Table of Contents Table of Contents
Previous Page  667 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 667 / 760 Next Page
Page Background

MOU

le plinthe, des denticules : le tout fu innt les

regles

de l'a•t.

11 réfulte de ce dérail, que les

moul11rt1

font en Ar·

chire8ure, ce que les lertres fonr

a

l'écrimre . Par

te

mé·

!auge des

mord11res,

on in ventera quanrire de pro61s dif·

férens pour m utes forres d'ord res,

&

de co rnpnlitio os

régulicres

&

irré)lulieres. C ependant o n peur réduire tou·

tes les efpeces de

moulures

i

crois; des

moulur'!

quar·

rées, des

mordures

rondes, des

moulureJ

m ixtes , c'efl -a·

dire compofées des deu1 premieres.

Les

mouiNreJ rlg ulieres,

fon t o u grandes comme les

doucines , les oves, les gnrges, les talons, les rores, les

fcories ou perites , comme les 6lers, les allragales, les

coogés,

&<.

L es modernes appellent

mMI•r• fimpfe,

celle qui n':t

d'aurre ornemeut que la grace de foA conrour;

moHIHu

onlle,

celle qui efl taillee de Ccu lprur'e de relief, ou en

.creu x;

moufure couromlle,

celle qui efl accoll)pagnée

&

comme couronnée d'un fi lct;

mori/r¡re incliuh ,

fe dit

de ro ure face qui

n'éranr

pas

a

plom\¡, panche en arriere

par le haur, pour gagoer de la (aillie .

Q uant

a

la maniere Je trairer les

moufHres,

oí¡ COn•

r;oir bien qu'elle do jr

~rre

dtffére me Celan

les endroirs

ou on les emploie . Mais

il faur

fu rrout évirer de

les

faire d' un ddfein fec

&

fa ns graces. Vignole, SanCovíg

&

Palladio , peuvem fervir de m odele, paree qu'tls fe

font arraches

a

fuívre l'anrique,

JI

faut obferver que les

moufurtt

s'emploient non

(eulement dans les en rablemens des o rdres qui onr des

pro nts, ma is enco re dans d'aucres enrablemens ou il n'y

s

poiat d'o rdre, ni de proporcion deciMe; il efl conflaot

en ce deroier cas, que le

ju~emenr

de l'archireae a plus

de parr

a

la perfe8 ion de 1 ouvrage , q ue

les precep¡es

que l'on pourroir donner.

Les

m•ulureJ

fe doivent placer

g~omérriq uemenr,

é·

taot compofées de lignes de d ifféreme nature: m ais leur

principale proporrio u' qui dépend de

~~~r

r:.illic

&

de

leur conrour , dnir étre détermin6e par le delfeio de l'ar·

chireae,

&

fu ivanr les inrenrions qu'il

a

de les faire pa–

roicre avantagcu fement, ¡anr daos les dcho·

mi

la lu–

m ierc efl vague, que dans

l~s

dedans ou elle

e(\

répan–

due par accjdent ; c;'efl un objer d'une g rande étude ,

&

q ni ne s'acqujtrt que par les obfervarions qu'on aura

fa ites fu r les

ou nage~

amiques,

Cur

les moderoes ,

&

par

les expédences

qm

auronr inflruit c;eox qui en auroqr

·beaucoup tracé .

Ces proportions génerales font ou pour les g randes

psrties de

1'

t.rchire8ure , ou pour les perites, paree que les

fujets les rendent bien différeotes;

&

~lors

les

moufuru

font ou fones o u délicares, ou en plus gra11d, ou en

moindre nombre ;

&

elles doivenr fe c;onrouroer de dif–

férentes manieres, paree que leur fot me coorribue beau–

cou p

a

dooner de la grandetlr , oQ de la jéljcarelfe au1

p rofil s: ce o'efl p3S

a(!e~

d'<n ta ire

le~

elfais fur le pa,

pier ,

il

faur Cur l'ouvrage

m~me ,

juger de l'effet qu'ils

doivent faire. C'efl pourquoi ceux qui n'ont vu les an·

tiques que dans les tivres , prennenr ditficilement

1~

goat

de ces origina

ux.

P oor les proportions plrtlculieres, elles confHlent

~

faire que dans une meme corniche , il

y

air de ll variéré

entre les

mt!ul~¡reJ;

en fo rre que

deu~

o u rrois

mot~lure~

quarrées o u rondes ne fe <encontrenr pas de fui(e, no n

plus que plufieurs d'une méme haureur ; mais

il

faor qu'il

regne un conrralle dans leur diOriburion , foit par l'op·

po fi lión de leurs figures oorvilignes

&

angul~lres ,

foi r

par lcur grandeor différenre. Par exemple, ce qui con–

flirue la beauré d'une bafe, en que fes différentes

mou–

btra,

dont les unes, comme les fi k ts

&

la plinthe,

~

les aurres, comme les

aflr~g~les,

les tares

&

les fcories,

foienr enrremc!lées. L eur

faillie do(r pareillement

~rre

proporrionnée

a

lcur hauteür.

a

moins que quelque po-

• fitioo exrraordinaire n'oblige

a

s'éloigner des regles

~é·

nérales; mais daos les ornemens des

mmlttrn,

on doit

fur-tout tv irer la confufion qui efl qualifiée de richelfe,

par ceux-la Cculs qui o'ont pas l'intelligence des beaut.és

de l'¡m ,

(D.

J.)

M athint pour fair. dn >nQufurn

fur

(DIIteJ

f o,rta

eh

piurn dtrreJ

&

prlciuifn.

C ette machine efl eompoíée

de deux f

orres pieces de hois

A A ,

H B,

Plancha du

Lapid.ir~

,

unies eoCemble par des tr!vc!rs de me!me grof–

f

eur; en forre qu'elles laitfeor entre elles une efpace de

uois ou quatre pouces de largeur, daos lequel on fait

correr les queues

DO

des poupées

Ce,

que l'on affcr–

mir for l'érabli par le moyen des ele¡

EE.F,

voy.

To uR ,

d ont cette machine e(j une efl>ece . Ces deux poupées

font garoies de collets

fur

I.eCquels roule ."arbre

K M,

qui poíe t'ouvrage ;,

&

11n volant

M,

donr l'uCage ert

d'em rereoir le mouvemeru imprimé

a

('arbre par le Qlayen

MOU

de la msnivelle

L.

La ponpée

F

don! la queue

G

elt

retenue par une clé

E:

cerre poupée porte le burin

N

pro ti lé' Colon le conrour que l'on veut do nner

a

l'ouvra·

ge .

Ce

bu.rin efl

atf~jen!

CC?ncre la poupée par le moyen

de deux vrs

hh,

qlll

IUI

h¡lfenr cependam

la liberté de

fe

lever ou de s'abai!Ter au moyen de la vis

o

qui le

rappelle.

Voyn la fi¡ ura

8

&

On couvre d'emeril broye

3

l'hu'le

ou de poudre de

d iamanr, le burin

N,

qui ul'e

infendblement l'ouvrage

que l'on veut travaillcr .

C es figur CJ

7, 8, 9,

10,

¡¡

1

fonr les profi ls des po upées .

Mo uLURE,

en terme de Fourbi.!Jeur ,

efl un omement

quorré q ui enrre d•ns la rivnre du corps pour

te

joind

e

11vec la plaque .

·

MouLURES,

m

tet-meJ de g fat<J

&

de MiroitierJ,

font de longues

trio~

les de g iaces

a

b'fel u ' qu' no pot·

tenr rouc au plus qu'un pouce

&

dem i de large.

A

l'é· .

gard de la haureur,

il

s'en fair depuis

dou~e

jufqu'il cent

pouces de haur.

Voyot.

GLACE

4

la

fin

de l'artic!. .

Mo¡JLURES,

m

terme d'Orfé?J re,

e~

fon t des ome•

mens cnmpofé> de creux, de nceuds , de bag uene; ,

&;

de fi lers,

a

!'inflar des

mo11lttr<J

de corniches, qu i

d~coreor les

ouvrage~.

L es Jlrl des

mo~tfura

li>nt

au ·def–

fu s ,

&

les baff<s fo nt fur

la foudure qui alfemble les

pi~ces

avec le fond , comme dans les n balieres.

Les

moui~~Yn

fe tirenr au ban comme les 61s

&

les

quarrés , en les prdTant

forrem~nt

entre deox billes ou

~11 ,:rav~

le modele des

moulura,

qu'on veut faire fur

la maliere .

V qyn

BANC

A TJ RI: R,

&

Bn ..u :s.

Mo uLuRES DRO!TES, Mo u LURES co¡¡TOUR NÉ!:S,

les

8 iiuruier1

appellent de ce nQm des creux

&

des 6lets

diverfemenr ranr;és. qu'ils grave

m

a

i'ouril Cur le co rps

de leurs bijoux ; elles urient au

gr~

&

felon le g odt de

l'artifle .

MOQNSTER, (

Glog. )

quelques-uns éct ivenr

M,..,.

fter,

mais mal; en latín

Mo"'011ia ,

province d' lrlandc,

app~ll6e

par les lrlandojs o rigiuaires,

Mown,

&

vul¡¡ai–

rement

W ow 11 .

Sa longueur efl d'en•iron

J35'

milles; (a largeur de

68,

depuis Baltirnore jufqu'aux panies feptenrrionales du

Kerry;

&

Con circuir efl d'euvirou

6oo

miiles,

a

caufe

de fes grands rours

&

détours .

Ses principales rivieres font la Stwre, 1'A w rdulfe,

la Lée, la L eane ,'

&

le Cashou. JI

y

~

dans cette pro–

vioce plufieurs bons pom

&

b lies; l'air

y

el1

~oux

&

temp~r~,

&

les vallées aoondanres en blé. Ses princi –

pales denrées font le g ros

&

le menu bétail, du bois,

du po iífon,

&

Cur· tour du hareng .

Elle conrienr un archevéché, qui efl celui de Cashel,

cinq

év~chés'

fept vi!les

a

tnarchés publics , vingt-cinq

bourgs quj P.llt droit d'envoye¡ leur1 dépurés au parle·

menr d' lrlande ,

&

quatre-vingr

p~roilfes .

Quoiquc Wa–

teriord palfc pour la principale de fes villes, Limerick

1'

P.mporre aujourd'hui .

.1\nciennemem la province de

lV!ounftn·

éroir parragée

entre les

Ulttrni

habitués

a

Tipperari, les

Cori11ndri

qui pof·

í~doient

Limerick, W areford une, parrie du T ipperari

&

de Cork; le

l.t~ce'li

qui occupoient Kcrry,

&

les

f7odii

<¡ui jouilfoienr d'une partie de Cork . A ujourd'hui cette

p¡ov(nce efl divifée en cinq co mtés qui fe [ubdi vifent

tous cinq en deux baronies. (

D .

J..

}

M

O

U R

A,

(

Glog.)

vil!e de Po rtugal, daos la ero·

vince d' Alenté jo, au conftuent de

1'

1.\rdila

&

de la Gua·

cjiaoa,

a

u nord de Serpa . C 'e(l une ville anGienne, con•

n ue autrefois fou s le nom d'

Arucci

novt~,

ou

N ova ci·

7¡ita1 aruccitana,

comme le prou vent des infcriptions

qn'on y a decouverres . Elle efl fonitiée ave(; un vieux

chiceau pour fa défenfe

~

fa pofirion efl

a

33

licues

S.

~.

de L.isbonne.

L ong.

10.

36.

lat.

38.

(D .

J. )

MOU R GON, f. m .

t

M arine.)

on appelle ainfi f11r

la

Méditerrao~e

un plongeur ,

V·Y~"'-

Pt.QNG.EUR .

MQURJAN,

(Giog . )

ville

d~

Perfe , queTaveroier

place

a

8-+d· 15'.

de

long.

~

a

37d, 1

i'·

de

latit ,

M

O U

R

1

N

G O

U, ('

B otalf,

~xot.)

arbre des Jnde¡

o rientales qui produit la grolle

~Cpece

de noi1 ben .

.

Get a.rbre ellle

moring11 :uylaniea, folio rulfl p_in11ifpin•

llatiJ. flore major.' frHélH, angl(lofo.

Bu~

en'

Th<r.

z,;.

(an

p.

162 .

'Lab.

75'·

JI

ef\

haut d'environ vingt-cinq piés ,

&

gros d'environ

c.inq piés , Son écorce ell blanchiltre en·dedans , noiri•

tr~

en-deho{s, d'une odeur

&

d'une (3veur ·for t fembla·

ble a celle du crelfon., ou du raifon fauvage . Ses ramcaux

(ont d'uo hois

hla.neh~tre'

eou verts d'une ecorce verre;

l'ecorce de la racioe efl jaun<\rre; elle a la me!me fsveur

que celle do tronc; les feuillcs font a11ées,

terminées

par one feu ille impaire ; de maniere que leur c6te com·

m

une qui

e(\

lon~ue

d'eoviron,

une

co udéc, porte de eha·

que

1,