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MOU

du

moul•.

l!u-dedans dtl culot ert une die de

m~me

mé<al, foudée, laque! le avance julqu'au centre, ce qu'on

appelle

,.,,,;ut

du Ctllot ;

i1

fert

a

Coutenir 13 meche.

()

n

peu au·ddfous du

cu~ot,

a

la rige' e(l un cordnn de

m~me m éta l , qui fert

a

fou~euir

le

mottle

fur la rabie

:1

mou–

¡,.

1/~y<>:.

fa jigtrr. 'fUi rcpréfe»tf

H11

l)ltlUie,

f:J'

/¡¡

jigttff

'fui rtpré[tHU

/"

t4blt

,;

mou!es .

Mo uu:, les drouineurs, c'ert-i-dire, les

petit~

cljau–

tleronniers qui courent la campagne pour raccommoder

le~

vieux ullen files de cuifine, onr

c

0

ntumt de porter

svcc

eux deux Cortes de

mo11iu;

l'un pour fondre les

cuil lieres d'étain,

&

l'autre pour faire de pctires faljeres

de

m~

me métol .

Ces

mouln

font de fer,

&

s'ouvr<nt en deux par le

moyen de leurs charnieres. On coule les cuHiiero> par le

manche,

&

les falieres par le cóté . Ces

mof!les.

ortr ¡les

<¡ueues de fer pour l<s ten ir.

Quand l'ouv rage ert fon¡lu

&

refroidi, on l'ebat be avec

un petit jnflrumenr de fer lres-tranchant,

~n

forq1e de

fcrpil lon , qu'on nomme ébarboir .

1/oyn

ce

mot.

Ma ULf;,

'1f

turne d'Epinglier,

c'e(l un

~rin

de fil

ce

laiwn, un peu plus gros que l'épmgle, fu r lequel on

goudronne le fil qui en doit faire la teJe .

f/oyn

qoy–

DRONNER.

f/oyrz:./n fig .

Pi.

de

/'

Eping/iu.

Mo uLE , (

Fonderie .)

L es Fondeurs en pronze fe fer–

•ent de deux fortes· de

moulo .

J.,e premier

c(l

ordinaire–

ment de

pl~ rre,

pour av oir le -cteux du modele;

&

le

fccond ell fait de patee

&

d'une rcrre cotppofee

¡

c'~Cl

dans ccl ui-ci que coule le meral.

Le

mo,fe

de

pl~tre

ert fait de plufieurs

a

m

res, fuivant

la haUtenr

d~

l'ouvragc : on nbferrc d'cn merrre les joio- ·

tures aux eodroits de ll]OÍndre cooféquence ,

a

caq fe que

leo balevre$ que f1it ordinairement la cire dans ces en–

droits-li\. er¡ font plus

•il~es

• réparer ;

&

l'on fair aum

enCone que les lits

defdite~

affi fes foient plus bas que le¡

parties de ¡le¡Tous .

1/oyn

FaNDERrjl.

Voytz:.

/~1

ftgl'rr¡

J.

la FOHa<rÍe des

fig. rqueflrtl.

.

MaULE

1?1'

I'O l'É

¡;:,

ttrme de Fond<rie,

en celui que

l'on couche fur la ')_cire quand elle ert bien réporée,

&

c'ert dans ce

mowle

qo'on

f~ir

couler le !>ronze. On com -

pofe ce

'!fOf!.'(

¿,

potée

de

+

de terre de: Ch%rillq n arn

envirqns de J'aris, avec

~

de

~eme

de abeval qu'o11

2

lailf~

pourrir enf,m\Jie pendant l'hiYer,

7

de creufet blanc

&

mpi¡ié qu poids total de terre ro9g•

f~mblable

:i

cel'

le qq noyau . On réduit cette

m~riele

en poudre tamiCée

&

ayec des broiTos , on

~11

fait de> !=DUches fur la

cir~

en

alli~o!

cwe poqdre de potée avec gcs planes d'ceufs,

L orfq•1e le

.,. ,¡, de potée

ert achevé, on le foutiem par

des panda9cs de fe• qu'on ¡net parriculierement dans les

parti~s

inferieureS

c;!9

l'OQVrage

1

cOI!lf!lC éJant

~~S plu~

chargées.

MQUf,E,

tum~

de Fondeur de cloehe,

c'c(l nn CO!l\·

po[é de plufieurs couches ou enveloppes de ma<¡:oonerie,

qui ferveor

a

la fome <!es

el

oc

hes . L e

moule

a

'une clo"

che c:rt c9 mpofé de quatre

part¡e~,

la

voir

le

noyau, le

modele, la

ch~pe,

&

le bounc!.

f/oyer,

l'~rticlt

foNTJf

D~S

!;

LQP! ES.

MQULE

afanare /e¡

raraél.re

~

J'[.wpri,erit,

ert com–

pofé de douze pdndpales pieces de fer parfaitemeot bien

timt!es, joimes

&

a(fujettics enfemble

p~r

¡;les vis

&

écro us,

le tour furmqnre de

d~ox

bois pour pouvoir le tenir;

!arique le

motrl<

s'échautfe par le m4tal fond o que l'on

Jerte continuellement dedans . Ce

moulr

qui a depuis deux

jufqo'~

quatre pauce>

d~ Ion~

fr1ivani la groiTcur du ca-'

raélere, íur

dc4~

pquce>

~·nvlf0'1

de large,"le tQUt íur foq

plan borifan!al,

r~nfe¡me

au moios

quar~ntc

p¡eees

oq

m orceaux dirtinél9qui entrent daos fa campolition ,

&

clan¡

lo

too~

(e

divit'e ert deux

p~rr¡~s

é,gales qu'on•appellc, l'u,

11~,

prece d'

Jrf[ul ,

&¡'

Pautr.e ,

pi

u

e

d!

J~[JouJ.

Ces deux

p1ece¡

~'émbo!¡~nt

!'une daos l'a\ltre pour recevoir le mé·

ral qui

y

preod

1~

force du corps du praé1ere,

&

la tigu,

re de

1~

!ettre dan• la matrice qui ert au bour du troiriem.e

moule

:

apres quoi on fépare ces deu>

pi<:c~s

l'une de

l'autre.

&

il r'fle

a

!'une d'elle¡ la lel!re

roure

figée que

l'ouvriH

[~pare

avec

le

crqchet qui

e~

i

l'~urre

piece d11

moule;

puis leo rejoignant enfemble,

il

recommence de

nquve~u

l'op¿ration Jllfqu'a trois

a

qtptre rnille fois par

jour.

f/oyez:.

Cq!tfS,

MI\TRJCE~,

P/anfho,fig.

M

oU~E,

.,

t<rme dt Fondru•·

m

fabl~.

ert compoíé de

dcux chaffis, rcmpli• de fable, qui forment comme

deu~

fables.

Les

faces

in¡~rieures

du

moule

qn1 re<¡:u

l'empreinr~

des modele>, ce 'q4i fait un vuide

dan~

Jeque! on coule

lo cuivre, ou autre t'(létal fondu, qui prend amfi la for·

~e

des moddes qui

OIJI

fervi

i

former le

mou/! ,

Vo,v,

1

artide

f

ONDEUR

¡¡~ ~A

BU: ,

MOU

Mour.ES,

outil d, Gaini",

ce fant des morceaux de

bois de la tígure des ouvcages qu'ils veulenr faire, qui

fonr ronds, lougs ,

lar~

es, ou plats, felon le befoin .

MaL' LI'S DES ÜRFEVRES. L es

Orfevro

fe fcrvent

ponr mouler leurs ouvrages des

m&H!eJ

d~

fable des F on–

deurs,

4

quclq.uePojs, pour de petic< objets , de l'os de

feche . Pour fe ferv ir urilement de

l'<>S

de Loche, voici

cotpme a l) le prép1re; on prend deux o; de feche dont

011

coupe les dcuK bou ts, puis or¡ les ufe dn cóté ten–

dre

[¡¡r

ut¡e pierre pi ate , Jufqu'a ce que l'on ait une fur·

face d'érer¡due defiré; fur la fi n ,

011

répand fu r la pierre

plílte une poul}ierc

d~

charbon Jres-tine, qui, par

k

fror:

tement, s'incorpore dM¡s les porcs de l'os de feche

&

les rcnd plus ferrés;

011

y

per~e

trois Jrous dans lefquels

on rnet <!es aheYilles de bois pour aiTujettir les deux os

ii

méme place l'un (ur l'autre, puis oo met fon modele

entre deux,

&

prelfant égalem<Rt les deut

o~,

ce mo–

dele im?rime fa forme, on le re¡ire, on fo rme les jets ;

les communications,

&

les ouvenures pour l'écnappe–

mel)r de l'ajr

3

l'approche de la matiere ,

&

on le fta mbe

ii

11

fu mée de la lampe ou d'un

llal)lbe~u

comme les

:lUtre~

maula

.

M o

u

¡..Es,

en term•

de p.•in d' Epifier

,

ce font des

planches de bois de djverfes

~randeurs ,

&

grav ées dedil–

féremes fi gures, fur lefquelles ot¡ applique la piece de

pain d'épice que l'on veur tlgurer.

1/oy<z:.

/el

fig~tre¡.

MQULE,

e

P otier d• /erre.)

J;.es

moule¡

des faifeurs

de fourneaux

&

de

cr~urets

fan! de la

m~me

forme des

cr~ufets ,

c'ert ·3-dire, de la forme d'up cone tronqué :

ils fonr garnis de bras de bois pour les tenir

&

les lanr–

oer lor(qu'ils fonr couverts de 1erre,

&

que l'ouvrier veut

en

m~me

rems arrondir

<:>U

applatir fon vailfcaq.

f/oye:t

f aURNEAU.

Mo uL¡;; , (

Lunetier.)

I,~s

1\lliroitiers-I,unetiers fe fer–

nnt de

moula

de b<>is pour drelfer

&

faire les cubes ou

¡uyaqx avec lefquels ils rnonrent les lunetres <!e longue

v\1e ,

&

quelque; aurres ouvrages d'oprique .

C es

"'OJtitJ

fonr d<s qlindres de lal)gueur

&

de dia–

merre a difcdlion,

&

fu fva'nr l'ufage qu'on en veut fai"

re;

mais jls font

JOí\)ours~

1poins gros par un bout que

par l'ílmre pour la facjliré du dépouillemem, c'el1-ii-di–

re, pour en faire fortir plljs aif4 menr le tuyau qu'on

a

¡lrelfé deiTiiS.

Le<

tub¡!S qu'on

f~ic

íur ces

m•11/n

fonr de deu x for–

res; les tHJS, fi mplement de canon

&

de papier;

&

le~

armes, de copea

u~

de J;¡ois tr6s- n1inces, ajou tés au pa–

pier

&

au carton . J..,orfqu'qn veut faire de ces tubes qui

s'embo!tenr

l~s

uns da¡Js

J~s

autres, il n'y a que le pre–

mier quj fe falfe [Ur le

I¡JOUfe

1

chaque

!UQC

que J'O!t

~cheve

fervant

~nfuire

de

..,.,.fe

3

celui qui doit le cou–

vrir , fans qu'on ó¡e pour ctola le

"'"~'''

du

pr~mier.

Voy.

TonE.

· M'o oLE DE YIQLQNS, (

Lf!therie . ) f/qyez l'artiele

V! OLON.

.

· M auLE

D,E

P.'\ST¡LLE, (

Pttr{«meur.)

I,es Parfu–

meu-rs appe\lent de ce nom un·

carn e[ 4e

fer·h/anc,

creut,

&

long comme le doi)ft,; OIJ l'appuje eq tout nont fur

l:i partie étendue,

~1

pajlilk

refle dedans. On l'oo tire

~n

fquffiant qans ce cqrnet

p~r

un qaq¡ .

f/gy, /e¡ PiaN–

chn .

· M

our.Es,

terme de Paptterie ,

ce ftJnt de péti1es 1a•

bies faires de

ti

ls qe fer ou qe laiton,

arr~ch~s

les uns

aupres des antres par.

d'~qrr~s

tils de laiiOn ,encare plus

fins. L es

mou/<1,

qu'on appelle auffi qes

[Q•·mn,

font

de la

~ randeur

d'ur¡e feu'¡lle qe papier,

&

OJll ¡out ou–

tour un reb,ord de bois auquel font

~~~achés

les fils de

laiton . Ce foot ces

"louln

qu'ou plonge

dan~

·la bouil–

lie eu

p~re l iquid'~

pour drelfer !es

f~uille~ d~

papier .

(/uye:t

PAPIE!t.

~

Mouus DES

P~OMJ\I!!RS .

Ce (ont·

d~s

taqles fur

tefquelles ils coulent leu rs, rabies de plomq . On les ap–

pelle quelquefois rour litnplerpent des

~ab/~1 .

(.;.e[re table

~(l

fai1e de groiTes

pj~ces ~e

bojs hien joinres

liées de

barres

de

fer par les extremités, fou¡enue> par dcux ou

trois rrereaux de

charp.e.nr~

;

elle ell

envir<1110~e

!OUt·au–

tour par une bordure

d~

bois de deu x o u trojs p.<luces

~'épl iffour,

&

éley~e

d'enviran qeu¡ pouces

a"; ~ell~s

a

e

la Jable;

1~ lar~

el!' ord inaire des 1ab(es erl

d~

lfllJS

pu quatre pié<;

&

leur longucur de quin-¡,e o.u vjng¡ piés.

Sur la rabie erl <ju faqle tres-fin qu'oq prépare

t o

le

mouillant a

y

e

e;

uq

p.~rit

arrofoir,

&

en

k

l~bot~rant .

avec

un

b~ ron,

ou ratea1,1;

&

e11fuite, paor le

¡~{ldre

Qnl,

on

l'applaric ayec un maillet

&

on le Dlane avec une pla–

qtJe de cuivre appe(lée

p,la~e,

f/oyez

l\1 AJ

~LE: T

&

PLII,·

NI! .

Au-qeiTt~s

de la tab,le ert' le rabie.

f7oyez

RABLE .

Outre ces

mo•lu,

les Plomb.iers ont de>

mou/;,1

réels

qui leur fervem

ii

jetter les tu yaux fans foudure . Ces

moulu

font des cylindres de cuivre, creu1 , d'une la(·

'eur