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MOU

clont

011

ne peut donuer

un~:

m<'illeurc

íMe

que celle

d'un petit four mobile, don! le fol

&

la volhe foot

m

loltt

d'une Ceu le picce, ou

chacrm

d'une Ceule piece, don!

la

form~

etl ordi nairement cellc d'un demi·cyliudrc Qreux,

fen-r.é p;tr l'un de Ces

bou~s,

&

ouycn par l'.ilutre, qui

ell iormé pY une

table

tr_es-mincc de !erre cuiu:,

&

qui

e!l

delliné

i

etre chaulfé par le dehors, c

1

ejl-ji,dire

a

conavoir

la chaleur qu'pn veut exciter daus

Con

Cein,

par l'appljcarion d'une foible chalem

e~térreur.e. L~

porte

de

petit tour, qpi efi

tre5·c:onfidérabl¡¡, par rapport

i

Ca capacité •

&

qui

p'e/l

autre chofe que le bou.r en·

1ierement ouvert d¡¡ demi-cylindre, s

'ajnO

e eza8ement

a

une pouc

d~

pareille grandeur ou· :l·peupr.es, prariquée

a

ce deffein dans la fa ce

antlrittJY<

,j

u

fourneaQ d'elfai .

Vo•FZ

la planfh<J d<

C himi< .

On trouve dam la premiere partie du Schulter de M .

Hellot, les conudérations Cuivantes fur

la qua

lit~

, la

Qontlrué.tion

&

l'emploi dés

mouflln ,

,.

Les

moHJfles

, doivent

l¡re

;le la meilleure terre qu'o11o pui([e rrou–

'' ver,

&

qui rélifle le mieux

a

u feu.

A

u H artz, on

,. fe (ert de ce!les qui fe font dans

le pays de H cffe ;

,

elles font f'-XCellentes

&

durent tri:s -long·rcms: on les

,

f~j{

de la meme tcrre ¡que le creufet qu'on emploie

, aux effais dc5 m iW!s de plomb, de cuivre,

m~me

, de fcr .

, Les fo.urnali/les de París en font auffi de trcs· bon–

" nes; ils les tormem de rrois parties de terre glaife des

, environs d'Arcueil

&

d'Iffi, dont ils

om

Óté exaéle–

" ment les pyrires

&

qu'ils ont melée

~··¡:

deux par-

ties

de

pot-a·bcurre de Normand ic réduit en poudre

,

modér~mcnt

ñne.

, Schulter choifit pour les fairc, une bonne terre glai–

fe: il la

m~le

avec du íable

&

du verre pilé, paree

que

cwe

terre fe fendr(lit li on l'cmployoit feu lc.

11

, prcnd deux ti<rs de cene 1erre píen triée

&

ncnoyée:

,

il

y

ajotlte un fixieme de verre pils

&

un fixieme de

bon Cable pur; il fait paltrir le

tolll

pcndanr pln¡ieurs

, heures, afio que le rnélange foir par•totll le plus

~gal

, qu'il etl poffible .

11

pr~fere

ccpendant les <reuCets de

, He

(fe

réduits en poudre,

a

u ver re

&

a

u

Cable .

L~

ca-

pacité d'pne

mo,.ffi•

fe regle fur la· grandeur du four·

neau : elle doit avoir de lnng huir de

(es

parries fur

cinq de large,

&

trois

&

demie de haureur , Borri·

chius

&

plu(ietm effayeurs d'

A

llemagne les deman-

" dcnc de deuJ pieces; i!nne efi

uno

e(pece de vod·

r~

repréfenta!)t 3-peu-prcs la coupe d'un demi-oylin·

dre creux,

fe~mé

;\ fon fond : le& cl\rés

&

le food

., fonr

perc~s

de plufieurs rrous pour donner paffage ;\

, quciques jers de flamme

¡

le bas de ces cfaés doit

~ere

, un peu

recourb~

pour reoevoir oc¡c

planch~rre

de terre

, bien cuire, compofée comme celle de la vo(\te . Cet–

" te planohetre mobilc e(l

1~

[ol

ou tabieue fur

l~quelle

, on place les coupe!les.

,. Que 1=es

moufllu

foient d'une feule ou de deux pie–

,. ces, il faut que les trous

dQS

ctltés.

&

du fond foient

,.

perc~s

tres-pri:s de la rablet¡e,

&

fort petits , fans

,. quoi le charbon qui perjlle, fait l\llcr jufque fur les

, coupelles de perits éclats qui

retardenr les efJais, en

,

reffufcitant le plomh,

il

mef~re

qu'il

Ce

convertir en

litharge. Cepe!Jdam, dans quelques ec¡dmits de

1'Al·

,

lemagne, on efl dam l'ufage de fairc c-es

trous des

cótés

&

du fond de la

mouJI!<

beaucoup plu• grands

, &

en

~re:

mais •lorl on erl obligé de; gonverner le

feu, ou la chaleur du dedans de la

moflf!l<,

par de

petires pieces de terre cuite que l'pn nornme

i11jlru·

,.

mmJ ,

ce qui devienr une difficulté pour

ceu~

qui ne

font p;¡s dans l'habitude de s'cn (ervir. Ainfi j'eOime

ll)ÍCUI une

moNJfl<

pecoée de

p~tÍIS

trOUS d'une ligne

, ou d'unc lignc

&

demie de diarnetre; les effais

y

paf·

,. fent aifémenr;

&

au cas que

11

chaleur n'y loit pas

a!fe"t for tc: pour quelques épreuves

1

comme pour ra·

tiner un bouwn de cuivre noir en cuivre ¡oCene, on

, y remédie en

rnéÍr<nt

du char-bon allumé

d~n.s

l'in·

,. térieur de cene

mu.11Jft<

, .

-V•ya.

1

N S

T

R

u

l.1

¡¡

N

S

D ocim. (h)

MouFrLr,,

e.rme d, Gmteior,

eCpcce de gant four–

f~

dont les qoigts ne font poil)t féparés,

&

qu'on ap–

pelle aum des

1fJÍiaÍn<s.

Voy<'S

MrTAI N-1' .

M

o uF LE,

(.

f. (

S.rrHrrri< , )

barres de fer

ii

l'oxtr~miré

d~fquelles

on a pratiqué des y.eux . On comicnr ces

barres par ejes cla't'ettes qui

paU~nt

dans

'"'

yeux. L es

piecei autquelles on applique des

""JJjiu

font contenues

daos

l'~tat

qu'on leur veut . C'ell par eeue raifou qu'on

mou fle les cuves,

&.

lc;s murs , lorfqn'ils tendenr

i

s'~carter.

11

faut di ninguer rrois parries daos la

moNft<

dou·

ble, deox

y'eu~

!'un au-dclfus de l'autre, en¡re

leCquel~

il

y

a un

efpa~

fuffiff•nt pour recevoir l'autre exm!rni–

ICÍ

f!e

la

"''".ft',

qui

cft

par

'erre raifoo en fou(ch.e; lt,

·

TonuX.

/

MOU

partie qui n'a qu'reil

&.

qui fe place cbns la fourche,

&

la cla,velle qui lie le rout

&

torme la

movft•

complette.

Pour faire une

motifi<

on prend une barre de fer plu

que l'on cnupe de la longueur convensble; .on la fend oti

l'ouvrier prarique l'reil; ou plie la partie fendue en deru,

&.

!'on foude le hout plié avec le r.elle de la barre, ob·

fernm de donner

a

l'reil autant d'e(pace qu'en eiige la

elave!le,

&.

d'ouvrir la fonrohe

~ffe1. ~our

recevoir l'au–

rre panie

d~

J.a

mouji<.

Cela fait; on prend une aurre

barre, on l'Cirécit par le bout; on lui donne, en

l'~!réciC­

fa

nt, la f

igure qui

~onvient

:ll'ouverture de la

mo11ji<;

on

pla.ce

ccue partre corn me la premiere< on la foude

av~c

la

pre¡nlerc barre ·:

cela

fait on for¡e la claweue,

&

la

inouf/•

efl tin1e.

MOU'FI,.ETTES, (

Plomb.)

ce font deux morceaux

de bois creufés eo dedans, dont les Plombiers,

f.:l<.

fe

ÚrV~Ot

pour prendre l'on¡ij

appell~

le

f.<r

a

jóHJ<r

qnand

ils le rerirent du ieu pour appliquer

&

éreudre leur fou•

dure; c'efl propremcH!

h

poi~née.

de !'outil

coup~e

en

d~u~

dans fa lnngurur,

&

qu'on réunit

fiu

la queoe du

for roures les fois qu'on le prend tour chaud pour s'en

C,ervir.

Voyn

FER

A'

SOUUER,

&

la fig. PI.

dH

Plombier .

MOUILLAGE

•u

ANCRAGE, [.m.

(Mar;,, . )

c'e!l

un

~ndroit

de la mcr propre

a

donner fond

&

i

¡ctter

l'ancre. Tous les endroits ou l'on peut

muuill<r

ne font

pds

~galernent

bons

&

ftlrs.

11

r

a des fonds remplis de

roches qu i coupent ou rogn ent le¡ cables; d'autres oti

le fond

en

(j

dur que les ancr<s

n'y

peuvent mordre;

&

d'autres ou le fond ell

Íl

fin

&

(j

mou, que les

an·

eres

a

u rnoiodre vent ne riennent pas, dérapeot ou la·

bour~nr. Ce~

forres de fonds fonr de mauvais

mouill•gn .

l\lloutLLAGE,

t<rm< de

Corroynrr,

c'e!l une

fa~on

qu\1n donne aux cuirs, les humeéla

nt · av

ec de l'eau,

puur les metrre en

éllt

de recevvir d'

autr.es

apprr!ts que

le Gorroyeur v

eu! k

ur donner .

11

y

a

deu~

fort.es

de

mouillqgn;

!'un fe fait en les

mcoam trernper daos nn ronnesu plein d'eau, l'autre en

les imbibant c!'e•u avec un bal•i o u un gypoo .

Ces denx

mouil{ago

(e

fom avec ou faos foulure ,

ainfi on les foule aux picis

apr~s

les avoir

rnouill~s,

ou

bien on ne les mouille qll'afin de les etendre plus

aif~ment Cur la

tabl~

ou on a deffein de Jeur donner dif–

férenres faQnn,

Voyn

CoRROVEUR.

MOUILLE ,

(Marine . )

t<rme de commandernent

que l'officier f:1it de laiffer tornber l'anere

i

la mer.

MOUILLER,

v.

au.

(e,.,,)

c'ell

humca~r

ncc

de l'eau.

M<¡~UJLLER,

(

Maril1l.)

c'eO jeuer l'ancre pour

ar·

rérer

1~ v~ilfeau.

Cette mana:uvre rnérite attenrion,

&:

l'on s'y prépare .

Quand on efi proche du lieu du mouillage, on pare

l'ancre

&

la bouée, on élouge le cable JU!qu'au gr:tnd

mh,

apr~s

quoi on lui dQnne un tour de bite; on fcr·

1~

en

m~

me tcrns la grande voile, on cargue

la

mifaine,

&

on amene auffi

les huniors

a

rni-rnh: en fin arrivr!

au lieu du rnouil lage , on borde l'ar!imon pour venir as

ve

m;

on met un des huniers fur le rnit, tandis qu'on

ferie l'a4tre;

&

lorfque !'aire du vaiffeau ell emieffment

perdue,

&

qu 'il coro menee a s'abartre, on laifle tomber

l'a11cre,

en

tilant doucemec¡t dr¡ pble autant qu'1l efi

néceffaire.

y

nila

la regle générale, rnals

a

!aquello diffr!rentcs

cir<;on(\a¡¡ccs apporrent des changcmens : par exernpl e,

lorfqu'il y a du rnauvais rems on va au mouillage avec

la rnifaine feul ement, dont on

Ce

fert pour rompre !'aire

du. vaiffeau.

Vay.::.

k

tuitl

d, l11

llfRnrBUV.

du

P.

Hóte.

M o.úller

a

la

voile,

c'~ll

jett<!r l'ancre lorsquc; le

vaiC–

Ceau a encQre les voiles au vent.

Mqflill<r ,., <ro.Mpi<re,

o'ell

faire palfer

le

cable

de

l'ancre le long

de~

précintes,

&

le conduire de,Ja

a

des

annea111 de fer qui font

a

la faime-bJr be: on le faiE aufll

qoelquefois par les fabords ,

MoHiller

m

patt< d'

oie ,

c'cn

moNill•r

fur, trois aneres

a

l'avant du n .iffea11; enCor¡e que lts trois ancres foienl

difpofees en 1rianr;le .

(Vfo.Hill.r

/u

voilu,

c'efl jetter de l'eau fur les voilcs

pour les

reod~e

plus

épaitr~s,

ce

qui leur fait mieux te·

nir le vcnt.

MourLLER,

m

t<r»1f

de

Poti<r,

c'cll l'a8ion deuem–

per une piece dans. une ter{e

délay~e

forr claire. On

ne

m~uiltt

que quand l'o

uvrage

efl achevé,

&

peu de tenu

~vant d~

le mettre au

fo.ur,

pouf

ernp~cher

l'aétion vi·

ve

du

feu.

Mouu.t.t:R LES VEA

U

JI'

(/~<liurr.)Les

Relieurs trom·

pene

les peaux de veau

da~'

un feau d'eau de puits,

&

enfuire

ils

les tordent bien. On dil

"'~•ill.r

du vcau ,

011

"''"ill<r

le'

v~aux

Kltltl:t

MourL•

(