MOU
NomJ
MI
piun 'l"i tlflrmt Ja111
/11
tolfjfrt<t!lio11
J'1111
\
moulin .
A,
folles.
B,
att3cho.
e'
liens .
4·
Chalfe.
r.
Chev
rons
du
pii.
6.
Traues .
7·
Couillords.
8.
Doubleaax.
9·
Poteaux cornien ,
Jo. Soupeme•.
1
t . Entre·toifes.
.[),
la queue .
E,
limons de
1~ mont~e.
u.
Le treuil . ·
·
J
3.
Ch•peron .
-
14.
B ras do chevalet.
F,
chevalet.
.Jf.
Supportde la
moqt~e.
¡6.
Entrc·t<>ife.
17.
Chaperon .
18.
L ien
di
roffignol.
19.
Potcau d'angk .
il.O.
Appui du fau¡ pont.
21 .
L íen fous la fabliere
de la galcrie.
u.
P lanchers.
23.
Pannettes.
24.
Guctte¡.
!l.
f .
P oteau¡ de remplage.
2.6.
Sommier.
27.
FauJ fommier.
18.
Poteau du faui forp-
mkr ,
19.
L e palier.
30.
L a fouche .
", petit fcr
&
chevilles
du blutoir .
31.
Poteau de la braie.
3!·
La braie .
33·
La bafoule du frein.
34·
E?ée de la ba(oule
du
F.
3f·
Porte poulie do
F.
:¡6.
Plancher des meules,
·
compo lé de quatre
canclles.
37·
La huche
&
le l¡lu–
tnir.
38.
L'anche.
39·
Mont<!e du fecond
4-
tage .
40. Coll im.
41. Pannes meulieres.
42. Emre·toife,
G..,
galerie.
43 ·
Poruu de croif<!e de
la galcrit:.
44·
A ppui .
4f·
Sablier~.
46.
Maures pannu.
47·
Colliers.
48.
Le jeu.
49·
Polier do grn5 fer.
fl,
gros fer.
fO.
Marbre fur lequel po!'e
le coller de l'arbre
touroant .
fl.
Palier du pcrit aoller.
12· Se
melle du perit
colle~,
f3 ·
Palier de heurtoir.
f4·
Le heurroir .
H·
Les luons .
r6.
"'rbre tournant.
1-1,
roucr.
f 'T·
Ohanreaux .
f8.
Paremens.
!9·
Gouffcrs.
6o.
L'effieu.
61.
Embr2farcs,
K,
bnrerne.
62.
Tourrcs.
63 .
Roues. ·
64.
Les jamlics ,
6f.
Frcin .
66.
.'\rchurcs.
67.
Tempure.
68.
Dos
d'~ne.
Ó9·
Pt<U.
70.
Ep~c
de fer ,
71.
Trumions.
n .
T rémie .
73·
t\
U~CI,
74·
Cié' des palicrs ,
'lf·
Jambrs de force ,
¡6.
Eorrait.
77·
Poin~on.
78.
Lieos'.
79.
Faite.
.
So. Chevrons du comble.
8r,
Planches fi•r lefquelles
pofcnt les bardcaux.
82.
Bardeaux .
83.
t\ is
i
coacraa,
84.
Volans.
8r.
Anrts.
86.
Corerets.
8;¡.
Lanes. ·
~
i,
licns.
l,
poteau dcboat.
?,
3.
Semelles .
Ohforvatiom
Jur. In
moulips 4
Vtlfl
&
4
uu,
li'IJU
ltur ebloru.
Du
moulin
a
v ent.
Le
moHiilf
a
vent quoi–
que connu de tour le monde' ert .aepeodanr d'uno con·
(lruélion beaucoup plus
in~énieufe
qu'on !'imagine com–
monément.
Qu
crnit qu'tl nous a
~ré ~ppqrré
d'Afie
daos le tems des croifadcs; quoi qn'il en Coir, cerre m•chi·
ne a été pcw!Tée :\
11"
degr6 de perfeélion .¡ue les
I'IJ~chi·
ncs commu nes n'artcig nent pas o rdinairemcnr . l\1ais a·
vant que de pa!fer
a
fa •Morie , il
i:n
néceffaire de re–
venir [Qm01airement (ur
les.
principales parrics de fa cou–
lhuélion .
e
·~flruflion r~mmaire
""
moulin
J
venl ,.,fid!rl
re–
l•eivem.ent
ti
J"
tbóorre.
La flruélure intérieure du
DIOH–
Iin
a
vent cfi forr femblable
:i
celle da
moNJi,
i
<;au.
La différence qai cn enrre ces deux
machi
no
ne CQQfi–
fie guere
qu~
dans la l"!l:ániere d'appliquer la for<;e
ex r~-
r ieure. ·
· La 'maniere d'appliquer
cert~
for'(e dans le
,..,¡;,
!
venr confifie dans un etfieu ou orbre
E F
(
Plmuhe. de
la
P nemn.zrit¡•e,
{ig.
lf . ),
traverf~
par deux bras ou
leviús
A B
&
e/),
qui
font
<nfemble
1 11
aoglc droit
&
peuvem avoir chacune <nviron rrc'ore-deur piés de
long. Sur ces bns
1
fonr
au~chées
de; efpeccs de voileJ,
appell~es
"íle.r,
qlll ont la figure de rrapezes , furfac<s
dont les faces
H l
&
F-G
fom parallele . L.a plus grande
JJ
l
etl
d'environ fix piés,
&
la moindre
r ' G
e•t de la
Jqngu ur qui efi dérerm inée par les u o yns rirés de
H
1¡
de
1
•u centre. L'ufage de ces ailes ell
d'~rrc
roO–
jours p¡¿fenrées 'iq vcpt ,
a~n d~ r~ccvojr
fon
~mpre(:
'I'11ne
X.
'MOU
tion;
& ,
año qu'elles aienr
~et
effet, on emploie dear
dilférenres contlruétions qui conniruenr les deur efpece5
de
mortlín
i
vem dont on fait ordio1irement uf.1ge.
Daos le premier la machine enriere en fourenue par
un arbre rnobile' perpendicul•ire
a
l'horifon' fur un ap–
pui ou pi<!,
&
paut tourner fur ce pié d'un c6ré ou
d
1
un aurr<, fuivanr qu'on en
a
bcfoia.
Dans
l'aurrc, il
n'y a
feulemenr que le roir de
Jj
ma–
chine
&
l'el!ieu d"' aile¡ qut roome;
&,
pour c<r <ffct,
on darme
i
ce toir
11
forme d'uoe rourdle,
&
on l'eo–
toure d'un cerele de bois daos lequel on a pratiqué une
rainure ou font placees de dillance en di!lance plurieurs
rouleaui . Dans ce11e rainore, roulc un autre cercle de boi&
fur lequel le toit entier porte .
A
l'anoeau, ou cercle mo·
• bile, font tirés des rayons
a
b,
aurquels on anache une
corde dont l'autre bout ricnr
~
une efpece de perir vio–
das. Par ce moyen, en rournant le viodas
&
alfujetrif–
Cant enli1ire lt corde ou crochet de fer
G,
on donoe
aux atles la pofirion nécelfaire .
7'h/orie
dt~mouvem<Jtt
Jn
m oulíns ,;
'IJtlfl,
&
de l11
p•Ji–
eion de
leurs
aíln .
L'anglc que les oiles doivent faire
avec l'etfieu' ou l'arbre auqut! elles font auachées, ef't
l'objcr d'une queni..n délicarc que les Mathémariciens
om jugé digne de leurs r.cherches .
Afio de concevoir commcnt le
moulin
efi mis en mou–
vemenr, il fant Cavoir la théorie des
mouvem~m
com–
posés . Lorfqu'uo corps t'rappe perpcndicnlairemenr con–
tre une furface, il emploie tome Ca force : mais s'll fuppa
cette furf•ce obliquemenr, fnn mouvement étanr com–
polc! de deux aurres dom !'un en perpendiculaire
&
l'au·
rre parallele
ii
la farface frappée, le feul de ces
deu~
mouHmens qoi agifTe en le perpendiculaire;
&
chaque
direélion obliqae de mouvement eilla
dia~onale
d'un pa·
rall~logramme,
dont les direélions perpcndiculaires
&
pa–
ralleles font les deux cl\rés . D e plus ,
li
•pre avoir
décomporé une im plnfion oblique fur une furfoce daos
la perpondicu!aJre
!\
CO!t~
rurface, i! arrive que CC!tt! fur–
face ne pui!fe pas fe muvoir Cuivant la diwílioo que C<tre
impullioo tend
a
lui donncr '
&
qu'elle puille reulement
changer fa direélion, il faut encore redécomporer cettc
impullion perpendiculairc en deux aurrcs, dont l'une Cuit
celle que la furface pem Cuivre,
&
l'aurrc cclle qu'ellc nc
f~uroit
fuivre,
1/oyn
CO\IPOSITJOS DE MOUV EMEl'T .
Pour donner une idee de l'aélion du •·cnt fur los
mou–
lin,
nous emploierons une comparaifon . · R epréfcntons–
nous ttn gouvernail auaché obliquemelll
a
la quille d'un
navire,
le
frappé par le couram de l'eau
parall~lement
i
la quillr,
c'en·~·dire ,
fr-appé obliqucment; il efi
aifé-d~
voir, en rirant la ligne qui eiprime l'impulfiBn pefpen–
diculaire, qu9 cene impulfion rendra
i
arrscher le gou–
vernail du nnire,
&
que ceuo dircélion, perpendiculaire
a
u gouYernail, e!l oblique
a
la quille. Or, comme ce
)(Ouvernail pouffé par une impulfion oblique qui tend
i
l'arracher du voi!feau, ne Cauroit en órre déraché par la
maniere donr il
y
eO aflo ré, il s'cnfnir que des deux mou·
vemons donr l'impulfion oblique en comporte, il ne faut
avoir égard qu'a celui qni efl dans la diredion que le
gouvernail peut fuivre,
&
abondonner l'aurrc comme
mutile. Or, la direétion dans Jaquel!e le &ouvornail no
pcur fe mouvoir fans fe d6racher de la qntlle, dl celle
qoi le pouffe circulairemenr auroa r de Con crrrémité com–
me centre . L'effet de l'impu!Gon oblique
d~
l'eau fur le
¡¡ouv~rnail
d<>it done
~rre
réduit d'nbord
3
une impol·
libo perpendiculaire,
&
enCuite cerre impulfion
a
celle qui
rend vérirablemenr
a
faire tourner le gouvernoil.
1/oyt::.
GouvERNIItL . Pré(enremenr, daos un mouvement obli–
qoe
&
compuf~
daos Jeque! il o'y a qo'une des force'
compof3ntes qoi foit
a
employer, il efi clair que plus la
propQrtion que cene force aora l l'e!¡ard de l'aurro, fera
perite, moins le mouvomenr sur2 d'dfor
&
au conrrai–
re . Or, en examinan! les mouvemens compofes Cur le
gnuvernail, on rrouve que plus il efi obliqu<>
a
l'égard
do la quille , p.los la proportioo de la . force qui tend
i
le faire rourner efi grande par upp<>rt
i
l'aurre . Mais,
d'un outre córé. plus
11
en
obliquc
a
l'égard de la quil–
le, ou, ce qui rcvient as mlmc, plus il e!l ohJique
a
la direélion de l'eau, plus l'impollion e(l foible . L'o•
bliquité du gou\'e¡noil a done en meme rems an nvan–
talle
&
un
delil-anr~g~;
mais comme cet avonrage
&
e~
deCovanrar,c ne fonr point
é~au s
&
qu'ils varient
~uiv~nl
les diff<!rens
•u~
les de l'incliuoifoo, ils fe comphquent
d'une maniere fort variable,
&
prévalem chocun
i
Icor
tour t'un fur l'aurre .
On a. agité la quenion
&
1"
(iruarion la plos nan•
u.~euCe
il,
do nne•
a
u gouYernail M . Rcnau, daos fa
thlorie de la mfllllltiiVrt
Jn
v~if[<a11x,
a troav<! que la
meilleure firuatioo
,¡
loi donner éwir ccllc
o~
il
faifoi~
un angl_e d
ff
d~rl!s
avcc
il
qwllc ,
M
millm
Cene