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MOU

mi~ux .

dire qu'.ils mefurem

toas leuu

oavia~es,

pour

pouvo1r les avale de telle grandeur

&

de telle

fi ~ure

qu'ils

veul

c.

LE, (

Vtrr(rÍf.) v•yn l'arti<le

VER !tER 1!.

ULE

011

LI NG OTI ERE

du

VitrierJ;

il y en a de

deux Cortes; les uos pour jencr les triuglcs de plomb ·

prop~es

a

6tre

IÍr~cs p~r

le moul inec, d'autrcs ponr faire

les hens .

Voye;e

/u

artid.,

l'R INGL!

&

Llf:NS .

Du

refle ces

morda

n'ont rien de parcicuher.

·

·

Mou LÉE'

f. f.

(O

out

el. 'Taillal<d.

&

alfiY<I

"''IJrÍ(~I

111

fer . )

c'efl ce mélange des

~artic;lles

de la meu le

&

du

fer ou de l'aci<r qu'elle a decache•s des

p<c~e•

tandis

qu'oo les émouloic,

&

qui tombenr da11S

1'

JU~o pl•c~e

fous la meule. El

k

efl naire

a

l'a:il

&

douce a u cou·

cher : on s'en fere en Medecioe .

MOUL-ELAVOU, {

Bol<flf.

exot . )

nom

malab~re

d'uo )(rand arbre quj produic d •1 cq¡o n, dnnl an

(e

fe

re

pour rembourrer les ma1elas, les o rei ers,

&

pour autru

ufages domeniQues. C'ell 1'

.rrbor laniger10 fpino(a

du jar·

dio de Malabar

1

&

le

goffypium

arbore

'"" ,

<•t~lt

[pinufo

de C. Bauhin.

( D .

J .)

MOULER, v. aa.

{Gr""'"'·

&

.Art..,l.h.wlr¡Nt)

c'efl l'aétion d'exécuter par le mayeo d'qn maule,

Vqya.

/u

t~rticla

M

o u u :s

&

lts

ft~ci1'RIIJ.

Mou LER,

(Chondditr.)

burwe ou pot

i

moultr,

c'efl. un vafe de fer blanc fait a-peu-pres comme une

theyere ou

~rrofoir

de p rdin, avcc lequel les Chandeliers

prenn<nt du fuif fondo qu'ils verfent enfuite par le gau·

Jeao de cette burette dans le¡ maules.

Voyn

ltf PI, dlf

e

ha..

delier.

Ma uLER LIS PLAQUES, '"

tormt

d' Ephrglltr.,

c'cfl

l'aélion de couler les plaques

~'c!tain

qoi fervem au bl3n·

chiífage des

c!pio~les.

On <mploie pour cela une

planc~e

penchee couverte d'un coucil;

4

i

mefure que l'on ver fe

la matÍere fur Ce

fallÍS,

o

O

:l<llre OUvrier qui s'y ¡nct

a

cheval fans

y

coucher néanmoins, defoeqd un morceau

de pois (un chaffis) de la lsrgeuc de

1~ pl~nche,

qui nc

pofe fur elle qu'a fes deux bouts ,

&

ell plan

p~r-coot

ailleurs de maniere qu'il n'•y a de dirlance de tui au coutil

que l'épaiífeur que doi vcnt

~voir le~

plaques

Q~and

rl·

les o nt écé ainfi co¡¡lées, on le¡ trace au ca mpa$ ,

&

an

les coupe fur le trait qu

1

il

a

décrit .

Voyt~

lo

P./.

f,:J.

lrs

fig .

de

I'Epi11glier.

M o

u

LE

R ,

('}arJ;,,.;:e . )

fe dit de<

if~,

des o"'ngers

&

d~s

arbrifkaux de fleu rs que l'on taille e11 anules, en

pyramidos

&

autres figures , en les tondanl aul

c1 fe~uJ.

O.n dit eucore

,oul"

des ormts en boules, que l'on lond

pareillemem aux cifeaux.

MauLER, .,

ttrme de

P•tifr,

c'rfl

dooner la forme

a

une piece fur des moules de

la

hauteur dcmt on veut

la fairo.

Voyn

Mat' LES.

MaULER LES A:-ICES, (

Potit"

J'Jiai1>.)

011

IUtr<S

.psrties qai fu m oéoerlaires

a

une piece d'¿tain p.our la ti atr·,

!=ll un terme do métier, qui veut dire que l'ance n'a pas

cté

jett~e

fur la piece .

{/oye?.

j~TT ~R

SU

JI.

L& PIICI .

Pour

moultr,

on jcne

de~

ancet

011

auUeli

c]j,¡fe~

dans

un maule particulior qui en fait pgur ccls, cnfuitc on

11'

aJull e, fuivant

h

grandour de la piccc ou on le< ap·

plique , et\ les

att~chanr

avec une ou deux gouues d'érain

qu'oll

'f

met avec le fer

a

fouder paur les l<nir en plaee

feol~menc .

Si

c'~ft

des ances

~

ohllrnicre, un emplic <i'a·

b ar

les

!~tes

des ance> avec du Cable un

peu

mouill~ ~

on a de la terrc glaifo qo'on a pa!trie aupara

van~,

danl

otl

enveloppe le haut

&

le bas de t'ance, en laiífant ua

endroit u tl.

elle

doit fo uder , c'ell·:l· d1re s'artacher, pour

y

jeuer de l'étain

bi~n

chaud. On emplit fon pot de fan

c o n

une

po or Jttter fur la piece,

&

on J tle de. t'étain fur

le ba1 de l'ance , verfant Con ttain jafqu'a ce qu'on

•'•P•

per~oi ve

que l'ance doic

~tre

cres· fon.due, c'ell-a-dire

f<

u•

d ee

&

attaahte : le (urplus de cet étain q u'on verfe cou–

le

dans une fébill e de bQis qa'on tieot fur

fes

gcnou t,

par une co.olurc qu'o n fait de terre ou de carte . Apres

'vuir jetté tous lel bali d'ances, on fait

de

mémc

P?!"

léli hauts, en pofant le drapeau

a

faltlc comme pour ;.er–

ter les ances for la piece;

&

quand taut

~fl J

ellt, Qn

6re la terre

&

le fable dés té¡es,

&

o n

eífu.ie

la piece

av~

un l1nge . Cetre 01•niere de

,..,(.,

étc?it fort e;n

uf~c

cot rdois avant l'invemioo des m oule•

a

Jetter

filr

la ple·

ce :

on

s'en fert lorfqu'on n.'a pu de< maules con veo•·

bies aux ditfércntes

grand~UJ:S

des pieces qu.'on efl

?bli~.~

de faire . M3is la

fa~on

de ¡etter fur la, p1ece erl lnñm–

m ent plus diJigenle.

Voy <?.

j~TTE R

SU!\ LA Pl ECL

Mo u¡.ER

EN

PLASTRE,, (

SrHipwre .

),,1~ meill~

or ,U·

ere

dont

op

poitfe

[e

ferv•r pour

mo11ltr,

e

elt celu1

qu.on

t ire des

carde~es

de Montmartre . On le prend en

p

i~r­

res cuitas

&

e

el qu 'il fort du (ouroe:>u : on le bar,

&:

on

)e:

patlt: au ta:nis

de

foie: o n

le d élaie dans l'cau plus

•11

mei s, fqj

va~

la,

ll.ui(

jité

q,o'ofl.

V4lll

l_ui. do11ner .

'I•I11~

x.

MOU

Mais avsot que de l'employer , il faur noir difpoli

fe

m odele

o

u la figure

1

recevoir le maule. Si ce

n'e~

qu'une m éd:lille ou o rnem"nt de bas·relief qu'on voot

lffollltr,

on (e contente d'en imbibrr toutes lts parties avec

un pinceatt

&

de l'huile ; puis no jerre le pi S!re deífus qui.

en prend exaaement l'empreinte ,

&

qui forme ce qu'on

~p~ellc

un

mot~le

:

m~is

fi

~·en

un

fi~ure

de

r~nde

bo íL:

qu un veuc

m•uler,

11 fa u< prendrc d aucres

pre~autions.

On

cn mm~noe

par le bas de la figure, qu'o n

rev~t

de

pl ufieurs p1eces,

&

par affifes, comme depois les pie&

JUfqu'aur geno ut, fe.IOO tlCJOrnOins lo grandeur do m a •

dele; car quand

ks

p1eces fnn t rrop grandes, le pla tre fe

courmente . Apres cetro e!life, on en fait une aotre au·

deffus, do nt les pieces font ta ujours proportionnées

i

la

fi¡ure,

&

ainfi on contin ue jufqu'au

h~u¡

de< épaules

fur lcfquellos on fait la dcrniere affife qui comprend

¡;

rete.

11

efi

a

remtrquer que ti c•en une figure nue,

&

dont

les pieoes qui

~ermen.t

le maule, étant

q(fez

r;randes, puif·

f~ol

fe déparetller a>lément, elles n'ont

pa.

befoin

d'~tre recou l'ertes d une chapo ; mais

fi

ce font de> figures

drapées, au

accomp~gné"s

d'ornemens qui demandent de

la fujétion.

&

qui obl i¡(enl , fairo quantité de petites pie·

ces, pour

ctro

dépouillee> avec plus de facilité, il f:luc

alors faire de grandes chapes; c'eil·a·dire,

rev~rir

touteJ

ces

petites pjcces avec d'autre pl!ltre par grands morceaot

qui reoti:rment les autres,

&

huiler tant les graod-. que

les petites pieccs par·deffus

&.

dan~

les joincs,

a

fin qu'el·

les ne s'atc1ahent p•s les unes aux a<mes.

On difpofc

le~

g randes pieces ou chapos de

fa~on

qoe

«hacune d'clles en renferment plulicurs perites, auxquel–

les on auache dos petits annel ets de fer pour ferf ir

il

les

Mpouiller plus facilemeru,

&

il

les

faire tenir daos le¡:

chapes par le moycn de petites cardes ou 6 celles qu'on

attach~

au<

~nnelet> ,

&

q u'on paífe daos les chapes . O

o

marque au!li les gr3ndcs

&

le< petites picces par des chif·

fres, par d(S leuru

&

avec des entajlles pour les recon•

noicre,

&

pour les mieu x allembler.

Quand le creux oo m aule de plátre en fait,

on

la

laill'e repqfer,

&

larfq 'il ell feo,

on

en im bibe toutes los

parties avec <le l'huile . On les raOemble les unes

&

le&

autreo chacune en fa place, puis on

couv r~

le m a ule de

l'l

chape,

&

on

y

jeue le plitre d'une confillance aífet.

liquide p.our qu'il puiffe s'intraduire dan<

les parties les .

plus délicates du nwule

j

ce

que l'on peut aider ca ba·

lan9~n1

un

pe

u le maule,

~prcs

y

a

voir

jmé

a

dile

re!·

rion une certaine quan tité de pUt re; on acheve de le

remplir,

l!f

on le lailfe rtpofer . Q uand le plitre e(\ fet:

ou Ote la chape,

&

toutes les parties du maule l'une

aprc• l'aucre ,

&

l'an dtcouvre la figure moulee.

Mouu:R UNE

~A UCII-LJ,!:,

('TaiUa,tlier.)ou

une

IU•

tre piece de la méme nato re, ·t:'efl lorfqu'elle ell d(Dtie

&;

c.rempéc, la paífer fur la meulc pour faire ¡>ualtre les

dents,

MOU

LER.IE

,

f.

f.

(grofftl For¡!,t

J. ) c

'eR daos lm

fo rg"' l'attelier ou l'on jeue en moule to.us les ouvroge&

ea tor\(e qui font

d'~fa~e

daos la focier¿" .

f/o,ynl'-rti- ,

(Ir

GROSSES l'ORGI(S.

'

MQ()LEUR, f.

lll, (

G~ant.

&

art

m(c!J.w. )

C'(flen

général l'auvrier qui fe fer1 du ma ule, fur-raur dans les

au~liers

oti

le rnoulage n'dl qu'·uoe des manreovres par

lefquelles l'ouv{age doic

paii'e~

nant que

d'~tre

fini.

MaULI!U II. S, (

Marcha11tls dt I101J.)

fooc

de~

ufficiert

qui doivent vcil leF au compte

&

au

cordaJ~e d~s

bois.

MouL!UR,

'""'' ti<

ritJiere ,

~fl

un officier qui viGte

1~

bois , qui

re~oit

la déelaration del marcb.ands de boir,

q ui les p_arte au bar-eau de la ville, q ui mefure le1 mem·

brures , les bois d.e compre, les fagots, cotrets,

&

quí

'tnet les

~nderolles

au

I

bateaox

&

piles de bois c;ontc,–

O~l

la

taxe ,

M QUL I

EN, C

f. (

Pl<ht-.)

endroit5 ou l'oo fait la

p~che

des ffioulcs .

V•ytt:.

M

OUL~,

pi<hf'

du .

MO

UL,- JLA,(Ji•t•"· <xot. ). efpece de limonierdcs

lnd.cs,

:l

flcors en pa1

a

fol. Son fruit en

pe~il,

rood, cou.–

'(

ert d.'uoe écorce verte, foncc!e,

ipaiíf~

&

riMe .

t.L

a

ls couleur

&

le go at de l'éca rce de citron; mais plus

~~~~ud ~

pl11s acn.monieu,x, contenan'

un~

pulpe acide

&

(u~culcnte .

On le confi1

au

fuere

&

111

vinaigre.

M.O.WLINS,

f.

m.

U

y

tn

a

de plulieurs lOrtes.

C~~'

font

de~ ~cbiue5

dont on fe fcn paut pulv énfer ditfc!–

rentes

n¡a,li~res ,

roais principalement

pau~

convecr;r lea

grains en farine. Les

11111

font mus par le cuuraot de

l'eau ..,

d'aut~es

par l'aaiun du veut :

t:!~O

de

ce~

derniers

dunt ti v¡a

~tre

P.remierem(Ot traité dao.s cct articlc .

La

defcription que noos donnon< de cene ucs-inl(énieofe

&

ucs·util; m,achine efl er¡ parrie de M.

d~

la H ir e,

&

~

trOUYe

a

la

fin du

trai1/

Je

Cbarpt »tttllt

de Matho(ID

Jouífe.

c•.,n,

comme Qn

~crr~,

un <levj¡

en

A

de

~ov.-

l,.lll

'"