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MOU

s'affaitrer par le11r propre poids

ci

par l'aélion du pil!on.

On a dono.!

f

pooce> de diamerre

a

l'int~rieur

du corps

de. pom pe de cuivre,

&

f

poucrs

&

3

li¡tnes

ii

e<ut de

bors , afín que la foupape

&

le pif!on puitfem pa!Ter li·

brcm,·nr daos ces corps de pompe lorfqu'oo les iorroduit

pour )es rne11re en place .

L orfqu'on introduit, ou que l'on retire la brancl-.e du

pil!on , cwe piece embarraiTe par fa lp ogueur ; les ¿crous

E, V. Pfa.,rh,,

2,

figurt,

donnent fa

l iben~

de la di r i·

fe r en deux parties que l'on introduit l'une 2pres l'autre .

Lorfqu'il s'agit de lever la foopape

P,

l'effon qu'il

f4ut fa ire pour l'arracher do lieu ou elle d l

pnf~e .

&

ou

el le

~'3!tlche

par l'elfet du

mMiilt,

en con{jdérabJe,

j i

faur

~rre

pourvu d'un croe de porope

6,

PI, V .

fait

d 'une baile de fe r d'uo pouce, on

y

a

tuche une f<Drte

carde avec Jaquel!e on defcend

C<

croe daos la porope,

:apr~s

en avoir enltvé le piOon;

&

qoand on a faili l'ance

de la foupaDe ,

P, PI.

V.

fil. ·

on porte le bout de la

c ordc for l'arl:>re rournant, autour duque! on fa ir plu·

fieurs tours,

&

trois hom¡nes fonr rourner les al les du

, .,.lin,

j ufqu'a ce que cerre (oopape foil hors du corps

de porope de cutvre : l'arbre rournan¡ fair er¡ celte opé–

urion l'uffi ce d'un cabefi an .

Peor c!onncr aG corps de pompe de cuivre la fol idité

con vonabk au rravail qu'il a

a

fu pporter, on

y

a em–

ploye ..!es planche. de cuivre de deut lignea d'epoiiTeur,

6c

on l'a forúti e de bandes de pareil cuivre,

que

l'on

:s

foudées par·de(Jus de dl!lsnce en

dillanc~,

ainfi qu'on

le voir,

fi.r;.

¿,

la

PI.

V.

Du

prq)uit

¿,

la pomp, .

N ons a•ons dit que le corps

d~

pompe daos lequel le pifian agir, en de

f

pouces de

dr~ n1e1re .

L e pi!Ion

H ,

r.

fiK·

J,

l11

PI.

V.

peut

~tre

levé jufqu'a

2 1

pouces; mais noos fuppolons qu'il ne Cera élevé que

de 18 pouc•s, poor ne p•s eompter rrop avanrsgeufe·

mem :

ch•qu~

coup de pifian feu done fortir de la pom–

pe un cJ iindre d'eau de

f

pouces de diallletre fu r 18

poucc~

e

hautcnr, qui l quivaut a·pcu pres

i

3$'0

pOU·

ces cubiques . Nous avons dit que la v!reiTe de1 ail.:s la

plus a v:wtageufc éroir celle o

u

le

mouli"

fai Coir neuf

tours par .chaque minute, ou

f40

tours par heure, qui

fonr roSo cnops de pompe psr heure; le produir fera

done de

378000

pouces cubiques d'eau : e¡¡ {i¡ppofsnt le

-muid d'eau de 8 pi¿s cubiques,

il

coorienr 138¡4 pou·

ces cubiques; en ce cas la fomme de

378ooo

pooces

d'eau éq oinur

2

27

murds un

tkrs

par hcure: en

16

-beure1 de travail, qui ell la journée ordinaire, JI pro–

tloira

437

muids. N ous fupoofons ici un vcnt

tr~s·fa·

1'0rablc

&

bien fourenu,

&

' les cuirs de la pornpe en

tres-bon c!tar , ce qni drrive urement; ainli on ne doi1

efpérer que

JfO

muids lorfque le vcr¡t ellrres·favorable,

bcaucoup moim lorlque le vem efi plus foible ,

&

qu'il

n'efl pas conrinuel' comme cr¡ étó.

Le

levier

G ,

mim,

fi~ur•,

s'éleve lorfque le

m1Mii11

marche jltlqu'aux lignes ponétuées

G,

qui font au-dcf–

fus , ce qui donne

~~

pouces d'élevation au piCion

fi :

que

fi

l'on vouloir faire rapporrer

a

cette pC!Impe une

plus grande quanrité d'eau que nous o'avoos dit ci·def–

-fus, on pounoir la rranfp<>rrcr vors le poir¡r

8;

la levc!e

do piCioo fe •rouvcroit augmenrée, la pompe rapporre–

roir en proponlnn; mais le

mo,lin

auroir

a

mouvoir un

plus grand fardeau . On doit done

cnnfult~r

les forces

¡!u

mo11liw

avan¡ de prendre ce!' a<•antage:

(i

au con–

cra.ire le

m•ui•H

fe rrouvoit rrop chargd •. on le

foula~e­

rou en rraqfporrant la po¡npe vers le pomt

i,

les pomrs

4

«

8 refianr ronjours tri s qu'jls font .

Toote la charpeote qui e!l

a

ce puits,

PI.

V.

figur<

frtmier., eCI

difpofée pnor opérer ces

chang~mens ,

au

cu qu'il en ellt ért!- 1 befoio . que

fi

le .,.,1,

cúr érc!

établi daos un lieu tfol é'

eloigo~

qe ro,us les o,bjm qui

peuvent

arr~ter

le co,urs du venr, on auroir pd f:m< uul

mco~v~nienr

approcher la pompe do poim 8, jufqu'

i

la

fme pefrr fur le

flf DMiiH

~u

pojru 8,

lfQ

liv . plus

qu'ellc ne

pef~ ; mai~

les morailles

&

les bois voilins qui

d iminucnt

l'a~ion

du

v~nr, on~

déterminé

~

la lailltr

:su

milieu do puits.

N óús avohs dir que le cylindtc d'eau qu¡ fo,rt de la

pompe

il

chaque conp de ptllon, pouvoir

~tre évalu~e

i

3fO

pouces cubiques

d'e~~u;

fur ce pié la po,m pe de

so

piés en conrieodra

1!

700. pouccs

co)li~ues,

qui équi–

valenr

a

6

pjés 3

qn~rtS

de piés cnbiques:

ii

71 liy. le

pié cubique , fonr 4ij6 liv. q11e peferoit l'eau comeoue

dans l'inr_¿rieur de 13

po~pe ,

fi

elle ne co,nrenoit que

de l'<all.l mais le bois des pinons

&

le fer qui s'y trou–

'\'e pcfeor enfemple

plo~

que

1

1

etu ; c'eCI poq¡qlloi l'on

a

enimé

la

charge

ro,r~l~

conrenue en l'intt r:eyr de la

pompe,

i

p.o

1.

ind~pe(ldammenl

des frc>tterneos inté·

~ium

evalué'

i

¡oo liv.

&

du p.oids des levien' com·

ae

nous l'avons dih ·

MOU

Si

on fait attenrion au ror1l de cette

mt~hillC

, on

trouvera qu'elle ure un avamage de la longueur des le–

• iers dont élle ell

cornpof~e;

quoiqu'ils roient

forts ,

ils

ft échiffent cepeodant qu•ad le vent force le mouvemeot,

de forre que la pompe n'a jamJis été inc.,mmodée de&

négligences du sardieo.

&

la fohdiré de toutes les psr–

ties el! telle qu'1l n'efi poim encore arrive de défafire.

Cc11e machine ert d'aul3m plus avanrageufe, qu'elle

n'a

eoOt~

que

3000

!ir .

au plu<; c'cll-i-dire , la tour ,

la pompe, l'intérieor do puirs

&

roure la machine, io–

dépendammenr do puits

&

des refervorrs qoi éroient fairs

d'and enoeré.

Que s'il s'agj(Joir d'élever l'e• u d'une bauteor moindre

qne

e

elle do puirs donr en quelliou . il fuffiroir d'aug·

rneoter les diametres des corps des pompcs , pour pro–

titer de tous les avamages du

mouli11

donr le produit

augmenteroit.

Proi<l , fig Mrt

¡ .

J,

l11 prmriu<

PI.

M;is

s'il

s'agif·

foil d'élcver l'eau d'un puirs de

1

ro

i

¡oo

pi~s

de pro–

fondear, on pourro!r multiplier les forees du

mu li11

en

faifant les ailcs de

31

pi4s de long

&

de

9

pits Je lar·

ge; on pourroit

m~me

y

prati~uer

lix ailes

¡

slors

0 11

pourroir mulriplicr les pompe< en les

arran~eanr

comme

on les voit

ii

la prmriut

PI.

fi~·

2 .

qui en une idée

de la diCpolirioQ qu'il convieodroit Icor donner.

F

ell

la barre de fer {i¡r laquelle agir le

mo,.li,

que nous a·

Yons vO ci-dev•nr an mili<u de la

ro~r .

G,

le levier

de pompe fur lcquel les quatre pi!lons des pompes fou t

tiJes ;

4

<il Con point d'appui . Le• quarre pompes qoc

l'on voit daos l'inr¿rieur du poits font cenfées avoir

chacune

~o

pió de

lon~u~ur;

elles

Ce

commoniquem aa

moyen d'une perite cuverte qui ell

a

lcur panic Cupé·

ricure .

Le

mouliH

eraD! en mOUVCtneOI

0

les

qtl~tre

pompeS

a~iiTenr

enfemble; cclle J'tn·bos r remplir

&

cn<micot

la cuveue

;1 ;

la pompe

~

y

puife l'cou, qu'elle

~ranfp· •rle

dans la cuvene

B,

la pompe

3

puife en

B

l'eau qu'eile

~leve

en la cuveue

e;

la pum pe

4

puife en

e

l'eau

qu'elle é leve jufq u'au ·ddfos du puirs,

&

ll

rrsnfpone

au-dehors .

U ne

commo~ité

qu' il eCI hon de faire obferver, etl

qllt:

(i

un homme pofe

f.1

main au point

8,

JI!.

PI.

fil.·

pr<mitrr,

lorfque ce ltvier efi au pl us haur d•gré d'élé·

vation

G,

o¡l

k

mo11/i,

pulrfe

k

porrer,

&

qu'it (i.>utienne

ce levier ;\ ce degrc! d'e levation, foít de fa main , foit

de qurlqu'autre appui , la pompe

&

le

,.,.1;,

fon r par–

ragés de forte que l'qn n'a plus de prife fur l'aurre ,

&.

qu'il ne peur arriver nulle fpne d'accidem par la virdTe

des aile; qui fonr ftolcs en mouvemer¡t .

11

y

a bcaucoup

d'~urre>

machine> aurquclles on

a

donné le nom de

moulim;

nnm qui fembl eroir par fon

érymologie ne devoir appartenir qu'aur machines qui par

le moyen des menles

pulv ~rifont

&

réduifenr en farine

les diflérenres graines

1

car routes les autres machines

auxquelles

90

a

dnnne le norn

de

moMiirrJ ,

n'onr de

commun

avec

ceux

qu'o~

viene de décrire qu'une roue

• l'eau ' foit

a

a

ubes ou

i

pots, premier moteur de la

machine ; c'ell cerre re(Jemblaoee exté rieure qui

peut-~tre

aura fajt donner indifl inélemenr

a

routes les machtncs

qui fo i• cnt le n m de

m•tdi,I :

ainfi pour

MouLJ N

pouárr

c11non ,

Voye::.

PouOR[

f.:/

S.\.L·

fETR j!: .

MouLr!< ,;

taw,

Vo)'n

TA!< .

MQULpt

a

{ci" le boil '"

pla~tchn.

Voya:.

Ser

t.

Mo uq N

a

chaf/•ts.

Voyrt

PoMPe: .

MouLtN

a

papur.

Voye::.

PAP< ER

011

PI\Pl:TER!I!.

MOUL I!!I

afoJtlqH.

Voye:c.

MI\NUf .\CTUIU!.

!:11

¡:.A 1 Nj! .

MoULINS A' IRAS . O o voit deur de ces

moMI;,,

repréfent~s,

da1t1

1101

PI, d'

lfgrt'cult"r',

ils fonr de fer;

ils fervenr

a

mou re tour ce q u'on qe

p~ut

po ter auJ

mo,.li• I

a

b lé, comrne amande, poivre, t is , caffé .

La conllruélian en varie

b~ucoup rebtivem~nt

i

la

forme in•érieure; qu1n¡

a

la partie qui mo or, elle eft

tou¡ours

1~

me me.

L1 polition de

l'~rbre

peut

~tre

ou •ertic2le , commc

or• la voir

, fit ·

r.

ou l)ori r,ntale, comme elle

elt

fiS.·

9-

ou l'on

vo.rt

uqt des fo rres de

mot<li~tJ

br111

¡;arm de

toutes fes p(ece; :

no.u~

allons commen1=er

pH

le dérail

de celqi-ci . Aux deux cór6s font deur platines de fer

bmu de

~

pouccs de large fur ro pouces de ha11t ; c'eft

entre ces platines qu'cfi phcé

&

fufpendu le corps dd

mo11lin .

~..e~

piece, dont le corps du

moHiin

en e >rnpofc!

foot la b••\re qu'ol\ voit

fi~·

ro. la .noir .<Jui entre ans

cetre boire

fi.t.

r ' . le noyau de la ocux ur fe place d1ns

la ooi x

Jig.

u .'

él

le$ cluifoq "qu'au voir

fig,

9· formen!

extérieuremÚII le corps du

"'•""" ,

rev~t2Dt

la boirt,

&

lilécs fru les platines au w oyea de dcu1

~rochim

;il

és

l;bac\Ul • •