MOU
10
efl le
p~hnt
du frein avec lequel on <!leve le con–
tre'·poids 24
an~ché ~
l'ertrémité de la piece de bois ou
de levier
Q.
IV . Planche,
(ig .
3·
7'
efl une piece de bois qui fert de
point d'appui au levier
Q:
Lor('Cjue le garáe
moulin
15-
che la corde
23,
le contre-poids
14
dcfcend , tire en b?.'
le cercle
R
;
&
la roue
P
efl comprimée, d'an tant qu 1
ju!le
a
propos lu i faire fentir l'effet du cantrc·poids, qu'on
ne
doit jamais abaíffer que par
de~rés;
autrement on rif–
queroit de brifer l'arhre tournant, que l'cffort du vcnt
tordroit vers le colet.
D e
la
pompe.
f/.
PI.
Getre machine, en l'état qu
1
elle
ell cqnllruite, ne met en mouyement qu'une pompe,
paree qu'il faut néceiThirement que
le(
forces du mobi–
Je agitfent au centre de la tou r ,
&
que tmttés
les
parties
fupérieurcs du
mouli11
que Pon tnnrne alternativement de
tous le¡ cótés, abomi()ent
a
u point central
8 ,
l/1. PI.
fig.
¡ .
or, puifquli! n'y a qu'un centre, il e(l ditlicile dly
a¡ urler plu!ieurs
pompe~;
il les faud,oit faíre
a~ir
fur une
ba(cule 1ppuyée fur un pnint d'aopui, ce qui ne feroit
pas avantageux; puifque celle comoorition
&
les parois
de plu!ieurs pompes, mnlriplieroient
le~
frntre men<. ll .a
puu plm limpie
&
plus avantageu< do n'y en admettre
q u'ur¡e,
&
de lui donner un plus grand diametre·, com–
rne aut)i de le
fair~
lever deux fnis dans un tour du
>Houlin;
CeS
deo • cnups de pompe forment dan< le m ou–
yement une forre dléquílibre femblable
a
la pl uralité des
pompes , qu'on eflime en ces forres de machines hydrau–
Jjques .
Fig"re
1 .
La premiere figure
de
la 17. PI.
tepréfente cct.
te pompe en fon entíer , for méc de plufieu rs corps foli–
demenr établis,
&
foutenus fue
la
charpente qui efl dans
l'intéricur du pui!S.
A
&
A
font deux pieces de charpente qui entrent
d~ns
la
ma~"nnerie
du puits , dont le p!an efl
;i
eOré .
Él!
es
font !itut'es "" peu au-detrus de l'eau ; elles fcr vent
a
por–
ter-tou r le fardeau de la pompe,
&
font aidées des bJr–
res de fer que Jlon y voit .
B
&
B
ainti que
C
&
C
funt d'antres poutres qui for–
metn comme deux t'rages dans l'intérieur du puits, lef–
~u:lles
fervenr
a
appnyer
le~
corps de pompe qoi
y
font
un
!S
au
moyen de liens de fer-ainii qu'on
!~
voit aox plans
pe ces étages qui font
3
cOté .
G
&
G
e(l un
affembla~e
de charpente qni (ert
3
6 xer
cette pompe
a
u miliall du puits, ainti que nous l'avons
dit
lie la
l. PI.
lett r.
G.
D D D
font trois corps de pompe de bois appuyés ,
¡~in!i
qu'on les voit • fur les poutres
11.
L es emboltures de ces pieces étant bien artondies , on
c:nduit ces deux pieces,
~
l'endroit de leur embolture,
pe goudron; on [eme fur ce goudn>n du fable fin, bien
tamJíé
&
tres-fec : lorfqoe les pieces fon t unies' le ra–
bie
&
le goudron tombent dans la jonélion,
&
la tient
parfaitemenr étanchée, tant que dure la pompe. 11 efl
pon d'av<rtir que ces corps de pompe font fujets
:l
fen–
d_re lorfqu'on les emploie fecs , ti on n'a pas la précau–
tron de les hum eéler plotieurs jours en dehors avant de
Jeur fairc fentir l'humidité en·dedans.
E,
efl un corps de pomoe de cuivre de quatre piés
pe longueur attaché
a
l'extrémité inftrieure des corps de
pompe de bois
D .
L e pillan
a~ it
daos cette piece; elle
clf dellin¿e
a
en fupporter les frottemens ' fans altération
fen fi ble de la part de ce corps de pompe .
F,
efl une lanterne de c uiv re . percée de trous fan<
n o;nbre , dons laqnelle le bout inférieur de la pompe de
cu¡vce entre: elle e¡npeche que les ordures n'entrent dans
la pom pe lorfqu'elle
a~it .
Cette lanterne efl atrachée fur
la plauche
~,
qui tfl au f0nd du puits. Cette planche
efl retenut au fond du puits par deux pierres
1
&
2,
au
1nvets deíq u lles paffem deu¡ broches de fer qui les 6 xent
fur la planche .
'
Fig.
2 .
L a
figure
l
.de
cette
V-.
P I.
<lonne la coupe
~e
_toll> los corps de pompc, dons nínrérieur de(quels on
V Ol(
la branche du piflop
/le
le pifjon meme
p!on~é
dans
reau ;
~e¡
te
bra u_c~e
ell compofee de deux
lon~ues
pieces
de
(~pln
arroqdres • .
&
de trois pouces
a
trois pouces
&
derJll de
QJan~etre ,
¡ointes enfemble par
d~$
pieces de fer,
~
par,
d~u • ecr?~s
E,
qu!if faut avoir foio de river. A
1 e1trern1té fupeqeure
H,
fonr des trous qui fervent
a
paffer la chcvrlle do lev ier
G
fig
1 .
de
la
IV. P.
. A
l'ex~rénlité
infédeure de \a merne Planche efl le
J>Iflon qu1 efl dé_yeloppé en la
fig.
3· aio ti que le corps·
i:l;e pompc de CU!vre,
&
toutes les parties qui lni appar–
Jrennent.
D e'luloppemm t du
torp1
de pompe de
cuivre,
V.
PI.
3.
fi_g .
L
efl le pi lla n que l'on a fait de bois de hetre paree
9u'il efl d'un
~res ~on
ufage dans l'eau: on voit cen'e piecc:
trD graud,
en~ouree
.de loo cuir du !3réfil
!Uach~
a
la
M
o-u
brarrche du piflon
o.
au moyen d'une piece de fer
a
charniere
N ,
dont nn bqut Uent an pi (lon pu trois écrous
qu'il faut riycr.
La méme
pje~e
de fer
IV
erl
atta~hée
par l'autrc bout
Ú!r la branche du pjllor¡
O,
;tu moren d'on long affour–
chement de fer: des broches de f<r palfent au-travers
&
lient ces affi>orcbernens enfemblc, comme vous le voye1.
en
O.
O bferv ez que ces broches foknt
a
écrou
&
rivécs
afi n qu'elles compriment fortement le bois.
&
le f•r ' mais
ces broches
quoiqll'eu
nombre ,
com1ne
vous les
~oyez,
en
la
branche du pifian
H ,
>,.
fi
.
feroient fujettes a dé·
chirer le bois fuivant (on til, lorfque le
moulin
leve le
pi(lon .ave.: violer¡ce , ti elles n'étoient C.mtenues elles
me
mes par une autre
.broch~
de fer t<>ute fembr¡¡ble , que
J'on paffe ao-travets
d1¡
bqis, mais dans ur¡ t"ens oppo·
fé, comme on le voit en
O,
ou l'on
a
rendu (entibie
une de
ces
broches foutem¡es d'une autre : toutes les jon–
élions qui font
ii
cettc bnncho du pifian do!vent
~tre
rrai·
técs ainli.
Cette branche erl
lj
folide ( celles de fer feroient fu•
jettes
~
fl échir )' que aepuis
' 743
jufqu'a préfent, on
n'y a fait aucunes réparations,
&
on n'a pas trouvé
a
pmpos de la renouve!ler en
I7f4,
quoiqu'on oit été obli–
gé de paffer de nouveaux corps de pompe de boí>, qui
etoiem toralcment pourris. Par la longueur de cetre bran–
che on
a
évité toute afpiration incommode
d~m
ces
pompes.
•
P
e(l la foupape qui erl ao fond de
1~
pompe de cu!–
vre; cette piece ell du méme bois que le p1flon ; elle
efl Jégeremeot entourée d'étoupes imbibées de fuif,
afi ~
qu'elle joigne le cui vre
&
rempliífe exaélemenr
!~
pla–
ce qule1Je oacupe. Elle porte une anfe de fer qui fert
a
accrocher
&
a
enlever cene foupape lorfqu'il faut la ré-
parer.
1
On voit
tant-il.cr'Jré de la foupape que du pifia n, le
plan drs clapets de ces deux pieces!
l'expl ic~tion
de l'un
fe rvira pour l'autre' paree qn'ils f1nt de memo con(lru–
B:ion, il dilferent feulement de grandeur; ils font faits
d'un euir fort (le cuir du Brefil bien liant
&
bien é&al
efl le meillenr), téno entre deux oiece< de cuiv re. La
piece de deffous porte une
lar~e
vis qui paq¡ au-tr.avers
du cuir,
&
v~
fe viffer daos la piece de cuivrc
1 ,
qui
efl en·deffus de quatre
li~nes
d'épaiffeu r
i
l'o n vait cet·
te vis exprimée par des poiots
a
l'endroit ou elle efi ri·
vée. L e cuir qui e(l entre ces den< pieces
d¡:
cuivte por•
te fur les l:¡qrds du flit de b•>is des fo upapes ,
&
les rend
étanches . Ce
rn~me
cuir s'étend ftu tollte la partie po·
flérieure des m6mes f a ts pour y fervir de charniere . On
po(e fur cette derniere
p~rtie
du cuir une noqvelle pla–
que de cu ivre
2,
d'une ligoe d'tpaiffeur , que l'on attache
aux fars , en paffant des clous au travers de la plaque
de cuivre
&
du cuir; de forre cependam que le clapet
t pu iffe ouv rir
&
fermer libremenr . Ü tl ob!"erve d 'abat·
tre les arreres des piece. de cuivre ' atin que le> cuiu oc
foient pas co upés par le jeu du clapet
'
•
La
fig.
3· fair encare voir 13 piece
Q,
qui ell une pta.
que de cu ivre vue de profil, d'<m pouce d'épaiífeur,
&
d'un pié en quarré, le corps de pompe de cuivre paffc
dedans ,
&
y"
el! forrement foudé.
R
efl le plan de ccuc
piece de cuivre .
Sur cen e piece on pofe un euir du Brt til 3,
~uquel
on
obferve les memes ouverrures qui ront
~
la
plaq ue de
cuivre
R .
Q uatre écrous 4 , co•n prirn ent cette plaque de
cu1vre ce ntre la pompe de bois
&
le cuir
~
qui fe
tro~ve pr's entre les deux corps de pompe,
&
oranchent cet•
te jonélioo .
M ais comme les crampons qui portent les vis
&
les
écroi-5 4, ne peuvent ctte ti xés au corps de pompe de
bois uec des -clous qui y feroient des trnus, on
y
a fup–
pléé par un cerc!e de
f~r
divifé en quatre parties
S,
qui
font jointes, en femble par quatre bonnes
vi~ .
On po(e ce
cercle en
S
fi~.
1.
&
2.
il fert
premierem~nt ~
tixer
le~
cramp,oos ci"-derfus' en embraffanr la pompe de bois'
a
laque!le il donne de la fol id:té;
&
lor(que le corps de
bois víeillit. qu e le bois diminue de volume' on repare
ce défaut en ferranr les quatre parties de ce cercle égale–
ment avec les quatre vis,
&
on empeche la pompe de
fuir !•nt qu'elle n'cfl pas totolement pourrie; c'ell pour
cene dernierc r:ufon q ue l'on a fait les qoatre trous qui
11 nt
a
la plaque de cui vre
R
un peu eo
ov~le ,
reoJant
au centre de cette plaque, au moyen detquels les cram–
pons qui
y
patfent peuvent fe rapprochcr du centre'
a
melilre que le cercle
S
les comp rime .
Cette pnmpe ainti trava•llée
a
toute la foli-lité requife
pour réfi(ler a rous les effi>rts du
moulin;
deu.x
~nnées
fe patrem communémenr avaur qu'on foir ot>ligé d'y
mcttre de nouveaux cuirs. On a préteré l:ufage des corps
de poQ1pe d.e b.ois
á
ceux de plomb , qui :IUl'.oient pi).
,
~'af·
1'