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MOU

Un homme (elll qui prend les altes l'ome

apr~•

l'au–

tre par leur

ll~tremicé,

faic marcher le couc,

&

pompe

de l'eau fans

~ere

aidé par l'aélion du vene;

ma~s

il

ne

peut íupponcr ce cravail que pour 3 ou

4

coups de pom·

pe, l'effun qu'il efl obligé de faire écam d'envjron

90

a

9f

livres .

.

L 'efforc

a

faire íur les ailes par l'ercrémice du bras

pour donner le rnouvemenc

a

u

moufin,

étant évalué

a

9f

livr~s,

un vent qui pouffe u"e des alles avec une

force de

2)

fi1ffira,

&

la fcra tourner

librem~nt.

Pour recevoir le vent capable d'op6rer, on

a

donné

a

chaque a)le un volanc <le 8 pies de large

&

de 18 piés

de long, qoe nous avons vu,

[[,

p¡,.,ut.e,

gamis de

toilc , lefq uels préfentem au vent, dans la potition la

plus avamageuíe, ainti que nous l'avons die,

fig .

4

d•/a .

IV.

PI.

une fi1rf.1ce de p6 piés de toile carrée, quj le

fonc agir au · plus petit vent qu'il íoít poffible; obJe! qu'

on s'écoic propoíé dan< la aonflr•u& iot¡ de ce

moufi•

de·

lliné

ii

fo urnir en écé l'eau néceiT.1irc aux agreruens

&

aux arro[cn¡ens d'un terrein Gblonneux

/S¡

brll laot. On

p2rlert du produic de cette machioe en pnrl:¡nt de

)a

pom-

pe

~

la

V.

P/a11th• .

.

Da

partiu

d,

fa machi"•, Planch• ll

l .

fig.

1.

l,e

le–

vier t'upéricur

e

pon e un contrepoids de plomb

22

ti

l~

a

l'cxcrémi¡e; il paroit hors de 1• tour 3

6

piés de di–

flance du point d'appui

91

Con pe>ids doit étre tel, que

tout ce qui peíe

v~rs

le pirton de la pompe

H,

Joríque

les leviers

reto\n~ent,

ne peíent q"ue

2f

a

30 livres; ce–

fui de cene machine, qui etl ainll reglé, peíe envirnn

J8o lii'Tes. Ce concre-po1ds rer;oit des

fecouffe~

contidé–

rables

lor~

des grands venrs, e• qui

ol!lig~

de l'attacher

a vec précantion,

&

<l'employer de forcs écroux avec

des

claven es derriere pour le fi .<er, autrement les écruux

s'~branleroient,

&

le contrepoids comberoic . 11 f:¡ur que

ce aomre-poids n'ai¡ nul jeu dan's fes attaches , ít

~e

p'etl

~bns

la eharniere , qu'il f.1ut tres-force.

A ce métno levier

C

on voit une hoohe 3 qui íert

a

deux ufa!'(es elfenciels ; le premier efl loríque le rouleau

r

a dc!patfe ccttc hache , le lev icr a la liberté de rerom–

ber ·iucclfarpm•n¡

vcrs

fon poinr;

que

ít le levicr étpir

fans hochc,

il

íeroic tomenu

~ar

le

rnule~u ,

un cems q\li

feroit pcrdu

il¡

qt¡l ¡eroir préjudiciable, paree que dans

les gran

S

VCntS de

OC

J~vior

e

n'auroft pas Je tcms de

revenir

o

f<>n

point ; le rouleau

:¡.

le devancerojt

&

le

j oindJ<>it

pend~nt

fa chtlce avec un grand bruir, die en

dirn jn\jerr,i¡ l'e(fcr

1

d'au tant qqe le rpouvemeQt de ce

lev rcr

&

de tnute la machine íeroit raccourci.

C'd l cec exces de mouverTJent

&

ce'

c~oc

qui arri–

vent loríque le

~arde

du

mo11fin

di éloigné, qui onc ob–

lfgé

de n;cl<re sux a\le$ tes arcqoucaQ< don¡

~OU>

avqns

parlé

a

la

/l .

PI.

'l

'f

9;

ce< allcs íoutfrent l¡eaucoup

de

ce

COO!fe· cou p, qui

l~s

met en

d1n~er

dti rompre.

A u moycn de !'noche 3

d¡t

(rviü

e,

ces coutre-coups

fonc pll¡s

r~tes,

moins forcs;

4

Íl

le

g~rde-moulin

ell

ilrpris par la •·io lencc du vent, les 3fQOUtans

'l'l'f'f

d,

la

Ji.

PI.

mcttent les a]les en état de les [upporter.

Le íecond uíage de cene hache 3 du levjer

e

e(l lorí–

qu e 1< gardjen du

¡nordi,,

qui s'eloigne volontiers,

e~

furpris par qrtclque changcmenc de •·ent qui, venan¡ 3

prend re les alles par-Qerr iere, les obligcl]t de toumer

e~

fens

cor¡trair~:

on ra;r par expérience que la machine va

lre<·bien en (ens CQI\tr1Íre ,

&

qu

1

elle eleve J'eau, CQm·

tne

n

le m nuvcmer.n íc fait(,it du bon cócé; mais ce ne ·

pcm

~ere

'qu'all qommage de la

m·achin~,

qlli fe trallve

fnrcee er¡ plus d'un point .

C~t[C hoch~

y

remedie par–

faicement; le rp,uleall

1

a~iffant

alors en íens contraire,

tll porté vers le le\·ier (., otl rrncontral\t l'hnche 3 il

y

11

arrc!\é,

j~íqu·~

ce que

les

ailes étallt expofé.s au.

vent

r~prennel\t

le fens qu'el tes dmvent liuvre.

A l'cxtrérniré int éricure de ce méme le"ier

e ,

vers

le rouleaq t , on a d'ónnne une inclinaifon conf{dé ra

ble 3 la par¡ie de ce levi<r, qui·

re~oit

ce rou leau afin

de premunir fes deui picccs du ehoc ; crop rude lo,ríque

les gr•ods yenes les

porc~nt

avec vio,leuce l'un vers

J'anrre .

On voit ao-dcffu< du

1evic~

e

les

li~nes pona u~es

r,

qui 1-epréfentetÚ le mtme lev icr loríqu'il e!l ' porté par le

mouliH

:\

[nn. plus haui degré d'élevacion. !':es \il(ne<

fout voir d,e cambien d t

~rand~

Gette élevation,

&

en

mén.e tct1'S

g\l'•il

fauc p.r ¡iq1wr -rians _le combl,e une ou·

vercurc entre deux chevro¡¡s , pour Ja¡ffer palier le bouc

de ce levíe.r

1

l<~ríq u'itr•u ~lev~

.. ' ,

.

·

·

L·s

lev\cr~

e

&

D

onr lcur P.'" '\ d app!l'

9

&

6

entre

les jlllllt•llcs

K

&

k,

íqu.tles. Jtlfl\elle_, font de.

6

pou–

ces d'échantillnn en leur parne

íup

~neu.re,

íoltdement

t rb urée ?at tes ' (lieces de ch.arpente 11

&

66: on. réduic

J'échantillp,t.l de ces jumel\eS

a

quatr; pnuces pour les

faire palih

~ans 1~

poutrc; 13, afin, d enfcrmer la

parr~

MO .U

6~5

.f

de

la

me

me jumelle ou le levier

D

ell tiré; l'inter–

vall e entre ce¡ jumelles d l de

f

pouces, pour

donne~

p.Cfage

l ~are

JUI

leviers, qui ont r¡uatre pouces

&

detm

d'épaiffeur.

L

&

J

íont deux aotres jumelles íemblables aur pre–

cédentes, enere lefq elles Jevenc

&

baiffent libremetlt le

bour <tes deux

l~viers

e

&

D ;

l'enrémice fn périeure de

ces Jnmelles cfl tix ée avec le cambie ,

&

la putic infe·

rieure

1

efl percée de dtvers crous , daos l'on defq oels on

incroduit une force cheville

d~

for,

-qu.e l'on garnit d'un

bouchon de p•itle t

f,

enveloppé do mauvaiíe toile , afin

qut je leyicr

D

qui ¡o mbe deffus , lorfquc la machí n• ell

en rnouvemrn¡, ne defceode pas trnp bas,

&

ne fatfe pas

un trnp gral)d bruit en cu,nbanr . Ce bruit ea encare di–

minué

&

preíque annu llé par un parejl bouchon que l'oo

paffc rem.blablement íous le levjer

e

au pojnr )

l .

ün n'a

repréíeoté q11'uoe des jurpelles

K

&

L.

pour évicer !'em–

barras ; on doic les confidérer toutes comme doubles

&

ñx ées aut poutres

13

&

14

par de' chevilles que l'on

voir de(fous ces potltres. On voit la diípnfitinn de leur

paffage dans les poucres

13

&

14,

figrtr'

z.

dr la !V . PI.

· .L3 barre de fer

¡.

qui defcend du levier

O

íur le le–

vier dt la pompe G , ou elle ell machée au poinr 8, d l

altujettie

i

¿e

x Cortes de moovemens; le prernier ell de

h.auffer

&

bai.ífer avcc le retle de la machine, lorfque le

mottfin

dl en mouven¡em , ce qui s'opere íur les rou·

rillons de la cheville 8, gui paffe ao cravors

~e

ce levier

G.

L'aucre mouvernem

r'Cl

de tourner

(ur

el le·

m~

me, lorf–

que le comble du

mottfi~,

la charpente

6

e ,

&

toute la

machine tourne íur l'ourler

6¡,

poor expofer les ailes au

vent, Cetce barre

F

g11i occu pe le centre de la tour, tour–

ne dans la cheville 8 , au·rra vers de laquel le elle palfe.

Vuya:.

fe bout de cetco barre

F

dévelo~ée

en la

fig.

Fig.

4· 17 ell la barre de fer:

le~

lignes·pon&uées re·

pr~fenten.c

un bour du levicr de la pompe G ,

fi~ .

1.

dans

lequel les parties íuivances íonc cachée ; r8 ell un bou·

ton qui Qblige

1~

lev ier

G

de baiffer, en foul3nt íur les

parties quj lqi· rom inféricures,

&

p3r eme prel!ion, il fait

rencrer daos la porTJpe la braoche du pillan

H,

fi~ ·

c.

19

ell la place que la cheville t6 dnit occuper;

20

dl

un écrnu de cuiv¡a, qnj tiene en place la ·cheville 16.

21

efl une clavetee quj the l'ecrou, stin qu'il ne íe

diviíe pas; t6 ell la chcville percée qni doic érre placee

en

19,

qui elt la

q1~me

chevjlle dottt nom avons parlé

ou poim 8,

fig.

l . A u tpoyeQ de la borre de fer

¡.· :~in ri

diípofée, le

mó11fin

agic (\Ir la oompe au poinc 8, de que!

cOté que foienc tournées le5

a11e~ .

f lg11rp

3, 4 e(l le poir¡¡

d'~ppui

do¡ levier de pompe

G.

Ce poinr d'appui ell

\]ll<

cheville de fer paffée dans deux

crampons fcell és dans la mayonnerie de la rou r ; mais en>

pe~ors

ce lev¡er efl

por~

def!us,

df

y

efl recenu par un

encnchement 4·

CleO ppur faire un patT.1ge

~

ce

le~<Íet

&

au canal q-ui

· en au-defious, qu'on a pracjqu¿ dans la mayonnerie de

la tour une oqve¡ture

b

de ro pouces de large,

&

de

trnis piés

&

demi de haut, de

laq~el le

nnu>

~vo'ns

par•

ii

•a

prnn.i,re PI.

íous la pareille lcttre.

L e levier de la pom pe

G

agit entre deux jumelles pra–

ciqu'ees

~

la pank fuoérreu re 'de la pompe, done nn ne

vnic qu'une en

/Jil;

l'inrerva\le en¡re ce< déux jumell es

efl de

f

pouces, dan Jaquelle agit le

l~vi~r

G,

qui

ctt

qe 4 pollees

&

demi d'epaiffcur: mais cnmme

il

ne íeroit

pa~

pnffibk de paffer la chevillc qui aflemble le pillan

31.!

le•oier, ainfi

enga~~e

entre deux ')umelles; an

a

fait

dans les jumelles le< ouvercures

O,

canc pqur

1~

commo-

ir'é de placer ceue chevjlle

1

que p_a tir

donn~r

la libert6

aux deux euré llltés de cette chevrlle, pour mo¡uer

ele

bai(fer avec le pit1on, fans fruiffcr

e~

aucun endroi¡: cec•

te chevllle du pi(lon doit

~ere

a cece qoarrée, aqn qu'el-

1~

l)e tourne

~as",

&

qu~

la

~lavcu~; puif\~

c!cre

f~ci_l emeot

nvee en

'1[\

lteu fi étroH.

DtJ

frúH .

lll. Plancb.<,

fig_.

t.

La rO\)C

f,

qui eft

tix~

fur l'arbre cuurnam A, !ere

a

arrerer les• ailes du

rnqu/in;

elle

~

8 piés de diarn,etre

ll¡

a

pouces

c!'ip~iffeur

~

la circonfé rence . Etle

re~oic

fnr cene epai(feur· le cer–

cle /{,

appell~

¡,

f~<>n,

qui l'entoure . Loríq'uo l'pn tire

~veo.

la ptece <le bots

Q.

(

dunc cm ne voit 1ci qoe la co–

pie ), le cercle

R

too he cene roue en tans les l'oinu de

la

circon.f~rence

,"

&

par ce frotceme,ir, que l'on fait íen–

tir

a

c<tte roue pat degrés, on mndere l'aétion. des a\le5,

ll¡

en6n on les

ar~~ce,

ce qui s'opere aina .

' On voic au bClut du cercle

R

deux

chev~: l~s.

eje fer,

&

une cha1ne Q.e 1\lef!le

m.~ral,

wuroée aut9or de ces che–

villes,

&

de la pi;ece de bois 64 qui les attar;:he eníeu\•

ble tres-íolid,eri\ent :· car l'effort ell crcs-conítdérable eo

ce poinc. 33 e(l

1~

pan·e inferieure de la carde d'on pa–

l•nt, dont

il"

faut recoo,ooítre la partie íup6rieure .-

¡.,

117.

PI.

figur<

-3·

11°.

23.

Ul,