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MOU

Corte

!h~ori~

fur le

gouvern~jl p~pt s'~ppliqoer

lt\t

mou/ins

¡¡

vcnr .

En effer, fuppofons

P-'~f~m~n¡~nr

gu'11n

1710

ulin

~xpo(é

3

l'sé}ior¡ du

vonr

¡:Qr fes quarre

~iJes

per·

pendiculaircs

:1

l'arbre

auqn~l elle~

fonr adaprées,

~om"

me

ell~s

rer;oivent alnr< le vent

p~rpcndiculairement,

il

erl

el

air que fo n impultjon ne

~nd rolt

qu'ii le¡ dtrrujre.

11

ert done nécerfaire, pour qu'elles fojent de quch¡ue

priliré , qq'elks aicnt º"e d·rel!lion qb:jque

ii

l'axe,

4

qu'elies ref¡oiveqr par · conféquen¡

1~

ven! obliquemen!.

A

fin de rrairer la que:!ion plu< fJc'Iemer¡t, no coafi·

d.érons qu'un¡: alle

y~rtkale:

l'io¡ •ulrjon

clu

venJ fur

r;ette al!

e

é<ant

nl•tique, doir

~tre

réduire ;} l'ill)pulfion

perpendicohire;

&

~o

m

me l'atle

nt

fat¡roiJ fuivre cene

!liJeétion.

il

r~

ll

ene re lo dec'Jrnpnfe r en deut aurres,

dont l'une tonde

a

la fairc tou roer ftH fo n

3f<,

&

don!

J'autre tcndroir

il

la rer¡.ve· fer. iVJ a's il

r¡'y

a

quo la pre·

m iere de

c.s

d"ut jmpnltlon• r.¡ui pui(fe avoir fon eftet;

ji

f~m

dQnC que l'impultjoa enrlere dtJ yenr

(ur

l'atlo n'a·

girfe

Q""

pour la fairo rourner ou de

droir~ ~

,¡auche ou

de gauche

a

droite , fttiv·Jnt que fon

30~Ie

aigu efl IOUr•

1'1¿

fur¡

ctlt~

011

de

l'3~tre,

&c.

e,

qu il y a d'neureu•

dans la conflruétion de

c<rt~

m,tchine , c'efl que le< trois

aperes atles ne

peuv~nJ

tonrner que dt¡

m~

me <!l'lté.

Su~pofoos

do ne que le vent vieone

~ans

la dircéli

n

de l'ue,

&

que

x

foit

l'ar¡~le ~e

l'alle avec l'axe , l'd'·

fort

perp¿Adiettlai¡e dn Vent (ur

l'o~le f<r~

d'1b:>rd

f

(

(jn.

¡t)

J ,

en appellanr

f

la force abíolue que

le

venr exer–

eeroit contre l'alle, s'il

la frappo ir perpendiculairemont :

or cerre force fe dJaompofa en denx, one

p~rallele

3 1'•''–

qui n'a ppint d'eftet,

l(

I'aurre oorpcr¡diculaire

a

l'axe,

&

qui efl la

fo~~e

qui tend

~

f1ire tourner-

l'atle . Or

on trouver• trcs-ai(érr¡enr qua cdle-ci efl

f

(fin.

x)

eoí,

x,

o

u' dojt

~~~~

un

maximNm!

do ne la ditférence

:::::;t

o.

Poy <:t

M .-<XIM tJM.

D one • cof.

x

(In.

x-

lin.

x)

:::;

• . ou

¡.-=

3

lin.

x

3

::;,;o.

ce qui donne fin.

x::;:;

a

~r¡·

Tiran le tin11s de

H

degrés.

J..'obli~uite

de l'a?le ou

moq/i,

a

l'égard de l'arbrc

~que!

elle riem,

a

précifément le

m~rne avanr~~e

&

le

m~rne déÍ~yar¡rage

qoe

l'obJ jquit~

do !IOllV<rnail

~

)'é•

¡ar~ ~e

la qqille;

~

M .

Paren! qu¡ a chercht) par la

Jlquvelle analyfe la liruarion la plus a•·anral(eufe de l'alle

fqr l'arbre,

a

tro uvé q11e c'éroit

pr~cií~ment

le

m~mc

•ngle de

ff

de~r~'.

C eper¡dant daos la pratique cer¡o re·

~le

en peu obfepvée,

&

appareiT)Iljent el! peu connue ,

Qn donne ord jnajremeot atn a)les

l'angl~

de

(ÍO

degrés ,

qt¡i di!fere a

(fe¡.

fenflblement du yraj.

J\n

re()e il n'e(l pas

inwril~

de

r~ppel!er i~j

ce; qqe

M.

Danjel 13ernot¡lly a

rem1rqu~

daq< loq hydrodynamique

fur la maqiere doqt on

r~fou~

ordir¡a¡rerr¡en¡ le

probl~me

de la potition la plus

~·~nra~~uti:

de$

~!les

du

moH·

/i~t

a

Yel)t

~

l'égard du Vent.

11

obferve

Qll~

daos la

folurion

d~

ce prublc .ne oq do·r ayoir

~~arcj

a

la vtce(fe

r~fpea•ve

du venr Par

qp~orr

au

nrot~li•,

au lieu qu'on

regarde d'ordinaire la vlrerfe du vel)t coo¡rne infjnie;

~

cet auteur fajt yoir

g~·~n

ayant

~gard

i

la vttdfe du

,.ulin

&

la regardijnt comrr¡e donr¡ée, le problema etl

beaucqup plus cornpliqué que daos l'hypothefe o u on le

reíout ordina:iremenr . On peut ajourer

:1

ce qu'il a dit

que

d~ns

la folut ion de ce probliime oo ne pcur pas re·

g1rder

1~ vlte(f~

du

moHiin

commo donr¡éc

a

volontée

1

a jn(j que la

v!t~IJe

du vel)t.

11

y a

un~t

cortainr vlrdfe,

ª

laque)le l'a!le do jr arriver pour fe mouvo!r uniformé•

mem

&

qui

efl

tel le q ue quanJ elle

a

cel!e vtre(fe ,

1~

force du veot pour la r¡loqvoir efl

~ero.

O'o u il s'eiJ·

fu it ,:¡ue la

tigqre'.~

la politio n de l'aj le étaQt

qooq~e$,

f~

vaerfe propremenr djre, cel!e ;}

laquelle elle doit ar·

r;ver pour fe mouvoir uniforr¡¡ément,

~11 nécelf~ire•nen¡

aonnée. L e prnl¡leme co nfJile done

a

fav oir quelle duif

~1re

la _figure

&

la pofirjon de t•a¡re, pour

qu~

certe vj·

fcffe

fo1~ 1~

pl t\S

gran~e

qu'¡l en potlible.

1.3

~aríon

9"'

a oblrgé

1\.1.

Paniel 8erooully

a

avoir

tga~d

a la y¡telfe. refoeétive du venr

~

du

mo11li,,

c·en

qu.'rl préren.d

a~atr

obfer yé que la

ylrerf~

du vern bien

Iom

d.r~rre mtin¡~

par raP.port

i

cel!e d u

moNiin ,

en

qq~l·

quefo rs il·peu•pre> ég4le ;}

la ytrdfe de la partie (qpe.

rieure

d~s

ajles

. De

plus,

il

remarqqe quedaos le calcul des

forces motrices áes ailes des

mo.,/in¡

on dojt avoir égard

au~ diff~ronres

v!rel(es <les différons' poiqts d'une · mé"

me aile,

lefqu~lle.s

vaefles fom er¡rr'elle1 corr¡me les di·

lt•'!ces de ces po¡n!s au

ce~tre

du

»¡o11/in :

de foqe que

l'•ngle de

H

degres

d~one p~r

les aure•rs, lqi paroir

fr<?P

.ll'a~d.

D ans cepams

e~~ rn~me

il

fiudrt>rt, fdon

Jul, 1!\chq•r les al les fous un angle de 4f degrb ·

&

il

pr~t~nd

que la meilleure figuré qu'or¡ p(lr leur

d~nner,

fero1t de les courber, afin que le vent les fr•ppir (qus

DI'!

mornJ re angle en haur qu'en bas,

&

que par con–

~quent

l'avantage d'un plus graod levier eram compen–

f~ p~r

I!Oe

~oiodre

force , le veat put agir c!&alemenr

J

MOU

fur loas les poinu

<!.es

atlos.

V~j<:t

,.,.

tr•itl

¿,

¡•¡.

r'~¡¡¡¡,,,

&

dr¡

rnouwm<~~t

da

jl¡¡idu,

PariJ

,

7 44

pa~<

n 2.

J'ai aj uté de nnuvel le

r<muqucs a cell

$

d~

M..

Dani~l

Bqnoull i fur cett< rmri<re .

(0)

Du m9ulin

,i

<~11 ·

11

parplt par une!!ulgramme del'an–

Jholos:!ie greque, que

l'ufa~~

des

mot~.lt'IJ

J

tau

n';¡ com·

mene¿ que du rems d'

1\ú.~uf)e .

j ulqQJ:- Ii on s'éroir ¡ou–

joqrs fervi de

moulins

:l

praL

Vim1ve

1

Coruempnraiu de

ce

peinee, fajr la defcriptioo des

"'""'""

<au

<Jaos fon

liv, K .

&

ceue defcrjp¡ion

P<!H

fcrv ir de comrnentaire

:1

l'épigpmrne greque ,

11

y

al)rqir beaucoup de choCes

a

dir~

rouchant les rneu les

&

les

moulm1

:l

bra> dunt on

fe

~rvoir av~nt

que l'on eÜ! inventé les

mot~liws

,;

rqu

rn•is comrne cet¡e marj<re

~

été rrairée atfr1.

amplemeu~

par Saumaife daos fes·

comment~ires

fllr S ulin, nous

y

ron voyons

le ¡eé}eur ,

D aos

les

,.,,.¡;,,

4 '""

la force motrice ell une roue

:l

la circonférence de

laquell~

fo nt

auach~es

drs aubes

( voyn

A

UDI!S)

quj érant frapp(es

p~r

le couraut de l'eall

ou par fon puids, déterminent la

rou~ ~

rourner.

1/oyn:.

Ro u~s.

MACHI NES HYDR AIJI-IQIIES ,

&

FoR¡:E ))Ei

~Au¡¡

aN

mo&

FoRCE .

VD)'''-

aNtfi

l'articl<

Aun!!:,

dé¡a

cité'· ou vous rrouvere1. plutieurs. détails phyli.9ues

&

mé–

chamqnes fur ces forre de

mou/r,,;

ces

dc,;tiJI~

uous dif·

p~nfent

d'en parler ici

plu~

au long.

l'rflmoir< inf1r11é!if pour l'int,lligtl1<f d'un

moulin

.l

·v,..t rui puif•

1'<411

4N

jnrdi,

,,

"'"'">71'

Plant<rofo.

Le

>noulin

a

venr quí éleve l'eau au ¡ardin de madame P la n·

teroil:, (ir

u~

a

u

f~uhourg

S. Sever

!1

R ouen,

ctl

de c<nl:

q~

l'on

oomrr¡~

'JZOfliÍ'IJ

4

pilr,

c'<fl·~"d ire

que le corps·

do

>1/Ditii n

efl une (OUr de maqnonerie,

&

que le cambie

¡ourne fur

13

ma~onoede

lorfque l'on

y~~~

'"

expofcr les

~!le<

au vent.

S i on fe contentoit d'avoir une idL'e de cene machi·

n~,

ce mé moire fe réduiroit

:1

peu de chofe, paree que

la méchanioue appliquée

ii

e

o

moulin

e

ti

ti

m

pie ¡ mais

puifqn'il !'agi¡

<:l'~rrc

111ile

1

ceux quien voodroient con–

nrQire une femblable, on [era obligé d'eucrer daus le

d6·

rail de

13

cqnllrodion do

moulin,

de la machíne qui

y

tn appliquée,

~ d~ 1~

pom pe dont on

a

faicu foge. Afio

de fa¡re cc mprendre cornment

e~

parties fom unies

1

~

en quoi contille lenr tolidiu!; on Cera pareillemcnt obli·

de

fair~

connoitre

qu~lles

fon¡ ks forces de ce

moulin

&

<le qu¡:lle

fJ~on

oq les a d irigéts .

l . PI.

Le premier de(feiq repréfente le pan de tout

l'ouvrag¡:;

A

e

ti

1~

tour de ma>r'nnerie bitie de moi–

lon avec des

~haines

de pierre. Ourre la porte

&

la fe–

n~rre

que l'o n voir en ceue m, <;ouneri , oo

n

oblervé

fur la rerraite une oqverllue de ro pouces

b,

qop¡ nous

parieron<

a

la rroi(lerne PI,

fix,.re prrmi<r<.

C'efl un cRnal creufé dans l'imériciJr d'une piece de

bois, Jeque! parTe

,J~ns

Qctte ou1·erttuc; il porte l'eao

qu'il a rer;•1e de la pomoe

d

daos

la cqveue d< pierre

E.

L'uf>ge de cetre cuvette en de doqner de la facilité

a

puifer de l'eau fra1che po ur l'ufage de la maifon ,

Le tra p plein de

c~tte

cuvette s'écoule dans le grand

refer~•ojr,

d'og elle ell diClribuée au befoin

aux

jets

d'eall

~

aux

jardín~

pour los arr rfemeu1 .

f el! le

pnirs llrué dans la tour;

g

un entablement de

charpet.te

pofé fur le puir<, quí lert

ii

affujeuir le corps

de pompe

J,

&

~

le tenk folidement au cemrc du puirs ,

b

en

1:¡

queue du

mouli•

qui defcend du combie juf•

qu·~

deur de !erre, ou

ell~

arrive

a

1.0

pi~s

de dirlance

de la tour: elle f•ra plus arnplement l(étijillée á la

qn•·

frieme Planche,

fig .

A

l'el!rérnit~

ioférieure de cene qu'llc en une fo rre

co rde aua

j¡ée

:1

un petit cabeilan portatif

l,

avec Jeque\

un homme faj¡ !CIIurner

tO\ll

)e comble du

moHf,.,,

lorf~

qt¡e l'on veut préíemer les ajles au vent .

K

efl

le plan

de ce cabe flan;

L

en le pieu o u

il

d i

ht:

c>D

place de

ferr¡bl ables pieux rout autour du

mo11liw

a

dit\aoce co n·

venapl~

pour ¡onrner

1~

rnowlin

~

l'cxpofer •

'ous

lel

yent5.

11. PI.

L e fecood deffein donne

l'~l évation

du

m•.,/ia

v(l du córc! de la porre

&

de~

a)lgs; la porre en

~lev~e

de fept pits

&

<l~mi,

pour

fací lifer

l'introduaíon des

lo ngues pieces de bois qu'il faur entrer daos la tour. Le

mo11/i,

e1l

cot~ vert

en efferue>, cQmme érant plus cap2·

bies de rofiner aux mouvemens

qu'~prouve

ce comble

lorl\¡o'or¡ le rourr¡e ,

Dan~

le

combl~

font deur lucarnes, une par laquellc

paífe

l'arbr~

1ournanr, vli fur tbo marbrc

A;

l'aulr(' don•

ne p•rfage au

I~v

ier

7f

qui parptt au-dehon de la tour,

so bo ut

duqu~!

etf un co nrrc·poids

11.

qui fera expl i–

qué au rrolfieme derfeio,

ji¡:.

pr<mt<r<

. 11

faut q u'un hom•·

me troove daos cene lucarne uo palfage libre pour allcr

au comre·poids

:u,

en paUant par·dtlflll le lcvicr

C.

-

L~