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MOL

racine de

moly,

qu'on avoic tirée

~vec

b;aucO\Ip de pei·

ne d'entre les pierres

&

les rochers,

&

qui JVoit néan.

m oins

30

pjé¡ de

Ion~ .

quoiqu'dlc ne fi¡t pas CIJtierc.

C 'étoit vraifiemblablemcn¡ la r•cine

de

quelque c(pecc do

Juzernc fauvage ,

&

non

p~s

ll

ucit¡e d'une plant;: bul ·

beufc.

!1

el! vrai

qu' Homer~

dit que la racine du

moly

t!toit difljcile

:'1

uracl¡er; mais

il

~voit

é té m1l iqflru1t

a

cet égard; car aucqne raciue l¡ull¡eu(e

ne

s'arrache dif–

:ficilement.

J

e trou

ve

encore que P line donqe das fleurs

jaunes au

m ,Jy ,

tandis qu'hlorqere déclare qt¡'elies font

blanches,

&

c'ert un des caraéferes otfen!Íel\ de fa plan–

te, que Théophrartc n'a point

p~rdu

de vue. Au lli tous

1105

mo<!ernes s'en

ti~nnent

a

l'opinion de cet ancien bo ·

u nirte ,

&

rangcnt le

YiJoiy

d'l-fomere parrr¡i les aul x:

c:'ell l'e(pece d'ail nommé

allium lat•folium li!ifiormn

par

Bauhin

&

Tourncfort. Noqs pourriom I'appelkr le

grand

molj•.

·

Cene plante poutfe de fa raclne cinq feuillos longues

<l'un

3

deu ~

piés, lorges de

deu~

qu trois pouces , é pair–

fes , puinllles, verres , cou vertes d'une pon re qui n'ell

pas adhérente .

11

s'é leve d'eotre ces fellillcs une t!ge ;\

la

hauteur de trois ou q

~tre

piés, ronde, nue ,

y

erre ,

c•eu(e , portant

:l

fon fommet un bouqqet de pemes ílcurs

il

fix

pémle~, pomto~s,

di(pofées eu

rand ,

13,:

blanches

com

m¡: cellc

du lis, l¡orf<¡ue aes Aeurs

oat

patfées ,

il

leur

fuco-.de

de petits frqits triangqlaircs , divifés inté rieu–

rcm

ent en tr

ois loges , qui cqntiem¡eot <!es femences prcf–

q ue rondes ,

noirc~ ,

reífemblantes

ii

celle de l'oignon.

S a racinc efi bulbeu(e, groOe- ordinairemeot aomnle le

pqiog, ooire en dehors

4

blanche en dedans. On cul·

t ive cette plante d•ns les jardius . E;l le

a

P\!U

<l'ocjeqr

13,:

Ele force . (

O.

J.

)

MOLYBDJE;Nl\ ,

f. f.

{Hijl.

nat.

"fin.)

fubllanoo

minérale connue fous le noQl de

cray~n.

C'efl

un~

efpe,

<;:e de tale dcvenu aompaéle,

&

compof~ d~

particules

cttri:meQleot fine

s; ell

e falit le¡ doigts,

&

fai! des tra.

GCS

fur le papier.

P.ou

(!'¡!e

a

Un

f~U

VtOient > On eO !Írc

des fleurs, qu

1111

fubli

mé qui efi io ft arr¡mable; ce n'efi

autre chofe que du 1.inc dont la

molybdd:>>a

o

u le

'"! ·

yon

efi une vraie mine. C ene fublbnce fe

trouve

~u ffi

défign~e

fous les noms de

mo!ybdoida , mica pitloria.

1/oy n

BLEl!IPE,

&

vqy•z

GaAVO!i, PLOMBI', ·

~I NE ,

(-

)

M O L YBOJ:?ES, {

Glog. •nc.)

!le fur la ct'lte de Sar,

q aigne;

c'~l~

la

m~me

que

Plt¡m6ru .

On la nommc

aujourd' hui, felon .1.-éander,

ifola

di

foro.

MOLYCRIE,

(Giog. anc.)

petire ville de la Líva·

d ie en Grece fur

le

golfe de Patra.

A

une lieue de cette

ville elt le

c~p

M olycrie,

~u

1'

A>~tirrhium

des anciens,

e:¡

u~

avec le golf

e

de (\!¡ion, forrqe l'eqtrée d1.1 golfe qe

Lepante.

MOL2:0UDQN, (

Glo,g.)

ville du Mogolifian.

/..onJ(.

132.

lae.

r o.

t

D .

J.)

M O M B A

2;

A,

pierrt

de,

o~

lapiJ

dt BombacQ,

(

Hi{l.

11at. )

c'efi

~in(i

que les Portugois nomment un

befoar

ou

pitrrt,

qui

(e

trouve dans u

o

animal que quel·

q uos·om crqieot étre un cheval fauvage des lndes , Ce¡,

te

pierrt

e!l de

l~

grofleur d'un <llUf de pigeoo; elle e(l

tres-dure, d'un·gris tlrant (ur le jaune

a

l'extérieur, co.m–

pofé de plulieurs c;oucljes

a

l'intéricur; au centre ou

trouve un petit amas de poils, enveloppés d'une croare

teud¡e qoi fe duroit

a

mefure qu"elle approche de la cir·

c onférence. L es P.ortugais

1

ui

at~ribuent d~

grandes ver–

tus daos la colique ,

d~ns

les fiev res, dans

la m61an·

cholie,

&

fur-¡out ils croient qu'elle en tres·prQprc;

a

fa·

cililer ies accouchemcns. O o prend cette pierre pulvé–

rifée daos du vio

&

de l'ea u.

Voyc~

E,phemeride"

va·

turn¡

ettriof

duad. TI.

anno

1. ( -)

MOMENT, JNSTANT

(Gram.

&

[ynon.)

un

~ommt

n'ert pas long, un

injiaae

ell eocore plus cou rt .

Le mot de

>nomen:

a une ligui(ication plus étendu ;

il fe preod

quelque~

is pour le rems en

g~néral ,

&

il elt

d'ul.tgc dans le tems fi¡¡ ur6, L e mot

d' injfa11t

a

une

f!gnifi cation plus reflerr<'e; il marquo la plus pewe du·

féC

du tetnS,

&

n'e(l ja,mais

en1ploy~

que daos le fens

liuéral .

Quelque fage

&

quelquc heureux qu'on roir, on a

toujour~

quel ¡¡ue fk heux

momcnt

qq'ou ne fauroit pré•

voir. C haque

in.ft.ant

de la vie

en

uo pas vers la mort.

(/),. J.)

MoM.E NT,

(.

m.

4am le ums,

(

M k h.)

~n

uoe par–

tic

tr~s-

peiite

&

pref-1u' iofenfible '\:le

la durée , qu' on

nom•ne amrement

inflan;.

L e mm

ilzflam

fe dit néan·

rnoins plus proprement d' une p!rtie de tems non·feule·

plent tres· perite, ma:s intinimcn¡ perite;

e'

eO-il -dire,

P,lus petite qu'aucune par1ie t\onnéc, o¡¡ a!Iignable.

Voy.

fEMS .

T•mr

MOM

Mommt,

daos les

nou ~eaux

calculs de l'infini, mar•

que che¡:.. quelq ues aoteurs, des qoaotirés ceníées infini·

rqent pemes .

Yoyn

I NF[ N! .

C'dt ae qu'ou appelle au·

~rcment

&¡.

ph¡s commnné rnent

./iffirenceJ

·

ce font

le~

:J_ugmet)tadoos

O\l

dimioutions momcntanée; d'yne quan•

tité

confidér~e,

com,ne dans une ft uxion continuelle.

Vqyez

Dt FFERE!iTI EL

&

FLUJ¡IO!f.

M ommt

ou

m•mcntum,,

Méchanique

1

fignifi e quel•

¡¡uefots la méme ahofe qu

""P"'"'

ou la quaotité du

m ouvement d' uij m.obile .

Yoyez

MouvEMENT.

I?ans la a<>mpararfon des n¡ou vemeos des corps

la

ratfoo de leurs

mo-nmt

elt toujours compoféc de

c~lle¡

de

la quaotité de

m~tiere,

&

de la vltctfe du mobile

de

fa~on

que le

m omcat

d'u': qo.rps en mouvemcnt peu;

~tre regard~ comm~

le prodtut fart de fa quamité de ma·

t1e~c

&

de Ca viteffe;.

&

comme .on fair que tous les pro·

qo:¡s c!ga¡u ont des taéteurs dc1proquen¡ent prO?tm ion·

nei s, il s'eafuit dc· l:l que ti des mobiles quelconqoes oot

des

momms

égaux, leurs quandtés de madero feront

en

ra!fo n in

ver(~ q~

kurs v1¡elfes; c'ell-a-dire , que la quao–

tiré de matiere du premier

fer~

a

la quantité de matiere d11

fecond ; en raifon de la v!tetfe du feco nd

~

aelle do prc•

m ier,

&

réaiproq uement ,

(j

les quanrités de matiere foot

réciproquement proporrionnelles aux

vltetf~ ,

les

mo.,ms

foot égaux .

l..,e

raome11t

de tout mobile peut

aum

~tre

confidéré

commc la

(o

mme des

momem

de toutes fes partics ;

&

par confóquent fi

les grandeurs des corps

&

le nombrot

de leurs partie¡ (cmt les memes , ainli que leurs vltetfes,

les corps aurQnt les memes

mumc/1$ .

Mo~-jE NT ,

s'emploie plus proprerqent •

&

plus parti•

culieremeot daos la

Staeique.

pour défigner le prodoit

d'uue puiffance par le bras du lovier auqu•l elle ell at·

tachée , ou , ce c;¡ui

eíl

1~ m~me

chofe, par la di llanee

¡je fa djreétion

o

u point d'appui; une puiflance a d'autant

plus d'avamagc ,

toutes chofos d'ailleurs égales,

&

fou

moment

ell d'autal\t plus grand . qu'clle agu par un bras

qe levier plus long.

Voyez

L t:V IER , BALANCE

&

MÉ·

CHAN!QUE.

MOME;RJE,

f.

f.

(Gram,)

bouffonnerie , ou main–

tien hypocrite

&

ridiculc , ou cérémonie

,.¡le ,

mifé rabl a

&¡.

rifi qle.

11

n'y a point de religion qui ne foit dé figu•

rée par quelqucs

momeries .

La cé ré monie de fe faire

toU•

cher

d~s

fouverains pour les écrouelles' en une

momerir.

L'ofagc en Angleterre de fervir le monarque

~ g~nou x ,

e(!

une

e(pe~e

de

morrurie .

11

y

a

des ¡;en dont

Ja vie n'eít qu'une

momerie

condouellc:; ils fe rient

~q.

food <l e leQr ame de la chofe qu'ils femblent refpea er,

&

devant laquelle ils font meme le froqt dans la pouf–

fiere a la foule des imbécil les qu'ils trompen¡. Con¡bicn

de pr6renduos

fci~nces

qui nc font que des

mQm€rt~I

1

MOM!E,

oM

MUM!E,

f.

f, (quelette, ou cadavrt

embaumé ou detféché

a

la tmniere

d~s

anc1ens Egyptiens.

Voya¡

ACTION n'EMDAUMER.

Ména~e , ~p rcs

Bnchart, dériv'e ce m

en

du mot art•

be

mttmia ,

qui vicnt de

muin ,

ciro . Saumaife le tire

d'a'1'omH, ,

fhrtc cle parfu1n.

Voy

~

AM \)MOM .

Cepen·

d~nr d'aurr~s

auteurs croient qu en arabe , le mot

""""1i4

{ignifie

nr1 corp¡

embauml

ou

tiYO'I11atifé .

A proprement parler, la

mumi•·

n'efi point le cada:;.

vre , mais la compoGdon avec laquelle il efl embautné'¡

c~pendant

ce

mot

f~ pr~o·i

or<!inairoment pour figmñcr

le cadav re

m~ me.

L'art de préparer les

momia

efi

fl

ancien, qu'il étoit

en u[age en E gypte des avanr le tems de M o"if2. Le

cercueil

dan~

lequcl on les enfer oit, étoit de buis de

fy co more , qui , comme on l'a trouvé, fe confer ve rain

pendant l'e[paco de

3000

aus; mais oet arbre eil fo rl

dif!'érent de notfC fycoqwre

Les

momitt,

dit·on, ont

é1é

mifes

('O

ufage pour

J

a

pfe\1\iere fois d. us 1'\ 1\llédecme, par un médecia JUif,

qui pFétendit que la chair des oadavres

a

in ri e1nbau més ,

étoir

U\\

ex cellent Femede contre pl ufieu rs fm te>de m. ·

ladics , principalement contre les COot\1Íions, pour pré ve·

uir l'a\1\as

&

la coagulation du rang . L as Tures empé·

chen¡ autant qu'il le•" el1 poffil)le le tranfpon des

m..

mi

u

d' Egypre en Europe .

ll

y

a

deu~

fortes de corps qu'on appellc

momiu.

L es

prcmiers [ont des fquelettes detféchés

por la

chaleur du

folcil,

&

préfcrv6s par ce moycn de la putréfaa ion •.

On eo rrouve fréquemment daos les déferts (ablooueu i

de la L ybie . Quelques-uns prétendent que ce (out des

(queleites des c•davres qui ont

ét~

enterrés. dans ces

défen s,

afi

n

de

lts pouvoir conferver en eouer fan

les

embaumcr · d'autres

que ce font des fque lettes de vo•

yageUIS

ét~uf!'és

&

a~cablés

par les ouées de fable qu'é,

levent dan.

e~

dé[etl de fréquens

ourilg~ns.

Q uoi qt1'il

S.ssa

( 1\