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(

Mou

qui pulvérifent les graines placees daos les !'ftortiers

F

¡;

p

protiques

dam

une forre piece de bois

xr

ou elles

f<m;

C!cro!'tes p ar les chllce.s réicérécs des pilons.

Les ptlo?s !ilnt g1t1dé"s dan< leur mouvement verti cal

par des ?JOites

T I/ c d

entre l•fquelles leurs riges peuvent

couler hbremcnt lorCq uo les le vées donc elles Cunc artnée<

font rencotu r¿es par <;elles de l'arbre

H K¡

l'el!remité

P

des mc!mes ptlons en arrondie

&

garnie d'une boice de

fer pour .la

conCer~er

,la pucie arrondje rcmplic Pouvercure

du morner, ce q01 empeche les graines de relforcir aom–

me on peut

voir

e1

Z

A';

qui reprefence .la eoupe

d~

qua–

tre morcters

&

celle de l'au¡{e ou fe fait le prelfura·••.

Entre ks deux mnifes qui fcrvenc de guides au1 pil:;ns

en eft une croilieme

rrb

a

!aquel le fonc fixées par, un bou–

Jon des pieces, de bois fervanc do cliquers po11r

arr~ter

&

f11fpendre les pilons quand

on

veut fufpendre leur etlet;

pour cela il y a une cocl¡e

a

la facé latérale de chaq ue

pilon dans laquelle, lorfqu'il eft relevé un pau plus haut

que les levées de l'arbre ne peuvent le conduire; une

des piecN d<lnt nous parlons viene s'engager

&

cienc par

ce moyen le piloo Cnfpendu, ce qui permet de recirer le<

J!:raines

pul·,~ri lées

de dedans les mortiars {ans poor ce- '

la

fu lpendre l'dfet des

a

aires pafties de la machine, cha–

-que piloq ayant

Can

ol iquet.

Les groines

~ulvéri[ées,

ainfi qu'il vient

d'~cre

expli–

qué,

&

rc!dnices en

une

efpece de p1ce, fonc mifes daos

des Caes de arin qo'on appelle

fcoufmJ ,

ponr

~ere

portées

a

la pretTe

&

en exprimor l'huile, ce qui Ce fait en cet·

te force ; aux euré mités

X

&

lE

des deux groCfe• pie–

ces de bois, dans lefquelles

Cont

creu[és les mortiers ,

font aulll praciqués deux vuides ott auges dans lefqnelles

fe fait

le

preCTora~e

¡

on place un Cae entre les dcux· pla–

ques

d~

fer

t,

&

un autre entre les denx amres 'plaques

f;

on remplit le refle de

l.'au~e

,avec des billots_ de bois

6 ,

7,

dont les faces font tRchneos en talud,

&

dant la

longueur efl égale

a

la laq¡em de \'auge; on place au

IIi

la piece

1

do

oc

un des caluds s'applique cqncre la face en

furpl omb de la piece

6;

cette piece

~

qui rép0nd au-def–

fous du pilon

R

ne porte pninc au fond de

l'~u¡¡e ;

enfin

contro ces pieces on applique quelques planches 44 pour

remplir fuffi fa mmenc le vuide de l'auge,

&

ne

l~ilfer

au

, coin

3

qu'une ·place fuffifante; on l'lte enfu ice le cliquet

ou a\Jtre arr!t qui tiene le pilon

S

fufpendu; les

lev~es

Q,

de l'arbre horifoncal

H K

relevent quatre fois

a

chaqoe

revolution le pilon

S

dont les chutes réiteróe.s fu• la

te–

re du coin

3

le fonc encrer

a

force entre les calles ou

écliffes

4, 4,

ce qui comprime lacér.alement les facs

&

exprime l'huile de la p!te qu'ils aontiennenc; cette huile

,·~coule

par une onvsrcure pratiquée au fund de )'auge

dam les vaíes deflinés

a

la recevoir .

Lo~fque

le coin

3

eft delcendu au fond de !'auge oo

'

arr~te

le pilon

S,

&

apres que l'huile

1

celfé de couler

on defferre ·tes laes par le moyen du pilon

R,

qui agif–

fant fur la partíe ecroice du coin reoverfé

~.

dont la

[~te ne touche point au fond, repouCfe ce coin

1

jufqu'a ce

qu~ r~

téte touche

a

u fand <le !'auge. ce ql1i delf<rre

d'~utAIH

touces les pieces donr elle eft rerr¡plie,

&

permqc

de

rel~ver

le

Co>Ífl

3;

on

arr~tc

alors le pilan

R

¡

on

re•

mee le e lio

1

en litllatino; no r11et deu1 ou pluCieors

nouvellcs écli lfes

4, 4 ,

qui s'lpPiiquent contre celles qui

y

Conc

déja placées,

&

entre le[quelles on replace le coin

3

que l'on fait encrer

a

force par l'aélion du pilon

S

com–

me anparavant, ce qui comprime de nouveau les Caos

&

eo

exprim~

une plus grande quancicó d'huile

¡

on rticere

cecee manreuvre ju[qu':\ ce que l'huile celfe de couler,

&

on A la premiere huilc .ou l'huile vierr,e tirée fans feu.

Le

m1rc que l'on retire de cette op éracion n'elt pas en –

coro

Ci

bien épui(é d'huile qu'·il n'en relle encare beau–

ooup, mais fi bien liée au marc que la plus forte e:tpref–

fion ne f.1uroic 1

1

en faire fortir; pour l'en retirer on mee

le marc daus des chandieres écablies fur- des fourneaux

de

ma~onnerie.

Voyn la

fi!! ·

~ .

PIa».

fuivanre ; ces chao–

dieres dont la concav icé eft. fphér.ique,

&

dans lefquelles

on met un peu d'eau pat¡r empécher lo marc de bríller;

il

y

a au•detTus de la chaudiere une tige do fer

ab.,

douc

l'excré n\icé in férieure eft cerminée oar une ancre

ed

con–

ceotrique

a

la cbaudiere,

&

dans laquelle elle peut

tOU~ner iibremenr étant fufpendue par deui rraver[es de bots

6 l es

~ quelqo~s-unes

des partte> du Mtiment qui renfer–

me la maehine ; l'eu·émicé lupérieure "de la t1ge

b

a

de

l'anc;e

e1l

armée d'une tancerne donc les fu leaux en·

gren:nc'

&

font ronduits par les dents d'un petit rouet .

done l'axe honlont•l pl•cé au niveau de l'arbre

H K fig

jYtnJitrt

efl

tCriTIÍD~e

0

l'aUtrC el[rémité par une tan–

terne

du~c

les fufeaux font

men~s

par les dencs d'on des

petitl

<Ollet>

L

jVJ,

6xts fur le grand arbre

H K ,

cha–

cuo de ces deux rouecs conduit

une

ancri Ccml!labJe

a

eelle

que

l'nn vient de décrire.

~ -

'Tomt,)(,

MOU

Le

mar~

toujours, brouillé daus l'eau par le mouve–

~e~c

conunue.l de

1

ancre, s'en impregne,

&

J'effec com–

b~ne

de ce tlu!de

&

de la ch>leur en diffout l'huile

&

la

dtfpof~

a

forur, PC?Ur cela on reporte ce more

a

la pref–

fe, qut en fa1t forur l'eau

&

l'huile qu'il concienc

1~quelle fe fépare facilement de l'eau

a

loquel le el te' fur–

nag: dom les vaiffeau ¡

o~

ce .mélange a écé

re~u

au

forur de la. preffe ; pour 13vonfer cecce opéntion on

chauffe médtocrement les plaques de fer entre lefquelles

les raes font placés.

&

on réitere cette opération

!3111

qu'on efpere en

ci.re

~

quelque

~roñr;

on mee

:1

port tes

r,~~ultots

de ces dtfforen tes operacions qui donnenc des

butles de

1

re . ¡e.

3".

Cortes,

&>.

11 en des

(ub nanc~s

done

0 11

tire d_e l'huile. qui exi–

gene avanc d

étr~

mtfes dans les moruers , la préoaration

d'ecr-e c'crafc!es fous des meules , comme celles de la

fig.

f our aela _il

y

a au·deffus de la lancerne

E,

fi.{·

r.

de

1

arbre vernaal

D

Ji, .

~ne

aucre lanterne plus peti•

ce , dont les fufeaux condutlenc les . dents d'un hérilfoa

horifontal ñxé Cur la rige venicale du chaffis

11 B e D

fig.

qui coocienc les meules. Ce chaffis

el!

co:npoft

de doux

]U

melles

11B,

C:

D,

ró~oies

par quatr<

<m

re•

tnifes

B

", ',

f,

11 D ,

donc les <leux intéricures

e,[,

embralfenc fur deux faces oppofées l'orbre vertical . Ce

mclme arbre en auffi enfermé fur le' deulí aucres

face~

par dcux pe¡ites entretoifes

9

aCfemblées dan< les doux

prcmiere&, avec lcfquelles elks compo[cnc un quarré dan&

kquel

1

1

ubre oll renfeomé. Les dcux autres encretoifei

A D,

e

D,

porcent chacune dans leur miiieu un poio,on

pendanc-"

m,

affembl·é ainli que les quatre enrretoi{i:s

a

queues

&

clavettes ; ces

poin~ons

font affhmis par deu x

liens •/' •

&

kurs excrémités ioférieures font pcreées d'u11

trou c•rcula(re pour recevoir los courillons de l'axe

b

des meules, donc la circonference en roulant, écra fe les

!nacieres que l'on a mifes dans le baiiin cirou laire

L .

Ce baffin ou auge circulaire d pierre dure en <'cabli fur

un maiiif de

ma~onnerie ,

&

a

a

Io n cenrre une crapau–

dine daf\S

la~u~ll~

roule lQ pivat d'e:nbas de l'arbre ver•

ti<!al •

·

Comrr¡e l'aéliÓn des meules en roul anc ran¡:e les

ma–

tieres qui fonc dans le baffin vers les bords

&

ven le

centre oii elles reOeroienc fa ns

~rre

écra[tes , on a pour

remedier

á

cet inconvéniem placé un ou doux rateauk:

fkt,

qui ramcnent a chaque révoltllion ces matieres fous

la

voie des meules.

, .

·

A

u lieu d'établir ce

mou/i,.

daos une tour de bo;s com •

pofée de huir arcOiers réunis par des encreco.ifes, gucttes,

contrevents, ou croix de fainr .1\ndré, comme cdle de

la figure, on pourroir lo conftruire daos une tour de pier–

re

2

on peuc auiii fe fervir au tjeu du vene, du courant

d'une rivierc .

MouLtN

"TA!IAC;

ces.mou/i>~s

qui onc beaucoup d'af–

tinité avec les

moulim

a

can (

voyn

MouLIN

A TA N ),

&

avec celui que l'on vient de

ed re, la maniere de

faire mouvoir le< pilons étaDC la meme , n'en different

qu'en quelques détails que nous allons cxplig uer .

Le tab•c que l'on veuc hacher e!l placé dans un rnor–

tier

A,

A~·

4· de forme cylindriq ue, dans. lequel les pi·

lons armes de longs coute>ux affilés

&

bten cranchans ,

combenc al cernacivcmenr,

&

coupent par ce moyen le

tabac. M ais comme les cou c<aux des pilons guid¿¡ par

deut moife< fuivent couj ours la

m

eme direélion ' ¡¡,re–

comberoienc toujours íur le mé me eodroir d:tns le mor–

tier,

fi

l'0 11

n'avoir

d'H1Dé

3

CCill͕ci 110

ffiOU Vement e

ir•

culaire qui préfence íucceffi ve ment

a

l'aélion des cou–

ceau x les différences parcies du tabac qui

y

fonc contenues,

L~

morder elt armé

ti'uile

cramaillere

denr¿e en ro·

chet. drmc les denes reroi vent l'ex tr-étnité d'un cliquer

B

fixé

a

l'extremité inferieure d'un chevroo vertical

E D,

a•ec laquelle il

ett

articule

a

charniere: l'eurémité

Cil–

péri~ure

E

du

m~me

poteau elt de

m~me

affemblée

a

charniere dans l'enrémn6 d'une bafcule

SV

repr~fencée

en profil,

fi~ .

í ·

mobile au point

T Cur

un boulon qui

la traverfc auffi-bien que la morcoi[e pratiq uée dans une

des jumclles de la cage des pilons , i-crave" de laque! le

011

a fa ic palfer la bafcule

SI/:

l'our~mité

S

répood

vis–

a

vis

·des le vees fixees fur l'arbre horifoncal deftinées

a

l'élcver quat rc fois

:i

chaque révolution; ce qui fait baif–

fer en mo!me cems l'aotre extrémicé

1/,fi,{·

í · ou

E,fil·

&

par conféqnenr l'extrómitó

D

du chevron

E

D,

don r le cliquec pouCfe une Jes dents de la cramaillerc

du mortier,

&

le faic courner fur

(on

centre d'une quan–

tit~

proportionn6e

:i

la diflance d'une denc

a

l'an tre .

Le

m~me

chevron eO re>u dans la fourchette d'une

bafcule

De X

qui luí ferc de guide,

&

o

u

1

en tro vor–

fe

par

un

bou lon . Ceue ba(cule mobile au poinc

e

!ur

un boulon qui la

u

a

verfe

&

Te chevalcr qui la porre, ·

cll

ch•rJfe

~

íon aocrc ezirémité

X

par

~n

pojds

OOn1

"N

n

nn

l'cCfct