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MOT

doat le n6m el\

Forttfm~,

prend cclui·ci ,

F~rte

[<:ttum,

{af,n ducum .

On peut voir fou$ l'article ,,;

á~

¡¡rurre ,

les

motr

qlll!

pr.:no<nt ou pr.:noieot plufieurs des premieres maifoos

de F rance. L.e

moe

d'une devife s'appelle auffi

!'ame de

¡,. devife . Vovez.

D.Evt

E.

M OT' .

ter»u de

e

ommerce'

&

particul ieremeot de

détail : il fe dit du prix que le marchaud demande de fa

mar~handi[e,

ou de eelui que l'acheteur en offre. Ce

drap ea de viogt francs, c'erl mon deroler

mot:

vous

n'eo offrez que feize, vous ne ferez pas pris

a11

mol .

• On dit qu'o n a été pr[s au

mol,

quand le marchand

livre fa mll.rchandife

a

l'aehcteur fur la premiere offre

<J

celui-ci en

~

faite.

U u marchand qui n'a qu'un

nut,

erl celui qui ne

f urt3it pas. On dit que les Quakres d' Angletem:

&

les

A oabaptirl:es

d~

Hollande qui exercent le tra6c, en ufent

aiofi

&

avuc Cueces.

Diélionnair. dt Commerce.

r Mor, fon ner un ou

deu~

moti (Vbu rie.)

c'efl fon–

u~r

uo o u dcur tons longs du cors, qui e!t le fignal diJ

piqu.eur pour 3ppeller fes compagnons .

MOTAU\, MOTOI.,A,

uu

MOTUI.A ,

(Gio¡¡.)

petite villc d' h alie au royaume de Naples , dans la terre

d'Otrallle avcc un

év~ché

fllffragant de T arente

¡

elle

efl

ii

4 m illes N . O. de M alfafra,

~

N .

E . de Ca!tel-

bneta .

LonJ!.

34· 4f·

lat.

4d.

fl.

·

MOTAY,

(Giog.)

en la,in

ClaflaÍiu

nw11,

monta–

~•le

de la balfe Hongrie, d'unc grande éteadue ; elle s'a–

' 'ance ju(i u'en Styrie,

&

re~oit

divers ooms fclon la

diverliré des lieu x .

M OTAYES, (

Glog. )

peuples fauvages de 1'Amé–

ríquc meridionale, au Brefil. lis font de couleur oli va–

trc, per its de taillc', vout tout nud ,

<'f

vjvenr de

r¡p"lz,

de racincs, de chiens

&

de chats fnu vages.

(D. ].

)

MOT I\ZALITES,

f.

m. (

Hi(J.

moJ. )

C'erlle nom

des panifans d'une reae de la religion mahométane ' dont

la

principal~ ~rreur

eCl de ¡:roirc

qu~

!'alearan a été crU,

&

n'efl po¡nt co-eternel

a

D ieu: Cette opinion, aQathé·

matii"¡le par t>alcqran

m~me,

&

profcrite par les Sonni–

tes, n'a pas laiffé de rrou ver des

p~·níl.~ns

1.elés; elle

excita mémc des perfecutiqns fous quelques·uns des ca–

lili:s abaffidcs qui décidercnt que l'alcoran uoit été créé;

cnfin M otawakel permlt

i

tous fas fujets de peo fer ce

qu'ils voudroient fur ls création ou l"éterniré de cet

ouvrage.

\)

n doélour mufulmnn trouva un mil icu

!

la

difpute, eq difant que l'idée o6ginaire du

e

oran étoit

r éellen1cnt en Dieu; par conféquent qp'elle étoit oo·ef–

fentielle

&

co·éterr¡elle

~

lui , mais que les copies qui

en ont é•é foites, étoient l'ou vrage des hommes.

MOTEJ..LE,

f.

f. (

P écbe . )

efl un !'etit poj ffon de

riv iere,

&

principalement de lac . 11 eCl ordinairement

¡;ras comme l'éperlan ;

il

a la peau vifqueofe, fans écail–

le~ , l~

corps

~ortueui,

la

t~te gr~nde, l~rgo

&

un peu

applane ,

&

•1 eCl tres·gourmand ; il erl commun en

Suiffe

&

en Bourgogne; fa chair quoique vifqlleufe, efl

.:~flq

cflimée pour fón gout .

M OTET,

f.

m.

m M'ifi'lu' .

(::~

mot lignifioit an–

ciennCij1ent únc

••"fP•fition

fort recherchée

&

enrichie

de toutcs les beautes

&

de ¡outes les fi neffes de l'ar¡ ,

&

¡:ela f4r une

périQd~

fort eourte; d'ou lui vient fclon

.quelq ues-uns le nom de

mutet,

camme fi ce

~'é¡oit

qu'

un mot.

Anjqurdlhui

motet

s'cntend de lollle piece do Molí–

q ue faite fur des parqles latines. 3 l'ufage de l'Egtife ,

cotnme pfeaumes, hymnes, anuennes, répons,

&<.

&

IOUI

cela

~·appclle

en général

mrl/i'fue latine, v oy.

CaM–

POS!Ttos . L es

Fran~ois

réurli ffent bien daos ce gcnre

de mulique . L eurs

mQtetJ

fo rn beaux

&

bien

travaill~~.

Ceu~

du cé lebre L1lande f<;mt des

chefs·d'a:uvre~

en ce

!lenre,

&

les

m oteri

de

M . qe Mondonyille, to11t petil,

lans de géoie

&

de feu, charment aujourd'hui les ama-

teurs de la oouvelle mu Gqlle .

l

]e

dais ayenir que les Muficiens des xiíj.

&

~iv.

fie–

cles

dpnpai~ot

le oom de

"'oteiiii

a

la pu¡ie que nous

not111T\O'IS

~1\lOUrd'hu(

haut<-<ontu.

Ce nom ,

&

plnfieurs

auues auff¡

étran~cs ,

caufent

(ouv~nt

bien de l'·emb,arr3s

2 ceux qui

s\~ppltquent

i

décbiffrer les anciens ma.nufcrits

de mufique quí ne s' écrivoient pas en partition "comme

2 prefem .

(S)

·

MOTEI,JR, adj .

(Mich,m.) ce

qui meut ou met

en mouvement.

Vaya;

MouvE,\ENT.

·

Mor

1!

R , (

liyar.

)

el! ce qui meur, ce qui fait !liOu–

voir.

e·~¡¡

la force

~riocipale'

c:en la pui,lh,nce par la–

q uelle agn une machme hydrauhque . Dans un moulin

a

vent'

c'c~

le ven! ' c'efl l'call daos un rrioqliq

a

e~u ;

dan une pomoe ordinaire, c'ell un homme ou un ch.e–

val. Le

moteur

doit étre propottioqné

i

la

~olQllne

de

!'eau que l'on veu1

~le

ver

1

&

"un

peu

plus

fo~t p~l\f

MOT

6q

cmporter l'r!quilibre. On

y

ajoute un tíerr en fus pour

les fronemens.

Vaya;

FoRCE .

(K)

M oTEURS ,

m An..

tomie,

c'ellle oom qu'on a donné

aux nerfs de la troifieme

&

de la lixieme paire, paree

qu'ils font mouvoir les

yeu~.

Ceux de la troifieme paire fe nomment encore

,..,,,rs

rommunJ

,

miJ.[culairei

rommr11u,

oculair~J commt~ns

,

oeulo·>J<IIfculairo communr;

&

ceur de ls fixieme

nto·

teurr externes ,

ocuft4ÍYt'J

ext~r11er,

nflr[culaires

IXterntl,

ocHio-mufculaira

<Xternu.

Voyu:;.

NERl' .

J..cs

moteurr

communs prennen t leur origine imme–

diaJement devant

k

b?rd ant€rieur de la protnbérance

annulaire.

Voya:.

PROTUBÉRA NCE

&

l\ NNUL.'. tRE.

D e·la, en per<;ant la dure-mere , íls vienneot paffer de

chaque cl'né daos l'orbite, ou ils fe dlvifent en quatrc

branches qui fe dillribuent aux rnufclcs de l'CI!il.

La branche quí va au petit oblique , fou rnit quelque–

fois un rameau, daus lequel il fe forme un ¡¡auglion.

JI

nalt le plus fouvent un álet du rameau ínfé neur, qui fe

diflribue au rnufclc droit inférieur, qui avec un rameau

de la cinquieme paire, forme le ganglion opthalm ique,

duque! nalffent les oerfs ciliaires feulemeot fuivam M or–

gagní.

Voyn

<n:rL.

Les

motereri

externes najCient de l'union de la moelle

aloo¡¡ée entre la Pjotubéranee annulaire

&

les

~minences

oliva~res.

Voye:r.

E~UNENCI!

&

ÜLJVAtR~.

Chacuo de ces deux nerfs perce la dure-mere, rampe

enCuite dans fa duplicature le long des parties latérale¡

de la felle fphéno"idale

il

cOt~

de l'artcre carQtide,

il

s'aunce en-dehors,

&

au bord extérieur de cette artere,

il donne l'intercollal

a

un angle un peu plus obtus ou

droit avec le trona qni ahemine

&

qui va enC11ite pdfer

par la fente

fph~no"idale

&

fe dirl ribuer au moí'cle abdu–

aeur de l'a:il.

V•ye::.

ABDUCTE UR.

fi40TIF,

(.

m. (

Gramm. )

la raifon qui détermine

un homrne

a

3gir. 1! y a peu d'hommes alfez auem ifs

a

ce qui fe pa(fe au-dedons d'eu x-memes. pour bien con-

• nolrre les motifs fecrets qui les font agir.

u

nc aaion

peut avoir plufieurs motifs: les uns louables, les autres

honteur ; dans ces circonllances , il n'y a qu'une longue

ex périence qui pui lfe raffurer fur la bonté ou la malice

~e

l'atlion. C'ell elle qui fait que.l'homme fe dit

i

lni–

méme,

&

fe dit fons s'en impofer : ¡e me conoois; j':¡–

girois de la

m~me

maniere, quand je n'aurois aucun in –

rérct qui p4t m 1y clcltcrminer .

V

n homme de bien cher–

che !OUjOUFI, aux

a~ ions

equivoques

de~

aulrCS, des

mo–

lÍ{>

qui les excufent. l}n philofa phe

f~

mé6e ¡les bon–

nes aa ions qulil fait,

&

eramine s'il n'y a po!nt 3 c6té

d'un

motif

honnétc,

quelqu~ r~ifon

de hainc, ¡le ven·

geanc~,

<k

paffiou, qui le trompe .

Si le got' l de l'ordre, l'amour du bien font les

motifs

de nos aélions , la confid eration publique

&

la paix dp

la con(cier¡ee

~!\

(eront la récompenfe

alfur~e.

11 erl bian

doux d'etre eOrmé des autres; il l'efl bien davamage de

s"erlimer

fui·m~•lle.

11 n'y a que c9lui qui n'apprehende

poim de f¡: rendre QQmpte de fes

"'otifi,

qui puiffe ha–

biter tranquillemem en lui; les aq¡res

fe

hlli"ffent malgr6

qo'ils en aient ,

&

font obligés de fuir devant eur–

memes.

Mon!', (

Mufi'l'" .)

L,es

lt~liens ~ppellent

mor.jfJo

la

prineipale peqfée d'11n air, cell e qui conflirue le cara–

acre de Con chant

&

de fa

décl~mation.

L'air

(aria)

efl divifé en deux parties , dont la pre–

miere fe partage de

f\llU

veau en deui parts : !'une de ces

deux pans commence le

mo¡if

daos le too que le mufi–

cien a choifi,

&

le eonáuit

4

la dominante de ce ton ;

J'alltre reprend le fllGtÍf

a

CettC

dominante

&

Je

UffiCilO

a

"la ionique .

.

La

fecunde

~artie

de l'air, s'il erl dans "l!n ton natu–

rel, fe fait ordioairemem dans la fix ieme de foo tou t1erce

JT\Íneure,

&

6 u\t quelquefois daos la dominante de eette

fix ieme . Quelquefuls cene feoonde panie fe láit daQS le

m ineur du ton de l'air en confervant foSI

motif.

Quel–

quefoi< auffi ·les pa,roles de; la feconde pan ie eiigent tC?ut

un autre caraaere de chao1

&

de déclamation ; ou bJen

le mu li,cien juge neceffaire de changer de mefure

&

de

earaaere pour en iuterrompre l'uniforfllité: alors il quitte

le

motif

de (on

a.ir

,

&

do.Ílne

a

fa

fecoade partie un

nouveau

motif

qui n'a aucuoe analogie avec le prefllier .

Lorfque 1'-air el!,

lu~-mér¡ne

dans un ton tierce-mineure,

le

motij

fe couduit dans la premiere partie de la tonique

a

la mediante.,

tie~ce-majeure'

&

de la mediante

¡¡

en

ramené

a

la toniqu.e; enfu ite daos la (eeonde pllrtie

~

motif

fe tranfporte ordinairement

d11.ns

la fi xieme du ton,

ticrc<;·majeure;

&,

pa,ífe, fi l'oQ. v.eut,

pa~

toutes les mo–

dul3uom dont le ton mjoeur erl fufcept1blc .

En général , les fecundes parti<s des airs font plu¡

p:lrticuliercmest

confacr~cs

aux eff.i:ts

de

•l'b,.rmoni ; le

I!ICU•