MOU
6etu\
~e~réíenté .
fur la
PI.
VI .
e/1 íuppofé confir11it
fur
UllC
r!Vl«fe Oav¡gabJe,
a
la partie d'avaJ d'00e 3rche
de
pont,
ou
entr~
deux
¡>11i~rs d~ ma~on!)erie,
ou enño
entre.
deu~
palées , comme _font placées !•s tnJchines hy–
drauhques dll pont
N,
D . a Pari', reprefeotées dons nos
P lonches de Charpence ,
&
fur lefqoellcs 1 faut ¡etter les
yeux , la con/lruélion de la eage des roues,
&c.
ayaor
beaueoup de rapport avec cellc des
mémes
panies daos
le
mouli11
dont
il
•'agit .
.
Sur les piés droits de
ma~onnerie
ou far les chape–
reos des
pal~es
on conflrui! un plancher de poutres , fo–
live¡
&
madriers . Ce madrier ell oer¡:é de
ÍIX
ouvertu·
re~,
par cinq
d~fquelles
defceodent de longues pieces de
b ois, íervam de chaines affez lougoes pour and ndre depuis
le planeher jufqu'a la furFJce des plus balfes eaux. Ces
chaines, dont qoatre íufpendent le chaffi s
E E
qui porte
la
~raode
roue
a
aubes
1/,
&
la cinquieme qui fu fpond
la vanoe avec laquelle on ferme le courfier,
Cont
perc~es
de trons qoarrés fur deux rangées paralleles,
difl~ns
l'un
de l'autre de lit pouces ou enviroo .
c·er¡
daos ces trous
que l'o n fait entror les verroux, qui 6xent le chaffis
a
une hauteur convenable, pour que
le~
aupes inférieures
foient plongées dans l'eau ,
&
re<;oivem par
conf
~qur.ntl'imprellion du courant , premier moteur de toute
l¡¡ ma–ch ioe . On eleve le chaffis
&
la vanoe par le moyeo des
crics, comme
a
la ll)achine du pont
N . D.
ou avec des
veríns qui fon t de tones vis de bois.
Voytt.
VE.RIN
&
le1
Plan~hn
de
Charpmt~rie.
L es circs ou
les verins
font placés
Í¡lr
le planchee du premier étago,
&
l~s
ver–
roux pofent fur leurs femelles.
La grande roue
/1 ,
aompoíee de pl urieurs affemblages
de ch1rpeme, porte
le~
aubes de rrois
pié~
de hauteor,
fur enviran t
f
piés Je longueur,
&
auffi un rooct
e,
dont les aluchons ,
a
u nombre de
foixant~, en~;reneat
dans
les fufeaor de la grande la!)terne
1',
qui
font al¡ nom–
bre de feize . L 'arbre vertiaaJ de cette
lan¡ern~
íJOrte par
fon pii'Ot inférieur fur le palier
D ,
garni d' une crapal!–
dine;
&
par ía partie
fup~rieure,
traverfo le moyeu
G
de la roue t¡orlfontale qui engre¡1e dans la lan¡erqe
H
qes
m eules :
L a
p~rrie
inféricl!rc de
m
oyen
G
de la roue noriron–
tale efl arroodie
&
tOJJ!e entre deuJ f!) oifes qui fcrnlent
lb lhiome ouverture qui e!l
~u
plancher.
L es meules
&
les archures ou tonneaux qui les ren·
fermeo1, [ont placées fur
un forr allemblage de chsr–
peote,
fig .
1 .
&
2.
PI.
V.
de 4
pié~
d'élevation, fur
6
ou
7
en qoarré, formaot une aage
3
joor, dont !3 face
{opérieure
ferm~e
par des
m~drjers
de tr01s poucos d'é–
pais,
pof~s
fur des carteles ou lol ive< de
tix
pouces de
~ros,
efl
le plar¡cl)er des meules . L'hé¡iffon
G
entre
\daos le ruide
4e
cene .cage par une des face¡J
lat~rales ,
pour engrener avec les fufeaux de la lanterne
H,
enú–
b rée Íl!r l'a e ou fer de la meule tornaqte. Ce fer porto
par fon pivot
inf~rieur
fur le palier qoi cfl garqi
<!'un~
crapaudine.
•
l.•
palier , dont les deux ettremités font term inées
en tenons, eft
o.mmonoi~
d•ns les de11X braies dont les
rnonoiles íom plu
longues que les
tenqns n'om de lar–
~eur ,
&
o u ils
foot fix<'s par des coins ou clés·.
On
fait
ainli cet
affembla~e
pour pouvojr avec facjlitc± reélitier
l'engrenage de l'héri lfon avec
1~
lnnterne , en
l'appro·
cbaot ou
l'~lpignant
autant qu'il e!l uéce!Taire . Les
deu~
b raies
ibnt
mobiles daos de longues rainures pratiquées
aut faces imérjeu res oppofées des poteant corniers oli
elles aboutilf¡,nf. Ces quatre poteanx
cornier~
font affcm–
bles p>r leur bQQt
inf~rieur
daos les remelles ou
~atins,
qui foot eux-mCmes affemblés
a
m i-bois
t:;
ils font 2f–
fermis cians la ljtuatiqn
verric~le
par noit liens
~lfemblés
a
tenons
&
mortoiíes , embrevés dans les pof
aux
4
dans
les patios . Les pq:eaux
co~niers
font aoffi
rélié~
enfem-
. b le deux
a
deux p:tr des
chapcau~
donl la
!ongu~ur
eil
perpendiculaire
a
la
li
gn~ qQi joi'1t enfemble les
cen~res
de l'hén{fon
&
de la
laqrer.oe, Les chapeaux Cont ¡omts
enfemble par deqx e
ntre-tmft-s13!-
l~s íoliv e~
qui COil\–
po ient
le fo nd du planol¡·er des meoles .
Du cóté oppoU
a
l'hérifRm , fe trouve la huche dans
laque!le
tvm~e
la farine me lée
'\U
fon
i
car
le mouli'1
n'a pas de blutoir .
Si on vpul nit
T
en adapter un,
ji
faudroi1 plscer•le
trcoil vertical du blutoir vres d'u!J
d~s angl~s
de la ca–
gc,
&
le bl utoir
pa!T~roit
fous le planclter
de~
meules,
p'Our allor rencontrer
quelquo~·uns
des fufeaux
~e
la lan–
terne
H ,
prolongés alj-delfus
q'un~
des
tour¡~s
qoi la
compofent; le re!le dQ bl 10ir feroic diíp'>íé co'mme
il
a
é té dit ci· de!Tus er¡
pajl~:u
du blotoír
dll
moulio
a
vent .
L1
rrémie
L
13!-
!'auge\
!:(.,
difpofés, par rarport aux
meu
les , de la tnél11e manie¡e que dans le
"'•"''"
a
vent,
f om fuppo1tés par le plancher fupériear auquel gn moq-
'
.
.
MOU
te
par un eícalier pratiqué dans un des angtes do b3ti–
timent . Ce plancher efl percé d'tJic ou ver[llre quarréc
dans laqoelle efl placée la trémie. I l
y
a auffi
nuc
autre
ouverture que l'on ferme avec une trape , par laquelle
&
au· moyen d'un engin ou treuil mil par le hé riffon ho·
rifootal
G,
on parvient
a
momer les facs de blé non
m? ulu au fecoad étage , pour étrc verfé daos la tré–
mte.
Voy•:r. la PI.
&
i<Hr explicqtio11.
L es
mo11li,J
con(}ruits fur des blteaux ne different de
ceu¡ c i qu'en ce que la rooe
a
aubcs
c!l
double. c'ofl-:1 -
diro qu'il
y
en
a
deu<, une
a
chaque bout de l'arbre
horiíontal qoi traverli: te bateau . C et arbrel
a
deux co–
liers g>rnis d'allumolles qui roulent
íur deux
femel le>
fi xes fur les piar -bords do bateau.
11
porte un héri!Ton
don~
les dems engrenent daos une lanterne fi xée !Ür un
autre arbre horiíontal
&
parallele ao premier . C er 3rbre
porte un rouer dont les denis conduiíent la laote1 ne des
meules.
11
f
a un frein autour de ce rouet,
om les
eHrémités font
attach~es
aoffi·bien que
la bafcule q
i
le roidit,
a
la cage de charpentc qui Cootiem les meu–
les . Le r¡:fle comme dan> c:elui que nous venons
de
décrire.
ll
y
a des
moulin¡
a
eau d' une auue conflruélion pl us
Ílmple que
la
précéden¡e; mais ils ne peuvent 2tr.: é ta•
.bl is que daos les lieux ou on a une chute d'ean de qua–
tre ou
cir¡q
piés de hauteur
a
u-m >ins. A yant done co n–
flruic en bonne mac¡onncrio la cagc .lu
mo'<li"
&
le con·
ne-mur qu j avec une des faces do bltiment forme le
canal ou courri r daos lequel
In
roue
ii
• ubes doit etre
placee,
&
dans lequel l'eau doit couler ; ce cour rier
dt
f.rmé
p~r
une vanne que l'on ouvre quand on veut laif·
ícr
tourn~r
le
moHiin .
11
y auffi dans le canal fupérieu r
une autre vanne
~ne
celle qni répond au courrier, par
laquelle on peut vuider le can!l,
&
un déchargeoir pour
laiff~r
!!couler l'eau
íuperfluc.
r
l..,
a
roo
e
a
aubes
de
1
f
o
u 18 pies de diametre , e!l
c:ompofée de deu¡ cerc)es ele charpen1e a(femblés paral•
lelement íur l'qxe horifomal qui traverfe le courfier . Sur
la
cir,on fér~n¡:e
de cen e roue fnrmée do planches, Cont
fi 1ées perpendicolairemeot les aob!s au nombre do fei¡:.e
ou viugt; lo meme axe pon e un rouet de noof
pi~s
de
d1ametre, pbcé daos
1
a esve du
m•rtlin .
Ce
m~mo
rouct
qoi
a
48 aluchon , r¡1ene une lanterno de ueuf ou di:r
fufeaux, tixée f4r l'arbre de fcr de la meole fupé rielHe.
L e pivot inférie.>r do cet arl¡re de fer t<.>urne
daf\1
une
crapaudine pofée lur un palier; le palier efl íupport<! 'j>ar
une braie qui cfl
ell~·méme
fu[pelldue, au moycn d'une
épée de fer,
a
une rerppure dans J'etage fupérieur, dont
la
carde va fe
ti
rer quelque
p~rt aopr~s
de la huche. Le
botlt fopérieur du
fer,
moins
~ros
que le refle, entre dans
¡e trou qoarré de
1'
X
Ot¡ ·anl!
d~
fer ícellé
3
la partie
inférieore de la mea le íupérieure. Le refle de ces
mo11•
lint
e!l fembl able
a
ceux décrits
ci-deffu~.
L orfq ue l'eaa deflinée
a
faire touruer un
moulin,
n'efl
pas abondanre,
&
que la chute a
beau~oup
de haoteur,
on la conduit au-delfus de la roue par une
b~íe
ou ca–
nal de bQis, dont l'eotrée fe
ferme
~vec
une vanne,
quand on veut
~rreter
le
mou/i,/.
L a circonférence des
jantes
·d~
la roue e!t couverte ile 'planches ,
&
forme un
cy lindre ou tarpbou r, dont la furtace fert de fond
a
un
grand nombre
d'au~e~ c<.>mpoí~e
de planches lac érales
qui font tout
1~
w or de la roue,
&
de planches tranf,
verfales co mme des aubes, mais inclioées dt¡ córé dé la
bufe, par oq l'.au vient . L 'eau venant
a
tomber au haut
de la roue,
d~ns
les auges qu'on appellc
pues , Con
~hoc
fi
fon poids la font tourner ;
&
par
coql~quent
1<;
reflc
du
mo-{in
comme ccl ui ci-delfus . '
· M ais ti l'eau a beancoup de chute,
&
qu'ell~
íoit en
quaq¡it~
futljlante, on peut cqnflru jre qn
mouli'l
avecen–
¡:ore 01oiqs de frais, cq mme ceux,
p~r
exemple, con·
flruits en Provence
&
en Dauphiqé;
ils '
p
1
ont qu 'un<–
feqle roue horifontale de
lix
QQ fept piés de diametre,
&
dont les aubes fon t faites ef! cu_illjcres pour
mieu~
re·
cevoir le choc de l'eau qui coule dans qne bufe, tuyall
\\U
canal d'un pit enviran d'ouvenurc <!irigée
~
la con–
\'avité des cuillíeres. L'axe de cet\e roue, Cur
leq~el
la
w euk efl aoffi
fi~ée,
terminé en l!mbas par un p1vot ,
roqle fl\r
~ne crapautiin~
placée fur un íommier dont U,ne
des extre!mrt s pqíe fur uq fe01l daos
1~
covl:
du
moN/,,.'
l'autre extrémi¡é du
m~me
fomrnier pofe
íor une bra1e
ou efl fufpendqe
¡>~F
une épée
~
une tempQre par le moyen
de laquelle on
~pproche
ou on éloigne la meule
toor~an
ce oie la
meul~
gillante. On srrere
ces
fortes de
,m•uluu,
en interceptaqt
1~
cours de l'eau par le moyen d une van–
!Je ou d'uq
c¡l~pet . i
bafc ule, · que l'on peut mettre
.ea
mouvemcrn
<le
dedans· le bfttimeot
m~
m• dn
moulm.
~'ean
étant srrélée óu obligée de pre,ndre un
~utr.e
cours,
1~ t~~•ulilf c;c!fer~
de
.tourncr ;
'!Uinl
a cell• qu¡ VICnt frap-
per