M
o ·u
MOUWER ,
f.
m . (
Com. )
tneínre de
t;tiinl
dont
en
fe fert
a
U trecht.
Les
6
mu<!des font
f
mouwer~,
b
2f
muddes le laf1: o n
[e
fert aulli
du
mouwer
a
Ni–
m egue , a H • rlem,
á
D oesbourg. Da os ces trois villes ,
il
e!l:
de
4
fcheleps;
8
mouw ers
font le hoed de R mter–
dam.
f/o¡•ez.
HoEn
&
S.CRI!rPEL ,
D iEiionn.
¡ ,
Com~
MOUZO N,
(Ge'og. )
~~~
latin
M oz.omium ,
petitc
&
.aneieoqe ville de France en Chatnpagne. !';!le
ttOit
tres–
forre ,
ar~tll
que Louis
XI V .
en
e11t
fai t démolir les
onvrages en
1671.
V¡¡yn
l'hifloirt de
utte
vil/e
dans
l'abb~
de Longuerue,
&
dans les
M e'moires
dt la Cham·
pagne ,
par l:laugier .
11
fuffit de dire ici que la Meufe
paffe an pié de fes
mur~illes,
&
qu'ellc en
a
tiré íon
nom . Elle e(l fituéc íur le penchanr d'noc collíne é troi–
tr,
.mais fertile
~~~
grains
&
en
vins,
a
3
lieues de Se–
·<lao,
13
S .
O .
de Luternbour¡; ,
j'
S .
de
Bou illon,
f O
N.
E . ce Pam .
ll
s'y efl tenu deux conciles : l'un en
·:!'4),
&
l'autre en
948.
Long.
~2 .
<4f·
lat .
49·
p.
On
peor regorder
M o112;.on
c:omme la patrie de dom
Mabillon , puifqu'il naquit daos foa voifinage en
1632.
C e célebre bénédiélin étoit un de> plus favans hommes
du xvij. {iel!le . C 'ef1 lui qui, apres avoir fait fa profef–
tion rnor¡aCliqoe, fe trouvant chargé par fe> fupérieurs,
de tnO)ltr.r r au public le trtlfor de S. Den
y~ ,
demanda
bientó t la
p~rmi ffi on
de quitter cet emploi , paree qu'il
n'aimoit poim , d1 foit· il,
a
m€1er la fable avec la vérité .
On ne c(}tnprend pas comment dan< la íuite il prit le
p artí
de
jull ificr la fainte !arme de Vendó
m~.
M.
Col–
b en in!lr uit des fe< t alens, les tourna plus utilement .
11
le cbargea de recherchcr avec foin les anciens titres .
11
le li t voyager, daos ce delfein, en A llemagne
&
en Ita–
líe .
Dom Mabil lon , au retour de ce dernicr voyage·, re–
m it .dani
la
biblimheque du Roi en viron
3000
volumes
de li vres rares ou de manofcrits .
l,.cs
8én~diél ius
lu i doivent
4
volumcs des Annales
de leur ordre ,
&
9
vol umes d' A
él
es de leurs íaints, a–
éles qui n'iutérelfent pas bcaucoup le reCle du monde.
Mais
11
D iplomatique de dnm M abillon ell "" ouvrage
. vraiment nécelfaire.
11
a en raiíon de Coutenir que les
moincs doivent érudjer; des obligations accompagnées
de dé!ices, íoot bien faciles
a
remplir. D o m M abillon
· m ir au jour avec une
dili~eotce
incropble, la vie <!e S.
Bernard , en
2.
vol.
in fol, ;
il anroit dil fe moius
h~ ter,
&
la don•er en deu x page•.
11
efl mort
a
París en
1707,
a
7f
an<.
(D.'} .)
MOXA; (
Hifl.
•Ht.
M ltl•c.
&
Chirurg .)
c'dl le
norn que les Japooois doonent
a
une efpece de duver
forr doux au toucher, d'un gris de cendre,
&
f<!m blable
·a
de la ti lalfe de lin . On le compo fe de feui lles d'ar-
moife pjtées , dont on Cé pare les 6bres dures
&
les par–
lÍes les plus éoaifles
&
les plus rudes. C ene matierc etant
feche , preod aifé ment le
f~u,
mais elle fe confume len·
tement , íaos prod uire de tl arnme
&
fans caufcr un'e btd–
l¡¡re for1 douloureofe .
11
en par! une fum¿e légere d'une
odeur alfe>. agréable . Lorfqn'il s'agit d'appliquer le
mox a ,
on pre·nd une petire quantité de cette filatre que
t'on roule en1re les doigrs, po ur luí dnnner la forme
d'un cl\oe d'env iron un pouce de
h~uteu r .
On applique
~:e
cl\n.e par fa baíe, apres t'avoir humedé d'nn peu de
falive fur la par
ríe
que l'on veut caur.érif'er, pour qu'il
f y attache
pl u~
aifémcm; apres quoi l'on met le feu au
..fo•nmet du cóne qui f'e c onfu me peu·a·peu,
&
finit par
faire une br(\ lure légere
a
la peau , qui ne caufe point
t1ne douleur conodérable . Quand uo de ces có nes efl
confumé , on en appliqne un Cecond, un troioerne ,
&
m~m~
jnfqu'a dix
&
vingt , foivant l'cxtgence des cas
&
futvant les fnrces du malade. L es J aponois nomment
,,,¡;,¡¡
ou
táteurs ,
ceux dont le mérier eCl d'appliquer
·Je
mo.xa;paree qu'i ls thent
1~
corps des malades avant
) 'opération, poqr favoir la partie fur laquelle
il
faut faire
la brl\lure ; cette connoilfance dépend de l'expérience de
.l'opéraJeur . D ans les maux d'eflomac on bn1le les épau–
Jes ; daos les pteuréfi es on applique le
moi'Ca
íur .tes ver–
u bres du dos; dans les maux de dents oo l'applique fur
le
mu í~
le adduéleur du pouoe. C 'e(l fur·ro"t le long du
dos que l'on f3it cette opé ration ; celui qui doit la fouf–
frir, s'affied
a
.terre , les jambes
croiíé~s ,
le vifage ap·
puyé fur les malO> : cen e polture e(} ell imée la plus pro –
pre
a
faire découv rir la fi marion des nerfs, des mu ídes
des veiaes
&
des arteres, q.u'il e(! tres-imponant d'évite;
de brü lcr .
Ce remede e(l e¡nptoyé tres-fn!qucmment au
]<~pon
fll éme
p~r
les
perfp~nes ~~ f~nté,.
qui le regardeot com:
me un grand pré!ervattt, au potnt que l'on ne
r~fute
·poím aux cdmónels condamnés
a
la prifon, de fe faire
applique.r le
moxa.
Seion Kempfer , les I.Jollandois ont
fouv cot tprouvé J'effi cacité de ce remede conrre la gouue
&
les
~homatifmes ,
C e' vo·yageur croit qu'il nc reuffi roit
M O X'
Pt?int
ñ
bleo
~an:s
tes pays froi ds que dans
1e!
pa~ ~liauds
o u
la
tranfpaatoon forre caufe plus de relachemenr
d~ns
tes rnuícles; cependant il paroit conilant que ce remede
procureroit,
m~me
par
mi
nous, de tres-grands biem
s'il étoir employé a-propos.
•
Les
anciens M édecins fe íetvoieot de la 61alfe de lin
de la méme m>niere que les Japonois emploient le
mox
11 '
MOXES, (
Glogr. )
Sous le oom de
Moxes,
on com:
prend un alfemblage de différentes natio n¡ idotitres de
!'
1\mérique
_m éri~ionale.
,Ces peuples habiteot un pays
tmmenfe,qu¡ fe decouvre a·mefore qu'en quittant Sainte•
Croix de la Sierra , on cótoye une longue chaine de mon•
tagoe> eícarpées qui vom do fud au nord .
11
el! fitd
dans la 1.one 10rride,
&
s'étend depuis
10
jufqu'~
t
S"
de·
grés de
fatitude
méridiouale: on an ignore eatierement
les limites.
Cette valle étendue de !erres paroít une plaine afie.,;
uoie,
m~s
elle eil prefque touj ours inondée faute d'ilfue
pour faire écouler les eaux : outre cette incommodité,
ils ont encore cellc du clima! dont la chaleur efl excef•
live.
Les ardeurs d'un foleil brOlant jointes
¡¡
l'humidit~
preíq~e
continuelle de
1~
terre,
produife.ntune grande
quanmé de Cerpeos, de Vlperes,
d~
fourm ts, de mofq ui•
tes, de punaiCes volantes,
&
d'autres infeéles, qui défo·
lent les habiraos . Cene
m~me
bumidit¿ rend le terroir
Í1
f1érile, qu'il ne porte ni blé, ni v ignes , ni aucun des
arbres fruitiers qu'on cultive en Europe; c'ell ce qui f>it
auffi que les betes
il
laine ne peuvenr y fubfifler, mais
les taureaut
&
tes vaches
y
multiplient comme
d.wste
Pérou.
JI
n'y a parmi les
M ox e1
aucune efpece de gouverne–
meot; on n' y voit perfonne qui cammande ou qui obéifle.
S'il Curvient quelque querelle, chaque particu lier fe fait
jufl ice par fes maius.
Quoiqu' ils foient fujets
i
des infirmités prefqoe conti•
nnelles, ils n'y favent d'autres remedes que d'appeller
cerrains
enchanr~urs,
qu'ils >'imagine
m
avoir
re~u
un pon•
voir particulier de les
gu~rir.
L'unique occupation des
Moxes
en d'allet
a
la
chall"e
&
i
la
p~che;
celle des femmes eft de préparer la nonr–
ritnre,
&
de prendre foin des enfans S'il arrive qu'elles
rneuent au rr.onde deux jumeaux, on enterre l'un d'eux,
par la raiíon que deux enfans ne peuvent pas bien fe
nourrir a-la-fois.
Toutes ces différenres nations font fouvent
en
guerre
les
unes conrre les autres. Leur rnaurere de cotnb3ttre eft
toute tumultuaire . lis n'nnt point de chef ,
&
..ne
~ardent
aucune di[ciplioe . On reconnolt les vaincus
ii
la fuire.
lis font efclaves ceux qu'ils prennent daos le combar:
&
ils le< vendent pour peu de chofe aux peupl«s voilins.
Les entetremens fe pratiquenr fans aucune cérémonie,
L es parens du défunt creufent une folfe, accnmpagaent
le J:Orps
<m
úlence, le mettent en terre,
&
partagent fa
d~pouille.
Les
Moxes
n'apportent pas plus de
fa~ons ~
lcnrs ma•
riages; rout con fi(le daos le confentemenr mutuel des pa•
reos de ceus qui s'&poufent,
&
daos qucl ques préfen!
que fait le mari au pere ou au plus proc:he parent de celle
qu'il veut épouíer . M ais c'efl une coutume établie che2
eux que le
.rt~ari
foir "T:f"'femme par•tour ou elle veut
a+ler .
·
Ces nations font
diClin)(u~es
les unes des autres par les
diverfes langues qu'elles parlenr,
&
qui Cembleot n'avoir
point de rapport enrr'elles.
( D .
J.)
MOYE, (
M aronnerie . )
c'e(l dans une pierre dure
un tendre qui fe trouve ao miliuu de ía hauteur, qui foit
fon lit de carriere; qni la fait
d~liter,
&
fe connoit quand
la pierre, ayant été quelque-tems hors de la carrrere,
elle n'a pu réliCler aux injures de l'air.
MOYEN, adj. (
Gram..)
qui
ti~nt
le mi!ieu entr-e
deux objets de comparaifon,
·&
fe dtt des eboles
&
des
perfonnes .
'
MoYEN, adj.
temu fort en
ufagt
dans l'/lflrono>llie.
On dit le mouvement
m•)'"'
d'une plal'l!:te, pot1r dire
un certain mouvemeot uniforme qu'on 1u( fu ppofe,
&
qui ell
moyen
entre fon.mouvem!ltll le plus
rapid~
&
foo
mouvement le plus lene; c'eCl
ii
ce m <>uvemenr qu'oo
ajoute différenres ¿quarions pour avoir le
tnouvemen~
vrai . Par ex emple, le
mol¡Vell]~nt
moyetJ
du fo)eil ,c'efl
un
mouv~ment
nniforrpe par Jeque\ on fuppofe
q~e
le
Culeí l parcoure l'écliptique dao s le
m~me
tems q.u'tl le
parcourt par Con mouvement 'Vrai . On dit auffi le
ten~s
moyllt ,
pour le tliltinguer
llu
tems. vrai .
f/oye~:· li!l
artt·
cln
É Q\JATION nu TI!MS,
&
EQuATION nu CEN•
TRE .
( 0 )
·•
M
O Y I!' N N ¡;. PROPO!l TIONNltLLI!: ARITHMÉTIQUE
o
(
Glom. )
eCl one quanJité qui c(t
t~~oymllt
enrre
d.eu'ao-