MOU
ehacun,
&
!"ur les platines
&
íur les cloifons. !,.es bGuts
des érochios, du córé Je la f3ce de
1~
cloifon fur
1~quellc Juir pofer la Q•>ite ,
doiv~nr
excéder d"une li)lr¡e
ou deur ladire cloi lon, pou r emrer daos deux rrous pra–
ciqués dans l'époi ffeur de la bolre,
fig.
' "'·
mois on ne
peut 3ppercevnir ces érochios, paree q11'ils fonr au de–
dons de la
m~chine;
mais
voye~-les
aux
fi.~
.
.'3 ·
&
14.
Les
pl~tines
&
le corps
Ju
mor¡lin Cont
teuus er¡fem9k
par quaue vis donr oR voir les extrérnirés
&
l~urs
écro11s,
fur la face d'une des platines du
moulin, fig.
9 ·
11
faut bien remarquer,
1Q.
qu'avanr que de ti ter le
corp_s du
"!""¡¡'!
&
les
pl~ques
enfell]ble, il faur plo<1er
la
noix qar doít
~tre
monrée fur fon arbre, G:omme CJn
voir
fig.
11.
la noix placee, on
arr~te
les pllrines par
les vis
&
leurs écrous.
· 11
faur en¿ore rernarquer,
2.<1.
que la hauteur de la
cloifon lailfe un it¡tervalle cnrre
h
plaque ou l'on voir
la manivelle
fig .
9 ·
&
le \lcrnere de
h
noit, pour lai[–
fer paffer la farine de ce qu'on mour .
·•
~
0
•
Que comme il fauc que
h
noix puifle
:~vaneer
oa
recul<r; lelor¡ que l'nn veur m
0
udre pllls gros
Oll
plus
fin,
&
que ccpendant il ne faut pas que cette noix fe
d~place,
on a pofé fu r la
face intérieure de la m!me
plaque, ou !'oh voir les vis
&
leurs écrous, un heur–
loir,
ou une piece de fer plat, longue de
3
pouces ou
environ, fur
lf
de lorge,
&
3
ou
4
d'épaiffeur, au mi–
lieu de laq uelle cfi 1111
trou
<>Ú
l'nrbre de la oeix efi re–
~u,
&
qu'il chaque errrémiré il
y
a
deux rrous pour re–
ccvoir
le
boat
des
vis
:1
téte quarrée qu'on •·oit
fig .
17.
qui
parTen~
3-travcrs la plaque
&
par-delfous le heurtnir
qu'on voít
fig.
r8.
&
qui entrem dsr¡s
les deui trous
fufdirs comme on voir
fiJ!. .
t8 . ces vis
y
fonr rivées,
rnais mobiles, de Corte qo'en tournanr ces vis auxquellcs
la m€n1e plaque fcrt d'écrou, on fa ir •vancer porallelc–
menr le heurroir vers l'emba(e de l'arbre de la noix, il
efi impoffible que l'arbre recu le; car
1~
110i1
&
la boitc
étam de forme cooique,
1~
noix fair toujours effort pour
forrir de fa place.
4" .
Que la hauteur de la cloifon appliquée
~
l'autre
platine,
l~ilfe
un .-uide entre la plaque
&
la
te
re de la
noir, vuide qu'on appelle
l'tngrmoirt,
c'ell fur cene
cloifon qu'cn en portie pofée la rrCmie,
&
en partie [ur
la boire.
Ce que nous ven<.>ns de dire fuffit de rene pour en–
cendre le méchanifme
&
l'aél ion d'une machine auffi lim–
,re; mais quelque détail fur les parries acheveront d'é–
claircir le reOe.
On voir
fi.~·
16.
la plaque oo platine de derriere, par
la face du dedans fur cene platine, la cloifon, avec les
érochios qui la rendenr immobile; au centre de la cloi–
fon une douille rivée fur la plaque, a-travers laquelle
l'arbre de la noir pa!re; ceue dourlle eO faillante
a
l'ex–
térieur, comme 011 •·oir,
fig.
J
f ·
face exrérieure de
la
me!
me platine: on voir auffi
a
cene douille une virote.
L'ufagc de la douille eO de donoer plus de folid iré
a
l'arbre ,
&
tui fervir de palier, ce qui
dl
nécelli ré p3r
le trop peu d'épaiffeur des plaques, qui ne pourroien r
reffiller long-rems
:l
l'efforr de l'arbre mu quand on
mo01.
La
fi;r.
18.
efi
l'aatre plaque, ou la plaque de devant,
1Vlle par la face intérieure, on remarquera fur
c~ne
pla–
que l'autre cloifon avtc fes étochios, au centre de la
cloifon le heurtoir,
le
les boars de¡ vis rivées fur le
heortt1ir.
L a
fig .
17.
repréfenre la plaque ou platine de devam
vile
en dehors do cóté de l'arbre qui meur la machine;
ou
Y
remarquera auffi
les vis du heonoir, avec une
bourerolle fixée comme la dooille
a
l'aurre plaque
&
poor
le m <!me ofage .
. <?n fait par
~emploi
précédent des figures, que la
drx reme eO la,
b~ue
du
m_oulin .
11
faudra la forger d'une
barre piare d ocrer ,
&
lu t donner
20
lignes de haureur
fur
6
lignes d'épaiffeur de dehors en dehors. Un rour–
nera ceue
ba~re
de for me conique fue un mandrin. La
bafe de la bo ne aura
46
lignes de diametre
&
le dia–
metre du cóte de la
!~re
u'aura que
39
Iign'es ·
le tour
de dehors
~n d~hnrs :
d• ns l'épailfeur des deux
1
faces de
la
m~
me
pr~ee,
comme on
a
dit, ferout percés de Írous
>
pour recevotr les tenons des étochios : au rdle
tes me–
fures préfentes varicrom felon
"ta
force des
mo,:¡¡,,.
La noix qu
1
on voit
fig.
11.
fe fera
:1uffi comme la
bo!te, d'une barre dlacit"r, de
m~me
haureur
&
épaif–
fcur, rourrtée
&
foudée comme on l'a indiqué.
•
Lo
fig ..
12.
etl le
n~y~u
áe la noi• .
11
faut q!)e ce
noyau lote un peu motos haut que la uoix ou la virote
afio qu'on puiffe ferrer le bord de dedans de ceue
•irol~
(ur le noyau fans diminoer la haureur.
· Au centre
du
noyau elt
Wl
tcou quarré qui
re~oic
f3Sbcc .
MOU
A11 mílieu de l'arbre íl
y
a un am9afe qui fert
a
arr~r<r la noi': au c&cé de la
t~re
de la nni• un a ottvert
une morroife pollr une
,I.Jvctr.
q~i
forrera la
noi~
con–
tre 1 'embafe .
'La
morroifc <¡ui a. enviro¡¡
6
ligne• de haut u• , em–
p~che
que le heurrorr ne pof.: ou ne s'1opl iqt1< emiere–
m em contre
1:¡.
bafe de la l)oi• ,
ce
qui rendroít le
mo~"ernc.·nt 'ude.
Le dedam de la bo!te efi eannelé; fes dem& font com–
me celles d'une <fcouanne, c'eil-i -dire
qu~
le devam de
la dem ell perpendiculaire
&
le derriere incliné_
L'ind ioaifou des dell!s de la bo'tte
&
I'inclinaifon drs
dems de la noix fonr en üms conrraire.
La
fig.
13.
ell
la cloifon des dnus de dennt, elle:
pone en partie la trémie; elle ell faite de fer b1!1ll corn–
me une cloifon de ferrure; elle
a
9
Fgnes de haureur
fur deux Iignes d'épai!reur: on
y
a momré les étochio;
qu'il a!tache
a
la plaque .
La
Ji.~.
14.
eft
la cloifon de derriere, c'cll elle qoi
forme l'intervalle
reff~rré
entre la platine
&
la. noLt;.
elle fera auffi faite d'une lame de fer bauu, fa haareur
de t
4
lignes
&
fon épaiffeor de deux: on
y
voit auffi
fes deux érochios.
Paffons mointenom
a
u
moulin
J
hrar,
il
arbre perpen–
diculaire, celui de la
{ig.
pumi•u:
on le voit garni_
&
monté de tomes fes pieces; il ne ditfere du precédent
qu'en ce qu'il n'a ni platine ni clorf<.>n, mais feulcment
deux entretoifes
&
deuY vis qui en lienr routes les pieces .
L'efoece d'entonnoir qui le forme eO cannelé en de–
daos . Snr cet enronnoir au haut ell l'enrretoife fupérieure
enraillee dans fon épaiffeur,
&
:~u
bas I'autre emreroifC.
ou l'inférieure; ces deox entretoif« fon! renues par des
vis bien paralleles
afin
que l'arbre foit bien
v~nical.
!l.
la parte de
l'enrreroife
fupérieure on a pcrcé plulieurs
trous; dans ces trous fonr r•vées des pointes; ces poiu–
te• ferveur
ii
ñ
~er
le
moulin
fur le deffus d'une table,
a
la palie
de
!'enrretoife inféricure il y a un trou raraudt'
qui
re~nit
une vis doot le bout efi en grilfe; cene vis
~
cene griffe
ti xem le
moHiin
comre le detfus de la
tabl~,
13
vis en gritfe eO
traverfée par en-bas d'un boulon
i
ter~ , arr~ré
dons l'reil de la-dirc vis. On voir daos la
m~
me figure la tremie, le bos de l'entonnoir qui el1 en
cllne
s'a~pelle
le
culot
du
moulin ;
c'ell-ia que
ro
mbe la
mourure. La partie cyliudre en fermée en-deffus par une
rondelle qui couvre la noix; fur cene
ron~elle
en moo–
rée la trémie .
Les
fi~uru
adjacenres monrrent les parries féparées de
ce
moJtlin;
la
fif!.·
2.
ell la monivelle, fon pommau elt
mobile fur fa broche; la
fig.
3·
repréfente la O•>ix
&
fon
arbre; la
Ji.'<
4·
l'entrcroife de de!rus; la
fig.
f.
!'entre•
coife de deffous; la
ji~.
6.
la ron:lelle qui rournc le
moN–
¡;,;
la
fi.v;.
,.
le bouloll de la vis
a
griffe ;
&
la
fig.
11.
la vis
a
griffe.
MoULIN
A !IRAS
DU LEVANT,
(111/chan.)
on fe
t<rt bcaucoup dans le Levant de
moulrns
J
brat
ponr •
mondre le blé. Ces
moulinJ
confillem en deux pierres
plates
&
rondes,
d'en\"Íron
2
pies de diamerre, qu.: l'on
fair rouler !'une fur l'antre por le movcn d'un bhon qui
ticnt licu de manivelle . Le blé tombo fur la pierre in•
férieure, par un rrou qui en au mil ieu de la meule
fu–
pé<ieure, laquelle par íon mouv , menr circulaire, le ré·
pand fur la meule inférieure ou rl eil écrafe
&
réduit ea
farine; cene farine s'échaopanr por le bord des meules,
tombe fur une planche
o~
on la
~marre.
Le pain qu'oa
en fa ir el! de meilkor goac qne le pain de farine moulue
au.x
moulim
a
vent ou
a
e11u: ces
mouli"t
a
br.u
ne fe
vendent qu'uo gros écu ou une pillole.
(D.
'J.)
MOULIN
pour exprim•r /'hui/• dn gr•i,ei.
Cene ma•
chine a beaucoup d'affiniré avec le
mou!in
a
foulon
a
la hollandoife décrit
3
fon article.
1/uyez.
MANUFACTU–
RE
EN
LAINE. Celui-ci conllruir daos une tour de char–
pente élevée fur une autre de
mo~onnerie
d'cnviron
u.
piés d'élévation, ell mu par la force du vent oomme
les
nloulini
a
venr.
1/oyez.
MGULIN
A'
f~NT.
C'ell le
comble de ce
moulin
qui tourne fur la tour pour vircr
au vem
&
y préíenter les afies.
1/uytz
PoMPE,
&
fe¡
figttrn
plus déraillées de
e<5
forres de comblés, la con–
llruélion
&
l'explicarion de leucs dilférente• parties re–
préfenrée plus au net dans les
planthes dti pompu
mues
par le vent.
L'arbre roumant
11 B,
reofcrmé dans le comble, le·
que! porte les volans, pone anffi
Ull
rouel
C,
don! les
alluchons engrainent dans les alluchons d'un autre rouet
horilo nral
D,
ou les fufeaux d'une laorerne tixe fur I'or•
bre vertical
D F
concentriqoe
a
la tour;
C~!
arbrc porte
une lamerne
E
doru les fufeaux conduilcnr
lrs
alluchons
d'un rouet
G
tixe fur le gros arbre horifontal
H K
au–
quel font adhércates
les
lcv~e¡
N N N
de¡
pilons
O.
P
qu¡