MOT
de
11
tan
ue-;
maís-
cbns un homme d'efprir;
a:~~
ml–
me
doplícit¿ de
!cm
el une adrcíl"e,
¡rn
lllqed le
il
r'ltir
naltr• deox i
écs
diffc!reme.s ;
la
plu¡-
cachee
d6\lolle
:1
ceux qui out uo
P"-U
de fag3dté une
f••rr~
déhcute,
qu'dle
recele
i
one pénétralion molm vive .
Q uelqoefois le
f,o,
m ol
o'ell
autre chof.: que l'heureu–
fe hm licffe d'ane exprcffinn appliqnée
:l
un u13ge pcu
o rdioaire . Qoelqoefois auffi
fg force d'un
¡,,,,
mot
ne
confitle poinr dam
ce
qu'on dh, rngis daos
a
qu'on ne
dít pas,
&
qu'oo t\ít fentir comme une conféquenee
naturdfe
efe
nos- p:lrolcs, lür bq11elle on
a
1'
.ulcel1e de
poner l'attemion de ceut qui noos écoutcnt
Le
¡,.,
m"'
elt piO!Ot imagine que penle ; it prévient
la rnéditatíon
&
le rair. nnement;
&
c'dl· en panie ponr–
quoi tous les
/loHJ
mott
ne fonr pu Clp.lble de
fc
ute~¡jr
la- prelfe.
1(1
plllpart perdenr lcur grace,
de~
qu'on les
rapporte
det~~chés
des circoofhnces' qui le1 Qnt fl ít nai–
tte; circonllances qu'il n'ell pas aifé de faire feorir
a
ceux
qui n'en onr pas é1é les t.!rnoins.
Mais, quoique le
hon mot
oc foir pas l'd fet de
1~
mé –
dítalion, il en sOr pounanr que le
l!tillic de ceux qoi
fum
h~bitués
il
une euae
m~1hodc
de railonner, fe fen–
lent de la juflcfl"e de l'cfprit . C e per Í•11Jnes 0111 enfei·
gne
a
leur imaginario
o'
quclque
vi<•
e qn'elle ínit, :; ubéir
2-
la
(éverÍI~
du
raifonnem~nr.
C'clt
pcur-~tre
fau<e de
c eue
exaélillld~
de rni fonnemcot, que plutieurs ancicns
1\:
font fouveor kompés fur la
na
\U
re
de
bonJ moti,
&
de l3r fi ne plaifamerie ,
Ccut qui on< l>eaucoup de feu,
&
dont l'imaginarion
~
propre aul< faillies
&
aux
bo,J
mol/,
doivent avnír foin
de
fe procurer
un
fonds de juneffe
&
de difeernemcnt
c¡ui ne les abandoone pos
m~me
daos leur grande viva–
cit.!.
11
leur impC!rlc encere d'avoir
un
fnnds de vcrtu
qui les
emp~che
de laill"er rien
~chapper
qui foit con·
fraire
~
13 bieuféance 1
&
aux
ména¡;cmen~
qu'ils doh·enr
avoir pour ceul( que leurs
bo'IJ mor
1
re~ardcnt.
(D.
J .
)
Mor
DU GUET,
ou fimplcmcnt
m ot,
cll un""'' ou
fentence. en term.: de guerre. qui fcrt aux
rolda~¡
"
fe
rcconooirre peodant la nuir,
&
~
décou•6r les efpions,
ou aurrcs gens npl inlentionnt · on
'en fcrt auffi poor
préveoir les furpri[es. Dans une arméc ; le
mot
(e
don–
ne
par le généra) au
licurenam ou
au
majnr gén¿ral
de ¡oar , lequd le donne
au
rnajor de brig 1Je :
de-1:\
il
p~ffe
aut aides-maj ors, qui le donnent aux offi cie"
de
t'~tal·major,
enCuite aux fergens de chaquc compagnie,
fJUÍ
le donoeor
3
leurs fubalternes .
Dans
les gnrni
fons, apres que lrs portes fonr fcr.mt!es,
le
comrnandant
do.mele
mol
au m ljor de la place,
&
il
lui dit ce qu'jJ
y a afaire pour
le
lende-m•in.
11
fau t
remarquor que celui qui commande daos un chareau,
forr, réduit, ou citadelle, doit rous le
jours envoyer
prendre l'ordre
de
celui qui commande daos la ville, quand
m~
me
celui-ci fcroir d'un rang inférieur
au
ficn, GnJ
que celui qui commnnde daos la villc, pul/fe pour cela
prérendre aucun co mmandemenr dans 13 cil3delle, chS–
reau
1
for t' ou réduir' a-moins qu'il n'en fa t gouverneur.
..-.pres que les portes fonr fermées, le ma¡or fe rend fur
12
place , ou il rrouve le; forgens de la garnifo n rangt's
-' e!'
cerc!• a•·ec ehacun un caporal de
1~
co rnp9{\nie der–
nere lo1 . Les capornux des cornpagnies dont le¡ fcrgens
manqoeot, fe placent hors du cercle, joignant
les
fer•
J!<IIS
daos
le
nng de
leors compagnies; les tambours
rna¡ors des
bu~illons
:l
deux pas derriere les
fergen~
¡
:l
quatre
pli.S
do ccrcle, on place les aaporaox qui onr Cuívi
leurs fergem, préfenrant Jeurs armes eu·dehors, pour em–
péchor que qui que C!e
fui¡ n'approche du cerclc, pour
éColller l'ordre , ¡t o
e
doit emrer daos le cercle qoe
le
m s¡or,, .l'aide·ma¡o r de la place,
&
le'
offi ci~rs
majors
des
re~uncos
1
le caporal du
tonjig'"
du co•ps de la pla–
ce porram le fa lot,
&
celui qui tienr le rcginre de la
garde des roudes .
·
~
,"!a¡or
enrr~
daos le cuaJe avec les o ffi ciers majors
des
~eg1mens q~,
affineor
a
l 1ordre,
&
les aurres qu'on
a
.d~J3
dn .
11
d1t a
u ~
fergeos
&
au:r
rambours majors
s'1l
y
a quelque chofe qui les regarde ce qo'il
y
a 3 faire
pour le IFJldetnaio, comme rev Oc , cdnf<il de guerre, oo
autre chdfe, fi qoelque bataillon doir prendre les armes
p·1ur
fai~e
l'e¡ ercice 1
&
roor le retle ; s 1il y a wnfcil de
&?er
e!
1!
de;nan_~e
aux ma jors des régimens le nombre
o
u flicters n.:eef!aue pour le renir.
11
fait enfuite nom–
mer
les
offic1cr~
qui doiveot rnonter la ga1de le
1
nde·
main,
&
ceu ~
qui doivenr faire la ronde cetre
m~me
nuir ;
iJ
fait rirer Icor ronde par leurs fergen • il donne
e
m<Jt
aor o fficiers majors des
r~gimeos,
&
'aprl:s aux
:!<:rgem, en
commen~anr
par cdut de
la
premiere com–
pa¡:nie,
a
qpi ílle di•
a
l'oreille . C e fergent le donnc
:l
cclui qu i le fuit ,
&
aiofi de
1
1
on
1
l'aorre, Jufqo'i ce que
te r>u/
revieone
au
IDIJOT
par
le fcrgeot de
b
gauche ,
~1
O T
1 a+nfi qo't
l'a donné.
' 1
ne
lui
re,.enoit
mm
it
le
lui • donné, il rqru e
l
que! fergcnt
i
11
111ln~ué ,
le redref)"e
IUÍ'lU' l
C<
qoe
ro
le
fsch<DI,
re
qu 1
if
15
con édie .
Le
fe •
~os
dni>•eUt
~tre
d ',
'cm
.Jh
qu'on dooue le "'
t,
~n(qu'i
ce
que le deruler I'Jir re.•–
dll su rn!J r .
L·
rfqu'1l
~ de
tu c••al<!r'c dJus une pl;t·
ce
elle rr{ ·r l'ordre
do
rnlJOC
ele
la
lace
L
ut
iuri
que l'infanrr:rie .
o~s
que l'ordre etl donnt'
&
le euclc romp\1,
les
ti:r–
gens de
baque b1raillon fo rme111 un cercle :\
~;
le
rambour maJar derriere eux 1 le
m~¡
r, ou •llie llllfnr
du bamilloo leur di!
ce
qu'il
a
llÚre
p
ur
le d
'n tl
du
battillon,
&
1011t
ce q11e
)e
commsud;ull lui "' dir .
Pour cela
il
rour que le rnlJOr aille 1 us le
j
urs
che~
le
commandonr du b1tsillo11 quelque tems
~vsn1
qu 'o n
do.,nc l'ord"re, tui deman
u
ce qu'il
y
a
de
put~uher
a•
o rdonner .
11 dl
a
obii:r~·er
que
ti
le
cuutm~oduu
veut
faire prendrc les arme , il filut qu'il en f:.úe deruandr:r
!S>
permiliiou au com .nlodanr d< la place , lcqud
le f•ir
dire au eercle g¿néral par le ma¡or . A pte$ que le
m3¡or
du bat: illoo
3
donné l'or<Jrc
a
fon
C
rck partÍC\liÍcr , fes
fergens voru le portee
3
Icor offic1ers,
u
qui ils
doi41en~
di
re bieo tidelcmwr tour ce qui a
b~
dit
1'
rdre . Le
oujor
va
le porrer
au e
loncl ,
i
l'aide-mat
r,
au
licu–
rcnant culonel, quoique le colonel fuit
pr~li:nt.
ls
n'r
four ni l'un ni l'aurre , l'o tficitr matnr
\"3
le port<r
a
ccluí qul commande le réaimenr, l'nide·m•¡ur de la
pl~ce
vs
le poner
ii
l' infpe cur
gén~ral,
un fer¡¡1
Cilt
vn
le
portcr
2
l'iulpe~eur
parriculier. L'ufoge cfl
e meme
pour l'in"énieur g én érJI, ou dircéhur des
~
rtitiescions ,
&
l'in,énicur
particuli~r
.. .
&
le dern!er fcrgciU
d~
la
¡:;arnifon qui fe trouvc
~tre
de !!,arde,
u
le porrrr au
licutenant ou rommilfaire d'artillcrie qui efl do ns la plAce .
L es fc111en¡ qoi font
de
gnrde, n'affillclll
p:11
~
e<
crr–
cle J)lrticulitr , ni ne doivenr nllcr pQfl«r l'o rdrc
l<urs
oflicíers de compngnie, mais fculement
:1
ct ux a
ver; lcf–
quds ils font de gude.
11
doit
y
avoír tOll
k s
¡<>urs un
fer
: nr
par cornpa.:me avec ron e2poral
~
l'ordre ;
;'il
l'
en
a
un de garde,
fi>n
enmarade duit
s'y
rroover pon r
l'aller porter
a
les olliciers
1
poor le ric!t"il de la co m–
pognie, doot celui qui efl de ¡;arde ne doit pas
C.
m~lcr .
L urfqu'il manque de1 fcrgens
a
une com¡>agnic, un ca ·
peral
va
~
l'ordrc avec fnn
f~fil.
Toas le
ftr~ens
doi–
vent avoir leur halc:bardes lorfqu'íls vo nt
a
l'o•dre,
&:
qu'ils vonr le porter
:1
lcurs o ffi cicrs.
HifloJrt
"•
In mi–
lia frn>t poi[<,
par le pere D aniel.
M
o
T. (
H í{J.
mod. )
on le dir euffi de$ armoiries
&
des devife¡.
f/oyn
1\ R'-! OJRill S
&
Dt:vtst .
Ce qo'on appelle le
mot
daos les armoírics 1 en une
courrc fenrence ou phrafe ¿crire fur un rouleau qu'on
phr::e ord.inairement ao ·dcffo$ de l'éculfon ,
&
quelque–
fois au-dclfous . Tnm(lt ce
m•t
fair all ulior¡ au nom ou .
o
qoclques pieces des arme de
la
pcrfunne
~
qul appar ·
tiennent les armes ,
tant(¡t il
o'a
rapporr ni su nom
oi au blafon .
,
Le
mot
,C
dit Guillin, etl un ornement
ell~rieur
3111-
ch~
a
fa
COl
te d'armes ; il prtfcnte , tjOUtC· I'•fl ,
ll iiC
id~C
d~
cclui
a
qui les
u mes
appJruennenr, moi< expri•née
fuccinacm~nr
&
avec force en troi1 on quatre parnl¡rs
au
plus, t!crites for une hande
on
comp;¡riÍ menr
qu '<~n
place au
pi~
de l'écuffon;
&
coonn¡c ce
mot
ricnr la
derniere place daos les armes, on le blalonne anfli le
deroier .
A
la rigueur , il devroit cxprimer qoelquc chofe
de rclallf
2
ces armes; m•ís l'ufa
e
a fai1
a
menre t<>ure
forre de fe menees
e
pretli
\!CI
oo nuo .
1/vyn.
lh
os.
Ce1re coutume d'employcr un
mor
ou fymboli
ne,
ou comme cri de gucrre Pour s'animer 1 fe reconnol1rc ,
~
fe rallier dans le combm, ell
trcs·aoclenne: I'Hí–
tloire facréc
&
profane nous en fournílfcnt ég lement
des eremples . N os
anc~tres
faifoieo t choix do
mor
le
plus propre
a
exprimer leur paffioo dominante , comme
la pit!té , l'amoor , la valeqr,
!!/<.
ou
~ nelquc
é vénc·
mem enraordioaire qui leur fOr arrivé. On trou ve
plu–
lieurs
mor1
de cene dernicre forte qui fe font perpétUéa
dans les
fa
milies 1 qooiqu'ih ne convinlfent prnprcment
qu'a In p1cmierc perfonne qui fe l'étoit amibue.
Le
m Dt
de
h
rnaifon royale de
F
can
ll
t/pl~a,rq
&
d3JlS qaelqoes écuffoos
ti/in no" l.rbornnt
'" ¡tu
"'"'
p¡r allofio n
2
la loi fa liqoe, qui e clut les fe m
me<
de
1•
couroone : celoi de la rnaífon roy•le d'
n
!ere,. re cll
D itN
& "'""
ároie.
L'ordre de la Jnrreríerc
n
pour
mot ,
h•, ;
{•tt
j JIÍ
mal
porft;
&
le
duc de
ortfolk ce.1
paroles,
[ola
vtrt NJ iwvill :
le duc de
df<
rt cdle1·CÍ ,
Gbt Jara f •ra:
cc:loi de D e•onshí1e,
t¡r,u ná•
l • tttJ,
pu
allolion
a
u nom de fa maifon, qui efl
Cavcntlírh .
Le
duc
de
Kintlon , dom le nom
ea
Pierrepont,
a
pc>ur
mor
Pie n p•nctt :
le comte de R •dnor,
'fll"'
fuprn ,
~r
qu'il pone uoi1
roiles
daa~ fe~
armes: le lord K l•nt•m ,
door