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MOU

de

cli~ne ~

3 huit pans d'un pouce

&

demi ou env1ron

de diametre. On met

ii

ch~que

bouc du rouleau une pointe

de gros fil de fer pour fervir de pivors. Ces pivots en–

trem dans dcux fablieres ou pieces de bois

P

p,

O

q,

qui

traverfent le fufl ,d'orgue,

&

qui entren<

a

queueCl'aron–

de dans de' talTeaux

difpof~s

pour cet etfet aux faces in·

ttrieures do fu 1t

d'or~ue,

qui efl la menuii'erie ou car–

calfe de l'orgue. Chaque rouleau a deux panes de fer

R,

T,

qui foot applaries

&

percées de plulieurs tmus . Ces

pattes qui

onr

un demi-pié ou envira n de long fon rivées

·lpri:s avoir traverfe le rouleau que J'on perce avant dt

iaire entrer la patte qui feroie fendre le rouleau fans cet–

te prtcautioo . L e plat de la parte ioférieure

R

ell tour–

né horifontalement,

&

la

lon~ueur

de cette patte ell pa–

ullele

a

la face du fu{l d'Orj\ue; l'ertrtmité de cene

patte

R

doit répondre vis-3- vis

&

au

m~me

niveau que

le erou par óii paífe le biton quarré

SR

d'un pouce

d'équarrilTage. Ce b!ron quarré efl feo du en fourchette

pour recevoir la patte

R

qui efl ardtée daos

~ene

four–

cheree par une piuche de fil de fer, qui traverfe le biton

quarré

&

la patee qui peur fe mouvoir horiromalement

!lans cene fourchene;

a

l'autre exrrém'té du biton quar–

rt qu i fort du fufl d'orgue aupres du clavier, efl un

rrou percé felon l'axe du biton. Ce trou

re~oit

ta po–

melle

S

faite au rour, qui ell de buis, ou d'ében11, ou

d'ivoire . Vers le haut du roukau , efl une aucre pane

T'

•rivée comme la premiere; la longucur de cene pa!!e efl

perpendiculaire :l la facc du fufl d'orgue, enforte que les

í'lireéiions de ces deux partes

R, T

fom un angle droit .

C ette patee

T

entre par fa palene/)ui e(l horifomale dans

la fourchene du bhon quaere

T

,

&

y

efl arretée par

une

chevi lle ou une pia che. L'autre enrémité de ce b! –

ton quarré qui el! fen du en fourchette verricalement,

re~oit

l'emémiré ioférieure de la b>Ccule

uf/

qui y e(l

retenue par une cheville; ta bafcute

f/ u

traverfe une pie–

ce de bois

1J

r

le long de laqoelie regne U!)e gravure

r

V,

dans taquelle entrcnt les chevilles de fer Cur lefquelles

les baCcules fe meuvenr; l'extrémieé

u

des baCcutcs enere

dans les rrous qui font aux tpaulcmens des re¡¡ifires.

Voy.

•REGISTRE.

·

ll fuir de cette COIIIIruiÍlion que fi t'organifle tire le

biton quarr6

SR

R>r

la p<>melle

S

que la parte

R

fera

tourner le rouleau, 'le rooleau fera rourner la parte

T'

qui

·tirera le b:lton

7V,

le baton eirera l'exrrémité

f/

de la

bal'cule de fer

f/

u,

dont t'exrrémité

u

1

3

caufe que c'efl

•Une bafcule, s'éloigoera do Commier, en rirant avec elle

le regillre dont la marche Cera limirée par l'épaulement

pppof~ .

Lorfque l'organifle repoulTera te biron <¡uarré

SR,

il iera tourner le rouleau en feos contraire ;

&

par

c:onfequenr le bhon quarré

'l'/7

repoulT"a l'eurémité

f'

de la bafcule

f/

tJ,

dont l'extrémiré fu¡térieure

u

repnuf–

fera le rcgi rtre, JUfqu'3 ce que l'épaulemeor de ce córé

1>orte comre te fommier . C haque 1eu de l'orguc a ce

MON'tmnmt

particul ier, qui el! en 10ut Cemblable

~

celui

que l'on vient de d<crire; aiofi

il

Cuffie d'en encendre un

feul pour

~tre

au fair de tous les autres . Les

mou'IJtmtlls

des jeux du pofitif , lorfqne les baeons quarrés des po–

melles fortenr du grand

or~ue,

fc>nt cornpoft< de deux

r<_Juleaux verticaus; cclui qur communique au bhon quar–

re de la pomelle efl daos le r:raod orgue,

&

defccnd dans

r

~e

pié otl 1! communique par uoe paue

a

un batan quar–

r~

qui palfe fous le clav ier de pedale , le Jiege de l'or-–

canifle,

&

va joindre une parte do rouleau q'ui ell daos

1e

pdfirif¡ ce rouleau tire le regiltre par fon autre paue .

Mouvi! MENT DU cou P. DI! PI É,

dam

la

/)anj't,

c;'efl

·CCiui qui coofi fle daos

J'él~varion

&

l'abailTement de la

pointe do pié, De tous les

mouvt mtns

c'efl le plus né–

cel('aire, parae qu'il fou eienr le corps entier dans fon équi–

libre. Si vous fautez, le coup de pié par fa force vous

releve avec vivaciré ,

&

vous fait retomber fur les poin–

tes

¡ ·

fi vous dan fez, il per.fctlionnc le pas en le faifanr

couler avea légéreeé .

MouVEMENT DU Gl!NOU, (

Danf• . )

Ce

mQJtVtm.nt

•e dirfere de celui du coup de pié , qu'eo ce qu'il n'eil par–

faie qu'autant ,que la jambe efl étendue

&

la poinee baífe.

11

efl infeparable du

mouvtmrne

du coup de pié .

MoUVEMENT DI! LA HANCHE,

(

D11nft.)

efl un

mou·

'1/tmtne'

qui coudui¡ ce\ui du coup de pié

&

do genou .

!1

efl impr¡ffiblc; que les

~eno11x

&

les piés fe meuvent, ti

les hanches ne fe eourqent tes prem jeres. ll

y

a des pas

otl ia

~anc~e

feule agir, c9mrve daqs les

enrr~cpats,

le$

battemens

\err~

ii

terre,

& <.

MorJVEMEI>IT,

ttr"'r á'Horlogtrit,

fe dit en géo6ral

de l'alTernbh ge des parries qui compoCent une horlóge,

a

l'exclufion de ta boiee, du cadr.m,

&<.

mais il

fi~niñe

ptus particulierement parmi 1 s Horto¡:crs, cettc parue qui

!erl

a

w~fu

rer le tems '

o

'1m.,

X,

MOU

Les Horlogers appeJJenr

mo~t'IJtmt•t

.,,

~la11t

celui d'u–

ne montre ou d'une pendu le torfqu'it n'eil qu'ébauché >

dans ces Cortes de

moNvtmms

la fufte n'ell poinr tailtée

les pieces de laiton ne font ni polies ni dorées, les en–

grenages, l'échappemcnt

&

les pivots ne [ont poi or ñnis.

Voyn

MONTRE, PJO: NDULE, HoRLOGE, EcHAPPI!–

MENT, ENGRI!NAGE, PJVOTS ,

&e.

Mouvt:MJ!NT,

o

u

EMOTION,

tll Rhltorit¡ut.

f/oyt~

PASSJON.

MouVEMElH, PROPRE,

(]Hrifpr.)

On diflin¡¡ue les

arr~rs

rendus par le roi en foo coufeil, é manés de Con –

proprt moii'IJtmmt,

de ceux qui fonr rrodus fu r la

requ~te d'une partie . l,es premiers ne font pas fufceptibte's

d'oppofition .

J.e

pape emploie quelquefois daos des bul–

les

&

brevets la claufe

mo<H proprio .

Cene claufe qui

annon=e un pouvoir abfolu, etl regardé en Fraoce com–

me contraire

ii

nos libertés, .On s'éleva contre cette clau–

Ce

en JÓH

&

en

1646.

L e pape avoit auffi employé ce'

mots dans le bref do

12

Mars

1Ó99,

portant condamoa–

tion de

l~

propofitions ttrées du lrvre de

l'archev~que

de Carnbrai; mais le par lemeAt, en enregillr3ne ce bref,

par

arr~t

du

14

Ao Gr fuivanr, mit que c'eroit

fans

ap–

probaúon

de cerre ctaufe

dH proprt

mq~tvemme

dtfa faip·

w/ .

(A)

MOUVER DE FOND,

ttrmt

daiviert . Lorfqu'il

doie arrivcr noe grlnde crde d'eau, les gens de riviere

s'en

apper~oivent

par un mouvemcnr partjculier qu'ils

remarquen< daos l'eau ; ils difent que la riviere

mouvt

.Ir

fond,

c

1

efl-a·dire que l'eau du fond de la riviere coule

plus vire qu'elle ne coule ordinairement

~

cene augmen–

eation de vltelTe daos l'eau do fond de la riviere annon–

ce

tonjours, felon euJ, uo prompe

&

fubit accroillement

des eaux . L e mo

u

vement

&

le P•>ids des eau

r

fu pérjeu–

res qui ne fonr point enca re arrivées , ne lailTeut pas que

d'agir fur les eaux de la partie ioftrieure de la riviere.

&

leur comn¡uoiqoe ce nJOuvement; car il faut

:l

cer–

tains égards, conlidérer un tleuve qui

efl

cantono

4

qui

coole aans fim lit, cornme una colonne d'eau comenue

daos un euyau,

&

le fleuve emicr , comme un

tres-Ion~

canal otl rous les mouvemcns doivent fe communiquer

d'nn bour

a

l'autre. Or indépendamment du mou vcment

de$ eaux fuperieures, leur poids feul pourroit faire augmen–

ter la vireffe de la riviere,

&

ptot·~tre

la

fair~

mou'IJoir

dt fond;

car on faie qu'cn me¡tant

3

l'eau plnficurs ba–

reaux :l-la-fois, on augmente daos ce moment la virelTe de

la partie inf<:Ír,ieore de ta riviere, en m.! me rems qu'on re–

tarde la vitetfe de la partie fupérieure.

V oyt:t

fLfUV

E ,

Hifl .

,.t.

gtll.

&

parl.

tom. (.

Mouvi!K, Mo u vEMENT DE LA

stvt:,ttrm• dtj,r–

dinagt. V•ye:t

S É

VI! .

¡vlouVI!R,

tn

tumu dt rafinerit dt [ufre,

c'efl une

opémion par laquelle on détache des parois de la forme

le fu ere, qui

•'y

colleroit en fe coagulaor fans cette pré–

caution. O o fe fert encore iai du couteau (

'IJoyn

Cou–

TF.AU

), que l'on plonge dans la forme depu is le haut

jufqu'eo-bas, on faie dcuJ fois ainli le mur de la forme •

en obfervanr que chaque coup commence fur t'autr<. S'il

manquoit un coup de coueeau, cela giteroir le pain de

fuere, en le rendant rabotcux, inégal,

&

plein de trou&

dans cette diflance oii le coureau n'auroit point palTé.

JI

ell important de ne pas le

mo•'IJu

trop chaud ou rrop

froid

¡

car s'il ell

m n11'1Jt

rrop chaud , le pain ne fera

pa5

ferré, mais poreaux

&

mou; s'il ell

mou'IJI

erop froid •

il Cera raBeux,

&

aura de la peine

a

c;ouler fon fyrop.

f/oyn

RAFLE UX.

MOUVERON,

m

ttrmtJ dt Rajitstflr

Je

furr.,

ell

un morceau de bois de 7

a

8 piés de long fiu 3 pouces

de large. ll efl applati par un bour a-peu-pres comme

une tame. Le boue piar peue avoir 4 pouces de lar)lcur

&

4 ou

f

píés de toogueur . !.e manche qui e[l arrondi,

u'en a guere plus de

l .

·

ll ferr

a

ffiOUVer le fuero danS leS rafraÍChllfairs,

TIOJ•

RAI'R AICHISSOr RS ,

a

muuver les maeieres, lori'qu'ellc;l:

'>hautfene,

i

y

bien braíf<r te fa

o~

de breuf pour fJire

momer tes

écume~

&

autres excremens lourd< qu'il ea

détache , en fin

ii

battre la terre

&

la bien délaycr,

'floy.

MouvER

&

TER RE . On conr;oit aili!ment que ceu r

que l'on emploie

i

fa ~onner

la eerre, ne peuvent

~rre

employés aux autres opérations , du . moins fa ns avoir été

bien l:LVés; encon cela ne fe prnique-t-ir guere.

V oyt:c

/u

PI.

&

fi.e.

MouvEr>.ON DU JIAe A CH AUll!,

tn

terma dt rafi–

nerie,

ell un cercle de fer, plat, au milieo duque! d«tX

autl e> m uities de cercle fe croifent encare

&

viennent

s'y anacher aomme

:l.

leur drconftrenee. Au centre de

ce cercle ell une forte douilk penchée de c6ré, oii it

y

a un manche de

10

pits de long. 11 fert pOltr brafier

&

wouver ta cbaq1,

larfq u'~ll~

el\ éteiutt.

f/oyn.

!tu

FJ.

f.i

ji¡.

Q

q q q

MOU-