MOU
4
•r
•
!1ms.
re•ervo1rs ou
~anaur,
cnmprie l"fttre
la
í\iperticie
mténeure de
la
coqulile
&
h
fupcrfic:ie
e>~~rieure
de l'a·
ñimal'
&
en~n
.va
re
_readre dans la bouche de ccr
~lli
mal, quand 11 1 y
'>bh~e
par un certain m<>uvemen t
Au
fon~
de la ,bouchc fe préfen¡ont deux canau·x
p~ur'
recev01r 1 oau; 1 un ¡ene dans, le corps
de b
mou/,
plu–
lieurs bran¡:hes' dont une va re terminer au creur . l'au–
tre
éll
une efpece d'intellin qui d':iliord palfe p'ar Íe cer–
veau, de-la
fait pluíteurs circonvolutions daos le foie
enCuite traver(e le cceur en ligne droite
&
v.a finir
dan~
l'anus .
C:e cerveau
&:
ce foie ne le foot guere qu'amant que
l'on veut. Le cq;ur efl un peu davantal(e
un
cceur. 11
a
les mouvemens de fy!lole
&
de diaflolc, ahern:uifs
dans le ventricule
&
daos les orei)leues; l'eau qui luí ell
appor tée
Pªr
ron canal, entre do ventricule cjaus les oreil–
leues
1
retourne des oreillenes dam le venrricule
&
fait
une lt;gere
repr~f~ntltion
de circulation
f~ns
aucun eflet
apparent; car une fois
arriv~e
dans ce C¡:I!Ur,
~lle o'~
plus de chemin
pou~
en fortir. Q ••e deviene done !'amas
qui s'y en doit faire? Ap?aremment i: Qe fe fait point
d'ama1, paree que l'animal
oc
faie pas CI)IHinuelleiTJent
coul<r de
l'eau par fa bouche dans for¡ creur;
&
que
qu3nd il
y
en faic emrer t¡ne
cert~ine
quamité, les ¡:on–
traélions du c.reur l'expriment a
u
traverl de fes pores,
&
la pqul[em dans les par¡jc> voiline> qui s'en abreuvent
l(
s'en not¡rrilfent.
·
Le canal qne M.
M~ry
nomme
int•flin,
&
quj, auffi .
bien que l'autre, rec¡:oit immédiatement l'¡eau del
a
bou–
che, ne pornit p3S propre
:1
poner la nonrriture au< par–
tic<, paree
o,u'jt
n
1
a point de hrancl¡es qui s'f dillribuent,
Cependam il comient
v~rs
fon commencetpem
&
v~rs
fa
fin
des m:1¡ieres alfe¿ diffé rer¡tes, dont
l~s
prem ieres
pourroient
.~tre
de l'e1u digérée , c'eil-i-dire
les fucs
nourriciers quien ont
ét~
tirés,
~ le~
autres
~n
feroieqt
l'eicrément .
Lo
"19';¡,
ne peut reJpir<r que quand
~lle
s'efi
~levée
fue la Curface de l'eau
1
&
elle >'y eleve con¡me les
~u
tres poiffnns par la dilatation qn
1
elle cauCe
a
l'air qu'elle
co ntient en
elle-1p~me,
en dilatat¡t la
,avjt~
qui le ren–
fer me•. Alors c'cil en¡:ore
anus qui rec¡:nit !'air du
dehors
~
lt conduit d•ns fes poumons; mais il fauc qu'il
ne tui foit pas fort
nécelf~ire,
cu elle
e~ pr~fqqe
tou–
j ours plongée au fqqd de l'eau.
Elle .a des ovaires
&
des véflcules fémina le>. Ces
deu1 efpeces d'orf anes fonc également des tuya11r arran–
gés les uns a c6té d¡:s aueres, tous fermés
p~r
un mé–
m~
bout,
&
ouvert~
par le pout oppofé . On 11e difiin–
gue pas ces
p~rties
par leur llruqure !JUi ell II)Ute pa–
reille a la
va
e, mais par la di!féreoce de
e~
qu'elles con–
Jiennent
&
d'aut~nt
plus que les ovaires ronr toujourl
plein> d'ceufs en hiver
&
vuides
~n ~té,
&
que les vé–
ficulel fonr el! toute fa ifon également peu remP.Iies de
lcur lait, qui
p~r coof~qu~oc
p1rojr
s'~n ~coaler
Jou–
j nur¡. Tous les tuyaur
(é
déch~rgent
daru l'anqs,
&
M.
1\'l~ry con~oit
que qaand les
ceuf~
vqnt s'y rendre
daos la fa ifon de leur fort ie
1
ils "" peuvent manquee
d'y renconr.rer le lait ou la lemenee quj
le~ f~conde . "
Valla
la
qefcription générale des parties du corps de
la
mot</,.
jt n'ajou.teraj que deur rnots fue
la firutlure
de chacune en particulier .
·
Sa ' pooche
el!
g~rnie
de dear levres charnues; ces
deux lcvres font forl 4trnites
a
l'emrée de la bouche qui
cfl placée entre le verwe
&
le mu fcle amérreur des co–
qui lle$, mais
en
~'éloignam
de cee endroít, ces deux le ·
vres s'élargilfent . '
Le fnic ell u¡t amu de _pe¡its globules
1
f'?rmés Je
l'a!Iem~lage
de
plu~etus gr~ms gl~ndalenx,
qu1 remplif–
feut de telle for¡e toute la capAcite du veqtre, qu'lls ne
laiffent a11cun vuide entre [es parois, ni emre le> circon–
v olutions de l'inreflin auqud ils font ímimcmeot uhis.
Cwe glande ell 1\breuv ée d'une 11queur jaun.e; •qui
s'é–
c:oule par plulieurs ouvertures 'daos l'inte!tin ,
L a
Uru~nre
du creur ell furprenante:
ii
la vé rité fa
figure C0'1,tqu
e n'efl pas
e<traord iuai~e,
mais fa íttuatioq
cfl differeqte
'de.cel.ledu ' crel\r des
aut~es animau~;
car
outre qu'il
d
i pfacéi~média\etnelll
fqus le dos des co–
quilles
&
au-ddfus des poumons,
fa
bafe efl
tourn~e
dl\
c6té de
~~nus,
&
f~
pointe
reg~rde
1a
téiC de la
moul<.
D'aille(\r~
il
n'a
qu'un fe_ul
,•en,r_ricu,!e
& .•
cependant
deur oreilleues. D e plus, 11 o a
m
vemes
01
arteres. Le
ereur qe ce poilfo.n ell
renfe~mé av~c
fes P(eillettes dans
un péricarde, que M . Méry a
trou.'(~
rempli de bea.l\–
coup d'eiu, fa
os
j~mais
aJVoir pu en
d~couvrir
la fource.
L'int~(lin
com{llence dans le fond de la bouche de la.
moul•,
pa(le par le ceryeau, fait
to~nes
ces
~circonvolu
ti ons dans le fnie,·
&
vient finir daos l'anus, doot le bord
efl garui de petites p<;>iJ.nes pyramidales,
4t
le
dedans de
petiti mamelons gtanduleui .
•
MOU
La
_co~formation
de fes poumons n'efl pas moios ex–
traordma¡re que celle de íon creu r
&
de les ime!lins; la
vo;c p.a¡ laquell.e elle refpire , ell diamétralemeot oppo!'ée
~
celle des
au~res
poilfons. Daos la carpe
&
le •hrochet,
l'air e¡ure par le nn ou la bouche; au ¡;omraire daos la
moul<
il pacre par ranos dons le> pnumons.
.I,.es poumons de Ja
m oule
font /itués entre le péricar·
de
&
les paftÍes de la génération, l'un
¡\
droite, l':tutre
•.
g~uche;
Íls
Ont
<nvjr~l)
3
pOUC¡lS de long,
&
f
a
6
hgnes de large dans le>
~1
ns grands de ces poilfons. Leur
ligure
efi cylindrjque ; kor
rnembrane proprc efl tiC–
fue de
fibr.escirculaires qni les
parta~eJl.C
en plufieurs
celiale
s qui ont comm¡¡oication les uns avec les amres.
Jls fom abrenvts d'une humeur poire, .do¡:¡t ils emprun–
tent la
~ouleur .
Emr'eu
x
regne un canal de mCme
6·
$ure
&
lnngueur, maj< d'un plus petjt di.amctre
&
faos
ancnne reimure.
~es
deux poumon'
&
ce canal fom fé–
par~mem ~enfermés
dans une onem)>rane, d¡: fone que
chacon
a
la lienne porticul1ere.
La
moul•
.a
deux ova ires qui contiennent
l~s
o:ufs de
ce p.oiffon, deux vé ficules fé minales qui rcn(ermem la
r~menct
qui ell bl3nche
&
laiteufe.
C
1
e!l par CtS qua–
tre c•naux que
les ceufs
&
1ª
íemencc de
la
moule
(e rendent daf!S l'at¡us, oii ces deux Prit¡cjpes .s'unilfent
en(ernbk en fortant, ce qni fu(jjt pour
)a
g~nération,
Ce poillon peu¡ done multipli<r
fans aocun í'ccouple–
ment,
&
c'efl fans dnu1e par
c~ne
raifon qu'il n'a ni
verge , ni matrice;
~·en
done un
androgyn~
d'une efpece
/i!)¡¡uliere.
Po¡lf ce qui
e~
de la fon ie des etcrémen.s, oo peut
croire qu'elle fe fait par la contratli<>ll ges mofcles cir–
culaires de l'inteOin qui font en grand nombre ,
&
par
paquets . Pour les vnir , il faut couper l'intelljn tout-du–
long, 6ter les
•~ cremen< ~
le bien
d~p
lofCr. On re·
mar<juera vcrs la b1fe da la glande
a
laquelle l'inreflin
e
O
~traché
plu!ieurs gros troulfeau¡ de fi bres, qni
''"lll
tout·au-tour de l'ioteflin, tOUJOurs en d1minuant de leur
gro(feur.
a
mefnre qu'il<
s'éloi~nent
de lene
ori~ine .
Maladi<J da
"''•ul<s.
l,es
mqr¡lrJ
de rjvjere fon\ fu–
jeues
a
diverfes maladics' cnmmt fonl
la
rnoucre'
la
gale, la
~an~rene
&
111 ~me
le fphacele .
l,orfqne les
"'Oulu
vieilliffeo t, il
s'amacre iníenlible·
ment fur leurs coqu jltes une ef.lece de chagriu, qui ell
une moulfe COUrlf, fe mblapl •
a
Cel\e qui Oalt fur leS pier-
,
r~s.
Cette moulfe pourroit bien
~ore
la premiere cauCe
des maladies qui arrivcnt aut
mouln,
paree <¡ue fes ra–
cines entraot peut-etre dans
1~
fubrlance
d~s
coquilles,
¡:es perites ouverture¡ donoent iilqe
a
l'eau qui les dif-
fout peu-a·peq ,
·
On 'yoit quelquefois fur les coquilles certajnes lnngues
plantes tilamenteufos
&
~nes
cqn¡ me de
1~
té>ie. Cene
~hevel ure,
que les Bot•nifiel
app~lle~t
al!{a,
p~ut
caufer
les
m~mes mal~dies
que la mo.ulfe. Out
re
cela, elles io·
¡:ommodeot beaucoup les
mouln,
paree qu'elles les em–
p~chent
de marcher facilen¡eot;
&
quand ces plantes s'at–
Jachent 3tl1 ' coquilles
p~r
un b•>Ut.
~
a
quelques pier–
re<
par l'autre, 'les
maules
ne peuvént plt¡s n¡arc!ler.
· 11
fe forme des tuhercules fue
1~
fpperficie
ir¡t~rieure
de la ¡:oquille qu'on pot¡rroie appeller des
éalu.
Elles
naicreni apparemment de la <!ilfolmion de
1~
coquillo qui
vcnant
~
fe 'gc>na,er, fonle ye
&
déo~che
la feuillc
imé–
rieure, comme font les chairs qui nailfent fous la lame
extérieure de l'os al tére
&
la font
e>
folia . On trou• e
de ces
·m~trcul~~
qui lont
~t¡ffi gro~
q'ue qes pgis
1
qu'on
prendroit pour aes
p~rles.
' Les coqqilles fe
difiolv~f\1
guelquefois peu·a-pea,
&
devíenoer¡t mqlles comme des membranes qu'qn peut
~rr~cher
pu
pieces. Cela pourrojr (iüre cro.ire que les
~oql\ille~
fonr des membranes endurcie , comme lont
les os
1
qui en >ertaines
mal~dies ~ev ieo\)ent ~u
(ji
mous
gue du drap.
·
A!¡imaux 9ui
pueent fu
moula .
1(
ne paroit pas que
les p<tits
cr~b"s
qu'on tronve daos les
11¡0HfeJ,
1es hui–
tres
&
autres 'coquillages , ·s•y
renfcr~t~ent, comm~
quel–
q'ues.-uns
!'""!
cru, ponr 1113nger les. poiJfons.
On trou•
ye
fouvent
d~
ces Crabco dan¡ de> <:OQUllles
do.ntleS
pqll1;•ns. font
to~t
íains,
il
p~roit
p.luto!>t qu
e c'eil
le
(lafard qui
te•
y jette. lorfql\e
la
coquill~
(e
f~r!1l~.
v.–
ya.
'la·def!uJ {'p_rtrc!•
PtNNI':
I'(I.~D!>IE.
Mais il
y
a un a1me coquillage
d~
l'efpere de ceu:r
qu'<;>n appelle
~n
l9o.tin
fro<h!u
ou.
¡ ,.rbo,
paree q(\e
~a
co–
quil\e qui, e!l cf·une (euJe piece efl
wu,rn~•
<n fp!ra!e,
gu.i fe nourrit
~ffe~i vement
de
moyJu.
~a ,"~~".''
h
bren
~nfermée en~re
fes deur coquilles, ne parot,troll pss
de–
vÓir étre la
p~oie
de ce petit animal; elle l'e!l cepen–
danr. 11
l'<!llii,C~e
a
la
" crÍ~ui!le
d'une
mou/,,
la perce
d'un petit trou rond
pa~
ou ti palfe une e_fpece de trompe
qu'il tourne en fpirale,
&
avec laquclle ti fucc la""""'' ·
On