MOU
per les cuillicres ou a11bes de la roue qui eq dans
!a~
.,e dumo11lin,
elle s"'coule par uor: ou'>'«rture prat¡qu«e
a
une deS muraillcs de CCI[C Ca ve ,
On trnuve au Ba(acle
it
To,lloofe des
mo~tlim
de cet–
re efpece, 4ui font ce qu'il y
a ce
m icux
ima!íin~
&
de
plus limpie' jufqu' a
prét~nt .
11 y a aux
m
vulinrdu
Baf~cl
íeiu moules de front
placees dans un
mé.nebitimem en-rra vers Efe la 'riviere;
&
co mme elles
font routes mues de méme par la fo rc«
du
courant, il fuffi ra dlexpliquer ce qui convieqt
a
deux
o
u trois de ce¡ meules .
·
On a conrlruit plolieu rs piles de
m~~onncrie
qui fer–
'VCnt de piés droits :i des arcades de trois
~
rrois pi¿s
~
demi de laqeur, q i di viíent le canal en
fcize canau x
diff~rcns:
les avaors
&
arricres l¡ecs des piles C.>nt
éiGi–
~n¿s
llun de l'aurre de cinq
&
derni em·iron. Ces arca–
des qui íervm t de cou rft er,
&
dont la
fig. pr<m.
Fl.
l .
reprc!fcllle le plan de la fondation au· den"ous du radier;
la
¡ig.
2.' le plan au ni vean 9u raJ ier; la
jig.
3·
le piar!
e
u premier étagc , la
/iJ{.
'f·
la coupe lr3nÍYerfale par le
m ilieu de la tonel
k;
1~
ftg.
f
la coupe ao-dcvanr des
v annes; la
jig.
6.
l'élé vatiorr du córe d'amoot; la
jig.
:¡.
la
cou pe'·lon'gitudinale par le centre; la
jig.
8.
parrie fu–
)1~rieup;,
la coupc par le centr¡: vée
du
córé d'aval,
&
}>arríe inféricu re, la croupe par un plan aotérieur du c/)ré
<le la fortie du ·cou rlier : la
jig
9·
l'élé:varion du cór¿
El~aval ;
la
jig.
10
le protil de la roue,
&
lajig.
1
r.
le
plan de la roue : ces deux derni<res figures li>m·deffinées
fur une écbelle dQuble. Ces arcades, di< je , fonr fermées
du
có té d'amont par dc¡s vannes qui de(cendem dans des
~ouli!fes,
&
qu'or, leve quand on veut laiffcr tourner le
m oulin .
L e courlier
va
en ré tréciffant juiqt1'il l'endroit
ou il aboutit
i
la circonférence d'uo cylindre ou ton–
l)eau de
1)13~onoerie
faus fonJ, dans Jeque!
efl
placé une
roue horifonrale, dont l'ue vertical concemriq ue
a
oe
t:ylindre , porre la meule fup érieure . L'eau rerenue der–
r rere la vanne paffanr par le perruis qu'elle laiffe ouvert
lorfqu~elle
e!l levée , entre avec précipitarion daos le cour–
tier dirigé obliquerr)ent !uivaor la tangente au cylindre
~
oe rrou vant pojnr pour forrir une o uverture auffi
gran~
de que celle par laque!le elle
el!
eotrée, goofle
&
s'in–
Jroduit arec plus de forc;e dans le
c y l i r~~re ,
en formapt
iln. tourb¡ llon elle corrturm la roue h<HJ(onrale qui y
el!
de tourner avec elle.
U~
u apres avoir fait
plu!ieur~
cours ,
&
Frappé les
;aubes de la roue, s'échappe par le vuide que ces
m~mes
:aubes lai!lent entr' elles, fon par le fond du cylindre
&
s'écoule du có té d'aval, ou on a m énagé une pente:
L !effieu o u arbre de la roue, laq nelle a rrois piés de
p iametre, e!l terminé par un pivot rournant fur une cra–
paudine fix ée fur un palier. Ce palier repofe par une de
fes emémités fur un feuil ou
il
eCI encaCiré de quelques
pouces. L'aur re extrémiré de ce palier
e(l:
fuípendue par
un poteau ou épde de bois boulonée
a
une braie qui e!l
,rile-me me fufpendue par un aurre poteau ou épée retenue
for le plancher par un bo ulon qui la traveríe , ou fur une
~empure.
Toutes ces pieces fcrvent com rne daos les au–
Jres
lffOHfÍn~
a
éJevcr
OU
~
bai!fer la JneUJe fopérieure.
La roue a aulles inrédeures de trois piés de di'atnetre
eCI d'une leule pie,e de bqis de dix pouces d'épai!feu r
¡
cette picce de bois e!l un
tron~on
d'un gro> arbre que
J'on garnit en-haut
&
en-qas d'une frene ou bande de
f~r P'?"~ .l'ernpé~her
d
; fe','d;c. On y taille les aubes que
1011
mchoe
~-
l.axe
.~
eu.vn.onc¡rn;¡ulnre·quatre degrés,
ou pour
!~
m reu¡, 1¡
nclrnarfoodort
~tre
te!le que la dia–
~onale
du parallelogramme fai t
C.
r
!_es direélions hori–
f.mr~les
crrculaires de l'eau,
&
fur fa direélion verticale
y fort
p~rpeodiculairc;_,
les cótés du
parallélo~ ramme
étant
pr'?porponnel ~
au:1: vue{fes.
Voyo:.
d AnJ les Plancluf
J'/1-
zr.mltvr.,
la
r<pref~ntatiotl
de ce
m•ulin',
&
J!explication
~es
mc!mes Planches.
·
·
,
·
• f'16tl, qn
~ inventé
dans
ce~
dernie[$ tems
d~ernplo-,:er
le
nu1
&
le reflu1 qe la fl1er
a
faire cournet les
,oulins
inventjnl t
tres· haur~ufe
&
tres-¡uile auril¡uée
i
un oorn!
mé
P.trfe,
rnalrre charpemier
i
Dunkerque ·
il
faút pour
eel~
avoir un lieu has d'une érct1due fuffifar;te pour ¡;qn–
temr atfe".t
d'e~u :
oo ferme la communrcation
éle c:e
li~u
a
la
m~r p~r
'Í:'e
cpauff~e .
daos le travcrs de 'laquelle
on prarrque tro¡s canauJ
par~lleles .
Celui du 'm il ieu leer
d:
courtier
a
la (oue; un des deux autres qui' comrnu'
f!tque
i
!•
mer,
&
que no11s appelleroos e
anal tle flot,
c o mmumque p,a( deux branches au:x deus e:xtrérnitc!s' du
coudier . L e rroi!ieme caqal 4ppellé
fa,al
d<juf•,t
com–
munique au batf¡n ou réfervoir,
&
aulli
aQJ
deux 'exrré–
{'lités du c;oortier par deux branchd; le; courfier
ctll
fé–
pare des ca'naux par quarre -vannes placc!es dans les br:;m–
t:hes de communication ;' apees que le ftux monte d'une
/iuilll!Í!é
fu~faote,
on
ouvr~
la unne du c1nal de ftot
•;
., ¡.
..
•.
1
MOU
qui communique au courlier du córé par ou l'eau doit
'Y
enuer'
&
on fc:-rme
la
fecon~e
du
mc.mecanal ; on
ouvre auffi celle du canal de
JUÍaot,
qlll comrnunique
a
la forrie du courócr.
&
on ferrne
l'autre du
m~
me
canal en ' cet éra,t
1
&
l'étaog étant fuppufé
vuid~,
l'eall
de la mer a maree montante, eQtrera par le canal de
fl or ,
&
paffera daos le courlitr fous la rooe qa'elle fera
tomner ,
&
du courlier eutrora dans l'étang ; ce qui
fera tourner le
mortlin
pend:u¡t el} vírol)
quatr~
des
(j
x
heures que dure le
6m.
On ouvrira alors routes les au–
tces .vanues, afjo que peódat)t les d¡:ux beures qui re•
lleot
~
éco'uler juíqula la pleine mer, l' eau puiffe en–
trer en apondaoce dans l'étang ,
&
qu!~l!e
lo it
a
u nive2o
de la p!ei'ne mee ; o o fermera alqrs_roures les'
v~nnes
pour
retenir l'cau , jufqu!:l ce que le jufaot ou
retlu~
ayat)t fait
bai!fer les eaux de la mer pend1m deux beures a"-def·
fous do
ni
veau de ce) les
coote~ues
dans
1'
4tang, on ou–
vrira ajors la vanoe du e1anal de juíanr, qui communi·
que
a
l'entr,ée du couróer ,
&
aulii cdle qui commu–
nique de la fortie du
m~me
couróer au canal de flor ; les
deux autres vaones de!llcurant fermées,
&
l'eau de l'étang
pa(Jaor · dans le courlicr, fera courner la roue du
m~
me
fen s qu'aupara:vant, avec une vite!fc proportioonelle
a_
la chúte que les ditférens ni veau; de J!eau contenue daos
l' érang
&
de la mee, pourra lui procurer,
&
le
mot~liP
rourr¡era jufq u'a la ba!Ie mer,
(t
l'eao contenue daos
1'-é–
tang efl fuffifunte, ou feulement
juf~u'a
c,c
qu'elle foit
épuifée .
·
V
oe heure enviran avant la batfe mer, on ouvrira
toutes les vanoes pour laiffer écouler enrie<emen¡ touts:
!'eau de l'étang a la mer, ou du moins qu'elle fe merre
de niveau
au~
plus batfes
eau~,
qii
le jufaot 11ui!fe les
ab~iffer.
On refermera alors toutcs ·le< vanncs , que l'oll
laiffera fermées jufqu'a ce que le tlot ayant atf.·z ékve
les eau x de la mer pour leur procurer une ch lhe fuffi–
fante daos
l'éran.~ ,
on rouvrira celle du canal de flot
qui comrnunique
a
l'c:orrée du courtier,
& .
celle du ca–
nal de jufant , qui
communiqu~
a
la forrie du
mcirnt¡:
aour!ier, les deux aurres demeurant fermées,
&
le ,..,..
/in
tournera comme auplravant,
&
du m€n¡e feos foit
de tlot on de Jufant .
C'e!l-la fans doute, ce que J'invcnteur s'efl propqfé;
mais on peut ómplitier enca re cette invention, ainli 9tte
nous allons expliquer
¡
mais alo rs le
moulin
toornera pen–
dant le fl or d'un ccrtain feos,
&
pendant le jufant daos
le feos oppofé; ce ..¡ui n'emraine ancun inconvéniem,
étant faci le de djípofer les eu grenages des roues
&
des
l~nrernes
pour cela: ce q•Ji mlime ne peut que tendre
il
leur confervarion . 11 y aura done un f•ul canal
en-Ira~
vers de la
chauff~e
de 1'6tang. Ce canal [era for!llé
p~r
deux vanne>, une du córé de la mer qui fera nomméo
van11•
d~
flqe,
&
une aurre du cóté rle
l'ét~ng
appelltc
'VtJnn< d<
•ufant
,
qui fermeront de part
&
d'auae le
c ourfier . L e>deux parries du canal hors les vaones, com • .
tnuniquerollt enfemble par une branche qui fcra fermée
auffi par une vanne. L'érang eraot foppofc! vuide, la mer
baffe ,
&
toures les vanncs fermées, excepté ce!le de JU•
fant
1
on anendra que le llot lo it alfe'l monré, pour que
la drfférence des niveaux de la m<r
&
de l'érang
foit
fuffifante, pour que la chdre des eaux puilfe faire tou,.,.
ner le
17Joulin .
On ou vrira alors la vaone de flor du cour–
fier, ce!le de la branche de
cc~mtnunicatioo
demeunnt
fermée,
&
l'ear1 de la mer pa!Taor fous la r ue dans lo
couróer, la fera courner prefque julqn'au
tems de la
pleine mer. Quelque
rem~
auparavant on ouvrira la vaono
qui fermoit
la
braoche de comrnunication des deux par–
ties du canal, pour que l'eau de l'.!tang puiffe fe meme
de niveau aux plus hautes eau x du tlot .
O
o les
y
retica·
dra alors en fermarll cene vanne
&
ce!le de jufant, juf•
qu':i ce que le reflux ait abaiffé les eaux de la IJ\Cr q'une
quantité futlifante pour procurer
a
ce!les de l'·etang
a
!In
de chdte daos le courlier, alors on ouvrira la vanne de
jufant,
&
l'eau de l'étaog s'écoulanr daos le eoadier
a
la mcr , fera toumer la roue du
moulin
en feo; con·
traire. Que! que teros avant la ba!le mer,
ah
O•tYrira la
vanne de
la branche de communicati
n a6n
de lailler
écouler entierement :\ la mer l'eau qui e!l c.>nteoue dans
l'étong :
&
i
l' in llant ou le tlot fuivant
r~commence ,
on la refermera
&
celle de tlot , j ufqu' a ce que fa hau–
tenr
au·da!T~s
de
!~
furface de l'ét•ng puiOe procuter
affez de el)
u
re pr•ur faire Jtourner la roue cbns fa
pre–
miere direaion; on ouvrira a\or-s la v•nne de tl t pour
recp'rpmencer
la
m~me
operatio n,
&
faire provi(iun d'eau
dans l'érang pour fnffi re
i
faire tottrner
1~
>poMii•
pen·
daat le tcms du
re~~ f~ivaot.
(
D)
Noms