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'

M·o u

Sur le1

mouv_,m.,n,s

circulairu

&

lt1

/oís

Jo

projtéli–

lll voyn

Fo!!-C!: CJP:NTRALE

&

PRO)ECTILE .

J.,,

/e1·

mouvtmens

do pmdNI.s

&

la~r

oftillatwll, .,.y.

'l'ENDULErf5 Ü SCILLAl'IOM.

Le céU:bre pcobli:me du

moutunu11t ptrp!ttul

coofi(!e

a

im3giner une machine qui renfcrme en elle-ml:me le

principe de fon

mouvemmt.

M .

de la H ire en fou rient

l'iQ'lpoffibilité, & dit que ce problc':me revient

3

celui-ci

trOHV<r

1111

corp1. rui foil

<11

mbHt

leml

plul p

e[a11t

&

fliu lrgtr' 011 bim

'"'

co~ps

rui foit plus

pef.wt

'1"'

,,.,_

méme. Vvyu;

M

ACHINE

&

PERPÉTUEL.

M oN1Jemn;t

int~flin

marque une agit2tion intérieure

1

des

pan~s - dont

un corps dl compofé .

Voyn

FER-

MENTA

TI

ON, EFFERYESCENCE,

&c.

Quel ~ues

philofopbes penfent que toutes les· particalcs

des

fl~ides

fonc dans uo

mouw>nmt

cominuel, & cette

propriété efl concenue dans la détinition

m~me

que plll–

.fieurs d'entr'eux donnent de la ftuidité

(

••oye:t

FLUIDI–

TÉ);

& quant aux

fulide5, ils jugent que lears 'parties

font aufli eo

mouptment

par les émiffions qui fortent

cominuellement de leurs pores.

Voye:t

EMISSlON . '

Soivaqr cette idée le

mo11vm:mt

inteflín ne feroit ao"

tre chofe qu'un

mouvemmt

des plus petítes parties in!e–

tlines de la matiere, elcitées continuellement par quelque

~gent

ewírieur & caché, qui de lui-m6me feroit infen–

rillle,, mais qui fe déeoav niroít néonmoins par fes effets,

clr:

que la nature auroit

deflin~

a

~tre

le graHd inflrument

des changemens des corps.

}ffou•'fmmt

en Aflronomie fe dit particulierement du

!:ours réguli<r des corps c<llefles.

V•y•?.

SoLEIL, PLA–

NETE ,

Co~ll!:u,

&c.

Le

mouvement

de la terre d'oceident en o rient eft une

chofe

~ont

les All ronomes conviennent aujour-d!hui

gé–

n~rale!Jlent.

Voyt:t

TERRE

&

CePERNH!.

LQs

mPNVemem

des corps

o~lefles

font de 'deux efpe–

.ces,

le diurnt

ou

t ommun, lefec'.JnJaire

oo

prtJpre.

Lt=

mouvtmtnt áiurwe,

ou

principal,

c'etl celui par

le~

$jUel tous les corps céleftes paroiffent tocrner chaque joor

.au-Iour de la terre d'orknt en occident.

Voy•:t

DttTRNE

&

ETOILE.

Les divers phenomenes qui réfultent de ce

mouvnntnt

font l'objcr principal de

1'

t\flronomie.

,

Mo11v<mrnt focondaire

ou

p~•pre

efl celui par Jeque! une

planct~

avance choque jour d'occidenr en ori<nt d!une

eertaine qua\ltiré.

Voyt:t

PrANP:TE .

Voye:t au¡fi

les dif–

f~rcns

mouvemeos de chaque planete, avee leurs irrc!gu–

Jarit~s, ~ux

,or;iela

TER RE, LuNE, trotL!,

&c.

Jr1ouvement a11gulaire, voye:t

ANGULA! RE.

(O)

MouvEMI!NT DE L'APOGÉE, dans le

(y

fleme de Pto–

lomée, efl un are du zodiaque du

prm:ier mobile

com–

pr,is_ entre la ligne de l'apogée

,&

le

commencem~nt

du

be

!ter .

Daos la nouvelle Aflronomie, le

mouveme11t de l'apo–

g/e

de la lut;¡e cll la quantiré ou !'are de l'écliptique

don¡ l'apogée de la !une avance

a

chaque révolution

e~

1

J!IOUYement l!fl d'en•iron

3°. 3'.

deforte que la révolu- ,

uon totale

de

i!apogée

!'e

fait 3-peu-pri:s en neuf ans.

f/oyr:t

LUNI':

&

APOGÉ! . {

0)

.

Mouv~MEI:IT

ANIMAL, c'eil celui qui change

13

Íltua- •

llo_o

1

la fi¡:l)re, la grandeur d<s parties des .membres des

~n:maux

. Sous ces

morwemen1

font cornprrfes toutes les

fonél ions animales, comme la refpiration, la circulation

du lang,

l'excr~tion,

l'aélioJn de marcher,

&c. 1/oye:t

F oscnoN.

1

Le.

mouv.me»

r a11imaux

fe divi[ent d'ordinaire en deux

cfpeces, en

fpo

mao~s

& naturels.

Les

fpontln~s

ou rnufculairi!S font ceux qui s'exécutent

pa~

le m'?yen des mufcles & au ¡;ré de la •olonté, ce

qnr les fart appeller

volo~ttaireJ.

Voye:t

M o uvE M

1!:

NT

MUSCULAIJI-E .

' Le

.,.,;,emmt

natu~el

ou involontaire ert celui auquel

la

,'t'olo~té

n'a pas de part, &' qui 5'exécute par le p'ur

mechan1fme des

parti~s,

tels font le

mottvep~tnl

du c<rur

des artere'!, le_

m011ve"!mt

péritlohiqu~

des iotetlins,

PQ)'.

Coi!UR

&

P EtUSTA LTIQUE,

&r,

MpuvEMENT,

(M

Id.

Ditte , )

(e

dit de I'aélion d!t

corps, ou de l'ex:rcice qur ell néceUajre pour la cunfer–

~~tron

de,I,a (ante , &

do~t .

le défaut 1=omrne l'exces Jui

font ex¡remement prt'Judrctables .

C!eft, en ce fens,

u_u~

des chofes de la vie qu'on a¡¡–

pelle

110>~:IIaturellu,

qm mBue le plus for I'économie aoi–

rnale par fes

~ons

ou par fes mauvais et!\:ts.

1/oye:t

ExER–

C:ICI!, HYGIENE, NoN-NATURELLEs (cnosEs)

RÉ-

t;JME .

t

MouvEMI!:!jT,

(e

di! dans

I'Art militaire

des évolu–

tions, des

!"larcl¡e~ ,

& des différemes mana:uvres des

t.r<?upes_, foil

po~r

s'approcher ou s'éloigner de l'enoe–

m r '· fot,t poor

fa~re

ou pour changer quelques difpolitions

pau¡cuhercs daos l'ordre de&ataille.

MOU

La feienee

d!l

111ouvemol1t

de•

troupes efl uoe. des

!ln'l'l·

cipales parties de celle du général . Celui qlli la poUede

fupéricurement, peut fou••ent "aincre fon ennemi

liuu

combat. Auffi les

mouveme/'1/

favaos & judicieux <1u'u•

général fait etécuter

.a

(o'!

armée, font·tls des. rQarqllCS

plus certaines de fon mtelh,itence

&

de fon gente , que le

fucces d'une bataille otl le haf.ard a quelq11efóis plus de

paN que Jlhah!l<te du comrnand:uu•.

,

C'eft par des

mouveme11rde

cette efj>ece que Qéfa1 fu!

réduire

en

·~fpagoe,

Afranius faos co mbat; que M.

de

Tureno'e etoit au moment de u iompher de Moot<CUCCO–

Ii

Ierfqu'il fut Jué ; & que

M .

le mar.échal de Crcqui

trouva le moyep, en

1677,

d'ernpEcher le duc de

Lor·

raioe , qui avoit une armée fup<!rieure, de rien eutreprcn·

dre centr'e loi .

Dans les ditférens

mou"emem

<¡ue l'o11 fait exécuter

au~

troopes deux chofes mcritent beaucoup d

1

attention;

la limplicite & la rNivacité de ces

mo•vemmJ.

11

elt dan·

gereux d'en faire devant l'ennemi, qui dérangent l'ordr.c

de bataille

lorfqu'il eft

a

portée ,de tornber fur les trou–

pes qui les'

e~écutent

;_

mai~

le danger di(par.oit I_onfqu'on

erl affuré qu'il efl trop él01gné pour pouvorr eo profiter;

le tems, pour cer effct, doit ttre

appréci~

avec la plus

grande joflelfe . C'efl par des

mo11vemms

b1en e'uélemen!

combinés qn•on peut furprendre l'ennemi, lui oacher

fes

deffeins, & l'obliger

fou.ven~

de qoiner un

poft~

avama–

geur otl il

feroit tres-orfficrle de le combanre & de le

vaincre . Mais pou r qu'ils puiffen!

r'~,ondre

aux v(\e:s d,t

général, il faut que lenr_oupes

r

foient parfaitement eser–

cées

enforte qu'elles fo1ent en état de les exécuter fans

conf~(ion

&

avee beaocoup de viteffe ou de célt!rité.

Un général habile compaffe avec foin tous fes diffé–

rrns

mot1'Ve>rm11.

11

n'en fait •aucun qui n'ah un objet

d'utilité

(oit

pour arre ter les démarches de l'ennemi, ou

pour

ca~her

le veritable objer qu'il

(e

propof<. Les

ii:ou–

'Vtm~nr

en-3vant, ou pour

s'approcher de

l'ennemi, oe

doivent

fe

l'aire qu'avec beaucoup de

circonfpeélio~.

On

ne doit s'avancer qu'autant qu'on a fair Wutes les difpo–

litions néceffaires pour

n'~tre

·point obl igé :\ rétro¡:rader;

démarche qui découuge toOjours le (oldar, &

qut

doone

de la conñauce

~

l'ennemi.

11

efl uo cas particulicr o'tl

le

n~ouvemene récrograd~,

loin d'avoir aucun

inconv~nient, peut etre

tri:s-avan~ageur.

C'efl lorfqu'on I',cm–

ploie pour aufrer I'ennemi au combat ars rn'>yen d une

retraire limulée; alors, s'il fe meta la pourfuite de l'ar–

mée

&

qu'il abandonoe fes pofles,

0 11

fe mer auffi en ba·

taille en état de le recevofr, on lui fait perdrc ainfi

1'&•

vama¡:e

du

lleu otl

il

~uroit étc~

difficile de l'auaquer. •

MouvE-MEST,

(.

m. "'

Mufi'{ue ,

efl le degré de vi–

teffe ou de lenteur qu'on donne :\ la mefure Colon le ca–

uélere de I'air .

Le

mouvemmt

s'exprime ordinairement

par les mots

gai, vite, gra·ve , lent,

&c. ou par les moti

italiens

allegro, prejlo, grave, adagio,

&c. qui Ieur cor·

re(pondent .

Voxez tot1r le1 moti.

Mou vem.,tt,

erl encare la marche ou le progres des

foos de chaque parrie da grave

a

l'aigu; ou de l'aigu au

&rave. A inli qlland on dit qu'il faut autaot qu'on peut

taire marcher la bafTe & le deff>\S par

mouvement

con•

traire, cela fignifie qoe !'une de

ces

parties doit monter

tandis que l'autre de(cend .

J}fouvemmt

(emblab le, c'efl

quand les deo

X

parties montent Oll defceodent a-Ja-fois.

Quelques·uns oot eocore appellé

mouwmmt

obliqoe.

celui

ou

!'une des parries refle en place, tandis qoe l'aa·

tre monte ou defcend .

(S)

-

MouvEMENT ,

(

Hydr.)

dans une

n~chine,

efl ce qui

la m<t en branle; une manivelle fait monter les tringles

des corps de pompe; les aile' d'un moulin le font tour–

ner, le balancier fait aller une pompe

a

bras .

(K)

~

M o uvE ME N

T,

ttrme de Ma,!¡,e.

Cheval qui a un

beau

mouvemmt .

Cerre es preffion défigne particulierement

la liberté du

mouvmunt

d" jambes de devam, lorfqu'en

maoiaot

il

les plie b1en On fe fert du

m~

me terme pour

déligner la liberté de l¡aélidn de la maio co-avant, lorf–

que le cheval; trotaot par le droit, fe foutíeot le corps

droit & la tete haute, & qu'il plie Je¡ jambes de devan!.

MouvEMENT

de regiflru do clavecinJ,

foot de peri–

tes bafcules de fer ou de cuivre, attachées par leor par–

tic du milieu par. le moyen d'une cheville . A !'une de

Ieurs eitrémites , efl une poime ou crochet qui prend dans

le regiflre ; de l'autre cóté, eft une petite poignte, par

le rnoyeo de laquelle on fait mouvoir le regiltre , en pouf·

faor dans un fens oppofc! a celui (elon lequel oo veut

faire mouvoir le regiflre.

Voyt:t

l~articlt

CLAVECI N,

&

la fig ure de ot

i~tjlr11mmt,

PI. XIV.

de

Lu~herie .

Mo uv EME NS DE L'ÜRCUE font

les pteaes par le

moyen defquelles on ouvre & on ferme les regiflres.

{,JÍl

mouvement

efl compofé d'un rouleau vertical

B

Q,

Pl•w–

tbe

~'{Jrg.

fig.¡.rtmíere.

Ces rouleauz íont fait$ de

~~is