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M . OU

MouCHE DOUDLI!:,

au im de ce 11om,

c'dl celle qu'

on fait du Jeu

&

des autres

mauchu

qui fl)nt avec lui,

6t

qui doivent ctre

ga~née

daos le meme

COUP

que Jui.

Mo ucHE.S

IM ftLES ,

111

-fe!

u

á~

ce nom, ce

Con[

c:el·

les qu'on fait fur

le

¡cu leuk mem, o'y ayaot avea lui

aocune autre

mouch~.

M ouCHE nE TII. IOM PHF.,

au

iw

de mouche,

ell

la

premier~

de

tomes les

mouahes,

paree qu'et le efl de la

couleur de la lriom phe,

&

qu'elle ctl}p<>rte routes les

~u­

eres, quand elles feroient

m~me

plus

l¡autes en poiut

qu'elle .

MoucHE,

(e

dit encore

4

ce ;.,,

de ce qoe dojt payer

celui qui, aya

m

pris de; canes de l'écarr, n'a pd fai re

une fe ule levée.

M OU.CHE, SAUVER Lh, ftgoitie,

au jeu de¡, mouche,

xara11tir

les autr" JOUeurs de la

m ouche,

en leur prore–

lla¡¡t qu'on

11~

l'a point .

MOUCHE, PAIN M OUCHÉ ,

m

ttrme de R afi,

serie,

ert un pain de fuere dont la tete ert wmbée par

Jla&ion de la chaleur

6t

des

oraj(es .

MOUC HER LE C H NVRE,terme

de Oarderie,

qui fignitie

romprc /,s pattes du

chmvrc,

qui onr paffé

entre les dent

du pelgne en le pei

gno

nt ; pour cela le

p.eigoeur tortille les panes

3

l'extrém

i.té

d'une

de~

denrs

d u peigoe,

6t

tiran! fortemem le c

haa

,·re de

la main

d ro11e, il le rompt ao-deffu s des pattes qui reflem par ce

m oyen dans

les

dents du peigne .

Voy

a:.

/1

article Je lq

Go ttDE RtE .

Mo u cHt:ll. UN CORD.-\GE, (

Cordcrie.)

c'ert

r~rran­

eh~r

une certaine longuetlr des bnuts s' ils fom mal com–

mis, ou s'ils fe font décommis pn le fe rvice.

MOUC HEROLLE,

C.

t". (

Hi/1.

•~at.

Or,.irbolog . }

floparola,

Ald . oifoau q ui reffemb e au mninew

femel –

le par la groffeur

&

par la couleur , mai> il

a

le aorps

plus alongé

6t

plus mince . Toure la

fu

ce (upérieure de

ccr oifeau cfl cotierement d'une couleu r c•ndr ée, fcm–

blable

3

celle de la

fouri~.

&

f•m mélangc d'autres cou–

leurs, exccpté le deffus de la

t~te

qui a des taches noi .

res ; toute la face in férieure e(l au contraire blanchitre,

la gorg<

&

le, cOtés fo111 un peu rouffa tres, la queue

efi entlerement brune . TocHes

les grnndes plumcs des

ai les font noiratres, le< i111érieures uot les bords 1aun es .

Le bec efi uoir , droit,' applati,

&

olus lsr¡(c ouprcs des

narines que dans le re!le de fon étendue ;

la

pkce !itpé–

rieure ert un peu plus long••e que l'inférieure,

&

crochue

a

l'enrémité. L es panes

IOIH

petites

6t

noires . Les jeunes

mouehcrolles

ont le dos parfemé de raches noires

6t

de

raches blancbes . Cet oi(eau a la bouche l?!rande

¡

il

fe

n ourrit de

fcarabé~,

de mouches,

&c. Rati fynop . meth.

<1Vium. Vuyez.

Ot EAU.

MOUC HERON ,

f.

m. (

H i/1 . nat. lnfellolog . ) eulu·

perite mouchc . L e

moNchu·un

male a des yeox verd!tres.

Tour proche des yeux , un voit fonir les co rnes de deux

perites boules de couteur incarnate . Elles fe

di v if~nr

en

douze petits

bouton~

noirs , env ironnés de poils deliés

qui fe cro;[ent .

11

y

a

au bout un anneau environné de

fi x poils .

11

forr du milieu une efpece d'aiguillon qui e!t

rev~m

de pct;tes pl umes de coul eur brune, qui reffem–

blent affez

i

des écailles de poif!< n . Cet atguillon

el!

ren–

fermé dans un étui,

6t

s'ovance en·dehors .

11

ert

(j

poin–

IU

qu'avea le meilleur microfoope oo ne peut apperce–

voir que fa poinre ((rit émouffée, ce qni paroir pourtant

aox aiguitles les plus aigues. D e la poitrine fortent des

Jambes, de s ailes,

&

deux autrcs parries qui paroiffent

co_mme deux peüts marreau x de figure o vale.

A

l'extré–

rnaé

~e

chaque_Jambe qui ert brune,

il

y a une efpece

de peta ongle. Les piés fonr

rev~tus

de pl omes qui ref–

fem blent

3

des écailles, d'entre ltfquelles il fort quantité

de petits puils noirs , fermes

6t

roides comme de la foie

de pourceau . L e

alles ront eovironnées de petites plu–

mes avec de pet:res veines ou nerfs dont elles font tif–

fues,

&

le fond de ces ailes ert d'une fobfhnce mem–

brancufe

6t

tranfparente .

&a

poitrine ert luifante,

6t

tire

fur

k

ch~ tain

brun . Le vemre ell divire en huit aoneaus

comme le ver

&

la nymphe ,

rev~tu

par tour de petite;

plumes ,

6t

environné de poils fort déliés qu i fe croirent .

En la fe melle, les cornes fnm d!une tlruélure différen–

te. Les

mourberons

s'engendrent daos

l'eau, d'nn

ce

uf

fort petit que

la

rr¡ere

y

cache quand elle vjem

a

jeuer

f~

ceufs, ce qu'a découvert le prerr¡ier M . d'H nrfteau

rniuirtre de Saomur. lis fonr

d!!llinés

dans la

m rographi;

d¡:

Hook . Swammerdam a autli décrir la tlte

&

les cor–

nes qui fom tootes couverres de poils que les Natu rali–

Oes appellenr

antm,n .

Son corp< en brun,

6t

au

milicu

il

paroit un peu blanc. L'aJiimal

dl

rranrparenr ,

6t

au–

dedaas de fa queue on

apper~oit

deux veines qui vien–

ncnt de la poitrine; elles fervem de vthicule

i

l'air

daos

¡a

ref~ita;ion.

Mou -

,

MooCHER.GN

, (

Gram .

)"

le

bout brillé de la meche

<l'

one bougie o u d

'une chaodellc.

.

MOUt; HETÉ, adj .

(Gram.)

il fe dit de rout oh–

jet duru la fu rface ert pJrfemcc de raches petites

&

ron–

des de ditferemes .couleurs.

Mo u CH ETÉ, a 'j . " '

t<rme de Bla[o.,,

fe dit du mi–

lieu du papillnnoé, <¡uand il ert pltin de moucherure

&

dlhermine. C hming , en

S

a

vuie, de gaeoles au chevron

d'argenr ,

mot.ehetl

d'hertnine.

M <WCHET É , (

f/ln/rie.)

il

y

a de1 cerfs qui le font.

Gn dit de la peau de plufieurs animaux, com ne le ti–

gre, le chat, qtr'ellc eR

moucbul<.

MOUCHE""PER,

ttrme de Pell.eirr.

Mot~ehettr

de

l'hermioe, c'ert

y

coudre de dirlance en dirtan e de pe–

rirs morceaux de fourrure naire pour repréfemer des moa- ·

ches.

f/oy•:¿

HERMINE .

MOUC:HETl'ES ,

f.

f.

(Gram.

&

E'co10. domeflit.)

urten(ile de ména¡;e qoi ren

a

moucher les chandelles,

6t

m

eme aujourd'hui

les

bougies, lorfque le lumi¡¡;non

en efi devenu rrop grand

&

qu'elles n'éclairent plus af–

fez . Elles onr deux brancbes ,

&

chaque branche a fon

anoeau; les deux branches fonr

a!Te:nblée~

par un eloa

fur lequel el les s'ouvrcnr

6t

fe fermem en cifeau; elles

fnnt term inées !'une par une boite plate d'un cOté

&

ar-'

rondie de l'autte. l'autrc' par une plaque de meme rigu.–

re . La plaque f<rt de couverture

a

la bolte, le cOté plat

de la bnite

6t

le cOté correfpondanr de la plaque foor

fonaion de cifeau,

6t

retranchent la pan ie lilperfiue da'

lumignon ; ce fuperflu ert pouffé dans la buite ou la pla–

que l'étooffe en fe fermanr. O

u

pratique entre les bran–

ches

de~

,.ouchett<J

un reffurl qui les fair fermer d'el–

le~-m~mes

quand elles ront ou..enes.

6t

qui les t;ent bien

fermées quand on s'en ert

rervi.

Par

ce moyca, elles

coupent p.Jns promptement,

6t

le lumignon retranché ne

s'éch•ppe pas de la boite .

11

y

a ¡les

mo~tehettes

d'acier

de cuiv re

&

ol'argen

t .

MouCH ETTE,

en

Arcbit.tl

,re¡

les ouvriers appellent

a"nfi le

larmitr

d'un

e coroiche

;

& ,

lorfqu'il

ert

refooil–

lé oo creofé oar·deffoos en maniere de canal, ils le oom–

men.r

>nOIIChette pe11dalfte . f/oyez.

LARMIER.

Mou CHETTE' (

Charpt'1t<.)

en

un outil qui fert

a

faire le baguen s

6t

les boodins aux moulures que l'oa

pou!Te rur

les

b ,js; elle en en fut comme les rabors.

f/oyn PI. du Mmtú/icr.

MoucHETTE, (

MmNif )

efi un outil qui fert

a

faire

des moulures; il re!Temble au rabot ro nd,

a

l'exception

qu'il ert concave deffous. On s'en frrt pour fai re des

bagueues, des boudins,

&c. f/oyez.lafig. PI. de .111e.,,ti–

fcrie .

MouCHETTE A' JOUE, (

Me11uijirit.)

ert celle qui

a

une joüe cumme le feUtlleret.

MOUCHET URE,

f.

f.

terme d• Chir11rgie,

fcari-

tic-dtion fuprrfi cielle .

f/oyez.

ScAR.IFtCATI0N.

·

M o u ellE Tu R

1!:

s, "'

tNmcs

d'

/lrchitdlure,

fe dit

quelquefois des ornemens de fantaifie, <JUi íervem

a

rem–

plir les eípaces vmdes des ouvrages de Sculpture. On

en fait

urage auffi d

aos les écuffons

6t

daos les écrirures.

M o

cHETUII.ES

,

"'term• de Blnfon . f/oyez.

l'artic~

Fou R

RUR E.

Mou CHETURE ,

ltrme de P-tletier,

qo i re dit del'her–

mine , quand elle ell par(emée de petires mouches nai–

res . On re fert autli de ce

mot

pour exprimer les raches

noturelles qui fe rrouvtnt fur la peau des différens ani–

maut: ain ft o o dit les

mouchtturcs,

d'une peau de tigre

d'une panthere ,

&

e.

Mouc HETUR E,

terme de B lajo11,

erpece de queue

d'h<rmine

mouchrr~e .

MOUCHOIR, f. m .

(Gr•m .

&

E 'con. domefliq.)

linge qu'oa porte daos fa poche pour fe moucher

6t

pour

s'e!Tuyer.

MouCHOIRS

DE

COL ,terme de Marehandde mode,

ce Ú>ot des grands

mouehoirJ

de foie qoi relfemblent

a

du fatin, mais qui o'a point d'envers, fur lefquels fonr

travaillés des deífeias qui paroiffent également des deux

ctnes.

JI

n' y a "uere que les femmes du commun qui

fe frrveot de

ce~

mouchoirs

pour mettre fur lcur col.

Les Mªrchaods de mode les rir<nt de Lyon, de N inics

6t

des

1

ndes .

·

MouCHOtR-FRISÉ,

tcrmt de 111arcbawd de mode ,

ce

fom trois rangs de gnfe brochée ou

peiut~ ,

de blonde o u

de dentelles, montés par étage fur un ruban de fil affe'l.

étroit,

6t

qui fo m fort pliff6. Cet ajufl ement rert aux

f<tnm es pour meme fur leur cnl ,

6t

peut

~t re

large en

tour de quatte ou cinq dnil!ts fu r trois quorts de long.

MouCHOII!.SA UEUX FACES,

(So)•<rie.)

étoffe lege–

re, fa<;on de ferge, door uo cOté efi d'une cou leur paJ

la chaine,

IX

l'autre d'une

aurr~

couleur pa r la turne .

· MOUCl;oES,

"''J'Z

Mo u LES ,

·

MOU-