MUC
é"'Ommé
les deú:t íemi-tons fonr fujm
1
t::halíger de pla–
ée
daos la modulation,
&
qu'il
y
a dans la IJloliqoe une
mu ltitude prefq ue inñnie de
ditféreme~
pofiti'> ns de no;
tu ; il y avoit auffi noe muhitude de manieres
ditfére~re• de l«>r appl iqucr les fix memes fyllabes'
&
ces ma–
n ieres s'appelluÍCOI
mHtiiiC<J,
paree que les
me
mes notes
y-
changeoi~nt
fans ·cene de nom .
Dans le fiecle dern;er, on ajouta en
Franc~
la fylla–
befi
aux fix prernieres de la gamme de I'Arrt;n , Par ce
m oyen la fepticmc norc de l'échelle fe trouvant uommü,
ce~
mNa""'
devinrem inutiles,
&
furent profcrites de la
mu fiqoe
f• •n~oi(e:
mais
e
hez tou(es les autres na.tions o
u
ft lon J'efprit du
IJl~tier,
les Muficiens pren¡1ent toujours
leur vieille routine pour la pcrfetl ion de
l'art ; on n'a
Eo·m adopté le
fi,
&
il y
a
avparence qu'en ltalic, en
:Efpagnc,
en
Allema¡¡ne
&
.'\
ngleterre , les
lf1!11111<o
for–
-vtront encore long-tems
.i
la
défolati.oodes commep–
<¡ans.
(S)
l\IIVBAD
ou
MVGl-:IBAD,
(
Hif/.
a,<.)
nom l)ue
l'on dunnoit aQtre.fois che;¡. ks anciens Perfes au
luu·
'l'er3in pnntjt"e, oo chef des mages,
fe~areur~
de la re·
ligion de "Zerdusht
01.1
Zoroa!l're.
Vovn
M
A.G
JSMI!: .
MVC ,'\
MUDIN'i,
(GI9g.)
peuples d'fo,.'frique, qui
font
l't~n<
d.escinq cnlonies des S1béens, qui vin ren¡
s'ét>blir dans eeue partle du monde avec 1\!J<Iek-tñri–
qui,
roi de I'Arabie,heureufe. lis font une tri):>u d.es Bé–
r éberes, nccopent la partie la pln•
occidental.~
del'an,
cienne M ouritanie Tangit;me,
&
habitent les montognes
du g.and .'\ tlas dans l'étendue des prov inces de
Héa,
de
Su1., de G e·tula
&
de Mar oc; la vjlle d'Agmet eti leur
capitale.
( D.}. )
M
U
CJ-! Ll,
((;l~~raphi~.) bnur~
de la Morée dans
la Zaconie, entre ks fources de
1'
,'\lrhée,
á
<5
lieues
S.
O .
de
1
opoli de
R om.•ni~.
O o C•>njetlure que c'efl l'aii–
cier.l)c
Té
Me;
mais In coojcélure
etl
bjen hajardée, car
Po!ybe qui par le b'"ucoup de
Té~ée,
ne
marq_u~
poiut
précilemcn t fa fituar ion .
Voyn
T ÉGÉE.
(D .
J.)
.MUCIDAN,
(Giug . )
en latín
Mu/c.dr7Jt~m,
perite
Vtlle de france en Périgord, qui avoit été autrHojs bien
fortitice par les Calvinilles. Elle ell
i
f
lieu~s
de Péri–
gneui,
&
a
4
de Bergerac.
L oNg.
18.
12.
lat.
4f·
6.
(D .
.
7.j
'
M\,JCJLAGE,
(.m. (Chim. Pharma<,
ll1.•t.
med.)
efp~ce
de corps
muqu~u~, vé~étal
1
qui fe
diflin~ue
par
la proprieté de
s'~ffimiler
l'eau de maniere
:1
cunfiituer
a··~c
ell¡:
un~ efpec~
de
~lée
1enace,
lmta,
&
viCqueu–
fe, par la P"'faite infipidire ,
&
par
le
moindre >legré d'apti·
tud~
l
la fermentation vineufe, Cene fubnance ell exa–
élement analogue
a
la gomme.
VoyiZ
MUQ\IEUX, VJN
&
GoMMJ!.
Le
mu<ilqgt
refiJe principalernent dam plulieurs raci–
nes , comme dans cellcs de toutes les mauves , de h
~ui
mau~e,
du ne¡10phar, de la grande confoude , le bulbe
d~
liS blanc,
~<.
&
dans
1-s
écorces ou enveloppcs lif–
fes
4
¿p~ilfes
de plufienrs (emences émulfives
comme
dans
~elles
des pepins des fruits , principalement d'es coings
daos ¡:elles des femences de
p[¡•llium,
de lin,
&<.
l'her–
be
&
les
tletHS de
malvac~es
en contieouem auffi une
certaine quandte' mais il
y
en motns nud que daus les
racines
&
les fet)'len ces dnu,t uous venom de parlor.
Cette Cupfiance etl employée
:1
titre de rrmedc, rant
intér¡eurement qú'exté! ieurentent,
&
elle efl
re~ardée
comme l'émol ienr, rclkhant, lubré6snt par exceileuce.
9t~
_ordonne done pour
l'intérieur les
#co~ions
011
les
tnlu_hons des fubltan ccs
mucilagi.nt:.ftJ,
dans les inlla¡n·
m~lJOns
du bas-veotre, des reins, de la vetfie, les pre–
m ters terns des gor¡orrhées vir ulemes, le crachemeot de
fan¡¡l
les penes des f.:m mos , le tenefme, la di!lenrerie,
)es d¡_an hees par irritaJbn, les coliqpcs biPeufes
&
iollam•
matotre~ ,
la paffion iliaque, l'ardeur d'urinc , la
coliqu~
néphrépque, la 6cvre heélique
&
le marafme
le Icor–
bu~'·
le
rhu matifme, les érc fipcles, 'l:onrre I<S
v~nins
cor•
rohls ,
t:/r.
excepté dans ce d<rnier cas la dilfolutioo de
"'~<ilag'
ne doit
poin~
etre trop ctiarg¿e; car elle
e~
~res-Mgqutante
Jorfqu elle elt trop char¡(ée. -
Quant 3 t'ufa¡:e extc'rieur o n
~mploie
auffi la décoélioo
des fupnances
mfl•
ilagin<~<[a
qu'il efl permis de rcndré
plus
faruré~
ppur cet uíage; on en imbibe des linges qu
des flal}d tes
~~e
l'on
avpliqu~
fur les tutneurs inflamma:
toir~s .
pu b•et\ on ap¡•liq oe quelques-uoes dés filbílancés
m~¡rila,~in<uft•
;,
l'oigoon de lis par exemple , convena:
lllemenl
~répare.
Vuyn
Lt ,
M•t.
mrd.
On
fait avec
1es
·d~codi<>ns
mu&ila_(i•wtfo
des inJeét ions qu'on pone
dans J'u retre
1
daos le vagin, contre l'int!ammation ou
les ulceres
de
ces
parti~s;
on en bsffine la yulve dans
les demar¡geaifnns qui s'y font fenllr quelquefois,
&
qui
font 01dinairement t•es-incotnmodes: on les donne en
lavement dallS le téoefme,
~
la confiipation; on en baf-
MUC
tine les
~rt'ares
des mamel les , de !'anos, &c.
1~
he–
morrhol'des dnnloureufe¡ : on les emploie en demi-bnin
en pédiluve,
é_.fc.
'
Le
mucilag<
réduit fous ¡:oolitlence de gelée efl
em–
ployéen Pl)armacic comme escipieat dao• quclqon pré·
par.ations officioales ColiJes, tel)es que
h"
trochifqucs.i'
les tablet(<S,
&<.
J\etirer
"11
m1ui/agc
&
le
r~duire
fou;
cettc
~o,nfillenq:,
c'
e.flce qu'nn oppelk daos les bouti–
ques
fai
rc /'cxtrg.Qio" "'"" u•uúl•t<.
Pour cette O?érn•
tjon on
pre.odu
ne .des (emeJ)ce
c•-deai1s mentionnées
.celle do
lil) par
exe.mp\e; ot.l l.a fJit infufer
á
C>houd,
e~
agitant fou,vem avec .ooe fp<IIJ,1.1e de bojs, dnns ciuq
''11
fix fois fon p.t;>ids d'eou c_ommune, jufqu'a ce qu'il en
réfulte une liqueur un peu p)us épaijfe
&
vit"qneo(c que
le bfane d'ceuf. C'efl le
mt~cil•g•
de graine de lío. On
dit auffi
d:~ns
le m.?me (en<, qui ell alors tres-improprc
~'xtrai"
/,
mucilagc
d'unt ¡:omm•.
Vttyn:;
GoMME. (
¡,)
MuctLAGE,
(Con<hy~.)
partie
~paillcr
at
Kluante de
l'int~ricur
d'nn coquillage.
M UCI LAG INEUS.E!>,
(
Anatomic.
)on appel
k ainticertaines glandes qui fe tmuvent eA grand nombre do.ns
les aniculations,
&
que le .doBeur Hovcrs
a
le premier
décriteJ .
11
y
en a de d<ux (qrtc<.: les unes qui fvnt de
petites
~!andes
cnnglobées
&
femhlabics
a
des glan es
mitliaires, fonr placécs fur route l.a furfacc des membra–
nes
qnicouvren1 les
attiqtl~tions,
V oy<:r.
MucostTÉ
&
.A
R
T.lCULAT!ON.
L
<s antrcs font des glandes
conglom~rées, ~
fe trou•
vem rellement
entalf~es
les unes t:Or les nutres, qu'.:!les
.fom une éminen
ce, & paroi!Ttnt clairement.
Qucl ~ues
articularinns
onr
pluúeu.rs d,' ces
~rnieres
glandes; <l'au–
tct's n'en ont qu'uJ)e
fenl.ct ,
QuanJ
ii
Ja
ftru~ure
de
¡:es gro!fes glandes, elles font
compo(ées de perites yéficults qn i nc font pas
réunics
en piJificurs lobos, mais difpofées fur ditfércntes runiqucs
placé•s l'uue fur
t'~utre.
11
y
a
plufieur. de ces wniques
.dans chaqoe glande, e-o
m
me il paroit tvidemment dans
)es hydropiques
1
Ces glandc,s .onr )eurs vaiffeaux laogutns
<le
m~
me que les autres glandes' mais lcuiS veiues ont
un tiffu panicu!ier
>
arin de
ret~rder
le
' ours du fang
qu'd le~
rapporteÓt des gJ,¡n¡jes,
&.
~fin
que la liqucur
mu<ilagi,tNje,
dont la féc1 étiqr¡
cll
nécctf.1iremem lente
puiff~
avoir le tems de fe
féper~r;
ce qui etl une adref–
fe quj
fe
rcmarqu~
par-tout ot).
il s'agil de reparer une
)iqueur épaille.
Voy_<:r.
SkRl!:TJON ..,,.tMALE .
Les grofles
gland~s
mu<ila¿i"'"fu
li:?nt drverfement
!i·
toees.
L~s
unes occuoent une cav•té qu¡ efl
furmt~
dans
l'ar¡iculation;
d'~utres
font prochcs ou vis·il-vts l'interval–
le qui
di
entre les os articules. M ai> eo
~énéral
elles li>nt
placees de telle
forr~,
qu'elles l<•nt doueement
&
légt·
remenr co mprimc'es .tans
la
!lelion ou l'euenfion do
l'articulation, ofin de fournir une certaine quantité de
liqueur
mTui/a.f.Í7to•fe,
fuivant le befoin
&
le niouvement
de la partie,
f~ns
pouvoir
~tre
endomma,ées.
L'ufage de toutes ces glaudcs ell de teparer une liqueur
,,<i/A~;,,H[t,
qui ftrt orincipalemcnt
:1
lubt~rier
les ar–
ticolations . Elle fert auffi
:1
emp~cher
les extrt'miles des
os articulés de re frntrer rudement
&
de
>
'é chaoffer;
mais elle fait tour cela con jointemenr avec l'hu¡ lc
mc–
dullaire, avec Jaquelle elle
le
me!le ,
&
ce mé lange ror–
me une compoíition mcrvellleufement propre
a
ces ñns,
car le mucilage rend l'huile plus gluante,
&
l'h_u!le cm•
p~che
le
mncila~e
de devenir trop 6pais
&
trop vtl<!ueur.
Le
dotleur l-:lavers obferve qu'il
y
a de pareiiles ghn–
des cmre les m ufcles
&
l<s teAdons,
&
il cro•t qu'il s'y
fait pareillement un mélsn¡:e d'une humeur
l!Utleufe.
&
d'une
mN<il·~iiuR(t,
dont l'une efi cene grat!fe qut fe
trouve entre 'les mufcles,
&
~ui
efi fournie par le• g lan–
des adiprufes ,
&
l'autre efi feparée par les glandes
mu•
ri/agi,m[ti,
dont la membrd01: commune
d~s
mufcles
efi par-tout garnie . Le mélange de ces deux ltqueurs lu–
brifie
~~~
muleles
&
les tendons,
&
les empfche de (e
rerirer, de (e roidir
&
de fe defféchcr.
f/oytt.
MuseLl!:-
MUt:OSI T E,
f.
f. (
Phyfiol.)
li•c uu humeur ma–
queufe, qui re fépare par les tuyau• fécrétoires des glan–
.des, pour
lupririer les parties du corps humain comre
l'acrimonie
d~s
humeurs, conrre l'aélion de l'air, ou pour
¡l'putres nfages .
T ous les couloirs, tous les conduits
&
tous les
r~fer
voirs, tels que la
furfac~
intérieure de
13
veffic ,
~e
la
véficule do pel, eje
l'~foph~¡;e, d~ l'efioma~,
des tnte–
flius, des poumuns, des cc.y¡tés q01 cummuntqnent avec
les nnrines,
& <.
(onr
eQ~uits
d'une humeur muqueufe
qui fe rcnouvelle plus o u moins fouvcm, felon qu'elle
doit prendre plus on moin5 de cpulifience, pour les dé–
fendre de l'impreffinn de l'air, ou de
l'irrita.tion oue
pourrnient leur caufcr les
hum~prs plu~
ou motns kres
auxqu~lles
elles donnenr patra¡c, oa qo¡
y
fout retcnUC$.
.
e~