.MOU
C'efl Galil"e qui a déco•· vert le premier la loi de la
deícente des grav<s par
le raifonnement, qnoiqu'il ait
enfuite confirmé fa découverte par des expériences; il
les répeta plutieur< fnis, fur-to1Jt fur des plans inclinés,
&
trouva touj l11rs
!ts
~(Paces
pa,.courus proportionnel1 aux
quarrl! du tr>nJ .
Riccioli
&
Grimaldi ont f1it au!li les
mCme~
expériences, mais d'une maniere différente.
Voy .
DESCE!ITE .
14°.
Si un grave tombc dan<
un
m ilkn fans rérilhnce
l'•(pact qu'i/ dlcrira Jtra Jot<dottbft de etlui t¡tt'il auroit
álcrtt danr
1~ mi"~'~t
ttYAJ
par
un mrJuvnnent
uniforme,
&
avtc u1:e
'lnt~ffe l~a!t
J
ctl/, qu·¡¡fe trouve avoir acqui–
Jr a la fin de la chlit•.
CH
(
vovn
PI.
Je Mlchaw.
fi~.
31.)
que la ligne
A B
reprtfentc le te
m~
toral de la dc–
fcente d\111 grave, & qu'elle foit divifée en un no mbre
quelconqoe de oartie< ég•lc<; tire?. aux extrémité< des
abciffcs
A P. A
Q,
A S, A B;
de< ordnnnées droires
P M,
Q
1, S
H,
Be.
qui pui1Tenr reorefenrer ks viteffes acqui–
fes par la
defc~nte ~
la
ti~
de
ces
rem<, puifque
A P
elt
a
A
Q.
comme
P M
erl
a
O
!,
&
A P
efl
a
A S,
comme
P
Merla
SH,
&<.
Si l'on
con~<>it
done que la hanrenr
du triangle foit divifée en porties
é~ales
&
inli nimem pe–
tires, le
moJwtmmt
ponvant ftre cenfé uniforme dan< un
moment de rems inlinimenr perit. la perite aire
P
p
11-1,
c!gale :\
P
p
+('M,
fera prooorrionnelle
a
l'efpace par–
couru da
m
le tems
P
p;
ainfi l'efpoce
p~rcr>urn
dans le
terns
Ap,
fero c" mrne la fo·nme de ro•He< les perites
aires, c'cfl-il-dire comme le rriangle
ABe.
Mai< l'efpa–
ce qui auroit
~1é
dt'crit da
m
le
m~me
tems
A B
avec
la vireffe unifnrnte
Be
auroi1
6é
propnrrionnelle au re–
éhngle
ABe
D
;
le
premier de ces efpaces erl done a
l'a.utrc com;ne r.
3
1;
ainfi l'efpace que le
lD'~bile
pour–
ron D3rCOUrlr untfolrmément avec la viteffe
Be
dam
13
moirié du rems
A B,
erl érpl
3
l'efpace qu'il
p~rcourt
avec une accéleration unifo· me , apres
~tre
tombé du re–
pos
&
dans le te•ns tr>tal
t1
B .
1 ; 0 .
Si
u11 corp1
f•
mt ut J'u .,
mouvement
u>~i(orml
ment ret.ardl,
il
n~
tJnrtrJllrra
en rtm•ntant
'/Uf;
la
miJitil
de l'e(pace
t¡u.,i/
nHroit p1rcouru
J'i/
s'lt~it
mu
ttni(prml–
ment
,llv~c
Ja mime 'Z.IÍte/[e
initinle,
car fnpoofons le tems
donne d1v1fé en un
nr>m~re
411elcnno"e de oarties
'éga–
les,
&
rirons
l~s
droires
~e,
SH, Ql, P M
qui repré–
fenrernnr les vncffes <;orrefo'ln.!antc< aux parries de tems
espriméespu
O, BS, BQ, BP, BA;de
fa~on
qu'a–
ba•tfant les perpendicnlaire<
HE, l F, WG,
1
es
droires
CE, e F, e G , eB,
foienr com•ne les viteffes pcrdues
dam les
tems
HE, Fl, GM,
AB,
c'efi-a ·dire
BS,
B
Q_,
B F, 8 A.
Or puif<¡ne
e
E
e~
a
CF
comme
EH
cfl2 F/,&queCGell ae8commeGMefla
BA,
ABe
fera done par conféqnent un
rriauglc. Si done
B P
p
efl un m.e>•nént qe tcms infinimenr petit, le
mou–
~'•mmt
fera umforme,
&
par conf6quent l'efpace décrit
par le mobile fera comme le petit
efp~ce
B be
e .
ou
PpmM;
done tout l'efpace décrir
p~r
ce
meme mobile
dans le
tems
A B,
fera comme le rri1nl(le
e
B
;f;
or
l'efpace qne
le
rpobi le
~ur
•it décrit unifor-némenr avec
13 vire!le
Be,
el! comme le reaangle
A 8 e
D:
le pre–
m ier en done la moitié de t:aurre.
16°.
Lu tfpacu dlcrits dnns du (<mi
l~a~x
par un
rnouvement
uniformlmtnt
retllrdl,
dl_&ro~f{tnt
t•mmt
Jn
nombrtJ impairs:
pr que l.s partic< égale •
8 S, S
Q_,
Q
P,
P A,
de l'ne du tria ngle fnient C•l mme le< rems , & que
les demi ordonnées
Be, SH.
Q
l, P M,
foient com–
nfe les virelfes au commencement de chaque rem< , les
trapefes
BS
He,
SQJH,
QP
M 1,
&
le rriangle
P .11M
f~ront
done co mme les efp3ces décrits en ces re11s
1~
·
foit mainrenanr
B
e=4,&que
8 S::;::P Q=P A=
t
,S/¡
!era
done=~ ,
Ql::;::l., P M:::;1; 8SHe
fer~ =4+3
X~=..Z.;
Sq!H
fera=3
+1
X~=_!._
'JPMI-
-~
1 1
3
1
a
•
J
'
-
~
+
I
X
7
=
7
p
A M::;::
7
&
par t;onféquent les
'
'
efpaces décrits eq tems égaux fcront comme
2.
..L
3,
J
'
'&
,
~
e' e0-3· <!ire comme 7,
s:,
3,
1.
> '
Pour la tauft d,
/'
aclllr.1tion dJI
mou vernent'
'!IOJ~Z
GRAVITÉ
&
AccÉLÉRATioN.
Pour
¡,.
cauf- d, la r<tardatio», voy•z
R ÉSIST A!l CE
&
RET<\R~ATION .
Ln
loi1 dt la communication du
mnuvement par le
ehoc font fort différenres, fuiv anr que les co1ps fomt ou
l!lat)iqucs ou non,
~
qne la direélion <lu choc efl dire–
lte
qu obliq11e,
e
u égard 3 la ligne qui joinr
1
e centre
de graviu! des deur
cor~s .
Les
~orps
qui
re~oivent
oa qui communiqurnt le
mou–
!lltl'llttll,
pciiVC~l
ctre OU
e~tiereme~t
durs, C'cfl-a-dire in•
MOU
capabtcs de compre!!ion, ou enrieremcnr mous, c'efi-¡·di–
re iocapables de refl irution 3pre> la co:nprd!ion de leurs
parties;
Oll
en fi n
a
relfort, c'cll-a·dire capahks de repren–
dre leur premie
re
forme apre
la cnmpreffion. Ces der–
oicrs peuv<nt encore erre il reffort parfau; de forre qu'n–
pres la comore!lion, ils reprennent ent•eremont leur figu–
re; ou a rdf.>rt imoarfait.
e'
ell-a d·re capaJies
d~
la re–
prendre feulement en partie. N ou
oe conn<litfms point
de. corps enrieremcnt durs ni e••tierement mou;, ni
:1
ref–
fort parfait; car comme dít M. de Fonteadle, la natu·
re ne fou ffre poi
m
de pré ifi.,n .
Lorfqu'un corps
en
m •uvement renconrre un obrlacle
il
fait effort pour déran;:er cet obrlacle :
li
cer eff<>rt efl
détruit por une réfiflance invinc•b e, la force de ce corps
efi une force morte,
c'efl-:i-d~re
qu'elle ne produit aucun
effet, mais qu'elle tend feulement
á
en pwduire un. Si
la rériflance n'efl pas
invincihle, la force efl al ,,. une
force vive, car elle produir un effét réel,
&
cet effet efl
ce qu'on appelle
furu vive
dan< le< corps. Sa quantit6
fe connolt par la P,randcur
&
le nombre des
o~flacles
que
le corps en mouvement peur déraoger en épuifant fa for·
ce .
Voyn
FORCE .
V oici
a
quoi pent fe réduire tn11! ce qui a rapport aiJ
choc des corps non élafliques, lorfque le coup ou le choc
efl direét.
17Q.
Un mobilt
'fll;
m frappt un
,,.
r•P•I lui contmu–
'!it¡ll~ra
u11e portion
d(
rnouvemenr
te/le
tju'aprh
ü
chu,
ds
adltwttous datx dt
compa~nit,
·':!!
da1tJ la dirtllio"
du
pr.mi<r,
&
qu•
lt mommt o
u
la quantitl dt
mou ve–
ment
deJ deux corps
apr;s
le ,hnc ,
fo
trouvt étre la mi
m~
'JIU
le premur
d'entr'eux
avoit
(eul
a'lMnt
le choc
Car c'efl l'aétion du p•emier de ces corps qui donne
a
J'alHrt" [OUt
le
m oUlltm.-nt
Q
1
1C CeJni
ci
prend ;}
J'occalion
du ehoc, & c'ell la réaétion do dernier c.¡ui enleve
au
premier une partie
de
fon
mouvmunt;
or commc l'oétiot1
&
la réaétion doivent erre rn••io11r<
é~ales;
le momem
acqui< par l'un óoir
~tre
pr6cífém•·nr é•tal 1u momcnt per–
du par l'aurr ; de fa¡;on que le choc n'augmenre
01
ne
diminue le momcnr <les deux e >rp< pris cnr'emble.
11
s'enfuir de· l:i .¡ne la vireffe apre< le eh •e, laquelle
efl comme on vient de le re-na rquer' la meme dans les
deu~
corps , fe trouve en multioliJnt la ma •l e du premier
corps par la vitelle avant le choc,
&
div1C:uu cn(uire le
produit par la fomme des maffes: <>n peur c,>nclure en–
care de· l;\. que ri un corps en
m•u'llt41e>~t
en choque Ull
amre qoi fe meuve dans la
me
me direél1 >n, mais plus
lentemenr, ils conunueront tr>lls deux apre> le choc
a
fe
roouvoir dans la
•n~ •ne
dire.9 •o •l, mais
ovec
une virelfc
différenre de cell
e qo'ils avoienr,
&
qui (e·a la 111eme pour
les deux,
&
les
mome.nsnu les fom 11es des
mouwmm1
r'llerom les
m~mes
aprcs le choc <¡u'avant le eh >e.
Si deux corps égaux fe mcuvent l'on cnntre l'antre
avec des vire!fes égale<, ils relleronr ro•l< deux en •epos
apres le cfl >e.
Voy•z
lo
articla
CoMMUNtCA TJON
&
PERCUS~tON
•
M9u veme71t
/
im.PI•etl celui qui efl produit par une
feul e force ou p,•Jilfonce.
M9uvemmt co»¡pof¡f
efi celui qui ell prodoit par oln•
fieurs fo rC<S
QU
pnilf!llces qui cnnfpÍrent
a
lln mcme
effet
Voyn
Co, tPQStTIOl:l .
L es
force~
on p•1iffmce\ font dÍ!es
<on[pirtr,
lorfque
la direétion de l'une n'''' pas abfolu '"""'
oppote~
a
celle
de
l~autre;
comme lórfqu!nn i•nagine que le rayon d'ut1
cerd o tou rne aut ·ur de fon c·:ntre,
"e
que l'un d<s points
du rayon efl en mérr¡e tems po,uffé le long de ce meme
rayon .
Tour
mouv<mmt
curvili)lne erl compofé, comme ré•
cipruquement r•iut
.,,uve•uwt
limpie d l reétiligne .
18°.
Si
un mubilc
A
(fig.
¡6.)
di
p9,11jJI par
11n' Jo11•
blc
pH,i,f al?tt, /'un• (uivant
la
dJ<téliorJ
A B, 1'
a11trt ]11i•
1Ja"~
la dirrélion A
e,
iJ
dl~rira
m v.rtu dN
mou vement
compo[l dt <es deux-la,
1,
dra~o,al<
d'un
D~<ral/llo~ram
m•
A
D.;
dont il auroit dlcrit
In
cñtls
A 8
o:t
A C,
s'i/
>1'a••or~
ltl animl :¡uc de /'un• des deux (urc(J,
&
da>11
¡,
mlme ttmJ 'f11'il a11.roit tmployl
tn
a
Clll
.¡
p11rcourir
(U
dutx ct;tiJ.
· Cat fi
le corp<
A
n'étoit pouffé que par la force im–
¡¡rimée ftrivant
A B,
il fe tro•tveroit dons le prcmier in·
llan dans qud•mes poinrs de la droit
4 B
com,ne en
H,
&
par conféquenr dalh
la lign<
H L
parallcle 3
~e;
&
s'i! r¡'éroit animé qu< de la fe,>le
forc~
qui lui di
ttn·pdmée
f~lon
,1
e'
il fe trouveroit au méme mllant da.ns
quelque poinr de la
li~ne
A
e
comme en
1,
le·I D~I
pomt
L
efl td que
Al
efl
a
AH.comme
AB
erl
ii
Ae ;
c'e(t
ce
qu'on peor déduir
e a fement des lois du
"'OU'!Itmrnl
unifo!me expo 'e es ci·derli.rs:
~
par eonféquent le corps
fe trouveroit dans la
li~ ne
l L
parallele
a
A 8.
Mais
pt¡lfque les direélions <jcs puilfanccs ne font point oppo•
fees