MOU
Ion tilpérieur do
m~me
ue roule dans un colt·et pra!Í–
qrré
a
une des faces d'uue des cartelles qui foutienneot
les meules.
L e m6me treuil porte, eomme nous avons dit, un
SiHre b3ton appellé
ba.~""''
FG,
qui entre daus la
c•~e
du blutoir,
&
va
paff~r
dans les attaches qui fom cou–
fues fur une des Jongues cardes; la tourte
a
qui tour ne
avec la meule fupcrieure, él oigne ho rifontalement qua–
tre fuis
a
ch:tque révohniou
l'~xtr~mité
K
du b3ton
qui lui répond, ce qui fait tourner un pcu le treuil ver–
tical,
&
par couíéquem la baguette qui
y
ell
fi~ée.
Cette b3guwe tire done la chau!Te horifontalement juí–
q u'i ce que la chcville qui répond au baron fupéneur
trenant
a
échapper, J'aaion élallique des Jongues cor–
cles qui om ché tendues hors de
la direaion reailig ne
q ue la bande par les petits treu ils leur a donné, ramcne
la baguette dans le ícus oppofé ce qui fera retourner lt
treuiJ
&
le biton en fens contraires, juíqu':l ce que ce–
Jui-ci foit
arr~te
par une des chevilles de 13
tourte
a,
1
qui, en tournant, fe préfente
:1
luí,
&
fur Jaquel le
il
tornbe avec une force proportionnée
a
la teulion des
Jon~ucs
cordes .
Ces oícillations horifontale répétées quatrc fois
ii
cha –
que tour de meule, font que la farine mélée au Í•>n, qui
efl emrée par l'entonnoir de la chaulíe, etl promcnéc en
long
&
en Jarge dam la chauffe ;
&
qu'elle paf!C: au-tra–
trers, comme au-travers d'un tamis,
&
tombe dan<
la
hu che, le íon beaucoup plus gros, ne ponvant y patfer,
cfl promené en long
&
en large dans la chauffe, en long
'paree gue la Jongueur de la chautre efl inclinée :. l'ho–
rifon ,
~
íort en fin par l'ou verture annulaire ou efl le
cerccsu,
&
fe répand fur le planchee ou dans les facs
deflints
i
le recevoir. On garnit de peau de montan
les cnrémités de la cñsutre, paree que les parties ftéchies
un grtnd nombre de fois en íens contraire, íeroient bien–
t6t r rnpues
1
li elles ttoiem íeulemcnt d'étamine.
Comme ce íaffement continue! éleve comme en va–
peur les parties les plus fines de la farine, on a foin de
clore la cage du plutoir, íoit -avec des planche; pQ<H le
defíus, ou avec des
~qiles
tpailfes pour le t ur de cette
cags: .
M~me
on met un rnorceau de toile de vant l'ou–
vem¡re par
l~quelle
fort le fon, pour empechet de ce
c6té la perte de la folle flrine. Ce m orceau de tnile efl
feulern~nt
:iruché par fa panie íu périeure,
&
pend com–
me
.Uti
tablíer devant l'ouverture de la chaulíe par Jaquel–
le le' ÍP,n
·;·e~happe.
-Ce·
Í-Hll
le~
chl1tes du
b~too
íur les
chevilles qui caufent le 'bruit que l'on emeud dans les
moitlin!
lqrfqu'on laifTe agir le bluroir. Car, lorfqu'on
De
veut pas féparer le íor¡ de la farine; on fufoend l'ef–
f~t
«u blutoir en éloignant le levier des che vil les par le
m oyen d'nne petite corde que l'on attache
a
quelque par•
1ie du
mo11lin;
on fa it auffi "paffer la manche de !'anche
dan
une autre ouverture
X,
fig.
4·
an haut
de
la cage
de la huche' que ce!
le
qni ' répond
a
la
ch~urre
du blu–
toj r,
&
la farine mélée avec le
Con
efl re<;ue daos
la
huche.
·
·
Pour !'en retírer, il
_y
a
vers Íes extré:nirés de la hu–
che
de~
ouvenures
DE
pratiquées daos
1~
face amérieure
&
fermées par des planches mobiles daos des couliffes
que J'on
pou(f~
d'un c6té ou 'd'autre pour ouvrir ou
fermer
.' C~efl
par ces ouvertures· que l'on retire la fari–
~e,
qoe l'on met daos des raes poar la tranfporrer ou l'on
JUge
a
propos. .
.
~
huche 37., repréfe.ntée en grand,
jig.
4·
PI.
V.
qui
nc;oa la fariue, efl de meouiferie: les planches qui en
font la
f~r metu're
ont un pouce d'épais : les quat.re pies
&
les huit traverfes íoot des planches d4 deux pouces
d'épais qui font refenc!ues. '
On appclle 1'
a11ch<
38, o u
fig.
r.
PI.
V.
la conduite
par laqoelle la farine tombe dans
la buche ou daos le
blutoir, par le moyen de la tempure, ou trempure, qui
efl un levier 2 lever la rneule fu périe'ure; ce qui fait mou–
d re plus gros ou plu• men'u, paree qne le petit fer fou–
tieut la meule fu perieure; le pet it fer poíe íur íon palier,
qui pofe fur la braxe; il Cera kvé
fi
on tire la corde
qui efl atrachée au bout de la tempure .
·
Le
blutoir cfl une chaufTe preíque cylindrique
11 B,
fig.
4·
f.
6. PI. V.
d'éwnrne plus ou moins fine d'envi–
r on 8 )>iés de Jongueur , qui eft p acée en long daos la
c age
aú·d~tros
de la hu che. C ctte chauffe, compo íée de
trois ou quatce les d'étamine, efl ter:ninée ·par le bou t
1J
par un cerceau d'environ
t8 pouc<s de diametr:;
&
de l'autre bont
11,
par un chd lli s-
quandrangu l~ire
d'en–
viron
2
p és de lo ng fur 7
a
8 po oces de
lar~e .
Ce chaf–
fis
&
le cercean font bordés
d~
peau de mouton
~
lon–
¡ ur; du c6té du cerceau d'environ trois pouces'
&
a
Ja–
quel
le
l'eramrne efl réunie par
~u
e cotlture double. Du
f!Óté du cnaffis, qui efl
lui·m~rne
fermé par une piecc
'
.
'
MOlJ
de pareille peaa clouée avec rivet fur le hoi•
efl auffi
une
~areille
bande de pe:1a, mais plu•
Jar~e f~r
la cir–
c:onference, de laquellc la chauffe efl
é
•l•rnc.H
arr~[(!e
par une
~nuble ~omure;
Ceue bande de
pc.t
1
ell porcóe
a
la pame Íupéneure d une ouverture circulaire d'env!–
ron 3 pouces de di.tmctre,
i
l1qu~lle
011
a¡
uf!e un emon–
noir
e,
au!li de peau de mouton'
&
terminé par un
bourlet d'un pouce ou un pouce
&.
demi de grnffcur
~e bo~rlet
fert
a
r~t~nir
l'eawnnoir ;\
l'ou venure
pra~
trquée a la face fupeneure de la cage du blutoir
co
111 •
me on YOit'
fi¡r.
4·
Cette ouverture répond
a
'!'anche
par Jaqllelle la farine,
m~ lée
au íoo, fort de dedans les
archures qui renferment les mrules .
Le long de la chauffe
&
de chaque c6té , depois
te
milíeu des travcrfes verticales du cha ffis,
J
í..¡u'aur extré ·
mités du diarnetre horifontal du cerceau qui termine la
chautre, s'étendent
d~ux
cardes
OP
de
7
:i
8
Jig es de
diametre, qui ÍOtJt renfermécs daos de; foureaux de peal!
de mooton coufus fur
13
lon¡¡ueur de la chlulfe , furvom
les lilieres
de
l'étamine. Ces cardes foot arrétées par
llll
nceud fur
le~ ~raverfes
du chaffis,
&
de J'autre !:>out fur
quelques chevilles prcs de l'ooverture latérlle
a
Jaquelle
le cerceau de la chautre efl ajuflé.
Sur le milieo de la chaufle,
&
fnr le fourreau qur ren·
ferme la plus grotre de fes cardes dom on a parlé, on
COUd
a
8 ou
10
p0•1~es
sie dillance )'une de )'autre,
deox attaches
FG
fig .
f·
&
6.
ou bouclcs de cuir de
cheval, ou de peau
d'an~uille ,
dont l'ouvcrrnre foit
af–
ín grande pour recevoir l'eurernité d'un bil.ton
F H
qu'on appelle
bag11nu,
d'on denü-poucc cnvi ron de
gro~feur. Ce
ha
ton
efl
ti
xé
par íon a<¡tre extrémité dans une
mortoife pratiquée
a
l'arbre vcrucal
fol N,
qui fait agir
le blutoir.
11
y
a du cóté de la
ca~e
j:Joi rt'pon¡l au chal1is de
la chaufTe,
deo~
perit; trcui:s
ab, 'd,
horiC.mraux d'un
pouce
&
derni d< gros, doot le• c<Jikts f<, nt
arr~tés
dsns
des enraolle> pr:uiquées aux faces
e~tt'rieqres
des
deo~
poteau¡ corniers de la facc:
lat~rale
de la
c:1~e
du blutoir
&
ou ces collets íont retenus par de
perite~
femelles qui
les recouvrent. Ces deux treuils po teot ch1cun
á
Jeor
extrémité une roue de 4 ou
f
pouces de diarnetre den–
tée en rochet, que l'on appelle
l&oil<,
a
chacuoe defqoel·
les rép<;md un .cliquet, par
le "¡uoyen
deíqu~ls
on fixe
ces peuts treuols o u J'on veut.
Chacune aes quatre extremités des longoes barres du
chaffis de la ¡:hauffe,
&
qui excede aq-del1 du traV'ers
d'cnviron un demi-pouce , efl arrondi en fa¡on de poulic:.
C'ell íur ces efpeces de poulies que l'on t'ait paOer des
cordelettes ou des lanieres de pe1u
d'anguill~; 0..~-
de cuir
dont
une~des
eurémltés ell acrochte
a
une er¡¡re-toife
fixée aux rnomans de
la cage,
&
l'autrc eurémité efl
attachée
il
nn des petiu treuils; íavoir, les deux fupériu·
res, qui répondeor aox extrémités de
la Jougue barre
fupéricure au treuit fupérieur
,.b
&
les deux autres au
treuil inférieur
~d.
'
Pour monter la chautfe do blutoir daos fa cage
no
faii premieremem paffer de dehors en dedans le
chaffi~
par "l'ouvertore circul3ire pratiquée daos une des faces Ja–
térales de la hache fermée en cct endroit.
Tout ce q ue l'on vieot d'cxpliquer ne regsrde que
1~
machine do
mo!l!i,
.
p~
?a mafomurit
qui fqutimt la
cag~
d11 tnoulin.
On
b~ttt
crrculatremem nn mur de moilons d'eoviron uo de–
tpi-pié d'épaiOeur fur douze piés de haut; l'eípace en·
dedans ceuvre 'qu'il r<nfenne el! de
21
piés de diametre.
Qn dívile cette circonféreí\ce en quarre parties égales,
&
en bitiffant le mur, on b1 tit auffi
4
grps piliers Je pier–
re de meme hluteur que
le
rnur, mais faillans en dedans
hors du mar d'env iron 3 piés fue
2
plés de Jarge.
.
On ¡net
a
l'é<iuerre fur
c~s
4
pili<rs eleves de
m~rne
ha~teur
& .
d:etfés de niveau deux
a
denx' íavoir
l
ceux
qut íon t dJametralemem oppqfes, les folles
11
de
4
toifes
de long (ur tj"
a
16 pouces de gros, fur le milieu def–
quel.les efl encaflrée l'auache, qui a
3
!OiJ"es de long for
2
prés de gros,
15!.
autour de laquelle tourne le
tnoulin
¡
aux quatre bouts des folles dans la face [upérier¡re:
ori
fair dcrn mortoiíes embrevées 1
ut~e ~pr~s
J!sQt{e; on en
fait aum deur 'J'uue au-defTus de l'autre, dans chaque face
de l'attache qui efl quarrée;
&
dans ces morroifes font
emmortoi fés huit Jiens
e e,
dont les qustre (iJpérieQrS
Ont 12
piés de Ion¡ fur
l}
a
t 6 pouces de gros
i
&" les
quatre inférieurs , 9 piés de long fu r t
l
pot¡ces de gros;
ils tiennent l'attache bien ferme
&
bien aplomb. •
·
·
Sur ces liens, jufle su-tour de l'auache qui
dl
arron–
die
a
I.Ó
ou
20
pans'
e~
un atrernbla¡¡e quarré de quatre
pieces de bois
4 ,
appellée
la
ch'aifo,
de
f
piés de
long
fit r
12
pouccs de
~ros
: cet atremblage eCl
i
tenons
&
mortuifes doubles; mais les tenons fortent atfe"L pour
~
rnet-