de Grimmen.
(D. '}.)
!Y',UL!II,ATERE, adi.
m
Glomllrie,
e(l
un mot
qut s apphque aox figures qui ont plus de quatre cl\rés
ou aqgles ; on les nomme autrement
&
plus ordinairoment
poiJ.~qntJ.
Voyn
PoLYG<?!iE.
(O)
Ml,JLTINOME, ad¡ . fe djt ,,
Mathlmati'{"'•
des
quamirés comporées d
e pluóeurs
a
otros, comme
a+
b
<
+ d
1
~c.
Voy•::.
~ SCt
l.ll!,
MONOME, BtNOMI!,
&c.
M.
M oiyre a donné daos les
Tranfa8iom philofophi·
'1"5', ,o.
230, une
méthod~
p¡¡u r
élev~r
un
m11ltinomt
q uelconquc infini .
il
une puitfance
qu>l~onquo,
ou pour
en
e~trllfe
la
r~cmo
quelconque . Cetre m6rhodo efl un
corol!aire
~e
la ¡nérlwde générsle
d~
M. N cwrol'! pour
tlcv~
uo bmome
q u<J~onqne,
P
+
b
2
¡:ne ppillance ¡¡uel–
.:onque . Le tl¡éoreme de
M .
Moivre o(l rapporré au cn m–
m eocemenr de l'an• lyfe des jnfinirnent petits de M .' Sro–
ne, tudu it en
fran~ois,
&
imprimé
a
Paris en·
IHf·
V•)'·
¡;
/'atticltB!NOME la
forml'l~
,¡,
M , N ewro o .
(O}
M ULT IP LE, adJ.
r~
dit
~n
Aritbml:iq;u
d'un nom–
t!re qui en cootienr un outre
un
cerrain nombre de foi¡
aGlement .
Voy<<.
NoMDRI!, EQ.UIAIULTIJ'L!
1
é:/c,
MUL
A1nti
6
erl
multiplt
do
2;
ou, ce qoí
ot\
la
m~me
cho·
(o;
1
el! un< p•rtie aliquote de
6,
puifque
2
en eontouu
dan<
6
troi
fois; de méme
12
ell
m•ltipl<
do
6, 4
&
3
puifq u'il conriem doul fois
6,
trois fois
4
&
quatr~
fois
3·
(O)
Une raifon
mu!tiplt
e(! eelle qni fe troun entre
dos
nombres
multiplu. Voy<<.
R.-.rsoN
é:l
RAPPOll T.
Si le plus petit renne d'un rapporr elt une parrie ali·
quo tc du plus grand , le rappor¡ du plus grand au plus
perit eil appollé
,,!tiplt,
&
colui du plus perit
a
u plus
grand
e(}
no¡nmefour.m,!tipl<.
Le nnmbre
fouJ -m,/tipl•
en celui qui en conteoa dmns
un nombro
multrplt;
ainfi
J,
2
font
fo•J·m•ltipi<J
de
6
&.
3
{ottJ·mt~/tipl•
de
9·
L es rapporrs doubles, triples,
&c.
comme auf!i
tos
rapports Cous· doubles, fous-rriples,
&c.
(ont difl'ércnres
efpoces de rapports
mt~ltiplu,
ou
fottr·m•ltip!<J.
MuLTJPL.E, point
mN!tipl•
"'
Glomhrit,
oflle poinr
commun d'intcrfeétion de d<UJ ou plufieurs brancl•es
d'une
m~me
courbe qui le coupent.
Voy•<.
BRñiiCHJ:,
CouRB.E
&
PorNT .
MuLTJPLt:, poulie
mMitip/,
e(! ••
Mlcha11Íif"'•
Ull
affemblage de pluóours poulies •
1/oy•::.
Po u L
1
E
&
MouF f'LE .
(0)
M ULTIPLICANDE. f. m. elt
Ja1u /'Arithmltiqu,,
un des deux faéteurs de la mulriplicarion; c'cn le no
tU•
bre que
l'on donoe
a
multiplter par uo aurre; qu'oo
appelle
mt~ltiplicattur .
Vgyn
MuLTJPLJCATEUR.
MULTIP.l,ICI\.TEU
1~,
f.
m, fe dir
tn llrithmlti'l'"•
du nombre par lequel on doir multiplier le multiplican–
de .
Voy.:;
MULLIPLICAIIDE.
Dos
deux nombres donnés dans la mulriplication, oa
pr<nd ordinairemenr le plus ¡:rand pour multiplicande,
&.
on le place au·delfus du plus petit qu'on prend pour
muleiplicattur.
M ais 1< refulrar de
l'op~ration
lera
to o·
jours le
m~me,
que!que foit celui des deo• nombres
qu'on pr<ndra pour multiplicando , on pour
mHitrplica•
ltllr;
en effet, quatre fois
r.
ou cinq foil
4.
font égal<·
mcnr
2.0,
comme on le voit
ll'~il
par la 6gute fuivame;
4
1
Vox•t.
MuLT JPLJCATtoN .
De ce qu< " par
b,
ou
b
par
a
donnent le
m~
me
11•o•
d uit, il s'enfuit que de quelqo< maniere qu'on mulriplie
l'une par l'autre rrois quantités
a, b,
<,elles donoeront
le méme produir; car
1".
ab=~
a,
done
1°.
•h•=bnc;
1°.
cab=cba;
3°.
cab=abt ,
&
'""=bac;
4°. /11a
=bca;
fv.
•h•=acb,
&c.
done on verra que rout
les produirs
abe, arb, ba<, be a, tab, cb•
fonr égau x.
)1 <n fero it do
m~me
r. on prenoit quarre quanrités
a,
b,
<,á
&
aioli de fuire .
Voytt.
PRODUJT .
(0)
MULTIPLICATJON, (.f.
t11
llrith"'tti9u•,
c'elt
une opératio n par laquelle on pr<nd un nombre auraot
de fois qu'íl efl marqué par un autre, afin de rrouver
un réfultat que l'on
a~
pelle
proáuit.
Si l'on demandoir,
par exemple, la fomme de
32.9
liv. pri res
j'8
fois; l'opt!•
ration par laquolle on a courume, en Arirhm¿tique, de
déterminer
e
erre fomme, efl appellée
mllltipluation .
Le
nombre
329,
que l'on propofe de mulriplier,
le
nomtnc
multiplicanát;
&
1< nombre
r8,
par lequ<l on doir mol·
tiplier , el! appellé
mNittplicattur;
&
onfin on
a
donné
le no m de
prodait
au nombre
198~,
qut
dt
le
r~fulw
de cerre opérarion. Vr>ici commenr elle s'uécute.
Muhiplicande, • • . • • .
• .
329.
Mulriplicateur, • • • • . • . • . •
r8.
2Ó32-
J64f·
19082.
Apri:s avoir difpofé lo maltiplicucur
58
foos le mul·
6 plicande 329, c'ell- a-dire les unirés de l'un fous lu
unites de l'autre, les dixaines fous los díxaines, &<.
c5r
avoir tiré une ligne, je dis
8
foi s
9
=
72;
je pofe
¡,
&
je
reri•n~
7,
commc dans l'addition;
e~~fuite
8
foi'
2
=
16,
auxquels ajontaor
7
j'ai
13;
je po(c done
¡¡
&
re–
riens
2;
apri:~
quei je dr¡,
8
fois
3
=
24
&
2
reteous font
26 ;
j'écris
6
&
pofe
2
en
••an~anr
vers la gauehe .
Quand j'ai opéré fur le muhiplicandc )29 avcc le,...,.
mier nombre
8
du mulriplicarour; je répete une opér....
tion
·femb~blc
avcc le
IIOIJlbfc ÍIIÍVIDt
5,
ayant
Cola
de
met·