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MOU

par le

mo~en

des deuJ

cor~es

fans fin eocroifées

en

e

&

en

G .

- ·

d i

la poulie

k

qui efl mente par une corde

f~n~

ñn qlti t>cntoure

{$.

)a poulie

D,

c~ne

cordc ell

~o"'o¡(¿¡; eo

f.

Les

ftg.

2 .

,&

repréfentent en

p~r!ícul ier

13

poulie

~

6r.

la. meule de boi;

t,

ft~-

vi}(•WU .

N

e(l

lo

pou•

J¡c

t

qe¡

re~OH

le

mouv.en

\eot par 1e moyen d'une co¡de

fans

fin, •

la jon&1on des

deu~

pieces

de

l'arbre;

M

la meule de bois

t,

P

une fourche1te qui fou.rieot )'arbre

~~ 1~

poulie

N.

La

Pt·

3,

repréíente la

m~me

l'hofe dérnomée,

1

la

poulic ,

K

l.a boite de l'arbre de la poulie quj

re~oit

le

renon,

L

de l'arbre de la meule de .bois

.'11,

.qui en di·

vilce par

!'lufieu r~

grav ures <!Í rculsíres, ainli qu'oo peut

-voir en

P

&

en

Q

R

qui ell la coupe

d'un~

¡net¡le

d~

boif.

- La

_fil;,

4· repréG!nte la barre fur laquelle on

alfujerti~

les lame&pour res palfer íur les meule< ""• efl une barre

de bois ou de fer courbée, con¡me on le voir dans la

fi_g urt;

on appl i-q ue la lame qu'on veut paíTer fur les

m~ules

ftu le cllté convexe de ce11e barre, on l'y alfuo

jeujc

par

le moyen des deui anneaux

de

quj encourenr

i

la fois la barre

&

l3 larne

be,

qu i en cec érat el! cein

trée ¡:omme la barre, ce qui faic qu'elle porte

mieu~

fur la

me

u

le

a

laquelle on préfente le c6té convexe,

MouLr N,

t11

t.r111e

de L api4aire,

efl une machine

compof<!'e de de\u roues, don¡ l'une fait rourner l'au·

tre fur un pivot; c'efl fur celte derniere que t'on rra·

vaille les pierres , les cryflaux,

&c.

f7uyez

fu

d!tai!J,

Plancha

&

ft;: urn du Lapidoire

:' elle rourne fur

un

pivot, enfoncé dans une tr1verfe_, qui fe haulfe

&

s'a·

baiúe au gré de l'ouvrier . Ces dcux roues fonr rnontées

fur une charpeme

a!Th

forte,

&

quí etl couverce d'une

force

d~

¡able, bordée fur le derriere

&

les c6téi, par·

tagée en ¡jeux

parti~5

par une barre de bois, daos l'une

defquelles el! la manivelle,

&

daos l'amre

1~

roue

a

travailler les pierres, dont l'arbre tourne daos le pivot

de la poteuce .

Voy<t

PoTI!NCE.

V oya:. /'art,

PrERRE

_FI NE.

Mo uL rw,

a

la

monnoit,

nom que les ouvriers doo–

nent au laminoir .

Voyn

LAMINOIR ,

Mo u LJW,

m

ttr>m de Fondtur de p/omb

tirer,

c'~tl

un

petit cotfre fufpendu fur deux montaos ou on le

tourne

a

la

m~io .

Son imérieur ell rempli de olous qul

ebatteo~

les caroes qui font reOées au petil plomb ,

Voy.

1'

art. prlred. Fond. de dragle1.

M

ou

LIN,

~11 t~rm~ d~

PtJeitr

de

ttrrc,

efl un ton·

peau ou un maffi f de plarre ou de pierre, creux, daos

le milieu duqnel, oo voit une crapa•Jdjne qui

re~oit

l'ex–

frémic¿ de l'arbre d'unc roue qui fe róurne

i

hr main

daos ce maffif. C'ell dam le

moulin

que le porier broye

~e<

couleurs.

f7qyez Planche du Fayanfier ,

ccrte machiqe

ccant commune

a

ces deu x ares ,

Mo u LIN

,i

tirer

r.'o&, eil une machine dont les T i–

r~urs

d'or fe ferv'ent pour

6cr~fer

le fil q•.1i íort rond des

filieres: ce font deur roucs d'acier

ench &lfé~¡

daos une

cage ou montant au-delfus l'une

d~

l'au rre , de rnaoiere

qu'elles

re

touchent plus ou moins

pr~s,

par le moyen

de de¡¡J grenouilles qui fout au-delfus

de

l'arbre de ces

roues,

&

qui tenanr

a

une

planche fous le banc, font

plus ou

moin~

bailfécs'

a

proportion, qqe le;\ poids qu'on

mer fur cecee planeh< <ll

plu~

lourd . D erriere la cage eil

1111e

bobine,_d'ou le til vient daos la palfeue,

ap.r~s

avoir

·palfé daos ks feuillos d'un livre couvert \le qnelque ctrofe

del,pe[aut, pour en¡pé.:her ce fil d'aller

d~

córó

J5l

d'au-,

Ire .

JI

entre de ce

ti

vre cklns la

palf~ue

pnur 6Jre éca–

<!hé fous les rOl!CS, d'ou il Í<lrl

&

va

fe

dévider.Íur

00

bois q_ui ol!

3

13

t~tc

du

f110loli;,.

!Xoye,~

P

hSSETl'E .

A

cetle

1~1e

font , coro me nuus le venons de dire, les bais•

fur lefquels, an

M

vide le b;mu qui fom mus

p~r

la roue–

qui e(l

.an~ch¿e

e»térieuremem

a

l'atbre .de la fQoe.d 'a·

t:ier

q.ui

, ell delfO\fS ,

.5¡

qui tourQ<;> par te jeq do hrrma·

nivelle .

'

Mo'trLilfS

1\

QlLE:

ll~ ne

ditferenl p:l> 'de bcducoup

de.~

r,¡•ullm

3'

foulor~,

&

Qn s'en !ert

¡¡ou~ dé~railfer le~

tOIIes,

apr~~

les áyo¡r nenoyt!es utie

pf~tn¡ere•101s',

lo.rf·

~u'on

les a

r~tirées

de la leffive.

P oyez

j3LANC:,HISSE·

lU lr.

If

'{

en a q-ui fonr menés ' par •f'ea'o; mais la

plu~

grande parrie le

(ont

par les

ch~vaux.

·

Mou t.rll

11,

c;:urR .

Üf\

s'en fert pour nenover

&

pour

!lréparer avec l'hoile les

pello~·

des cerfs, des bufil e¡,

des élans, ¡les ba:ufs pour

filir~

c.e qu'oo appelle des

peaiiX d< buffln

a

J'ufag~ 1

des

{TlifÍt~fres,

&

it

Cfl garnP

pour cela de

plu͡~UfS gro~ piton~

qui s'élevent

&

s'abaif·

fcnt en

fui!~

fur les Pel\UI

da!lS

qe p,rande¡ auges de bois,

au moyen q'une rooe

placé~

au-dehors,

<\

que la forae

de l'eau fait !O\Icner.

f'gya,_

5u.uu

.

MOU

1

Moui.rN

A

,POUDI!.E ACANON, ell celui dom oo fe

fert pour broyer

&

bar¡re enlemble les ingrediem dont

la

poudre efl compofée .

V

oye~

Pou»R.E A CANON .

La

poudre fe broie daos un mor1ier, au moyen de pi–

)ons menes par une roue, qu'une eh

O

te

ou un

eooran~

.d'eau faic tourner. Ce rnorcier

&

ces pilocis étoiem au–

rrefojs

de

fer, mais

le~ ~ccidens

arrivés par le feu ont

.doone Jieu d'cu fubrJicuer de b<>is.

Voyn

PI, 17.

,¡,

F•rtif.

fi~·

1.

&

ua

mouliiJ

;i

poadr< conflruit

a

Effaune .

Expliration de lafigure d, re mo¡¿/iiJ. A,

mot~li"

á p•u·

.dre

avec rouces

f.es

roues, fes pi lons

&

fes mortiers .

B,

pro61 des pilons

&

mortiers .

C,

arbre q\Ji fait mouvoir les pitons.

D,

pilon .

E,

bouc d11 pilon ,

F,

coupe du II'Ortier o

u

fe bat la poudre • .

A

u lieu de morrier, on fe fert qoel quefois d'une pou–

tre creufée en forme de

m•rtit:r,

comme

il

efl repréfen•

leure

G,

fig ure

tf .

Voyez

dQns

/'

Archit.tl

!ure hvdt.,ulí'{u•

de M . Betidor

1

le dltail d'u, moulrn

J

poudre , con/lrt<it

la

Fue .

MOULIN ,.; MOULJNER Lh SorE,

voy. /'artitle

So rE .

Mo uLJN

DES

V¡;:RRERIES ,

voy.t:articl<

VEkRERrE.

MouL~N

A

MoUTARDE,

(Vin12Íl(rier.)

erpece

de

m•chine dont les Vinaigriers fe fervent pour broyer le fe·

nevé avec

le

vinaigre dont ils cornpo[ent la moutarde.

Cene machine el! compofée de la maniere fuiva

me.

C'cfl une efpece de haril, fait de douves,

&

relié de ccr·

ceaux comme les furailles ordinaires, mais beaucoop plus

b•s. Ce

baril s'ouvre por le haut, ou plntOt la parllc

d'en-ham, nppellee le

coHvercle

ou

cb4p..

u,

s'emboite

dans la p3rtie d'en has, appellée. la

cuvette ,

La ¡:uveltc

a environ un pjé

&

demi de diamelre,

&

te

fond en

e[\

rempli

p~r

une meulc d'environ

f

pouces d'épailfeur, qui

y

ell affu1enie

&

imrnobile.

A

u cemre de cette meule

el! un pi,·ot fcellé avec du plomb,

&

qui reúort d'eo–

viron un pouce

&

demi.

A

une des douves de la cu–

veue,

&

a

la haureur de la meule , en un petit crou de–

llin~

a

donncr palhge

a

la moutarde broyée . Sur le pi·

vot ,de la meule s'ajuOe une aurre rneule, ao.delfos

de

laquelle

en

mall iquée une planche de cceur de chéne, de

méme circonfércnce

&

de l'épailfeur de

¡

pouces.

V

crs

le milieu de la feconde meule,

a

la planche de

ch~ne,

efl un trou

circulair~

fai t en enconnoír, d'environ

3

pouces

de

di~rl)etre

par en IJaut ; ce rrou efl appellé

mi}e,

&

cotpmunique

z

un petit canal pratiqué daus rome l'épaif–

feu r de la meule fnpcHieure,

&

delliné

3

por ter entre les

deux meulcs

le~

marieres que l'on veur llroyer. Sur la

pl~nche

de chene ou chapelu du

moulin,

vers la circon–

ference' ett un trou deiliné

a

récevoir le baron qui fcrt

d~

nuin pour <lonner le mouvement

ii

la meule. Lorf·.

qlfe le

vinaigri~¡

veur faire jouer fon

mot~/in,

il icilinue

un long baron dans ce trou par un cócé,

&

de l'aucre

le fait enrrer daos pn autre rrou prariq né dans une plan·

~:he

auach¿e enere deux lo

ti

ves, immédiaremenr au·def–

fus du centre <le la meule, de Corte que le bacon mis en

place, efl toujours panche , ce qui donne plus de facilj–

~é ~

l'ouvrjer pour f1i re jouer le

mo¡¡/in.

MOULINdGE,

r.

m.

(Soierie. )

c'cll t'aélion t!e

mouliner la Coi<.

f/o)'r:r.

/'arti~fe

SorE.

MOU

l.,INE.T,

(.m. (

Gram.

&

artJ

ml~han. )

petic

moulin . Ce terme déligne cncore de< machines qui n'onc

pre(que

aoc~n

rappor¡ 3u moutin ,

f'•yez

/e1

artlcle~

freí•

vanJ.

MouLJ Nt:T,

r.

m. (

Mlch.,, )

ellla méme chofe que

I.U~til

ou

fo11r;

c'efl l'a.íÍI

in peritrochio,

uu axe daos le

cambo.ur

, l'axe étant harilhntal.

{/Qytz

Dou11, TR!:un

11

.AXE D.'\.WS LE

TA~IIIOVk .

MoULJNBT. faire ,.

m:>ulinrt

dans

r

Art militaíre,

t¡le(j faire <Ourner [ur le centre'

a

draire ou

¡¡

• auche.

1111

ba¡aillon rangé en bataill<t : c'efl

e~

qu'on appelle auffi

fDri'Vtr./ion &Mtra{e. f7d yez

~V OLU1'10NS ,

MouLr!i·t:T., VrRO(.I!T

011

Nov\',

(Marine . )

c'ell

une piece de bois qui a la forme d'une olive, qu'on'm<t

daos le hQiqt du g<>uvernail,

&

-u·travers de

laquell~

la

mani vellr; pdfe .

1/oye:r,

Pl.lV

,ftg.

¡ ,

11°.

f80,

t.

hHI•t

Ja

gO.HVtT!f4i/.

~OULINE;T, b~rre

a

m•t~/imt, C{!if/~

de lnDMIÍn<t

t

paruc du

mltrer abas.

Voyez

le~ a•·tt(/~J

M

É

T

rE

R lll

11 S

f.i

BAS AU

M,ÉTJE~ .

·

MquqN~T,

ter>1f.e de Plombier.

c'efll• partie de leur

étaP.Ii

a

fon drr; les ll\)'3UXde plomb fans fou dure ,

a

la•

quell~

d\

att~

hée une

r~ngte

pour lirer

1~

bonlon hora

du m.oule , q11and¡

1~

toya\1 ell fÓnqu.

f/qye~

PLOM-Dil!:R,

le~

Flaneh<s

&

¡i

f!tra d11 P lombier .

A

pr~fen1

Qn ne fe

tert

plus du

nrQu!ilu t,

rnai~

d'une

erpcce panicnliere

d~

cri don! ' 13 •crama¡ll icre s'attache

au bout du boulon par le moycn dluo aochet • .t\rnli

on