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MON

qli'Oil en en <!1

ign6 Cl) Danemark; mais la

HfOJftJrthie

de

. R uffie en

Ull

_eur defpotifme .

( D.

J , )

MONL\.RQUE,

f.

m.

( Gouvqnenr1nt.)

fou•er~io

d'un

~1ac

mon:¡rchique. Le trOnc

cfl

le plus beau pnCle

qu'un mortd pailfe OC<uper, pare

que ;:'el! celui ou on

peut fairc le plus de bien, j'aime

i

vnir

l'int~r~t

que l'au–

teur de l'efprit

de~

lois prend au

bon(J~ur d~

princes,

&

la

vénéro1ioo qu'il por1c

l

Icor rang fupre n¡c.

Q ue le

"'""aY'!"'

,

dit-il, n'ait poim de crnimc, il ne

fauroit crnire cambien on e(}

pon~

a

l'a'mer. Eh! pour–

quoi ne l'aimeroit-on pas?

JI

cll la fource de prcfque tout

le

bi~n

qui fe fail,

&

prefque touccs les puniiÍOilS !i>nt fur

le

compt~

des lqis .

11

ne fe montre jamais au peuple

qu':¡vec

U[)

vifa¡(C ferein:

f~

gloin:

n¡~me

fe COO)rnUI)ique

3

nn\IS, & fa puiUance nou foutie1¡1.

\l

ne prcuve qu'on

le

c(Jérit ,

e'el!

qu'oo a de la confjance en loi, & que lprf–

qu'un mininre

refu~,

on

s'imagin~

1oqjoprs que le prio–

ce auroit accordé,

m~

me daos les calami1és pqbliqqes :

on n'accure poinc fa perfQIJne; Oll fe

plain~

de ce qu'il

ignor~ ,

ou eje ce qq'il en

obf~dé

par de

¡:ens corrom·

pus,

Si lt prina flfvoit,

di¡

1~

peuple: ces

parol~s

(out

une

e(pece

!l'invocalio n.

Q ue le

m o,ar'{u•

fe rer¡de done pnpulairc; il doit

~!re

f!m~

de l'a1pour du moindre de fe

fuje~s:

ce font tou·

jou rs des h,mmes . Le peqple di:n¡aode

li

peu d'é,:Hds,

qu'1l cll june de les lui accorder : lA dillanee in fi nie qui

efl Cl)lre le

>no11aYt¡1fe

& lui,

e111p~che

bien qu'ii o'en foit

géné

. 11

doic auffi ravo'r ;ouir de

ro¡~

puc, dil M on11gqe,

&

fe con¡muniquer con] me J1cquc;

&

l?ierrc

!

fm

m~me . La

cltm~nce

doit

~1re

fa

cm¡

d1f)mélivc;

c·~n

le

saraélere d'uoe

bell~

an¡c que d'cn faite ufage, <11foit

Cicéron

a

Céf¡u .

L es mcenrs du

"!qllart¡~•

coptribuent

au~ant

4

la liberté

que les lois. S'1l aime les

~mes

lil:¡re , i1

3Ur~

des fujets;

s'il

aime les ames palre<

1

il

au ra des cfclaycs.

V

~llt·il

re–

gner avec

~clac ,

qn'il

approc~e

<le lui l'honneur , le mé–

rile & la venu :

qu'e~orable

ii

la priere, il foit

t~rme

con–

ere

l~s

demandes;

&

qu'il fache que fou pe11plc ;oqit de

fc;s refus,

4

res courtifans de fes grac s.

(D. ]

. )

MON .\

TE;R, (

GlograJ>bie

1 )

villc dlArri-;¡ue au ro–

yaumc de funis. Elle eCl bJitu

<l~s ~ms

de la

mer ,

3

'1

licues de Su

u,

&

a

>tf

S .

E.

de Tut!is.

f.on"

.

28.

1o.

l•td~·

( D .']. )

M

NASTE: R E,

f.

m.

( H i(l. ucllfi•fli!f, )

1111ifqn

b1tie pour loger des

rcli~i~ux

oq religiculcs, qui y profef–

fem

1¡¡

vie 1)1 oa(liq ue .

~es

prem'er<

"'MII{/eru

on¡ con·

fervé la rcllgion dans des rem

n¡i!"érables ; c'é10icnc des

afyles pqur la doétrine & la piété,

t~odis

que l'il(norance,

le vice

~

la barbarie Í11011doient le refle du monde. On

y

fuivojc l'aocienrae

1r~dicion,

fqj1 pour

la

célébq1ior¡ de;;

divio offices

1

fuit pour

1~

pratlque des vem¡s ehrécieq·

ncs, done

les

;eunes voyoiem les excmpks vivan< dans les

ancie11s.

Üq

y

¡¡;ardoit des livre de plulienr< íieclcs,

&

ou

~n

éqiyoit de

nouvc~ux e~emplaire< :

c'éiQÍI une des

occ1Jp3tions des reli)lienk; & nnt¡S potféd ns une quan–

lité d'excelleos ouvrages qqi eu!fent é1é perdus pou r nous,

fans le> biblin1heques des

mona(lern .

Cependa111 coonrne les chafes ont emierell)ent

cfung~

de facc en Europc depui

la

rc:nailfance des Leures

&

l'é ·

tabl iff~'1lent

de la réformation , le:- nombre

pro.Jigi~ux

de

monafl<rn

qui

a

co1¡rinué de fu bfiflrr daos t'Egl iCe catho–

lique,

~fi

deveou

a

e:~ n~e

au pub!

le,

opprcffif, &" pro–

eurqot manifeflement la

dépopol~11on;

11

fuffit pour s'en

co{lvaincre de jenc:r un coup d'a:il fur le pays

protc(\~ns

&

c~t~oliques .

L e Commcrce rar¡ime tout cl\ez les uns,

& les

m O>taflertJ

pqnent p3r·tout la mon ct¡q. les a01res .

Q uoique le ChriUiauifin e daos fa

puret~

primitive ne

.foit pas Mfavc;trable

a

la fociété , o n abure

de~

meillcures

(1) On (ait

.:ncore

rui·~~

dans

cct anicle

ltt

3ncienne•

querelle•

u nt

d.e foil renou·nllé:e.s conae les

moq,aftere~ .

&

contre

h::s

e~.

lib.a~ires

qui

y

d«=meur~nt.

mais

(an.t

(Cu:aecr

les

riponfe•

qa'oo

a

dejl

donn~C-'

1 cct

lg.1td,

t:c.

(an•

cr,rendre les

argdmens

qu'on

y

:a

F2it d'.2.prCs les

con.fcih

de l'h·:an¡nlc,

&

(ur l'czt mple

~e ce:~

prctpJeu fieclcs

for~uqc!s

de

l'EgUfe.

le

leél~ur ~at reA~~1t

qae

d.:ltu le. Jt.lYS

c.athq\iql\«.

les pcrfooa¡es

reur~c:.s

dan• lq mooaC\.c–

re.

font :

¡;~nt!r.alemcnt

p.arl.ant,

• i.s.a·'

Ju

retle

du

reuplc

dan•

la

prppcnuon

de

1.

l

JO,

&

me.me

thna d'.autre.t coq¡me

d~n•

ecHe

de 1.

l

100.

le

dépcu

pJemen

\ des

p~y• cath.ol

iqucs

nc:

provient

done

pas

Je,

c~llbat.1ir

,

&

des

raon:a.fteres

.

t.e.s

c~Ub.auirea qu._i

viycnt

dan•

le

monde

~

dan.t

le fetn ~e

Jcut; pro–

prc famille font en bien plu.s

¡;;un\\ f\OI'Ob,re

que

ctti:Jí: qui vive.-t

retirét d;ant

tes

ciQhre'

, D'o\ill

eur' l'o(¡ge

dct

(uaillcs nobles

&:

apulente• ,

eft

qu'il n'eft

perm.is

qu'l

P:1ln~

de

pc:rpct'\C:f

fon nom,

en

(e

doon:an~ d~•

llérir

icrs pn

le

m.arlage .

~e (;u~r~cnt

eO:

in–

terd

it

.-ux

cadet•. ih doivent tous

g:trd.~

le

céHb;at.

pourquo{ ne

lc.ur

fait..on pa.s

les

ro~mes

reproches

dont ca

o:t.CC.1ble

6 impito–

yabl

cmcot les per(oooes qui. fe

font

cQalacr~e•

¡ .

Otcl\ pu dc.s

•a:ox (ol:mn

l Op

corop~e

en halie plu6eun vtll

rcmnqu~l..

corurut

Naplu, Ycnife.

Gto

e<

Turin qui

font

rrC.•-8o(if-

MO N.

iaflitution~

·

&

il

ne feroit pe01·t!ué pas

ai~

de

jufii6~

~ous

les édus

pes

empercurs chrétiens 1 ce fu;et. Ce qu'1l

y

a

de mr. c'etl qu'on legardc la quancité de moines,

~

celle des oerfonnes du fexe qui dons les cou •·ens fo01 va:

u

cj~

virgioi1t, c.omme une d<s pri cipalcs c•ufes de la dl·

!'ette de peuple daos 1ous les lkux foumis

i

la domina·

lioo

d¡¡ fnuveraio po1uifc . On ne doit pas

~tre

furpris que

des au1eurs protefians tienncm ce langage, lorfque

les

écriv~ios

c;uholjques l<s phts judlcieu '

&

les plus

wa–

chés

~

la r.cli!lÍOll, oc penveot s'empl!chcr de former le

m~mcs

plai¡ues .

Si

1'

Efpa¡:l)e, au1refois

(j

peuplée, efi aujoord'hui de–

Cene, c"ell fur·tout

3

la quantité de

>no>sa(ler.,

qu"il Faut

s'eq prendrc, fclo1¡ le

~u1eors

cfp!lgnols. , Je lairTe, die

,

le

célebre dqm D iego de Saavedra

d~m

un de fes em–

" bli:mes,3 ceuxdoot le

d~voir

ell d

1

cuminer

tj

lenom·

bre exceffif

¡1

eccléíiaClique & des

"'Ona{luu

ell

, prnponionné aqx

f~cultés

de la focié1é de

la"lques qui

doi1 les emre1enir , & s'il n'eCl pas ¡:ontflire anr vQes

mi!

mes ce

1

1

Eglife , Le confeil de C aflillc , daos

1~

pro¡e1 ¡le réfonr¡e qui fue

préf~oté

;i

Pnilippe 11 1.

••1

1619,

Cupplic: le roi ó'ob1enir du pape qu'jl 1)1enc des

., bornes

a

ce nombre

prodigiell~ d'or<lr~

&

de

mO>ta–

"

fleru

q11i

s'acs:roi~

tous les ;ours ,

&.

de lui repréfenter

,.

les

inconvéoicn$ quien réful1enr . Celui qui rejaillit fu r

l'é~ac

monaniq11e

m ~rne ,

ajoute le copfeil , n'<fi pas

1~

n¡oin¡lre

d~

tous; le rcqcltemea¡t s' y iiHrodui¡, par–

ce que la

pl~pan

y cherchem moins une pieufe retraile ,

., que l'oifivecé

&

ur¡ abri cpn1re la n6ceffi1é , Cct

~bus

, a les plus fuoeltes conféqucnccs pour l'écat & pour le

,

fer vice de varre

maj~llé. ~a

force; & la confcrvalion

<!u

roy~¡)me

cqn(l llc dqns la

mol1iplicic~

des

1

ommes

., uljles

4

occup~s ,

nous en maoq\IOOJ

4

par ce1

e

caufa

&

par <!'autre¡ . Les fé culiers cependam fappau rirTeot

1 ,

de plus en pl\IS ; les charges de

1'~13t

retombcm uni–

q'lem~oc

fur eu x, 1ar¡dis que lea

m•n•fl•rn

~n 1\~m

, exempts, ainfi que les biens

cpníid~rables

qu'ils accú•

, muleot, & qui

oe

peyvent plqs fon ir de lcufS mains.

11

(eroit done 1res-conve11ablc que

tia

fainteté inform<!"é

,

e ces défo rdres,

r¡i~lat

que les y.:;ux ne ¡¡ourrooc

etre faits aYant

r·a~e

de vin •t

ar¡~ ,

& que l'on ue

pourra cnuer au ooyicia1

avau¡' ¡•a~e

de fci¡e ans. Plu–

fienrs fu;c1s

o~

prenqn1ient plus alors

c~1

érat , qui,

,, ponr 2trc plus parfai1 & p(u

súr, n'co

efl

pas tnoios

, k

¡¡(us

préju dici~ble

:l

la

focié1~

,. .

Ei<nri.

V

111,

voulaoc réformer l'é¡:lill: d' An• leterre, dé–

ltuifi t tous les

>nonafl<ru ,

p~rce

q e l<s mqin .s

y

pra–

liquam l'hofpitalité , une infinité de gqns oi(if , )lentilf–

h•>mmes

4

p urgeois ,

y

crou vq:cnl leur lublitlanac,

&

palfuient leur

vi..:

l

cou rir de:

c~uvcnc

en couvent. De–

p•tis ce chan¡;emen1, l'efpri1 de com1norce

.5¡

d'indu!lrie

s'cn établi dans

13

Gror¡dc·Orel3~n.,

&.

\es

revenus da

l"éut en 0111

íin.;lllier<ment ¡1ro61é. En ¡¡énéral ,

! Qnt(l

n~tinn

qQt

tl

convcrti les

nun.Jflern

a

l'uti\~e

RUblic ,

y

3

beauc•Jup

¡p~né,

h'H11l;rte:nent

p~rlnm,

fJn< que per·

fonne y ai1 perJu ,

l!.n

cfic1, on ne

~~

1ort

qu'~ur

paf–

C.tgers que

l'on

déoQuilloil ,

&

ils 11'0111 poi

m

la1(fé de

defcendan~

qui

puifl~nt

11;

plainqr~.

C'en

QOC

inju!lice

¡l'un

;mtr

9ui

a

prodqit nn bien pendam de

(jec!e~.

P

cfl vrai , <lit

M

de

Yoltaire

1

qu'il

n'~(l

pnh11

~

rqyaume q1holique ou l'or¡ n'ait du m oins propofé plu·

lieqis fuis de iendre

i

l'é1at une par1•e des ci10yem que

les

mow".JJcra

l'li enlevent; mais ceo( qui gaQ vcrnenr

fqn¡

rarcmcn¡

tauché~

q'unc q1ili1,é tloill,ntc , coute fen–

li~le

qu'elle el!, fur · toq1 quand ce1

avnm~ge

futut elt

balancé par le' dinicuhc!s pré!C:mes.

(D.

J.)

(\)

1\'lONASTERr;, (

Jurifpr;ud.)

Un

m01141/rri

a

le litre

d'abbayc,

pri<url,

ou

au1r~,

(olof\

que le;

m olfa/ltrr

eft

foil

mi~

bntes. trC

..-peurtée•,

~ ~rl•·CO'i1VQer~antet

qaoiq,l\'it

y

ait pluficuu

ruooaA:ere.s

unr

J'homfl\C:S

qoe

Je:

filies .

' Je litit (

urp.ris de

ce

qu'on

circ

l'e

cmple

de l'.é(

p1gnc

c.1ndi•

que

tour

le

f\\Onde

(o~it

que deruit

l'c~ju,lfion

de•

M.u.-.re

• , uat

de

coloniet

qQ;,i en (ont p-lnics

fucceffiverncnc

r<S~r

al

ler

~n

Am~ri~¡ue.

connibuer-cñ\

;tn

J~pcuplemeot

de

cene

monnchic:,

l!c. qu'on.

y

a

(i

néglig~

tt.1gritulrure,

8(

le

COf\!:merce

intérieur

qu'on

Y

a

donni!

liCll

á

ql\elque.s, rolitiquet de

prciRfcr

le problcm•

6

fa

d~couvene

dtt

nou.•e;;~u

monde

:.

l!d:

phu

délauaca~eu(e,

oa

plu•

oule 1 l:t

mon~rckic:

d'E"(p;agne .

C'eC\.

l

1.~

connitq,tion dl.l

goQvernemenr de

I'A~Ie~crre.

.&

l

b.

fiua:ation du pay.s

qa'o~

dtlit

r.1.ppone.c .

&

qa"'n. dou aun aer

l'état

floriffan\

a~cl

de

'ce

Royaume .

En

eftcr I.J. pre:mie{e

(erve

l

animer le peuple 1

cultiv~

le.t

retret

&

l

!1\trcprenr.Jrc

le eooo.

merce

t~nL

danJ

l'iad:rieur,., qae daat

l'ectl!~aeu.r

·

C'd\

(~•

Hcnry

VI U.

q

I'Aaglcterre a

cctr~

d'.noir dc:.t mo-

oanere• ,

&

('Cf'CQd:mt,

elle

4

~ti! fr~s.(OU'tCD\

e_cpq(ét:

l de

!,f~ft

d

dHettcs,

tJc

l de.

1

chereu!s de • fvrc-• :

cll~

let a

etfuy~eJ

JU(–

ques

a

b

moi~i~

du.

der-nicr 6eclet .

c'cft

1-drte pcod•11•.

plut

de

1oo aos

deruit

la

farrrdlion dea monaftcre . Le.t

Anglolt

ne

(e

fol\t

adonnéJ

a

b culture

dc:t

r~rrc.•

c¡ae d

it

,.e

le p.l.tlllmcat

fit