lvl U R
pourpre,
&
m~me
de quelques efpeces ¿e buccíos;
l. •
qu'il
y
a des
murcx
qui om trb·peu de
ointes
&.
de
tubercules; 3". que tnus k < buccins ne !<>nt plS liffe .
Si cet habile homrnc el1t chcrché d'autres caraéleres plus
effcntiels, il elle
peuc·~tre
prévenu les <rreurs que Con
aurorité a tair naitrc fur cette mJ$iere.
Comme la f3mille des
mttux
ell d'nn
cri!s·grande
étendue, il ell i ·propos d'en forrner des divilions prife•
des marques générales communes
:i
Utl
cerr~in
uombre
d'e(oeces. t
0 •
Quelques-u ns font cout
~arnis
de
tubcr–
culcs
&
de poiutes
noir~s,
éminentes
&
remarquables.
2".
D 'autres [unt unís, ayanc
la clavicule peu chorgée
de puintes,
&
le bee recourbé. 3Q. ll y a des elpece,
dont les lcvres [oot g1rnies de doigrs. 4". On voi t d'au–
trc• cfpeces
a
levre allée
&
déchiréc.
r".
11
y a
m~me
uoe
e[
pece' nnique de
mttrex,
done la boncoe va de droite
a
gauche . Les efpeces gén¿rales dont nnus venons de
parler, fe trouveot daos les cabinets des
curieu~.
Ainfi,
d~ns
la premiere
clarr~
qui comprcnd ks efpe–
ccs de
nmrex
¡prnis de pointes
&
de tubercules noirs ,
·on cunuolr 1°.
le
m11r<x
a
poiotes émou lf¿es
&
naires,
avcc le [om:net ap?lari; 2°. le
mttrtx
couleur de cendre,
cntouré de piquans noirs, avec une clavicule éll!vée;
3°. le
mMrtX
a
pOÍntCS émoufféeS
bleU~ tres ,
BVeC
UO
tbmmet applati; 4"· le
murex
fauve, <tltouré de quatre
rangs de pointei émouffécs; f
0 •
le
nwrtx
blanchdtre,
rcmarquable par deut rangs de poinres pli¿es; 6°. k
mu–
rtx
brun
&
le blanc.
a
trois rangs
d~
pointes;
¡
0 •
le
murtJ<
jaune,
a
pointcs rangées' régulieremeoc; 8
9 •
le
mura
blanchitre, cou
ver!
de boutons jaunes, la bouche
violcue
nec
des dents des deux cOtés;
9°.
le
mr•rt x
qu'on no mme
hlriUó,
b/a,,,
a
poinres naires
&
a
bnu·
che
dent~e;
10°.
le
mrtr~x
nomme
le
hDÍJ VtÍ11I;
ll
o.
le
murt.T
qu'on nomme la
m11fi9•u
avcc un fOt ridé.
u". Le
m~<rt.<
qu'on •ppclle le
p/tin-<hant ;
13°. le
mure.~<
dit
lefoudre,
a
fat ridé; 1<¡
0 •
le
murex
barriolé,
avec une clavicnlc élevée
&
raboteufe; 1f
0 •
le
m•~r•x
ondé , avec un tommet ele•·é , rabQ!eux
&
éragé; 16°.
le murex
blanc, rayé, don1 le [o:nmet dl gJrni de lon–
gues poin res; 17°. le
mu,.ex
fauve,
:i
cOtes, raboreux
de IOUi cóté>
&
eannelé; 18
9 .
le murex
plein de verrues,
de llries, ombiliqué, avec un fomme1 rougehre.
D ans la feconde claffe compofée de
mNrtx
unís, dont
la clavicule ell peu ehargée de pointes,
&
le bec recoqr–
bé, Con1 compris,
t
0 •
le
murtx
tr~anglllaire
ou le cafque
de R ondclet,
a
b:>uche dentée
&
a
levre repliée;
2.
0 . •
le
murtx,
dit le
lurba" rosgt,
piein de boutons, dont
les levres foot étendues des deux cócé<; 3Q
le
m11rex
.en forme de cafque, dont parle B'>unani; 4°. le
tafq ut
couleur d'agate '
a
bouche moins dentée; f
0
•
le
cafque
barinlé de taches fa uves; 6°. le caíque couleur de cen–
dre, fans boutons; 7°. le cafque blanc, ondé de lignes
jaunes; 8°. le catque oga1e, féparé par des caches fauves
&
ré~uliercs ;
9".
le cafque bleu,
a
llries , ondé de li–
gnes rouffcs en
~i¡¡za~s.
La troiflrmc cla!Ii: el! des
murtx,
dont les lev res Cont
garni::s de doigts;
t
0
.
le
mnrtx
furnommé
araignl~;
;1.
0
cclle qu'on appelle
lambii;
3". le
m~<rtx
qu'on nom–
me le
trt1chr:t
ou
l'araigwét" mrí!t";
4<.1.
le
murex
appellé
ararg nh ftmtlle;
s".
celle dite la
mi!lt-pih,
trcs-grolfc,
qui a des corncs (clon Rumphius;
6".
cclle qui a (epr
d"igts
(~Ion
Pline; 7°. cclle qui a cinq doigtS ou ¡:rof·
fes poiores; 8°. l'araignée qui
3
quaere doigts [eloo R n–
delcr ;
9"·
celle qui a
(j¡
exeroiffanecs canneh!es; 10°.
le
muru
appellé le
frorpion
done la bouche el! rayée dt
pe1ites ligues; 1rQ.
le
Ccorpion de couleur rouge,
&
doot les pointe> fon1droitrs; u
9 •
celui
a
poinces recou r–
bées femb:ables au bec d' un corbeao ;. 13"·
le
mNr~x
il
lcvre pliée en cinq ercroiffances, de couleur bleue, blan–
chc
&
fa uve.
L1 quatrieme claffe comprend l<s
muux
a
levre ai–
lée
&
déchirée. On rapporre
:l
certe clal!e, 1°. le
mu–
rtx ,
dit
l'ouillt
tf'd,,;
rouge en-dcdans, avec wn bec
recourb~;
l 0 •
le
mNrex
triangulaire, encouré de
~;rsnde
llries
&
~e
tubercules, nomnré
l'orti!lt dt <o<hoN;
3°.
le
m"rtX
a
bouche rouge,
&
le fat noir; 4". fe
mNrtX
nommé
g um/, noirt;
f
0 .
le
YIIUrtX
a
bOliChe blancho
&
brunc; 6°. le
murtx
appell é la
tourttrtllt
a
bouche
faite en oreilles, dont parle Rumphius,
ave~
une
pyr~mide pleine de p}quaos; 7°. celle
a
levre étendue, rou–
gcatre, découpée avec une clavicule pleinc de pointes;
8". le
murtx
rouge
a
levre déchirée,
&
la clavicule gar–
nie de piquans;
9"·
le
mur.x
bariolé, plein de verrues,
i
levrc déchirée
&
épailfe; ro" . le
murtx
¡aune
a
le–
vre déchiréc
&
ll
t~re
bol!ue;
rt
0 •
le vemru
i
levre
repliée, de couleur de plomb; 12°. le
murtx
uní,
a
Jevre épai(!e
&
pliée,
&
la columelle
denr~e;
13"
le
lflflrtX
jaun!1re
lx
it
tubercules,
~
levre répliee, dcmée
MUR
d'un cOté
&
tac~eté
de l'amre; 14°.
le
"'"rtJt
jaone,
svec UtJe cóte rcgohere
&
tacheté<, qlli prend du tom–
met vers la queue, traverrant par le milieu
dudo~;
lf".
le
m~tr<x
couleur de cendre,
i
cOte;, la lcvre érendoe
~u
cOte du fut; 16". eoli o ,
1~ m11r~x
blllllc, ventru,
a cOtes,
&
11
cl.llumellc éc.•gé .
Le P. Plumier nous apprend que le
mur<x
fe nomme
en Amérique le
piffn.r,
3 caufe qu'il Jctle promptcm nt
[a
liqueur qui
el!
la {ourpre.
11
p~rolt
que l'nnimal qui habite la coq uillo du
m
11 -
rex
ou rocher. en le mame que celoi qui occupe les
cornets
&
les olives;
&
c'cll
peu1-~rrc
la n ifou pour ln–
quelle les au1eurs onr confondu
jul\¡u'~
préfent ces rrnis
genres de coquilles, auxquellts il ont encare ojnuté les
pourpres
&
les buccins.
11
efl vrai que le
mHr<x
sppro–
che atle·t de la pourpre pour la figure intérieure
&
ex –
térienre,
&
qu'il ne p1roit d'nbnrd de
d¡lfércn~e
que
dan
la couleur' dont
13
partie lilperieure en d'un blanc
jaunatre,
&
l'inférieure cire tur un .brun vord1 tre. Mais
le
murtx
Ce dillingue par fa bouche
alo'lgé~
, garnic de
dents,
&
par
Con
corps, qui au lieu de f«•illes
déchir~cs
&
de piquans, commc en la pourpre,
cll
cou ver1 de
pointes , de
b'luton~,
de córes, de tuberculcs, de cro–
chets ou de doigts quelquefois peu C.1illans: fouvent le
murex
ell1out nud comme le cafque, avec cependant des
replis
&
des apparences de tubcrcules qui le foot recon–
noltre pour un véritable
mNrtX.
Cclui qu'on nommc la
btllt m•fiqru,
cll couvert d\1ne
croOce blanche affe1. épaiffe qui cache les difl'6rente cou–
leurs de Ca robe. Ce que ce coquillaKe a de !iugulicr,
en f•
1~re
&
Con cou qui !i>nt extrémement gros, avec
des yeus éminens qui Caillent e
n-dehors.Son rnufeau ert
occupé par une grande bo11che chagdn.Je dans fon pour–
tOur; fa chair en d'un blanc Cale tirant Cur le cendré.
Tous ces derails [out tirés de
1'
Hifloirt nat"•·e/lt lt/.,ir·
<i<,
oü les curicux trouveronc de rres· belles Plancht> de
ce
~en
re de coqllil lage.
(D.
J . )
MURGIS,
(Giog. awr.)
ville de I'EfpagRe bétique
Cur lo cl'>re de lamer d' lberie , (elon Pline /.
lli.
r.
;.
Si l'on en croit les un<, c'ell
Almuia,
&
ti
on s'en
rappor:c 3 d'autres, c'ell
Muxa<ra .
Le pere Hardouin
pr~tend
que la
MurgiJ
de Pline ell différcnte de cclle
que Ptolomée, /.
!l.
'·
iv.
donnc aux T urdnlcs b.!ti–
ques ,
&
qu'il place dAns les cerro< . Quclq ucs·uu' croient
que cetle dern iere ell Murc;e
c1~italc
du pcrit royaume
de
m~me
nom .
Voyn
MURCIE
(!J.
J.)
M U RIC ITE; (
Hi(l "al. )
c'eiiAe nom d'une coquil·
le fotli le qui ell connue [ous le nom
ele
pourprt,
&
CQ
latin
mtlrt.r.
MURIE, (
H:fl .
nat.)
en latín
muriA,
nom dn [el
marjn dilfout. La
murit,
feloo D iofcoride, el! uno
Caumure, ou une efpeoc de (el propre
~
confrrver la
viondc
&
le poiffon. Ceuc faumure ell encore propre
l
ncttoyer les ulceres,
a
guérir de la morCure des chiens
enragés,
a
préferver d
e la ~angrene,
enfin
i
refoudre
&
dcffécher les parties
mal.de;.
Lin:cus
dillin~ue
li
1
Cortes de
mnrit
.
La
murit
marine,
nutria marina,
efl un
(el
m3rin qui
íc crynatlife en forme cubique
&
cxagone, le diffout
da11s l'eau,
&
participe beaucoup de la nature du
~ir
re.
11
s'attache aifément aux pierres,,
&
Ce
foit cant par éva–
porarion que par cryllallifation.
La
mNri~
de foncaine'
muria fonlalla'
en celui qui Ce
tire des fontaines par é vaporatioo; il ell plus fcJible que
le [el mario, rres-facile
:1.
diffoudre daos l'eau,
&
pétil–
le peu d•ns le feu: ce (el
Ce
tire Couvent par gros mor–
ceaux, r•cs de L unébourg
&
d'Hat7.bourg en Allema–
gnc ; celut de H all en Sue, vient en plus petits grains
~
&
en grande quantité.
L•
mrmt
foffile,
muritt f•J!ilis,
qui cll le vrai
(el
gemme, en demi-tranfparent, formé en cryllaux,
&
forr
dor.
11
fe dilfout difficilement daos l'eau,
&
pétillc daos
le fen. On en trouve de blanc, de gris, de ronge , de
bien ,
&
de ploficurs autres couleurs réfultanrcs du mi·
nérJI dom il étoit voirin.
La
m11rit
de Sll\feld, en latín
mMria fphnt•fa, rh•m–
bta,
pre!cnte des cryllanx de ,forme rhomboi'dc
~
ticnt
de la nsture do Cpa1h, détache de route aatre mat1ere .
L a
murit
lumineufe, en latín
mu,.ia lapitl.n phofp_ho·
rans,
all
un Cpath lumineux comme un phofphore;_1l
y
en a
de
bl•nc; de jaunc, de pourpre
&
de verd:
ti
fe
déconvre daos les carrieres, fans aucone marque
d~ cry~
llollifntion paree qu'il la perd en croiffant. On
rema~que que ce fel ne lui1 que quand il cll échouffé, ce qu'¡l
a de commun avec tous les phofphores . L• plus ¡¡rando
par
ti
e de ce (el fe trou ve en Allemagne. .
. •
La
mNrie pitrrwft
&
Calinc,
murlfl
f<~xl
tX mua fp•–
thO'fiU,
Ce
tire
d'~n
caillou
m~lé
d'un Cparh ¡aune
6:
<i'O[\