MOY
au!res, de maniere qu'elle excede la plus petite d'autant
qu'elle
~11
fnrpa!Tée par la plus
grand~ .
.1\
infi
9 dl
mox<>• proportianml arithm!ti'{tU
entre
6
&
u.
On dit aoffi, pour abréger,
moyo•
ou
maymnt
11riehmltt'{:l~
1/oyn.
PROPOR TI ON.
i'Woymn~
proporeiom,.llt glom!triru•,
ou fimplement
moytnnt proportionmllt,
cll encare une qnanriré
muytnnt
corre deux autres; mais de
fa~on
que le rapporr qu'clle
a
avee \'une de ces deux y foit le
m~mc
que celui que
l'aurre
a
avec elle.
Ainfi
6
di
moy.,, proportionn.J glomltrÍ'{Nt,
ou fim–
plement
moytn proportionntl
entre
4
&
9,
paree que
4
ctl les deux tier5 de
6,
de méme
6
efl
les deu1
tiers
d~
9·
Voy<z
PROPORT!ON .
(O)
IVIOYI!N . \'!:liTRE MOYEN, '"
Anatomit,
fignifie la
poitrint
ou le
thorax. 1/oyn
THORAX
&
V
ENTRE.
MoYEN FESStl:R.
1/oya:.
FESSIER.
M oYEN SEL, (
Chimit , ) Voy .
SEL
M
OYE
M,,
Nr:U–
TIIE
fout lt mot
::ÍEL.
• Mon:N,
(]11rifp rud•nc..)
ce termc a dans ccttema–
ticre plulicurs fign iticaripns c!ilférenr.s .
Moytn ; u(fititr
,.
efl celui qui
a
la rpoyenne jullice.
Voyn
j us rrcE.
Moyrn
tignitie quclquefois
militu;
on dit, par exemple,
d'ur.e ju(lice pairie qai rclfortit dire&emcnr
a
u parlement,
qu'elle reaorrir nucmcnr
&fam muytn
en la COilr . En ma·
ticre criminellc on appelle au parlcment
omif!o mtdio,
c'cfl-i\-dire,
fant moym.
Dans les· coutumes d' Anjou
&
du Maine on appclle
fuu~du
par muym,
lorfqu'on vient
l
la fucce ffi on par
l'interpofition d'une autre perfonne qui ell déccdce, com–
me quand le pcrir-tils fuccede
a
Con ayeul, le petit·ne•eu
ii
fon grand·oncle.
,'
M•ym
figni6e toures les raifons
&
preuvcs que l'on
emploie pour établir quelque chofe apres l'cxpofition des
faits, daos une piece d'c\critore ou mémoire, ou dan!
un
plaidoyer: on ciplique les
moy'nl:
on les di!lingue que!·
qoefois pu premier, fecond, trotficme .
11
y a des
"'')'"IJ
de fait, d'an11es de droit; des
moytnJ
de forme,
{1
des
moymt
de fonrls; des
moyewt
péremp19ires, qui tranchent
toute difficulté,
&
des
moymt
furabondans.
JI
y
a
auffi diverfes forres de
moyt•J
propres
i
chaque
nature d'affaire, comme <les
moyenr
d'appel; on enrend
quelqucfois par la des ecritures iotitolées
tauftl
&
moytnf
J'apptl:
quelqueteis ce f<>nt l<s
moytnt
proprcmcnr dits,
qu'on emploie au foutien de l'appel!
i1
y
a des
moymt
de fau¡, des
moye•t
de nullité, des
m•ymt
de rc(\itution .
Voy.
APPEL, FA
u
X, NuLLtTÉS . RESTITUTION .
(A)
MoYENNI!: [USTICE, (
]11rifpr.}
c'efl le fecond de.
gré de, JUrifdiélioos
feigocurial~s.
V•y•z
JusncE
SE!"
GNEURIALI!: .
(A)
MoYENNE, (
Fórlifi<ation}
on donooír
~utrefojs
ce
nom
i
une ptece de canon, que nons connoilfons prefen·
cement
Con~
le calibre de
4
livres,
&
qui pele enviro¡¡
1300
livres . Elle a to piés de longueur.
M O
Y
E N V
1
C,
MtditanuJ t•itut,
(
Géogr.)
perire
ville de France au poys Meffio,
a
une licue de Vic . Elle
fur cédée
a
la France par le trairé de Munller, en t6-t8.
Lon~.
24. 12,
/al.
48.
4f·
(D . ] . )
MOYER , v. aél. (
Maf owntrit . )
G'ell coupcr en
deux une pierre de raille avec la fcie. On
moy•
le S. l,e11
&
le
1i
ais pour fa irc
d~s
ma1 thes .
M OYE
U,
ttrmt
Je
Charron,
c'ofl un gros morceau
de lto¡s d'c,rme tqurné,
&
fa ir a-peu·pri:s comme une
<>live, a
u
mi¡;eu duque! e(\ un trou pour paarr l'dlieu,
&
ao
milieu de fa circonférence en dt hors font pratiquéi
plulieur' trous ou mortoifes pour placer les rayes.
Voy.
/u
fig . PI. dtl Charron .
MOYOBAMBA,
(Géog.)
province
d~
l'Amérique
méndionak au Pérou, daos la partie fcptentrionale de la
province de L ima,
i
l'occident de la rivinc de Moyo–
bamba.
Cette province a quantité de riviere>, Je hautes
mooragnes, de•
for~ts
impénétrables,
&
tres·peu d'ha·
h ir•ns ,
~qui
vivrn¡ par hourgadcs .
(D.
J.)
MOYS,
(1-fift. moJ. Glog. )
c'ell le oom d'une tribu
d'lndiem qui
ha~itent
les momagnes du royau¡ne de
Champa ou de Siampa, dor15 les lnde> orientales,
&
qui
fom employes p3r les habitans aux rravaux k s plus vils
.&
les plus forrs . lis n'ont qu'un morccau d'étoffe poor
couvrir leur nuid ité.
MOZ'\MBIQUE,
(Giog . )
villc des Indes, fur la
e6te orientale d'A fri•1ue dans la perite !le de M ozambi·
que . Les Portugais l'ont blri avec une bonne fotterclfe
dans laquelle ils tiennent une nombreufe t;arnifon
&
pro·
vi()on ¡le vivrcs. Ce1te ville en pour cut la cié des In·
des, de forre que s'ils
la perdoienr, difficilemenr pour·
roient· ils commrrcer aux Jodes. lis s'y rafralchilfcnr,
&
:7
f.ont
~uad~y. ~~~~
aJfufl
I~11r
!!&tic avcc les
peupl~s
.. ,lfl,
...
MOZ
~es ~nvirons,
commc de Sofala
&
de Monomopata,
d'o~
rls. ttrent beaucoup d'or. Eo6n, elle ricnr en
bride
les
pnnces de cette cóte , qui leur font fujets ou alliés.
MozAMBtQUE,
lt <anal Jr
(
Glog. )
dérroir de lamer
des lndes, entre l'ik de Mada¡¡;afc•r
&
le continent d'
A–
friquc ,
a
u
N .
li:.
du golfe de Sc.phala.
(D.
J.)
MozAMBIQUI!:, (
Gl•g. )
tres -prrite ile
a lfe~
pcnplée
fu r la cóte orkntale d'Afr iq uc. On enrendoir autrefoi¡
par ce nom un promonroire de la mer des lt-1des fur la
m
eme cóte
d'
Afrique' VÍS·i·Yis
l'ilc
de
Madaoatcar.
nomm¿e,
:1
ce q.u'on difoir, par Pt.olomée
Prafu;;, Pro·
,,t.mtoriurn
,
On convieot
:1
pr~fent
que c'ell une
1
e ou les vaif–
feaux font
a
l'abri de !OUS les vents. Elle ett chere aur:
Portugais, qui la polfedcnt, quoique l'eau douce
y
man•
que . Elle abondc en palm:ers, orangers, citronurers, li–
moon'iers
&
tiguiers des lndes . On rrouve daos le con•
tinerrt quantité d'éléphans, de bQ!ufs, de brebis, de che·
vres
&
de pourceaux, dont la chair e(\ eicellentc'. Les·
naturels foot noirs, idoldtres, fauvages,
&
vonr tous nuds
homme<
&
femmes .
LMf!_ it. 5"9·
20.
latie. m!rtdi•mslt
15".
MOZ ,'\RA8ES,
(Giog.) f/uyez
MuzARABf;S .
MS
M S C
Z
1
S LA W, (
Glogr..)
Palatinat
d~
Lithuanie,
qui confine au nord avcc celui de Wi¡eps, au midi avcc
la Volnle, au levam avec les duchés de Smolcmko
&
de Curoik" w, au cou¡:han¡ avec le palatinat de Mimki,
11
s' ércnd
6o
lieucs le long du N iép<r, qui le parcourt
du nord au midi,
&
qui le partagc. Sa largeur ell d'en•
viron quaranre lieues.
MSCZlSKA,:V,
Mfciflavia, (Giog. )
forre villc de
Pologne dans la I.ithuanie , capit•le du Palatinat de
m~me no
m.
Elle ell lur la rivicre de Sof1..
a
8
tienes
S,
E.
de Smolenskow , 8o
N.
E . de N ovogrod.
Long .
so.
40.
lar.
H · 30.
(D . ].)
M
5
RATA , (
G/qg.)
pays d' Afriquc
a
u royaume
de
Tripoli, qui donne Ión 11om
a
ra ville principatc, tiruée
f11r
1~
poime du cap qui ionne
l'qtr~mité
occidental'
du golfe
d~
la Sidre .
(D .
J.)
.NI
U
M U ABLE, adj. (
Gc•"'·)
qui efl fujet au change·
ment ·. C'e(l le cprrclatif
&
l'oppofé
d'immuablt .
Voyt~
)MMUABLF. .
ti(IUAGE, f. m .
(Jurifpr•ti•ntt.)
m utarían, chan•
1gemen1 .
M\11\NCE'i, f.
m.ouMUTATlONS,
~·~•¡¡,..¡,
dtrnt la mlffi'!u• anti
twnt,éwienr en génécal tour pafiagc
d'un ordre ou d'un fujet de chanr
a
un autre. Arilloxe•
ne dé6nit la
m11ance
une cfpece de paffion dans l'ordrc
de la mélodie; Bacchiu<, un changemenr de
fui<~,
ou
la rranfpofirion du fembl•ble dans un lieu dilfcmblable;
J\rillide Quinrilien, une variation dans le fytlcme propor
fé,
&
d~ns
le
qra~<rc
de la voix.
Toutes ces délinirions OQfcures
&
trap générales ont
befoin
d'~tr~
éclaircies par les dívi()ons. Mais les auteurs
ne s'accord<m pas mieui fur crs divifions
~ue
fur la
Mti¡¡ition
m~me.
Cepeodanr o¡¡ en recueillc a!let évi·
dernmenr que ces
muanctt
pouvoient fe réduirc
i )
efpc–
ces principales .
¡
0 •
Mua•<e
dans le genrc , lorfque le
chant paaoit, par exem ptc, du djatonique au chromati·
que, ou
a
!'enharmonique,
&
réciproquemcnt.
1°.
Dan¡
le fyfleme, lorCquc la niodular;on unilf
0
ir
deu~
tetracor•
des disjoints, ou en féparoit dcux con)oinrs, ce qui re·
vicnr au
palfa~e
du béq uarre, au bémol,
&
rcciproquc–
ment .
3°
1
Dans le tn•>de , quand on pa!Toir , par exem–
ple, du
dnri~n
au phrygien, ou au lydien,
&c.
~o
Ii>ans
le rythme, quand on palfoit do vite
a
u lent, ou d'un
111ouvcmem
:l
un aurre.
f
0 .
En6n daos la mélopée,lorC.–
qu'on inrerrompoir un chant grave, féficux, magnifique,
&f.
par un chanr
gú,
enjoué, impémoux,
&t.
.
MVANCES,
Jom
la "'"fi1"'
,.¿.,,,,
fonrles
dtvcrf~s
tnani~res
d'appliquer aux notes les fyllabes
ut,
,. , ''",
fa,
&c.
de la gamme, feh)n
les dii·erfes pofirious.
d~s
dt !1X
lemi-tuns de l'oélave,
&
les différentes mameres
d'y
~rri
ver .
Co rnme 1'A retín n'invcnta que fix de
c~s fyllab~s,
&
qu'it y a fept trotes
a
nommer daos une oélave ; rl fal–
loit néoe!Tairement répéter
le
nom de qoelqu• nore. Ce–
la
lit qu'on nomma tOUJOUrs
"!; ,fa ,
ou
lo, fa,
les deu:t
notes
~ntre
lcfqÚellcs fe trouvoit un des lcmi·rons.
Cts
noms dérerminoient en mfme rcms ceu
t
des nO!es les
P.lqs vqif¡nes, fait
~n
monraot, foit en
def~:endant .
Or,
Q
q q q
:a
oom111c