MOU
Les
a~les
ont
l.f
pi<fs de long dcpujs le centre de l'sr–
bfe A,
jafqu:a leu r
~x!rerniré;
la parrie des ailes appel–
lee
v ola_ns
q•Jo etl garn1e de
roole, a huit piés de
hr~e
&
_18
p1és de long : on rrouvera une plus grande e'lpl¡–
carwn de ces ailcs daos l'explication de
1~
<¡uat;ictne
Planche,
fig.
3·
L orfque
le
vent en foible on
rev~tit
les ailei comme
en
m¡
lorfque le vem erl plus fon, on dimjnue les .wiles
~:omme
en
n;
lorfqo'il en tres-forr'
011
les rctrainr com–
rpe en •: dans le •tres gros rcms on peot faire l]larcher
le
mo11lin
fans roile, comm.e en
p.
Les aNes om quatre arbomans
if'lif'f•
qui les foroi6ent
beaucoup,
l!ll
ce "JU'ils les unilfent fohdemem entr'ellel:
on t}ouvera cj-apre' la rai fon qui a dérerol)inc!
i
faire
ufage de ces .arbomans.
lll.
P/1n¡:h~.
La
troilicme Planche,
fig.
prn11itr~,
doone la coupe du
mot~lin
&
d'uoe parde du puiu: on
voir daos cene coupc toote
1•
machine, donr nous ne
parieron; qa'apref avoir
expliqu~
la cónrlruélion des par–
ríes qui la conriennenr
&
qui la fupportent .
Daos Pintérieur de la tour en
¡JO
plaocher
6o'
dont
le plan ell 3 cótc!,
fig.
l
, fair depoutrelles
&
de plan–
c;:hes de fapin . O n y
~
prariq.oé4eux ou\·euures; on
place une échd le daos celia quj e
de cóté, pour mon–
ter deiTus ce plancher; l'autre ouverture qni ell au milicu
de ce
m~mc
plancher, donoe palfagc
i
la barre de fer
F
pour d,<!féendre fur le b'>ljt du levier ele la pqmpe
G,
9il elle eO auachée
31!
poim 8.
La corde
1.
3, donr on ne vnit que partie, laquelle fert
a
lever
&
a
ab, itfer le levier dn frein du
muttlin
.Q.,
paf–
fi:
par cene me me ouvenure du plancher
6o'
&
defcand
juf11u'en bas , puur l'ufage journalier du garde· monl;, .
On paiTe, encor< par cene méme ouverrure les corps
de pompes
&
les
branch~s
du pifian, qui font d'une
grande lungueur;
&
lorfqu'on les veur iorroduire , on
d~tache
ks planches
1.
2,
3· 4·
f .
6. fig.
1.,
ce qui donne de
la
1iberré ponr correr ces picces dans la tour
~
les iorro·
!lujre daps le puits.
Ce plancher efl fiKe, mais rour ce qui erl au-delfus de
lui, ert mobile
&
roorne avec
1~
comble, lorfque l'on
porte les ailes do cóté du veot .
On monte au
planch~r
fupéricur
~
mobile par une
4chelle que l'on fufpend
a
un crampoo anaché
ii
une des
pourres , lo1f4u'on n'an fait p1s ufage , afin qu'elle ne foir
pas brifée, lorfque le comble rournc
¡&
lorfque J!on veot
s'en fer vir, on la pofe fur le plancha
6o.
Le plancher .mobile, aurrement
l'aiTembl~ge
do char.
pente, fur Jeque! routc la machine
&
le comble font po–
fc!s, rourne lur un ourler dom on voit la coupe en 62,
&
le plan en la
3·fi6· Je
¡,.PI. lll.
il
en compofé de
neuf pieces de bois qpi
couvr~nr
prefque tout le
p~r.pin
de la roor.
·
Ces pieces fonr aiTemblées par les hours
a
rem~ns
&
i
morwifes. Les alfembla¡;<s de ces neuf pieces porrent
fu r ncllf billors de bois de
ch~ne
qui """
.eo~agé>
dans
la
mávo~nerie ~·
la rou r ,
&
ces
~illots ~n
ton¡ le par–
pin , comme on le voir en 63,
jig.
1.
L es neuf pieces qui formen! l'ourler, font fortement
attachées
i
ces b'llot< avee des chevilles de fer brete!es,
afin qu'elles oc puiffcnr fe dstachcr, nirien perdre deleur
plan circll laire.
L'ourlcr qui s"éleve
d~
trois poucos
&
demi
a
la par–
tie fu périeor< de ¡;es pieccs de boi>, a éré forme! en les
~largilTl~r,
&
nul mor.ceau ne doit
~rre r~pporré
a
cet
purler.
A
la
face fupérieure de l'ourlet 62 ,.
fig .
] ,
on a in–
erufÍ é
i
tleur du bois nouf bandes de fer piar qui for–
menr le cercle etotier . Les exrrémités de ce>
b~ndcs
fe
joignent
&
porrent une poinre en orooher qui emre
i
for–
ce dans l'ourler, enforre que nul clou n'Y. e(l cmployé:
ces bandes de fer tt!rvenr
:1
facllirer le mouvemem
de
la
<:harpenre qni doir toorner fur l'ourlet .
IV. Pla11ch.e .
La premiere figu re de cene P·l.
prc!fenr~
une des pourres qui ponenr litr l'ourler vue par•deffous ;
on voir daos la hoche qoi doir cmbratfer
l'ourler, une
piece de fer qui ell incruClée
ii
f\eur Qll bnis . L orfque
ceue poUtre erl pofée fur l'ourler, la piece de fcr pone
fu r les bJp es
6l,ftJ! .
3·
JeJa
Plawcbe 111.
incru~ée
daos
J'our•e1. Lorfque l'e>n rourne le cnmble, ces p1cces de
fer cnulcni l,'une fu r t'a01re, facili<ent le mouvemeot ,
&.
empéchent que les _bois ne foient ofés pu le
~rouemenr;
.:ln cnduir ces par ttes de fav on mou: on
YOII
deux
d~
ces haches
Óf
&
6.r.
fig.
3·
Fit.
1..
L3 611ure
2
de la meme Planche donne le
,tan de toure
1~
charpenre qui en pofée fur l'ourler 6;.,
j g
1.
de l•
PI" eh•
/!l.
ex pliquée ci-deffus;
&
la fi gu–
re 3 de a méme Planche donne le profil de
la
mc!me
cbarpenre 6 o. L'arbre IQ\Unaot, la queuc du
m•¡¡lill,
~Q
'Ium•
X.
MOU
freio, le c:omble ,
&
tout ce qui doit porter for cet af·
fembl~ge
de
ch2~penre
pawifrent en certe figure: ces
m~me~
p¡eces paroofrem de
m~me
en la
1.
fig.
PI. lll.
61,
mars elles font vues d'un autre f.eni.
Qua~!l
a
la gr_olft Chlrpenre, l'affemblage e(f(J'une af•
G:z
(acde
et~cu non
pour u'emrer dans aucun dérsii. Oo
rem,rquera feulenm).t que le cqré long qui erl prariqué
Ye_r~
le milieu de cer aflemblage
,fig.
2,
n'occupe pas le
m11leu de la tour, p>rs;e que la roue
P ,fig.
3·
fur laque!·
le etl placé le frein, n'r pourroir 10urner étaor en place
c'erl pour luí lailfer de fa liberte!, qu'on
a
porté cette o
u!
ven~
re no pcn
ver~
le fouchcr de l'arbrerournsnr 73
,jig.
3·
L ufage de la p¡ece
64.
eft pour le fr.ein,
voye:r.
/~
cua·
pe Jc
cett~
piuc,
en la.fig.
1
Jc
1" PI. lll.
La chaine du frcio en rournc!e aurour pour
y
firer le
l¡ou~
du cercle
R,
opptllé
frein .
La
m~
me piece fert
auiTi
a
deur arcboutans
ll,
defiinés
i
fomenír les ju- ·
melles
KR,
Pl.
ll!. fi~-
r, qui rraverfem lapourret3.
•
Les lignes ponéluée< 66, fonr dea1 autres arcbourans
des
m~
mes jumelles
K, PI. 1/l.
14, pourre
au-tra~ers
eje laq¡relle pa/le les jumelles
L
&
L,
fig .
1
Je la PI.
111.
L'efpacc qui eO cmre leo rrous 13
&
14, par lefquels
doive¡u
pslf~r
les quarre JUmelles ci-delfus, éram pro–
longé d'uo GÓ!é
i
l'autre du
moulitJ,
dojt palfer par le
~entre
.de 13 rour
paree que c'ell
la place que doa oc·
auper le levier
{!_,
fig.
1
Je
1"
PI.
[[l.
Jeque! doir agir
~nrre
ces quarrc Jo melles.
68 en la place que doir occuper la qneue du
mottlilo
V, fig.
3, lorfqu'elle ell'en place . Ceue efpece de four·
che doir érre forre; le ¡enon qu'on
y
voir doit entrcr daos
le corps de la qoeue
V,fig.
3 ,
&
1~
fumenir en place
liS
moyen dn lien de fa qui dnit
l'a~tachec
au fourcher.
I,.es morroifes
69
&
70 perctcs daos
la charpenre,
doi venr
r~cevoir
dcux pjeces
X,fig .
3, don! on oe voi1
qu'une
!..es pieces chevillóes cjont on ne voir que la cnope
y
fL
y,
font ks mémc> que I'Qn voir en
r,
fig.
3, donr
ce–
p~ndaqt
un n'o repréfent<: 1 u'une. Ces quarre pieces fcr·
ve
m
a
retenir lo qocue V,
Ji.
,
3, en érar,
&
obligcot
lOOte la charpe010
a
obéir, lorfque J'on rourne le
mouli~:
au ven
e
au
m~
yen de ct:rte 4ueue
r
La
queuc
V,
jig.
3, de 43
a
44 pié.s, en une picce
de bois forr lourde qui auire le
mOHiin
en arriare; pour
prévenir les accidens qui s'en fu ivroienr, oo pa(fe deox
pieces de
boi~
7r
&
71 fous la charpente; on les
au1-
¡:he folidemenr aux
tr.•is poutres qo'elles roochent; la
g~¡eu~
quj les tire au rnoyen des picce'
y
&
y
rend 3 fi> u·
levrr route 11 charpenre, enfemble l'arbre rournanr qui
en for fon marbre 7f' encare plo$ lourd que la queuc'
ce qui annulle
l'a~ion
de cerre lourde piece de b •is,
&
érablit une forre q'équilibre entre les pioces qui porrent
lur l'oorler .
Les
fabliere~
74, forre> de
r
fur 6 pouces d'echanril·
Ion, fom bien atfernblées dan$ le bout des poorres : elle$
cqnrribotnt
:i
faire de ceue charpenre un tour folide .
L'srbr~
touroanr
A,
ftg.
3, donr l'afrion rend perpc! •
ruellemelll
i
emrer daos le
maulin,
tend éonféquemment
a
faire perdre
a
l'alfemblage de
tome la charptlllc la
furm~
ronde qu'elle doir avoir poor rourner fur
l'uud~t
Poltr prévenir ces a: oidens qui feroicm contidérobles,
on
a liaifooné ceue
~fp~ce
de charpenre avec le fer, com–
me on le voir, le¡ aiTemblages ordinaire;
&
les chevil·
les ne pouvanr pas y r6fl fler feules.
Figt.trc
3
Je l¡: IV. Plaw<he .
L'arbre tournanr
A, fiK·
3
Jc la
IV. PJ.
vue en rnme fa longucur, en difpofé com–
me
c;elu~de,
motdins
¡
vem ordinaire,
il.
erl appuyé fur
fon m3rbre 7f· Ce marbre eít ippuy6 fur
le billar
7J
od il en incruOé ' d'un pnucr . Ce billot etl une forre
pie<!e de bois de 16
i
17 pooces d'échantillon, poi'ée
1
queue d'aronde fur les poutres
de
la charpenre,
fig, .
~,
oil
elle en ltaifoonée avec de forres barres de fer 'b¡en chc–
villees
\
Au moyen de ce billot
&
du 'marbre ainfi placés l'un
fur l'omre' l'arbre tournanr qoi y erl poné par ron col·
ter 67, ell élevé 3 l'horifoR de 7
:1
8
de~
res qui fnlli·
fenr pour recevoor avanrageufem<nr l'impullion du venr.
L'arbre e(l_ rerenu fur fi>n ll\arbre par le creox qu'on
Y
a
prariqué, afin que fon collet y entre de qu.elq.ues p<>U•
ces; il eO au
ITi
r~ren.u
P-ar le;
mont~os
de
la
locarne 78-,
fi.g .
1.,
qui JOigneou ce rn:>,rb,e.
· L'aurre
ertrémir~
de l'arbre tournanr erl
rerJ nue en
deux manieres: l'une
l'emp~che
d'enrrer en dedarn do.
,.,,.
Jj,,
&
l'au¡re Í'affuj_euit au point od il doittourn<r fui!"
loi-rn!me.
76 ,
fig .
1..
&
fi?.·
3, fonr deux
p~eces
de bo_is bien
a.uaehés
a
la durpeorc, daos lefqoellas on a
praro~oé
uo
¡>affage garni de fer oil !'ubre tournant
d\
cmpnfonn.6
Mmmm~
- ~