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6x6

M OlJ

MOUCH:I':,

(.

C.

mtt[ca,

(

Hift.

>~4t.)

infeél<: 'qtri

a

des alks 1raníparentes. Ll

mauche

difiere du papj!lon en

ce que fes a! les ne font pas couvrrtes de pouO!ere: elle

differe

de~

fc1rabés, des

fauterelle~

&

de

pluileur~

au.–

tres iníeél:es al les, en ce que fes al les nlont pqint d>

fourreau ou de couverture particuli.ere

, &

q.u.!elles peu–

vent íeulement s'en íer:vir quelquefois l.es WleS aux au·

tres. Les

moucbu

onc une

te,

u'h

co

rc

ele"c,

\lO

c.:o_rps;

la

téte tient ordinairement .au corcele¡ p1r vn cot¡ alfe2

court,

&

fur lequel elle peut íouvent rourncr .comm.e

(ur un pi.vot: les alles font 2nachées au corcel

e¡;

&

lorí–

.qu'il

.y

a

deu~

corcelets, le pret¡'lier el} le plus petit;

.c'e(} au recond que tiennent les ;¡1les.

.

.

On peut diviíer les

maucbn

en deuJ claO:es gén.érales,

donr !'une compren.d

les

maucbes

qui n'on¡ que deux

;t11es,

&

f!autre eelles qui

en

ont quatre .

e

bacune

dé:

.ces deu x clalfes génér1le$ peut étre fous·diviíé.e en qua–

Jre daffes particulieres, dont la premiere corr¡pr<nd

le~

mauchn

qui ont une trompe,

&

~ui

nlont point de

denr~

ol.l

de 'ferres; la fecunde eU compoíée des

mauobes

qui

om une bouche fans ¡jents fenfibl es; la troifieme rene

ferme les·

mauchts

qui onr une bouche munic: de d.ents;

~

la quatrie'me, les

mat¡ches

qui

ont

une trompe

&

dc5

dents. Le>

manches

ii

deux ailes obícrvtes par

M.

de

Reaumur, fe font toujours rapportées

i\

la premier.e

&

a

la fe¡:onde de ces clatTes; par exemple. le$ groffes

~111ches

bltues des vers de la viande, routes les petires

'mouch.s

que l'on voit daos les maiCons,

&

les coufins,

ont une trompe fans avoir de dents.

&

fqnc de la pre–

miere clatTe. Les perites

maiJcba

qui p•roilTent des pre–

mieres aa prinrems daos les jardins,

&

que l'on appelle

martches

S. Mar<,

&

certaines

mouchtJ

qui r.etTemblent

a

de~

coufins' mais qui font fouvent plus grandes, ont

une bou¡:he fans denrs,

&

apparticnllenc

a

la feconde

elalfe .

·

11

y

a

beaucoup de

~enres

de

mMchn

a

ql)atre aiies

daos la rroilieme

&

la quat rieme ¡:laffe. Tomes les gue–

pes onr une bouche

&

deu' denrs en-dehors,

a

u

fTi

elles

{om de la troilieme dafl.'e; coures les abeilles, aya

m

une

~rompe

&

deuJ dents au -deffus de la trompe, fom de

la

quatricme claffe. 11 y

a

auffi des

m oucha

a

quatre

~lles,

qpi appaniennell!

a

la premiere

&

a

la feconde

clatTe; telle$ font toutes les

"1•ruhes

papillionacées, qui

v ienneot de différentes efpeces de teignes aquariques; el–

les n'on' qu'une bouche fans dents, ainfi elles font de

la feconde cla!fe. Tous les pucerons ai lés

&

les fuux

pucerons allés, les cigales ont une trompe fans avoir

de den

u,

&

font par conféquent de

12

premiere daffe .

On pourroir faiie une cinquieme claOe qui compren–

~roit l~s

'!'aruhes

a

tc!te en trompe. Ces

t~tes

font fort

21longees,

&

ont comme celles des oifeaur, une forre

de long bec, mais qni ne s1ouvre que par fon bout,

c'efl·a-dtre

~ l~endroit

oil les

t~tes

des a\mes infeéles

~n!Oent :

C eBes de qu<lques-uns ont un prolongement

qUJ a la

ti~ure

dlune trompe, mais qui e!l roide, qui

pe peur ch2nger de figure ni de polition, fans que la

1tte en change. C!e(l au bout de cene partie allongée

que

f~nt

le_s denrs, ou les i¡¡!l rumens au moyen

defquel~

le pem anrmal prend de la nourrirure. La

ma11che

fcor-

pion a la

t~:e

en trompe.

'

AP'

s;es

~inq

premieres el

a

(fes,

on peut faire trois

autres clatTes fubordonnées

dont les caraél:eres feront

pris d_c la forme du corps :· fa'voir,

,o,

la claffe des

mall–

chts

corps coun

&

plus large qu'épais;

te

!les font les

':"a"

ches

bleues de la viaode, les abeilles, cent

&

cen¡

a~

tres ggnr<s de

mauchu,

foit a

d~ux

ailes, foit

a

quatre

a!les ..

2 . •

La claiie

o

es

ntauchu

a

corps long , comme

~elm

des

de~oifelles,

des 'coutins,

&c.

3°.

La clatTe

¡les

moucha

a corps long ou court, qui efl joint'au cor–

~elet

par un fimple fil vifible

comme daos les frelons

les guepes, plulieurs

mallehu'

ic;hneumons

les

m~uch,;

$fes galles; du chdne,

&c.

!

·

Les caraél;eres des genres fout tirés du port des aíles

&

de

1~

trompe., de la figure des anteones,

&

d'au·

r~es

part1es

ext~peures

du corps,

&

fur-tout des po!lé-

rJeures'.

\

' l

1 fap¡ confldérer le por1 des alles, lorfque la

mauch•

efl en repos,, ou lorfqu'elle marche.

r?.

Celles ·qui por–

ler.t leurs alles paralleles

~u

plan

d~

pofition, foat en

plus

~rand

nombre' que ce11'5 qui les tiennem daos . des

dJreél:ions inclinées .

2°.

Les

mo~tchn

qui portent leurs

a!les

~e· fa~on

qu'elles

couv~ent

le corps en partie faus

fe couvrir

l~une

l'áutre,

ti

elles n'om que deux aile; ou

li.

elles en ont quatré, f

ans q

u ~une

des fupérieores

~m­

piete fenfiblemem fur

l~

aot.re

alfe fupérieure; tellcs font

les

maucbes

bleues de la v¡ande

&

les

"'•Nches

des mai–

fons.

~o.

L es ailes de plufieurs

mara

bes

fe croifent plus

~~

moms fur

!e

corps.

~~- ~'au!re1

font

iai~es

de

f2~on,

M

o u ·

&

fe eroifent

2

un tel poinr que le córps dt!borde su–

del:! de c,hacunc des

al

les •

.f.o .

D'autres ne

te

croifent

que fur la partie po!léricure du C.:lrps,

&

laiffent enrr'

!!lles une por

!ion

de la part-ie

~térkure

a

découvort.

6°.

Les alles de plu(icur ..s autres

mq•cho

fe croifem fur'

Je corps,

&

cellc qtú el! fu.pér.ieure, fe trouve plas éle–

''ée

fur 'la ligue du m ilieu du corps que fur les c6tés .

0 •

Quelques

mnuches

ont le.s ai(es pofées fur

le

dos ,

&

appliquées les unes col).tre

le

autres dans uJJ plan

ver.tical; te.l·les font plufieurs e(i>eces de petites dernoi–

felles,

&

le§

ma11.chu

éphemeres .

8°.

Les alles de plu–

fi.eun autres

mauch<!

fom appliquécs obliquemem contre

les

c6té~,

&

fe renconrrent an·delfus

dn

corps; par eum–

p-le, les alfes de la

maucbe

du perir-Jion,

de'

pucerens,

&

celles de ·la

''""'h'

du fourmi·lion.

9°.

D 'au tres

mu–

e

hu

ont les ailes appliouées .contre les .c.tltés; mais

ces

al

les, apri:s s'étre

é

levées, fe recou

rbem

f~r

le dos

en

forme de toit écrafé. ro

0 .

Enñn

d'

aurr.es

YtZOIIches

tirn–

nent leurs

a11es

obliques, de

fa~o11

u'elles

Ce

túuche:nt

au-detTous du ventre; cette po(J¡ion

e.(~

contraire

a

celle

des alles qui formel}t un toit au corps; .telle e!l la

mau–

che

qui vient· du ver do bigarreau.

Certains genres de

mouches

ont tQ. des antennrs ar•

ticulécs.

2•?.

des amennes articulées qui devicnJJeot de

plus en plus groffes.

a

mefure qulefles s'éloiguenr de la

réte;

c.e

font

des

anteones en forme de maaúe.

3!>.

I.;es

coulins

&

cerraines t

ipules ont des anteones qui reffam–

l>lent

il

des

plum.es.

4°.

.11

y

a

des anteones qui a leul'

ori~ine

&

pr

es de feu r bout font plus d_tliées que

dam;

tour· le rene de leur étendue; on

les appélle

antennet

pri[mAti9ues.

f

0 •

Quelques

ma11cheJ

Ont des 'anteones

bran.chues ou fourchues .

6?.

D'autres ont

des

groffes an'

tennes extrememenr courres ; dles n'ont qqe deux ou

trois articulations, deux ·on nois pieces pofées !'une fur

l'autre, formeot nn pié, un (upport

a

un grain d Utl

VO–

fume plus confiderable, par lequel

l'aotenne

ell

terml–

née ; on l'appelle

anttn>l<

a

palette.

Les trompes peuvent fournir les caraéleres de bien des

genres. L es unes ont un

fonrr

eau compofé d'un'e (et¡lc

piece; les autres en onr un fa.ir par la réunion de plufieurs

piee<s ditférentes t les unes ont des fourreaux co;nmc

écaifleuX, les autreS en

Ont

de charou

S;

CeUX de queJ–

ques-unes fant rerminées par un empatement charnu par

eles efpeces de groffes levres; d'autres trompes fonr fai–

tes comme one efpece de fufeau doot

le bout feroit

creux,

&c.

·

·

11

y

a

des infeéles, par exemple des demoifelles, qui

oot la téte prefque ronde; dlaurres ont la tete plus

l~rge

que longne.

Quelques infeéles ont deux corcelets; telle efl la

maN–

che

du fourmi-lioo: le corcelet e!l plus ou mains élevé.

Tomes les

maNches

ont fix

jambe~, mai~

elles font ,

plus ou moins lon¡{ues; les coufins

&

les tipules les _ont '

tres-longues. C es fix jam'les

tierment ordinairemeot at1

corcelet; mais daos quelques efp,ces l'tlne des paircs de

¡a

m

bes

e'(}

attachée

a

un des anneaux du corps.

Les

mouch<r

tmt

:l

la parde poflerieure du

1

cqrps un

aiguillon, une tarrie re, une fcie, des longs filets fem•

blables

a

des anteones . L es rarrieres appartienoent

aux fer

melles,

&

leur

lervent

á

percer

&

a

entailler les corps

d~ns

lefquels elies dépoíent leurs ceufs . La plt'lpart des

mouches fom ovipares ; mars il

y

en a qui font vivipa–

res,

&

qui mettent 2u jonr des vers vivans. Certaines

efpeces de

mortches

ne fimt diflinguées que par la gran–

deur.

11

y en

a

qui font folitaires , d'autres viveot en

fociété' comm1les

gu ~ pes,

le; ab<ille< , &c.

Vaye::.

les

mlm. pottr[er1nr

tl

/'Hift . nat. des i>z[etf.

par

M.

de Reau•

mur

,tam. IV. dont cet extrait a ltl tire. Vayn

~N~ECTE.

MouCHE COR NUE,

taur111 volans,

(

Hifi. n.d.)

fca–

rabé de 1'Amériqtie

&

des 11es Aorilles, dont le corps

elj

prefque auffi gros qu'un petit rruf de poule un pe11

applati, ayant comme tous les autres fcarabés, des ailes

fort déliées recouvertes par d'autres alfes en forme de

coqqilles, d' une fubilan ce feche, 'atTet ferme, tres-litre,

luifanre, d'une 'couleur

dC

feuille morte tirant fur le verd

&

parfe'mée d' perites taches noires; le rene du corps

e(l

d'un beau noir dlébeoe

tr~s-poJi·,

&

principalemeot

garni :\ la' parrie poflerieure d'Qn duvet jaune difpofé en

form~

de frange. L'animal a fix grandes panes , dont

quatre preoneot nailfance au·deffus

d~

lo

poitritie,

&

les

deu~

autres fom attachtes

~Q

milieu de la partie

inférieu~

re

de l'eflomac; elles fe replient chacune en trois par–

ties pdncipales par de fortes articularions, donr quelqu<s–

UQes' font armées de pointes tros·aigues ; le> extrémités

de ces pattes font terminées pár rrois perites griffes cour–

bées en crochet, tri:s-piquanres,

&

s'accrochant facile–

meut

a

tout ce qtj'elles rencontrem.

La

t~te

de cer io–

feétc ¡moit

co~nme étrangl~e

&

d~tachée

du corps ; el'

.

~