MOU
MOU
On ne
con~oir
pas aiíémeot com rnenr il perce la
tnoufe
r
éar il n'a aocon inltroment propre
a
cela;
peot -~tre
poor
MaULE DE FUS IL , (
Artijicitr.)
c'ell nn eanon de
beis ou de
m~ral
1
dans lequel on introduit \a cartouchc
vuide &_
étr~nglee
pnr un bflut ,_afin qu'il foit appuyé
pour réhfler a
ll
force de la prell¡nn de la matiere corn·
bufiible qu'oo y roule
3
grands caups de mailler.
la perccr, répand-i\ íur fa coquille quelques gomres de
Jiqueur forre. On voi t qudquefois pluC.eurs de ces trou s
fur une me me
mortle;
& quand on trouve des coqut\–
les de
moules
vuide<, on
y
trou ve prefque tnujours de
ces trous; ce ..¡ni fa ir ju¡(er que ces coqnill1ges ne con–
tribuent pas peu a détruire \es moulicres.
lrfo¡¡/u
~xtraordinAirts.
Si
l'on en croit les voyj.–
geurs, on voit en qudq ues endroirs du Bréfil des
mou–
lu
fi
gr.dTes, qu'étant féparées de leurs coqnil\es , e\les
pe~ent
quelquefois jufqn'3 fix onces chacune; & les co–
q orlles de ces groffes
moulu
font d'une grande beamé .
Pertrn attribulu
ttN:<
moufu . 11
f• llnir bion que
quel~
ques auréurs atrribualfeor des verrus médicinales
a
la
rrli)llle
.&
a
fa coqu;\le; auffi onr -ils écrir que ce poilfo¡¡
éroit dérerfif, ré Ít>lutif, defficarif; qu.c
fa coqui\le bro–
yée fur le porphyre é roit apéririve par les urines
&
pro–
pre pour
arr~ter
le
cours de vemre, en fin qne la coqu ii –
Je
de la
mUtile
de riviere -éroir bonne pour déterger &
confumer les cararaéles qui naiffent
:'ur
le~
yent des
-chevaux, en fouftanr dedans cctre coqnill e pul vériíée.
M ais tom le monde rir de pareilles futilirés . En ad–
miranr la lingslariré du poiflon, on le
re~arde
non íeu–
JemetH comme inutile en médec ine, mais comme nuifi–
ble
a
la
famé en
qual ir~
d'alirncnr . Les mala dies aux–
c¡ uel_les la
mortfe
efl fujerte, & le1 é bull iricms <]U'dle cauíe
¡o
drverí<S perfonnes dans certains rerns de l'an née, en
fonr une bonne preuve .
·
L es Phy ficiens qui mérirent d'érre couí,lltr!s li•r les
moula
Ít>nr
M.
Pouparr,
dan¡ lu
Mbn.
de f'acad. rov.
deJ Scimc.
1706; M . Méry,
danr
le(dits M !m . annle
J7 10j
1
l\/1. de
R~aumu r ,
danJ
la mimn
:Wi rn.
annl~
J71?
&
1711 ; Anr. de Heyde,
d~>IJ
(on llnaromid
my–
t ulr,
AmOre!.
1684,
i11-8". (Le Chtvalia
D E
] .Av–
(OVRT.)
!\'
lour.Es,(
Pl.·h•.)
L es perits hirimen< ou barcaui
qm VJennent d' H mReor , du Ha vre, de Dieppe, des
autres ports de la cóte de Caux
&
de l'emb'Juchure de
)a Seine pour charger des
moule;
íur la c6ré de Gran–
c amp, s'y viennenr échouer,
&
y
re(len r
a
fec
to utes
]es mJrées, juíqu':l ce que ceux qui ramaffent ces
mou–
l u_
a
la main
leur ayen'r fourni de quoi fa ire leur car–
gai Ít>n; quelquefois, pour ne point rant tarder fur cette
el'>
re, les mairres de ces perits bStimens prév iennent leurs
faélcurs. par des Qrdres de 1;1maffer d'avance ce coquil·
Jag,e_, aon que le,barimenr pnur lequel
i1
eCl defliné, n'ait
qu a le cha•ger a fon
arr¡ v~e
Si
le~ tern~
deviennenr
orag~nx,
&
que le chargement
n~
fe pm ffe farre, ou que les equip1ges rardem rrop
i
ve–
nrr
enlever le•
moulu,
ces coquil lages fonr perdus pour
le compre de ceux qui les onr ordonnés.
?--a
córe de Grancar_np el! une rade foraine;
i1
n'y a
pou~t
de porr; le momllage y
efl
bon; & de la cótc ou
fe 11ennenr ks bareaux
&
les petirs batimens q oi
y
abor–
denr, on découvre 1>ri:s d'une
licue; dans le tems des
~rJnde~
marées , il entre de pleine mer cinq
a
(j
1
braffes
9~eau
daos le lieu du mouillage.
11
aborde
a
Graocam ~
des batenux & des perirs bari–
m cns de ro
1
11 a 1)
tonneaux ' qui y fonc en furelé'
fi
les ancres & les cables ne manquent pa$.
Les rnairres des barimens ¡etrent leu r le(l far les ro–
c~es-,
<'ir .
ceux •Ju! \e leflcnr en_p_rennent au méme endroit
~u •1~
lonr mou¡llcs ; fur quor
11
n'y a aucune aurre po-
1•ce a obíen•".
MouLE, (
Gram.
&
Artf mlchanit¡ues . )
On appelle
<le ce norn en général tour inll rurnenr qui ferr o u
3
don–
ller ou ;\ déterminer la forme
a
donner
:l
quelque
Oll·
..rage.
11
n'y a ríen de
(j
commun daos le¡ arts que les
>¡¡oula
·
11
y
a bien des chafes qui nc fe feroiem poinr
1ans c_erre.,relfource, & il n'y en a aucune qui ne fe fit
P!US
diffic~oemen_r
\ & qui ne demand:it plus de rems. N ous
n
enrrerons pas •cr dam le détail de rous les
mo11fu
qu'on
Cm?loie dans les atreliers; nnus en aliaos donner quel–
ques-uns , renvoyanr pour les autres au x ouvrages qu'on
~x<!cote
par leur moyen.
f/oyez. done les articlu Jr<ivans
&
l'article
MoULER.
M':H; LES, f. m .• pi. (
l-l)•_dr. )
on appelle ainfi des boires
<le CUivre de deu x
a
trOJS p1és de long qui fervent
a
mou–
]er des tuyaux de pl omb, dont les plus ordinaires onr
<f,
f
&
6
pouces: on en fau ¡ufqu'a 18 pouces de dia–
metre
1
& de
7
lignes d'épaiffeur. Les plus petirs
molífu
font pour des ruyaux de rrois quarrs de ligne.
!\iOULE UE
MA~9N'
e
A r.hit.)
c'cfl une piece de
bo¡s dur ou
de
fer creufé en-dedans, íuivant les mou–
lures des conrours ou corniche•
1
&c.
qu'on veut for–
J:_ner. On l'appelle auffi
(alibr.. 1/oye::.
CA LID
k
.E
&
PAN-
~~Au .
·
1,3
b~fe
de ;e
moule,
_qui
;11
un~
piece mobile, s'ap–
pelle
Cflfot;
Cefl elle qu¡ réflfle
a
la preffion Vertics[e
&
le canon
a
l'hnrifonrale.
'
Ou appelle auffi
moule
roures pieces de bois qui fer·
vent a former des elrrouches de différenres figures. com–
me ceux des pors, des balons, des vafes,
&c.
MauLE,
che:JG
fes B atteurs d'or,
fignifie un certain
nombre de feuilles de vélrn ou de parchemin
coup~
quar–
rément & d'une cerraiAe
~randeur,
qu'on met l'une fur
l'autre,
&
entre leíquelles on place le• feuilles d'or ou
d'argent qulon b1t fur le marbre avec le marteau . On
compre quarre
eípee~>
de ces
moules,
deur de '·élin, &
deuK de pnrchemin; le pi
u~
petit de ceut de vélin con–
tienr qu9ranre ou cinquanre feoilles, & le plus grand ert
contient cent ; pour ceut de parchemin, ils en aontien–
l]tnr cinq ces chacun.
f/• yn
i'
arti&fe f •tiv11n:.
Ce1
moul.,
ont chacuo leurs éruis ou boires qui font
fairs de deux
pi~~es
de parchemin, lefquelles fer vent
i
a(fuje:rir le> feu illes du
mo11le
eu leur place, &
a
em–
p~cher
qu'elles ne íe dérangent e¡¡ bart31lt.
f/oyez.
BAT·
TE U R D'OR.
L e> Baueurs d'or appellenr aoffi
mouft
un livre de boyau
de bcruf el
rr~mement
fin, cnmenant buir cens cinquante
feu illes , non compris cent d'emplures .
Poyn
E MPL U·
RIOS -
f/o:¡n aufi
CHAUDRAY
&
CAUCH ER. To ur ce
qui le dlllingue du premier,
c'efl
fa fineffe,
&
le fond
qu'il f.¡ur lui donner roures les fois qu
1
on s'en fert. C 'ell
daos cet <.>lllil que l'or barro acquierr le drgré
de
perfe–
aion nécelfaire .
M
ou
LE
,
rn tcrme
d~
Boutonni1r,
c'dt 1e bois qui
ferc de fnndemenr
au
lwuton. L es
moulrs
des bournns
de foie, de poil & íoie, d'or & d'argenr ,
fa~onnés
ou
unís
1
ne fe fonr poinr
a
Parí¡, mai , \a pi up1rr en L ar•
raine. Nous oe parleroos done ici que de ceux qui fer–
venr pour les bournm planés. lis fonr de bois de noyer
de la forme des aurres
1
aux quatre rrous pres, dan¡
lcíquels
on
paffe la aorde
a
boyau. On commcnce par
fcier la mariere de l'épaiffeur
cU:
moins d'une ligne
~
demie
1
enfuite on la ,fair fécher
a
la fumée , autremenr
elle s'cfcorcheroit ; on la trace
1
on la :narqoe, on la perce
on la pare fous l'onril, o n la tire
1
& on la polit,
t~o¡>e-t:
tOTIJ CU
moti
J
JeHrJ artie/u;
&
danS
Ct:'[ ét3t 00 }
en•
voie chez le bouronnier planeo r, pour la meme en reu–
vre. La marque, le parois & le rra, oir font arr2rt!s dans
la poupée du rouer,
vo_v•t.
Ro u
E
T, & la moleu c qui
leur ferr de manche, les fait toumer ; on ne fait que leur
préfenter la planche double d'unc autre, pour
ne
fe point
faire de mal aur doigts.
M o u LE, c'erl aulli un morceau de beis piar, garni
de deu ¡ poinres de til-d'archal
un
peu hautes, autnur def·
quelles on plie routes les différenres íorte• de pompons.
f/oyet.
PaMPaNS.
MauLE DrCOUROSNÉ , "'
t.rmt Je
Bot~tolflfier,
c'cl'l
un
moule
de bouron percé d'un trou
a
li>n. m ilreu.
be<~u·
coup plus large en·delfous qu'en-delfus; c'efi dans ce
trou que le l'il d
1
or au de foie cordonné ou luifanr fe
tourne
1
& c'ell ce rrou qoi l'arrange .
1/oy a:.
Ro uLER .
MouLI: ,
ternu de
8outo11n;er;
eO un petít
morceall
de bois tourné , arrondi d
1
un córe, app\ali de l'aurre, &
perce au centre, fur lequel les B.>utonniers arran¡!:ent les
ti ls d'or
&
d'argent, de crin, &c. dont ils
veul~nr
faire
des bourons.
Voy.-::.
BouTaNS .
Poya. PI. du Bouto11. ' fes ji;:11res
d'un
moul~
de boa–
ton, dans lequel on a fi che quatre pointes, qui
ferv~nt
a
retenir \a foie
OU
le filé dont un bouton )etlé e!l fa1t;
on les /\re apres qu'il efl achevé .
Ma u LES
terme dt C arli<r,
ce foot des planches
da
bois, fur lefquelles fom
gra~ees
les
figure~
des différen:
res carees qui cc•mpo!ent un ¡e_u, & les
en~ergnes
_& adre[–
fes qui fe mertent fur \es feUill es de pap¡er
qUI
fervent
a
enve\opper les jeux de can es & les lixains.
Voyez
le~
fig . PI. du Cartier t¡tti reprlfente les
ma ules
des
figt~res.
Ma uLE,
e
Chandefier .)
i1
e!l d'étain, de plomb o u
de fer b\anc, & eCl compoíé de trois pieces, le collet ,
la rige & le culor ou pié; la rige efi un 'cy lindre creu1,
de lon<>ueur
&
de groffeur' fu ivanr la ch•udelk : le col·
Jet efl
0 UO
pe!Ít chapeau cave en-dedans, 3VeC UllC ffi OU·
lure, perce au milieu
1
d
1
un
rrou affez grand ponr paffer
la meche,'
&
foude
il
ce mnu\u;
~
l'autre
~xtr~mir~
dt
le cu\or
qui efl une efpece de pellt eoronn01r par ou on
coale ie'fuif dans le
moule.
Le culot efi mobilc, s'aJU–
fi• nt
a
la rige ' lorfqu'on veut placer la meche daos lo
moul<
1
&
fe rerir;mt lorfqu'on veut
retirer la chaodelle
du