MOU
M O
U
DON,
ou
MOULDON
(
Glog.)
en
~lle
m~md
Mi/den,
en bttin
M rmdunum
'ancienne petitt! vil–
le de Suitfe , dans le camon de
Ber~e
au psys de Vaud
chef-J ieu d'un _bailliag< de _m<! me non;. Elle efl en par–
tte daos la plame' eo parue rur le penchanc d'une colli–
ne. Bcrcht_old dernier duc de Z érlngen, formo cett< vil–
le de murotlles eu 11 90,
&
Amé
V
l.
comte de
S~voie
confirma fes priviléges en 135"9, Le b1illiage de
Moudo~
confine au canta n de Fribour)( du cóté de l'prient: il a
quatre licues de long du nord au rud. fur troi• de large.
La ville de
lYfoHdon
efl
tiruee
1
1~
gorge d'une vallée
érr_oite qui •'étend entre deux rangs de momagnes,
4
qu: ell pnrtagée en dcux portious par une petite riviere
qo o n nnmme
la Broy•.
L»~g.
24.
30./at.
46.
30.
(D.'].)
MOU
IJRE,
v.
aa.
(
Gram.
&
Aru mt!cqa"i'f. )
c'dl
réduirc en poudre pu le moyen du moulio,
f/oytz
/u
•rtic/u
JVlOULIN.
M
O
U
E'E,
C.
f.
e
f/ln.rit.)
mél2nge du fang de la
béte fnrcée,
de
h it, ou de p<>tage fe ion les fairons,
&
de pain cuupé par pet;ts morceaux que l'on donne en
curée au
t
chi~ns
.
MOUETTE, MO\]ETrE BI.ANCHE,
lqrtual–
¡,u,
major bd/o,ici, (
Hijl.
n•t.
Ornitbolo¡,.)
oi(eau qui
ctl d'uo tres beau blanc ; ji a utl peu de cendré fous l<s
ailes; les yeux fom grands
&
entourés c!'un ccrcle noir; il
y
a auffi une tache noirc i l'cndroir <les oreilles: les alles
t'tant piices s'étendent plus loin que la queue; le bec
&
les patte
font
rouge~tres,
l'fllrémité des ai}cs efl qoire.
W illughby,
Ornitb. 1/oyt:r.
Ot !:AU.
MouETTE BRUN!!,
laruJ
fu.fcuJjiv~
h)•bernuJ,
oifeau
q ui peti: dix -t<pt onces , la couleur de la tct9 eCJ blanche
&
ll\él~<
de taches brunes; le cop & les plumes do Ja–
bot font
routf~trcs; d~os
quelques individus, toute la f2-
ce inférteure de l'oifcau etl entierement bl3nahe
¡
les
ptu~
wes du mitieu du dos ron¡ cendrées; celles
d~s
épau–
Jes Ont des taches brunes;
~~
croupion en blanc, les pi u–
mes cxtérietlres de la queue ont t'eurtmité blan¡:he; il y
a
au·ddli>US de
cett~ c;oule~r
l:!lanrhe une b3ude naire lar–
ge d'un demi·pouce; tout le relle de la quene ell blanc;
le bec a deux pouces de longucur; il en d'un bruq blan–
ch~ tre
depuis les narjncs tufqu'a la pointe.
R,~ii ,
fynop.
m<tb. av;"m. Vqy<:r.
Or
~.~u .
MoUETT!! <;EN!JRÉE,
lanu cintrtNJ btllo>rhi,
oireou
qui
di
de la grntfeur du
pig~on,
auqnel ji reflerpble aife1.
par la forme du corps. Tor.¡te la face inferjeurc de cet
oife~u
ell d'uo tres-beau
bl~nc.
La
t~re
&
la pnrtie tilpt·
rieure du >ou, font auffi de couleur blanche;
iJ
v a
d~
chaque
ct!tt
aupr~s
de t'ore;Jie une tache naire.
J.-a
par–
tie iofé¡ieure du cou en nojratre; I<S plurnes du mi lieu
du do;
&
celles de$ épaules om une couleur qndrée;
les plumes de la queue fon t blanches en entier'
:l
l'ex–
ception de la poiote' qui en noire.
Le
bec a un pouce
de
longu~ur'
il ell nqir; les pattes (oot
verd~tres,
&
les
ongles qoirs.
~
doigt dt: derriere efl tros·court,
d¡
n'a
point d'uo¡¡te; ce caraélere pem faire dil1inguer airémco¡
cet oireau de
tout~s
les
efp~ccs
de
moJutu .
Ce doigt
n'ell
a
proprement parter, qu'un tubercute ch;;rnu. Raii
Jjnop. n<<th. auium. f/oycz
OrSEAU ,
'
MoUE TTE
GRf~E,
l•r"J CÍ'ItYtRJ,
e
Orllíthol.)
Ald.
oifeau qui ell <le la aF<Jfl<ur d'uo pigeon : il
á
le bec un
peu courbli
&
<l'U'1trcs-b~au
rouge . Les pat¡es ú1nt d'un
rouge ollfcur,
&
le
on~les
noirs: le derriere de la
t~te
eft
auffi de aouleur
q
ire; qans qudques individus la té·
te
&
1:1.
moitit qe la gorge oilt une couleur cendrée
me–
lée de noir. Le m;liru do dos efl ooir de
m~rne
que.
les petites plumes des alfes¡ le col , la queue, la poitri–
ne,
&
te ventre, font blancs . Raii
Jjnop. mnh. av i11m,
f/oyt'G_
ÜtSEAU.
'
.
.
..
GR,A SOE MoUETTE GRISE,
lar11J
eirmm~
"'"ximut
oireao qui ell
i~p~u
pres de
1~
grofleur d11 canard do–
mé~ique.
JI
a
le bec Jaune, applati rur les
cót~s,
&
un
peu qoclju
a
t'extrérnité. La picce inférieure du bec efl
traverrée par une large bande ro.r.¡ge; elle a en-detrous une
préérninence an!\UI'Iire
¡
les piés
Gu11
i•unes dans certains
individus,
&
rouges daos d'autres;
la
couleur des ongles
en noiro; la téte, le coo, le FOupio", la queue'
&
toute
la face infericure de
1
1
oireau fonr blancs;
le dos
&
les
petites plurnes
de~ a!Je~
ont oqe couleur cendrée obrcu–
re : les grandeS pfymes des aifes fon¡ au
(Ti
etHierement de
couleur eendrée,
ex~epté
le< cinq
exttri~ures,
qui ont
1
l'extrémité une
¡a~he bla;nch~.
Raii
!Jnop. -m<th. avium.
f/oy•z
Ot EAU.
M OU F
¡:ES,
•!o! M O
\1
f~ES
;
ce font "'
ttrmt dt
FrlrNr d'o!',
?es
A10,rce~\\~
d,e
~ois quarr~\ ,
dans lefquels .
on a pratrque des mortaifes pour y
renferm~r
deux pe–
tites rooes de bui•, oY. patfe la
cord~
qui vient de la
fufée fur les cnelles .
·
·
MOU
MOUFFETTES
ou
MOFFETTE <; ;
U.
pi.
(
Hi/1.
wat. Mi,.fral,) m•phtúJ.
C'erJ ainti que l'on nornme des
•apeurs ou cxhalairnns trcs-renlibks qui fe
font femir
daos les
lic~u
proto rrds de la rerre, dan> les grottes, dans
les fouterre¡ns de
la piOpart des mines
&
quelquerois
m~me
a
la rurface .
,
. On a
M
jo décrrt
a
l'article
exbalaifonJ minlralu,
le
dttférentes erpeces de vapeurs qui re monrr.enc dans
l'in–
térjeur de la terre : on
3
dit que tomes font euretn<ment
danjlereufes,
4
qu'elles produirent de dJets terribles
&
fu nenes . )f
n'y
3Ur3 done rien 3JOUter
a
cet article
&
l'qn
~e
contemeu de joir!dre i,ci 9uelq_ues remarque pro–
pres
~
complecter ce qut a
d~Ja
eté du
[u¡
cetre matiere.
Pour peu que l'on conlidere la nature, oo s'apperr;oit
qu'il part de tous les corps des émanations plus ou moins
renfibles. 1./oclorat nous averrit qu'il part des émanations
trcs·l<>rtes d'un gran<l nombre
de
végétau< : nous en
avons une infinité t1e Freuves daos les parfums que ré·
pandeO! les fteurs ' rur-tout quand leur partie aromatiq ue
a C:té mife en mou••emenc par
11
chaleur du foleil. Les
anim•ux p!pan.ient
au!li
de
érmnations; la chalour de
leur fang
e(l
rres-propre
á
les
dé~agcr
&
a
les di(perfer
dans l'atmot"phcre .
11
n'elt point furprenant que les fub–
nanccs que 13 terre rentem¡e dans (oo
(em
puiflent pa–
reillemenr
~tre
dégagées
<1t
portées dans l'air . Un
~rand
nombre
d'<~périences
pNuve qu'il regne f<>uvenr unecha·
leur trcs-fenfible daos l'ioténeur de la terre,
m~me
dans
les lieux ou l'on ne voit poiot d'ernbrafemens , C'e(J sinli
que dans
l~s
mines de mercure d'Etclavonie , oo éprou–
ve une chaleur fi forte, que pour peu qu'on
s'a¡r~te
dans
les lo uterreins de
ces
mine>, on fe trouve entieremem
b>igoé de fueur.
·
Cela pore:il n'etl po:nt furprenant que
1•
chaleur fou–
terreine p4itfe mettre en aétron une iqfiqité de fubnan–
ces, fur-toll! lodqu'elle• ont ért! auénuées
&
divirtes
par les eaux qui lcur favent de
véhicul~,
4
qui les em–
portcnt avec elle; daos l'air ou elles rorll elles-mémes
poutrces.
Qr¡
ne peut douter qu'une infinité de rubltan–
CdS
du
re¡~ne rnin~ral
ne foicnt
tres-volatiles, plulieurs
rels, le f!>Ufre, l'arferric, fe
rn<r~Ure,
fa pf(\part des de·
mi-métaux,
&
les
m~tau t 111~mcs,
lortqu'ils font daos
un état de drvifior¡. les rubflances b:mmineufes
&
inftam–
m~bles,
&c.
peuvent
~tre port~es
dans"J'atmofphi:re; il
n'en done poim diffjcile de fe fajre IJOe jdée tres·natu–
reiJe de la forma¡ion des
v~p~ur~
q4e l'on nomme
mouf–
fttUJ .
La chaleur d4 foleil prodult fquyem
d~s
molf./f•tta
011
exha laifons
a
la
rurf~~e
de la !erre; ces J¡rouiJiards que
l'on yoit quelquefois s'élever
a
tres·peu de hauteur au–
deffi>S de la terre en été, en thr¡t
ur¡~
preu ve convain·
cam•, De plus, des expériences fouvent r¿t térées nou¡
apprennent qu'il et1
daugereu~
de fe <!Oucher
ll¡
de s'en–
dqrmir fur
l'hcrt¡c ,
fur wut
~u print~ms,
lurf<Jue
les
premier<s impreffions dl! rotcil re font f<ntir
¡¡
la terre.
IJ
11
grand nombre d'hornmes ont fouyent ét¿ Pl!llis pour
•'étre imprudernmem cnuchés fu r le
g~run,
&
plufieurs
y om trouvé
la
tTJnrt méme , au
ljeu du repos
qu'il~
cherchoient; d'autres en onr tu! p
erclus &privés petl–
~arr t
lnog·x:ms de l'urage de ltun memP.re• .
Si ces etf<:ts for¡t ren liblcs
~
la rurface de la rerre, ou
les
vents ' p~uvent
rans celfe renouveller l'air , ils doivent
l'~tre
encore bien plus dans
l'intérleur qe
1~
¡erre, qui
renferme un grand nombre de matieres prqpres
a
fe
rt–
duire en vapeu rs,
4
a
portee daos l'air des moléculcs
nui(iblcs
&
peu
~nalogues ~
l'homrne. Prefque toute<
les
miÍ¡es (ont fu¡enes
a
fe déco.!1lpofer;
c'~fl
l'arfenic
&
le
foufre qui er¡trent daos la comblnaifon de la ph'lpart de
ces "mines; ces
deu~
fub!lances d•ngcreufes
dega~ées
des
entra ves qui
les reten9.1ent'
r~
répandent dam l'air dts
Couterrein¡, qui fau¡e
d'~tre
renouvellé en devient quel–
quef~s
fi chargé, que ceux qui s'y
e~pofent
en foot fubi–
temem (uffoqués.
• On peur jt¡ger par ce q(\i yient
d'~tre
dit, que toutes
les
moufttfUJ
ne (orll poin.t de la
l)l~me
nature,
&
il
dl
tres·airé de
s'apper;:eyoi~
qu'elles proqu¡renr des d!ets
toúi différens. En effet , on doit
r~ntir
que tes
molf/f<l·
tu
q~i
regnem
d~ns
les . fuuterreins d'uqe mine ou ti _re
trouve beaucoup d'arfenrc, doivent étre d'une nature dtf–
féren¡e de celles ou l'on ne trouve
"qu~
du charbon_ de
terre· ou des fub!lances bitumiueufes; o u de celles qur ne
foqt formc;es que
Pi~.'
le
~oufrc:
il en bien Vr2i que
!OUt~
ces
mott./ftte<J
ou· exhala1fous (ont
:l
pcu de chofe pres
égakment nuifibles aux homme ; cepeodant on ne peut
s'empécher 'de
r~con.noit~e qu_'cll~s
doivent
~tre
chargtes
de principes
di.ffé~en.s. .
.
JI
n"y a P..Oint
lié'/.
d,~
QOUt.ec<,'le
la
moulf•ftt
décnte
par plufieurs
voyageut~,
q,ui re
f~~:
fenur _daos la ,I!;COIIC
du chien au royaume de Naples, ne foll une · v.apeur
.
fui-