Table of Contents Table of Contents
Previous Page  656 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 656 / 760 Next Page
Page Background

MOU

une hache faite vers le bour, .de forre qu'il ne peot

varier mais on loi confrrve la liberté de

~ourner

llbre–

menr

fM

lui· méme.

Derrier~

le bout de l'arbre

di

une

piece de bois

77,

{i( .

~ .

&

fi.~.

3,

incrun6e dans

les

pburres 'qui 13 fupportent,

oii

elle

di

folidemenr

a~tach<!e

avec un lien dr fer. Certe piece pone une forte pomte de

fer, océrée par fon

exrrérnit~,

palie

&

large d'un pouce;

ceue polme a de buns épaulemeos qui l'empéchent d'en–

trer daos la piece de bojs 77 plus qu'elle ne doit. Cwe

forre de pointe arboute

&

pone cnutre une piece piare

d'ackr 78. de 61ignes d'é?ai!Teur, qui en a

u

bout Je l'arbre

tournanr qu'elle empéche de recukr ,lorfqu'il rourne.

Les partíes de l'arbre toornanr qui fronent foir au col–

le!

67,

foir daos la prifoo

76,

font guníes de lames de

(er d'un pouce de

lar~e

fur

3

ligoes ; on les

<1

incrullées

daos l'arbre

m~

me de !COte leur épa'ffeo r,

a

UO

pouce

de di llanee les unes des

a

utres, de forre que cet arbre

port~

fur des partíes qui fom moitié de bois, moitié de

fer

¡

par lefquelles

il

efl ucs-hkn préfervé de l'ufure des .

fro!!emens,

(J

on les enduit fouvent de vieux-oiog .

A

u

fu rphJs, cer arbre eil forrifié des ferrures, relles qu'on

l~s

vojt,

fil(,

/)u "ilel.

L'arbre tournant doir avoir 18 pouces

d'~chamillon vers la rete

11,

les alles

y

font alfem!llécs par

couplcs.

79 d i

o¡¡e piece de bojs nommée

.,,,.,.but ,

Jaquelle

paO~ au-trav~r~

de l'arbre

11;

~lle

eil deflinée

3-

re~evoír

deux

br~s

tjes a?les 8o, qui Í<mt attachés fur

l'entre·but avec des

~~ri~rs

de fer

&

d~s

chevilles qu j

les traverfenr.

Le trou 8 r qui reile :\ remplir' :\ l'arbre

11,

eil le lieu

par

ou

doir paffcr le deuxiemc entre·bur, lcqcel doit por–

ler les deux autre bras des alles. l..;e rout étant placé,

&

les a11es étant bien en équilibre

enrr'~lles,

o n iotro–

duir deux coim en 8 t, c'eil-ihdire, un

en·deffous,

&

J'aurre <n-deiTu

s de J

'ouvenure par o4 doit paffer le der•

njer entre-pul.

l.or

fque l'on chaiTe ces coins, les deux

entre·bu¡s s'approchenr

&

fe ferrcm l'un conrre l'autre,

ce qui ks tjxe f<1ljdement;

o n

ufe de plufieurs autres

coin s poqr aC!ujepir les autre$

piec~s

de ces alles , con¡–

me

OJl

le vojt en la

3

P$·

I,es

bras des al les So

10111

percés de 17 morroifes dans

Jefquel)es on introduit des

b:~~teaux

de 8 ;>iés

&

quelques

pouces de

longueur, qui formen! les volaus que l'on

voit,

Planthr

JI.

lefquels rcc;qivem la ro'le. !.,a pofi,

tioq

d~

ces

barre~ux

eil une parrie e(feoticlle dans la

con ll ru~ion

du

moulin;

c'eil de leur polition que vieor

le br.1is nccelfaire aux volans pour recevoir l'impulfion

du vent dans le degré le plus avsnrageux

a

faire tourner

le

mnu/i,.

·

·

Figure

4

dr

¡,.

{V.

Pltmche

1

Les ouvriers qui tra–

llailleot CeS

mott/i>rJ,

n'ont aucun ufage COIII\al]t l cet

é~ard,

&

les me(\nie" ont ¡:hacun kur caprice. M . Be–

lidor a examiné cene maricre

&

a fix é ¡:e biais

3

ff

de–

gré d'écarterncr¡r de l'arbre rournant . La

.fi.F(.

4

ren<!

ce oíais tel qu'il el! exécmé au

mouli~

que nous dc.'crivoos,

dont on

reconnu le bon uf$¿e, depuis

1

1

anné~

1743

que

~;e

"!"'!lin

a été conllruit, jufq u'a préfent (

l ]ff.)

a,

fig.

de

¡,,

IV.

Planche,

ell la ligne qui repréfente

l'arbre rournanr

~o,

le

bra~

qes aile¡ dan< lequel pallcnt les

b~rreaux.

81., le

~arrea

u done un des bours' dnit appro–

cher eje

H

degrés de la ljgne

a,

&

ce có té dlj harreau

tloir, avoir 6 pouces de .longucur plus que le c6té op–

pofe , afiq que le venr aa plus de prife fur ceue panie

~

déte.rmine mieux le

"!""lin

a

prendr~

le mouvemeo;

crrculatre. Tous les barreanx fonr dans cené fituation ·

l'enfoncement diverfement obfervé par les praticiens

d~

ces .ai!e1,

n~

me par?it poim utile,

&

quelques·uos le

prartquef!t d

l!O<

ma~1ere

uuifible.

.

Ce~

alles ainfi difp¡¡fées étaot pouffées d'un bon veor

~~nt u~uf

tours

a

chaque minute, fur quoi on a arrangJ

1

mténeur de la machioe,

,Ou

a rem11 qué que la longueur des ailes eil pn mo–

derareur

a

la vlteffe; que

(i

on leur dpnoe plus de

2f

· piés de long.,

rile~

auronr plus de forcé

qu~

celles du

moulm

décr•t, mats elle< ironr moins ylre; elles ne fe –

rom pas neuf tours en une minute, Qljaique poullées du

m~ me

venr .

11

~n

eU de

m~me,

ti on les dlffiÍIIu<ú de

loogueur, e les toorneroieru plu

prom'ptement' mais el–

les ne. lcver•>Íent oas

u~

auffi pefanr fardeau. Ceue

ob~

fervanon pourra

~!re

O!lle

a

Ceux qui feroient daos le

cas

e changer les prnportiuos de cene machine.

/)a

piJrtuJ qui do>r•unt Ir >nou'IJemmt

·

.ri

la pompe .

Les rouleaux 1

&

2,

fi~.

dr 1 .. PI.

!V.

ont

f

pou–

ces de diamerre.

&

r pié de long; ils

rourne~t

fur leurs

chevilles de fer

&

d'acier bauus enfen•ble . Ces chevilles

fora foutcn

u~s

par deux bras de levkr B,

fig.

&

par

la roue

P

qu'rlles uaver fent .

Les ronleaux font fortifiés de ban es de fer, eomme

on les voir

fi

.

de la IV. P I.

mi un de ce r uleaux

en dévelopé . lis rournent librem •nt fur leurs cheville5,

&.

deux rondelles en r':lcilitent encare le m uvernent .

lll.

Pla~ehe,

Ji.

.

!.

Revenons

ii

la coupe du

Tlfou–

/in ,

lll.

Plaxehr,fig.!.

q 1i o

" S

préfente t <lte la nu–

chine:

A

e

l'arbre rournuot dllnt on ne

v

it que

13

coupe:

B

d\

un des

le\'Í rs qoi porr<nt les roule

ox

1

&

2,

plu; arnplement eJpliqués ci-ddfus;

e~

levier

~J!fe

au·traver de l'arbre

11,

&

el! fixé

a

'la

r ue

P .

Cene

roue ne ferr point

3

la machioe, n us en donueroos l'u–

fage

ci · Apr~s .

L orfque l'arbro tourne , le roulesu

1

monte

&

élev e

le lev ier

e

o

L<lrfque ce levoer eil parvenu ¡ufqu'il

h

li–

gne ponéluée

<

qui eil au-deffus, le rouleau échape l'h -

che

3.

qui

en

audit levier.

&

le levier

tomb~

de lui–

mé rne, tandis que le mulenu cominue

d~

marcher .

Le levier

<

éranr retombc!

a

fon poi

m,

le rouleau

2

le reprend,

&

s'éle;,e de nou ••eau; de fortc que daos un

tour de mnulin, le levier

e

ell élevé dcul fois

o

Ce mou vement eil communiqué au le vier

D

au

m

oyen

de )a corde

E

qui les auache rnfemble .

V

crs le milieu

de ce levier

D

eil

e barre de fer

F,

qul occu pe le

centre de la tour,

&

i dtfccnd fur le levier de

1~

pom-

pe

G,

o

u

elle eil auach.!e au poin t 8; en forre que le

mou vcment des leviers fupérieurs

c!t

comm•tniqoée

a

ce

derníer, qui éleve la branche du pillan

H;

le piilon é–

kve l'eau , qai prend fon cours par le con oit de bois

e,

quí

~

ét<! etpljqué

:l

la premícre PI. de-la l'eau rom–

be dans la cuvette pour fe rendre au grand réfcrvoir. ,

De l'üowomie du forru du mm/in,

JI!.

PI.

/ig.

pre–

mierr

o

Sui V3nt

l~s

proporrions qu'on

3

donnecs

a

la

pompe, la colonne d'eau qu'elle comient,

&

do

m

no

u~

donnerons le derail ci-aprc , pefe p o

l.

y

compris la

br1nche du piilon,

&

les ferrures qui font

an~ché> .

Le

frottement dn piilon, des roulesuJ

&

d~

la coloone d'eau

que le moul jo éleve, cil évalué

a

lOO

livrcS

¡

le poids

des leviers qui obligent le pi non

:l

remra précjpltamment

dans la pompe eil d'environ

30

livrc;; ces trois rom–

me¡ réunies, la rérillance ou le poid

a

mouvoir par

l'aélion du vent el! de 7fO Hvres,

~

pren4re ccue réfi–

ilance

a

la t>raoche du pi lloo

H.

iVlais comme le levier

G,

applrqué :\ cene braoche du

pinnn,

a

fon point d'appui

4,

diOanr du plilon

d~

6

pié;

9

po(tces,

&

que le mobilc

8,

appliqué

~

l'aurre extré–

mité do meme lev ier. efl dinam

d~

la branclte du pi–

non /-/

d~

3

piés

&

3

pouces ; le ·mopíle

F

n·~n

plus

chargé qoe

d~s

27

quarantiemes

d~

la fom rne rotale:

aiofi la barre de fer

F

ne Cera plus

char~ ée

que de

400

livres,

3l1

lieu de 7fO; conféquemment le levier

D

qui

fupporre la barre

d~

fer au poim

f,

n'efi c)urgé que de

la fomme de

400

livres.

M ais ce levier

D

a fon polnt d'appui 6

a

pies 6

pouce du point de la réfill anc

f.;

.'Ir le mobile ou la

carde

E

appliquée

a

l'antre eunfmité 7 <lo m!me le–

vier, eil diflaot de la rélinance

f

de

4

piés 9 pouces.

Le rpobile o u la corde

E

n'efl plus, cltargé au poinr 7

que de 26 quarante·cinquiemes; ai nli ao-lie11 de 400 que

pefe la branche de fer au puinr

f ,

la carde

E

qui re–

préfente le mobile du

moulin

ou la puilfance , n'a plol

a

tupponer qu'ur¡ fardcau de

340,

¡e rour

a

compter

rondenoent .

Le levier

fup~rieur

e

perd partie de ces avanrages,

lorfq ue le rouleau

1

ou

2

a~iffent

fur lui:

~ar lor(~ u'un

de ces

roule~ux

commence 3 l'élever,

il

¡i,ffir qu'il fot r

mq avec une force tgale

a

340 .

Mai

;l

rnefure que ce

roqleau avance, ·¡¡ s'éJoigne do point de la

réfiilance ,

ou de la corde

E

qui la

repréfcnre ,

&

ceuc refillance

devlenr plus confidéral:¡le,

a

mefure qu'il avance vers le

poinr d'appui

9

dÚ mc!rnc levier: en fo rte qu'étant parvenu

3

~chaper

l'hQche

3,

la réu nftnce

au~rnentee

efi en eftet

de

400,

comme nous l'avnns trouve

~tre

at¡ point

f

du

m~me

levier

D,

tous deux au cemre de la tou r.

Le

mou/i,

~lant

en n.ouvemeot par l'aélion do vent,

doit done fa're ua effnrr de

400

pqur élever l'eau. Pour

taire cet effort, on a employé

quatr~

atles, qui font des

levjers de

i.r

piés de longueur, lefquels prenneor la ré–

fiilan ce par les rouleau i

1

&.

2'

qui font

a

4 piés du

centre

11,

oq eil le poiot d'•ppui des alles¡ par

coof~qoent le vent

agiff~t

for les ailes avec qn eflorr

é~al

j

4

Viii&!·Cinq•JÍemes de

'\00

OU

a

78 li vres , enleverOI! CeS

400

hvres,

&

donocrott le mouvement

a

la pomve, fi

~e

o'ttoit les frottemeos de l'arbre touroaot fur

loi-m~me, qui font peu confidérables, d'auraot que ce! arbre

en en éqoilibre for fQO marbre 7f

ft~·

3

de la

111. PI.

c'eil ·a·dire, que la tEte de l'arbre

J OIDI

aut a?les, font

équilibre avec le rene de l'arbre

i

l'eodroit oti cet ar–

bre porte foo marbre

1

qui eo efi le centre.