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Mou ·

clur.e de pnils ar¡;enrios; elle.,; une

tr~mpe

velue pour por–

ter la

nonrritur~

a

1~

bouche,

un~

paire

do

cornes, plu–

li~:urs

touffes

de

íoie noire,

4

¡::er¡t aUtrcs panlculari.tés.

Le

microfcope r¡ous decouvre que ío tron1pe e!l co!)l –

pofée <le qeux partíes qoi fe plienc J'une fur

J'aucr~, ~

qui font

engoiné~~

dans l.a bouahe

¡

l'excrémire de cerre

lrOIJ!pe en affiJée COmme un CQuteau ,

&

forme

UIJC

efpe–

Ce

de pompe pqur au irer

le~

fu as

d~s

fr!)its

&

au.tr:

s lj–

queurs .

Quelq!les

mourhti

plus 16gért!)lent colorees,

&

pl us

lr&Jllp~reJII~

que les aucres, font ;voir diflinélement le

mouvement des !¡oyaux

.qui ' s'6tend depuis

l'cnomac

juíqu'a l'anus, aillfi 'que le mouvem nt des poOmons

qui fe retferront

&

fe

dll~rent .~'te¡-nntivement ;

(i

o~

_dií–

fe.que une

'11•1!<&~,

on

y

déc<:¡u vre 1in nombre prodtgteux

ele yeines

difperi<'e~

fur Ja furface

d~

imellins; car k s

11cia

cs étaot noiritres

&

les imellins blanc<, on ),es

ap~

p.en;

ojr clalrrmerH 'psr le microfcope, quoiqu'elle$ foien[

de

ux cc;r¡s 'fois plus déliecs que le poil de la barbe d'uq

hommc . Selqn Lecuwenhoek, le di• metre de quatre cens

cinqual)te de ces petites veines' c!toil

a

peu· pri:s égal

~

cel11 i d'4f¡ fepl 'poi! de fa barbe. ·

·

·

· ·

D ans plufieurs eípeces de

m••uhti

la femelle

a

un rube

mobjl~

au bout de fa queue; en J'érendant e

)le

pem s'el)

ferv ir pour porter fes reofs dans les tro u<

&

les rerraires

propres

~

les faire éclore.

11

vien~·

de as reufs de petits

vers ou magots, qui apri:s avoir pris leur accro!tfemenr,

fe changenr en aurc!lies,.

d'o~ qu~lque !On!~ tpr~s , il~

fonem en

mo•chn

p~rfatte~.

·

Je ne ñniroi' point

(i

je vqul is JlUCourir toures les dif–

fér<ntes forres de

m.uchc~

que l'on rrouve daos les

~raio

ríes, les_bois

&

les jardins: je dirai lenlement que leurs

décorauons furpatrenr en

~~~·,

en couleurs

&

en

varié~

tés , toute la magnificence del habits de cour des plus

grands princes. (

q .'

J.)· "

' ···

' ' '

'

MouCHE-URAGQtj , ·

~.il

de la

(

Scltnu mirrq(c. )

la

mo~tchc·drt~gon

eft peur: erre

1~

plqs remacquable des infe–

éles

connu~,

par. la grandeur

&

1~

6netre !le fes yeux

i

n~feau'

qu, parq¡tfc;l]l melile avec les lunerte< ordlnaires

d olit on f

e fert pour Jire' femplables

a

la pcau qu'or¡

appelle.de

chagrín_:

M.

'"t-eqwenhoe~

rrquve dans eha–

qu

e re

ti d

e c<t all11nal

u -f'44

lentilles , ou daos

le~

deu t

l.f088

placéq

~n <;~agon~

¡

~n(qrte

qoe

e

haque lentille

eft

CntO~ré.e

de lit

~Ulfe¡ ;

Ce !JUi en lcur

ritu~r'nn

la

pl~s

ordma¡re

dsq~

!el

aqJres

yeu~

de

mor1ch( .

JI

Mcou

7

Yrtl

auffi

dan~ 1~ centr~

de chaque lenrille une petite ra–

che

t~~nfp~re!JI~,

plus brillante que le refle,

&

il crut

qu.e

e

c!tott la

pr_li~ell~

par

!'~

les tayons de lurt¡fele paf–

fotept fur la rénne; cette rache en environnee de trois

cer~l~h

&

1•

p~r~*

fcpt fois plq$

P.e¡ir~;

que le d!ametre

d~

¡qutc: .a

~~~ttlle.

Qq

voit dan¡ chacune de ces fur–

fac~s

lenttculatres eurcm•ment

~tites'

autanl d'eraéli:

tuqe po'lr la, figure

&

la 6neffe,

4

auranr

~linvention

&,

d~

beau¡e _que qans

l't!~l ~·une b~lein~

'&

d'"n

~lé:

phaot. Com:llten

~o11c

q01vent

~1re

esquis

&

delical5

le~

ñla~~p~ 4•. 1~

r\!une

d~

c;haco11e_ de

ce~

lentille<, puifq"e

rout~ 1~ P~¡nture. ~es

obJ.ets q111 y fonr repnlfemés dnit

~tr.e plull.eur~ f!lllltpt'J~

do fois moindre que les images

q\1•

f~

pcrgnent

!lans

poue reil. ·

·

·

·

'

l\'tov~H~-cRup;,

(

S~imr~

',iero(<. )

eette

mo~tch~

no_¡mn~e

psr,

Aldrov~~di, tl(l!~t "'"ximN~ ,

&

pat

le vul,

g~tr~

1

P•>:•

'l

lo'fgll«

ia"!b~s

; ·

préfente. plt1fieurs chofes

d!~nes

de remarque . Ses piés

'ditréqué~

dan$. 'lne

2

o

0

n¿

<l

ca,u,, fotlt un, nlfu de

~bres

ch,arnues qn_i

fe

retrerrent

~ ~ ete~d~o~

d •une

ma01e~e f~rprenanre,

&

qu¡ conti-:;

nu~n~ ~cur .'1\o~tyeRJ_~.nt t~ots ~u

quatre m'nurc:.s . Leeu–

wenli.~e~

dt!

n ·a vo1~

vénfié certe obfer yatinn que dans

le,s pies de ce feul .

'!lfe~e .

Ses intefiins font coinoofés

d

un

no.mbre

p~od¡gteur

de vaitfeaux, qu'.on peut yoir

auffi

cla\~C~en¡ .avec

le micro,fcope, qu'on voir

~

la vue

fimpl~.

les

en~p~lles d~$

plps

gran.d~ anima~x .

la queue

de la

»t•~chr-.~¡~flt

fet1Jelle fe termrne par une poJnre

a–

cc!rte

t.

~o~r

eqe fe

f<~r

pour percer la terrc

&

dépofer les

reufs lous le gafon . (

D_

J .)

"

'

u

~'W fHE ~ANTH'\RIDE,

(

Hift.

11at. M at.

,,¿,

)

y

OJe:t

CANTH A RIDI!

'

..

'

.

'

'

'

, MQ,UCHE ' ·

·~

term; de DlcouptNr ;

c'efl un morceau

d

é

tof!~ d~

fo\e ,

v~lo.uts,

(atin, ou aurre, rail lé, en rond ;

en

cerc.le

, o'\

aut~e

tl·g*e,' que les dames meuenr fur'

leurs 1(\Íages par for.t1Je de. parure

&

d'ornement · la

mou–

elu

e~

gommée en-delfóus .

· •

·

'

• ·

~~u

eH E ,

·¡,

jm_

J.r

>la_'

mou<hr;

on nc prur guere

ftv nt,r a.'\ ¡u,!le d,'.pr'•

nou~

vient ce jeu , ni ce. qui l'a fa ir

oom1~.~~ mou~h~

.

N;o,us oe n,ous arréterons pas'

a

don–

oer

~e

fon o,ngme

&

de. fon n m des raifon< tres·in–

c.ertam,e~, ~ r;¡u~ ~ourro(enr

· par con féquent 'n•.etre que.

fo rr

P!\\

farisfai·~an,res. ~e

jeu ticm beaucoup dC: 'Ia rriom–

phe par la m.anrere de le joucr,

&

¡¡

quelqu~

chofe de:

M o .u

6n

!'hombre par la maniere d'écarrer, qoi differe (:tpendant

en ce qu'a !'hombre, ceu.x qui ne fonr pas jouer

~car­

tent

apr~s

!=elui qui

fa

ir jouer,

&

qtJ'ii la mouche touE

¡:¡:u• qui pr<On<nJ des cartes at; talon font cenfé s jouer.

On

jo¡¡e

a

la

mor¡chc

depuis trois juCqu' a

tix.

Dan'

)e clernier cns un jeu de piqaet ordiuaire fudi r.

11

y

a

méme 'des joneurs qui órenc les fept; n¡ais dans le fe–

¡:ond,

j i

e(} nécelf.1ire•qu'il

y

ait ,tou¡es les petires Cir·

te< pour fouroir aux écam qu'on ell oblige de faire,

&:

afin qu'il en

r~.lle

a

u ralor¡, ourrj: la carte re¡ournée, de

'qúoi en donner aux moins trois

a

.ch~qqe

joueur,

fi

touE

~eulen~

aller ii l'écart .

On

voit

~

qui fera; l'on prend

des jenons que les joueurs ijxent rant pour

1~

nombre

q¡¡e pour la yaleur,

4

celui qui fait

~pr~s

.avoir donné

~

couper,

.~onne

cinq carres

a

chacun,

p~r

une, par ¡rois,

par cinq,

fll~n¡e

s'il le veut, quoique

C<IIF

derqi~re

fa–

~nn

foit moins

honn~ce.

11

retourpe eqfuire )a car[e qui

efl

1~

premitrl' fur le talon,

!f.

qui rene fur

J~

¡apis pour

~ICe

la rriomphe pendant le coup.

· Le premier apres avoir vt1 f.,n jeu eft maitre de s)

tenir, c'ell-a-dire de garder les canes qu'il

~

da.n<

f~

mam

fans aucun échange, ou de prendr!! une fois. &:ulement

aura m d¡: canes qu'il lui ep fau r, cinq

!)l~me

s'tl le v<ur;

&

il pent patfer s'il n'a pa¡ beaq jeu , 4inti

41!

fecond,

d!! troitieme,

& ; .

.

Celui qui demande des canes du talon el} tou¡ours

cenfé jou9r,

&

celu j qui a pris des

c~rre¡,

&

!)'~

point

fa•t de

l;v é~,

fair la

mouchr.

f/9y•t

M

oy~¡¡E .

Lorf•

qu'il y

a

plufieurs

mo1tchrr

faire¡ dans

)~

rpeme coup,

ce qui arrive fouvent lorfqu'on en

(ix'

elles voot tou–

¡es

a

'ta

fois,

~

moins que J!on ne

cooyi~nn~

ge

l~s

faire

aller féparémenr .

· ji

n'y

:i.

que celui qni

m~le

les canes qui mene

111

jeQ le nombr¡: de jeuons

ti ,¿;

&

par conféqueol celui

qui fa jt

1~ mo;tC~t 1~

foit d'autar¡t de jenons qu'il

y

rn

a

au teu.

·

C~l'!i

qui ola point jeu

~

jouor ni

~

prendre des car–

~es,

me! Con j!'U :¡vec les écans, ou lbus

1~

r.lpn. Ce–

lui qui fa ir ¡ouer Caos avoir recours au talon, <lit

feu–

lemen¡

j c

' "11y

1i~nl. '

Les canes fe

joqent comrne a la

uete,

&

cl¡~que

Jevée qu'on fait vaql un ¡tlton,

~eUI

quand la

rnouche

e(} double, trois quand elle

dl

tnple,

~infi

du

reft~.

Si les c¡nq carieS ae

qq~lque jou~ur

font

d'une

ffi~!lJe

couleqr, c•en -3 -dj re cinq ptques, cmq tre·

tles,

&~.

qnoique ce ne foir poi

m

de la

trjomphe, ce

joueur a

1~

mo11chc

fans jouer . Si plufleurs joueurs avoient

la

multch(

dan~

le

m~me

coup,'la

....

uchc

de

1~

tripmphe

gagneroit 1

&

i

Con défau r,

cell~·

qui feroir la plus !Jaute

~~~

poini, Pour cela on

comp't~

!'as, qui · va immédiate•

~em

apres le valer , pqqr

~it

poiqrs

j

les

figure~

pour

du,

&

les aunes c•rres pour ce qil'rlles rparquenr .

En

s:as d'égalicé par-rout, c'eft la primauté qni

ga~¡n~roit.

Celui

q~oi

a

la

'11Duchc

r'!'efl Roint

oblig~

ds

le dire

q~tan~

<>Q

1~

luí demande , mais dqit

accqf~r

jufte: s'il

repond oui, ou non, apres que celui qui a la

,.,ucht

a

dir

i•

m'y ticns,

'tes autres joueurs fans

ré~~t ion

Yont

le'ur !rain ii l'ordinaire.

'

'

·

·

· Le pre'mier qui a la

m•ruh(

leve tour

ce

qu'il

y

1 111

jeu,

&

,;agne méme roures les

moucbes

qui fonr ddes

¡

&

ceux q ui conrinuem de ¡ouer

~pres

la

mouch,

dc!cou–

ve_rre'

f~nl

une

mouche

Í'\f le jeu ;

fan~·

eour cela qu'il

¡¡,11

beforn de ¡ouer. C'en pour

q~oi

i\ ef\ fouvent de

la

prudence de dernander ii ceur qui s'y tiennenr s'ils fau–

vent la

mouche,

&

les

obferver al ors; car ils ont fou–

venr peine a cachee leur je.u'

&

f~

font connoitre par

leur air fatisfait .

·

'

'

'

·

·

' Celui qui fe tient ii fes carres doit pour

Con

avanrage

particulier ne point répondre

~ c;~ux

qui lui demanden!

fjJ

ÍaUV~

la

mDNche

l

&

d~

les laitfef

C~Ojre

q'\'j(

l.'

a da111

fon ¡eu, paree que (\ous nons dir plus hau1, q•rand on

repond,

faur accufer jufle; 'Cependant un jol\eUr bien

afiure de Con jeu, peur 'llluver la

,;.urhr

pour eagager

les autres

i

s'en men¡e,

&

leur faire 'faire la

moutht

:l

IDUS .

'

.

'

'

'

'

" •

'·'

'

' Celui qui renonce fait la,

"'DNche

d'aurant de;: jeuonl

qu'elle ell grotfe, de

ll\'~I'Ile

que celui qui po,uvan1 pren•

dre une carte. ¡ouée en

en

m.ettant une de la m!me cou•

l.~or,

ou. en. c;oupan\,

o.ll,

ÍUJ~\>ypanl .

·

·

Q.u.i feroit furpris tricher au jeu.

o~

reprendre. des car·

tes de. l'é cart pour

~·aceommode~

feroir la

mou,chc,

&

nejo~e~ni,t plu,L~

Celu)

q~i

donne 'mal,

rer:n~Je

lans au–

lre peme; ce qut ne (e fa ir pas pour uae fi,mple carie

retournc!e

a

caufé des · écam .

'

·

J\1o~CHE, ·~,;j,; · j~

ct

·~om,

c'ell,

~inq

caries de

m~

•e couleur qu1 fe trouv.ent dans un.e

m~me

main •

Un joueur qui

a

la ,.,.¡¡;; leve tout Íe jeu, fans qu'il

foit llécelfaire de jouer . ·

·

MotJ·

)