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MOU

~ros

fer

a

qm _en quarré , ce qui f3it que lorfqn'il tourne

JI donne des lecouffes

:l

l'3u "et qui p3no:he vers le gros

fa,

&

p3r ce m oyen fait to mber le blé d'entre les m eo–

les , ou il cl1 en íuite écraíé. Mais co mme on 3 befoin

quelq ucfois de fli re to mber plus ou m olns de blc! entre

les meules , on a trouv é l'iowcntion de le fuire fort aifé–

ment.

11

y

a au bout de l'auget deux perites ca rdes

C

B'

e

E' PI. f/.

fil{ ·

I.

:z..

qui y ftlJ)I

attach~cs'

&

qui

palfen¡

de

telle mamere fur des onorceaux de bois, que

de la huche ou elles vont aboutir, lorfqu'on

les tire,

!'une

e

E

forre le bout de l'auget ce ntre le gros fer,

&

lui. fait donner eles fecoulfes plus

fort~s ,

on l'appelle le

baril< b/1;

l'autre

e

B

au

C!OOJraire

l'éloign~

du gros

fer,

&

fait do nner des íccou{fes moins fortes; on les

arr~Ie

toutes

deu~

a cóté de la trémie au point ou l'oo

veut.

Oo avoit encare pefoin de favoir qnand il n'y avolt

plus guere de bl <! dans 13 trémie fans

~tte

obligé d'y re–

garder , ce qu'on auroit pu oublier, ce qui pourroit cau–

fer la pene du

mOt<li".

a

caufe que les meules •tournaot

fans rien entre el les

pourroi~nt

faire feo

&

le co mmu–

niqu~r

a

u

,.,.,.¡;, .

Ot\ a done pendo une petite fonr1ette

A

a

qnelq ue endroit du

mouli11

le

~los

co rnmode pour

qu'elle

fíli

cntendue,

á

laquelle oo a attaché une petite

carde

6 '

:z.'

qui vieot

s 'arr~ter

a un petit morceau de

bois

1.,

appliqué centre le fcr du

c6t~

de la

tr~mie,

&

auquel ou

a

auaché une petito corde

:z.,

1 ,

qui entre

par un trou daos la trémie

a

un

pi~

env iran du b1s ; il

y

a au bnat de cette corde un gucnillon ou linge qni

y

en at!aché. 11 faut remarquer que la oo rde qui vicnt de

la fon nctte jufqu

1

au morcc3U de boi1 n'cn point 1ache;

cela etant ainú difpofé , yuand

o u

m ct le bl é dans la

tr<' mic

&

qu'il cll

a

la hautcur du trou par ou pa (fe la

carde, o n la tire

&

o n l'eng3ge daos le blé, ce qui é–

le ve le m orceau de bois

2

q ui ne touche plus au gros

fer; m ais q uand la

tr-é m ie s•en vuidée jufqu' a ce point

ou

ell

le chifton , en m éme tems que le guenillon échap·

pe, lo morccau de t>ois reto mbe contr.e lo

~ros

fer qui

lui donne des fecoufics,

&

fuit por ce moyen íonner

la perite fonneue ; la che ville

f

porte alors

fm

le petit

m o rccau de bois , le fait wurn<r fur

Iui-:n ~ me,

&

par–

tant tient la carde

z.,

6 ,

qui répond

a

lo fo nnette .

L\u-derrOAs

&

tout au travor.s des menles font placé

les trumions 71 qui portent la trémie, ils o

m

chacun

1

piés de lo ng fur

4

pouces de gros; ils font fo uteous

a

chaque bout par un afiemblage c<:Hn poíé de deux m on–

taos de

3

piés de haut fur

:z.

&

3

pouces de gros, nf–

fembl es daos une des foli ves du plmahcr ,

&

d' une tra–

verfe de

:z.

pi~s

de rong fur

:z.

&

6

pouces c:le gros .

Les furfacos

oppofee~

des deux meulos entre lefquel–

Jes le blé en moul", "ne foot point planes . L a

íurfaae

de la meule infc! rieure en convcxe,

&.

celle de

la fu–

périeure el! coocave, co mme le fait voir

la fig.

1'1. V .

l'une

&

l'autre de forme conique, mais tre<-peu dlev4es ,

puifque les meules aya

m

6

pió de diametre, la

m

enle

de

de(fous q u'on appelle

J!.iffa>~l<

n'a gu\1re que neuf' li–

gnes de relief,

&

ce11e de deffus un pouce de creux;

ainli les dcux meules vont en s'app rochant de plus en

plus \'une de l'aut re vers leur circonférence. Caue plus

g rande doAance qui fe rro uve 3U centre, e(l ae qui fa–

c::ilite

a

u blé qui to mbe de la tr é mie de s' inlinucr. juíques

fu r le< deut tiers du rayon des moules,

&

c'elt

ou il

commt-nce

a

fe rompre' l'intervalle des m eulcs n'étant

en cet endro it que des deux tiers ou des trois quarts de

l'c pai (]eur d'un grain de blé. O o aug mente ou on dimi–

llUC cet intcr valle felon qoc l'on veut qoe la farine fo it

plus oo m o.ins groffe en abaiffant ou en álevam la trcm–

pure .

L a meu le tou rnante a arrez de v?teffe li elle fait

fO

.ou

6o

tours par m in ute , une plus gran<Je viteffe échauffe

trop la fariue.

Les m eule< ordim ires ont depnis

f

jufqu'a

7

piés de

diametre fur

1

:z. ,

1

f

o u

18

pou:es d'épaiOeu r,

&

peu–

vent pefer dcpuos 3000

a

4 í OO. Si cellc de 4fOO fai t

f3

tours par minute , elle peut onoudre en 2.4

heure~

1

:z.o

fe–

ptiers de bl é du poid> de

7f

livres chacun qoand la meule

·en nou vellement piq née'

&

q Q'·elle en de bonnc qual ité. ,

l'expérience faifant voir que les plus dures

&

les plus

fpongicufes íont préferahles aux autres.

1/oya.

1~

profil.

áa mertln , fig.

PI.

f/'.

On enferme les

m~u les

avee

les archeures

6.6 ,

c'en

une m enuiferie de

2

piés de haut fur

>;>

pi~s

de ponr–

tour en

vira n·, c

ela dépen<l de

la grandeur des m eules

qui o nt

eovir.on

(!)

piés de <liametre ;

elle

fe déruonte en

trois pa

roies qua

nd on veut re'Dattre !les mcu les . Elle eCl

r"llite de

6

toifcs

4

piés de courbes , qui ont

3

po uces

do! gros: no comprend dans ces

6

toifes

4

piés le' cein–

tres dan

lc[qt¡els il

y

~ un~

r•iqurc pour

Y.

loger

le~

Tome X .

MOU

trente douves ou panneaur qui font le p0t1rtour des

meules; ces courbes font entreterlues par neuf travcrfO!I

de

:u

pouces de long fur

:z.

&

3

pouces d.: g ros.

On met fur les archures les couverceaur qui

Cont

qua–

tre planches d'un pouce d'c paos, do nt

2.

font devaot

&

deux derriere,

&

qui fervcnt

:i

enfenn : r les m eules.

Au-deífus des archurcs

&

dcrriere la trém ie ou

H G,

fig.

t,

:z..

PI.

f/'.

eCl

la treonpure

67,

qui ell une piece

de bois de

9

piés de long fur

6

&

4

pouces de gros ,

d2m un des bouts de laquelle, favoir celui qui

e(J

der–

rierc

la

IPé mie entre l'épée

de

fer

70;

a

6

pnllCCS loin

de cet endroit, etl

le puteau debooot

68

qui porte le dos

d'a ne fur lequel pone la trempure ;

a

l'autre bout eCl

at–

tachee une ca rde qui paffe 3U•travcrs du plancher

&

va

s'arréter

ii

c6té de la huche, ott bien el! chargée d'un

poids; un peu au-deffus d.: la trempure efl une grande

¡;ouuiere de bois qui íort hors dn

mot~/i,

pour égoutter

les eaux de la pluie qui pourroient couler le long de l'ar–

bre toununt,

&

tom ber fur

les meules.

A

u premior étage , derriere

&

a

6

po uces loin de l'at–

rachc

B,

qui a

3

toifcs de long Cur 24 pouces de gros,

&

autour de laq ue!

le

tourne le

moulin,

ell

le poteau du

faux fo mmier

1.8

de

6

pouccs de lo ng , 1

>

pouce de

l ar~e,

&

6

pouaes d'épifTeur , C01 '11Drtoifc! par un bout daos le

fa u! fo mmier

27,

qui a 1

>

piés d"

Ion~,

íur

6

&

7

pouccs de gros ,

&

qui foutienr lo plancher de< meules

¡

&

par

l'a~tre

daos un donbleau qu i efl une des pieccs

qui forme le plancha du prcmier étage; daos ce potoau,

envjron

a

3

pjés du fanx fo mmkr el! emmortoifé p3r un

bout

a

teno n

&

mo noife double fans étre chevillé le

pal ier

>9

du pctit fer; ce pa lier a

6

piés de long {ur

6

pouces de gros ,

&

paffe par l'autre bout fur la braie

32,

Iaquelle a

6

pié, de long fur

6

pouces de gros,

&

qui

e(! cnmortoo f<,le par nn bout daos fon poteJu

3

r , qui

a

7

piés de h:Jut lur

8

á

9

pouces de grm ; IJ braie par

l'au tre bout en [,¡utenuo par l'epée de fer 70 q ui paffe

au·tr~ vers;

cette

ép~e

a

9

piés

7-

eje long ,

3

pouces

de large , un demi pouce d'epais; le palk r eCl guiM du

c6té de la braie par une

conliff~

,•errioale pratiquée dans

le portcau de reonphgc , qoi fait panie dtl pan de bnis

. derriere la braye; un tcnon

prariqu ~

a

l'extr6on ité du r alie,

entre dans cene co uli(le

otl

ii

peut fl: m ouvoir vertieale–

JJH~nt.

!lu milieu du pallcr du petit fer en la íouche

30,

qui

en UO m orceau do boi> de

l

f

pOUQCS de

diam~trO

ÍUt

6

pouces d'ép.ais, au onilicu de

laquelle eCl

le pas ou

la

c rapaudine daos

laqu cll~

tourne le

l¡out inft!rieur da

petit fer .

L'épl!!' qui, comone nous a-·ons dit, entre par le bout

fupé rieur daKI

la

trempure,

&

par l'inférieur daos le

bout de la braye, fert de planches . Cette ouverture cir–

culaire

a

le mcme diametre que la chauffe qu'cn

y

iait

parrer toüte enticre,

&

dont l'eurémite garnie de peau

&

d'un cerceau el! retenue par ce cercea u, qui forme

un bo urlct d'un diametrc plus grand que celui de l'ou–

vcrtu re; on étend ellfUite la chau fie en long dans la lon–

gueur de la huche , obfervaot de laire cntrer la ba¡;uette

dans les boucles

FG,

ou attachos deOinées

a

la rece–

voit; on acroche enfuioe les quatre extré mités des deut

longues Qarres du ch• Ois aux lanieres des

treuils deni–

nées

a

les rcceva ir ,

,&

'qu'oo anra lichés pour cette

o pération ; on fait enfuite entrcr l'cntonnoir dan< le rrou

pratiqu é

1

la íurtace fup érieu re de la cage qui répond

ii

!'anche ou cet entonnoir en retenu par le bottrlet do nt

ii

e(l garni: on dirit;e !'anche dans cer entonnoir ou le

manche qui !ni fert de

p~olon;¡emeot,

afin que la fari t>e

qui fort par-li d'entre les m eules entre dans

la chauffe

du l;>lutoir; oo acroche auffi aur chevilles den inées

a

les recevoi( les deux

lon ~ ues

cardes

O P

qui cotoyeot

dans des foureaor

la

lo ngueur de la chaulfe,

&

on roi –

dit ces carde>

i

difcrétio.n en faiílmt

toorner plus ou

moins le< pe¡its treuils qui tirent le chaffis,

&

dont les

~toiles

fo nt retenues par les

cliqnet~

qui leur

r~po.ndent

l

en cet l\rat le bl ntoir er. mo.nté.

11

y

a une wurte "•

jig,

'9·

PI.

f/.

de

lO

pouoes do

qiam etre, f.retée d' unc bande de fer qui en 6 xée fur \e

petit

f~r

rfe1 meules

au·deffu~

de la fouche ,

&

au-de(fous

de• cartellcs qui íautiennent te plancher de• meules . Cetto

tp urtc en t:averíéc par Gllatre

che v ill~s

de boí• de cor–

nier ou

ali~ier,

comme les fu (eaux de la lanterne, "!"les

aluchons du rouet ;

a

ces chevilles cépond l'extrémné

4

d'-un

b~ton

1:(.

L ;

fig.

f ·

fise par des coins dans un ar–

bre ou treuil Yerlical

M N,

pincé du

c.()

té de

la

~1fcule

du frein dont les pivots roulent ; fa voor, celu1 den loas

fur un.c crapaudine liiée fur le fecond doubleau du plan–

cher inférieur

ou fur une fe melle, dont les exrré m ités

pqrtent

f~r

le'P..rem.icr

a

le fecond doubleau,,

1~

toQrU-

~

1 1 1

2

loa