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',

MON ·

On vit en peu de terns les défcrts d'E11ypre peu.plés

des folitaircs qui embrafloiel)t

la vie

mo'!afliqu<. V oy n

.A.s

ACHOREU, HERMtTE..

·

S.

Bafl-le

porta daos I'O rient, le

~oilt

&

l'efprit de

la

vie

tr.ONaf!il{ue ,

&

Gompoi'a une rc!¡le qui fut

trou v~e

(i

fagc;, qu'elle fut em\¡rafTCe par

uo~

granqe partie- de

I'Oc ctdeot.

Vers le oo-.ieme fiecle

1

la difaiRiine

n¡owzfliru<

~roir

fort relachéc

en

·Occident .

S.

O don

c:omn¡e•l~a ~

la re–

tever daos

1:1

maifoo de C luni, ce mooatlere par

le

titro

de Ca fondation, fut mis lous

la

proteéHon du

S.

Sié¡¡c ,

~vec

défcn(c

~

totues pui(fances, féculieres

&

eccl~fia­

lliques, de traubler les

mnin'e~

dans la p<!!ffcffioo de

Jeur~

biens,

&

daos l'élcélion de · leur abbé. En verm

~e

ce–

la,

ils oat plaidé pour

~tre

exempts de la

j~Jrif-diélion

de

l'éveqoe,

&

ce

privile.~e

s

1

e'il

ét~nélu ~

tous

los mona–

fleres qui dépendoient

di

cclui-la . Glefi la premiere <!on–

grégatíon de plnfjeurs ma!í'ot¡s qn•es Cqus un Ceu¡ ahefl,

&

immédiatem~m

fou'llife

-~

0

P.~P~

pour _ne flire qu

1

un

corps, ou comme on l'appélle auJ¡>urd'hlll, un ordrc

re–

liginlx.

Aupara~c3nt,

cl¡aque mnnallere étoit inddpendaiu

des autres

1

&

foumis

a

Con évóqúe.

Voyez"

ORDRK.

CoNGR ÉG ATtON,

AooÉ,

RELtGrEux .

-

·

MONBAZ t\,

(Gio/( .)

ill:

eje

la n\erdes lnde<

1

fur

h

cór~ occid~nt~re

d' Afrique,

&

féparée du continenr

par

les

br~s

d'une riviete dl1

·~eq¡e

!)(!m.

qni r. jette

dans la mar par deux etnbnuchuros. Gotte 11e

~

qui l'oq

donne douie "'illes de circuit, abonJe en rr¡iller

1

ris ,

volaille

·&

bofli~ux.

11

y

a

qnamicé de

ii ~uiers

1

_d'<>~an ¡¡ers

&

de

aitronnie~s;

elle fn't

déoo~vcrte

par v-afeo de

Galna:

Portu~ais

en

I

>9.8. 11

y

a

daos cettc lle une

p~-

tite ville

3

laquelle et:e donne fon non¡.

'

MoNBA2A,

e

Glog.)

vi!le d'1\friql\e d3ns l'ilc de

m~me no

m.

úec un port

&

·un chiteau o

u

rétide le rol

de

M~lit~de,

&

le

go~ve!no~r

de

1~

oc!ue.

f~~nyni¡

Al–

meid~

prtt

&

faccagea cette vtlle eq

15'0f;

mats

le~

A rar

bes en chaCferent les

Portug~is

eri

1631.

Bnñr¡, en

1¡29,

les P.ortug•is s'y font 6tablis de nóu v·eau . {

D..

J.)

MON.B!N, genre de plante

a

f!eur en roCe, oom–

pofée de plufieurs

p~tale~

difpofés en ' rond; il fq,t du

cal ice un pillil qui devient dam la ruile un fi:u ir oval,

charnu

~

m_ol ; il

renferm~

'-l'l

r¡oya? qui c:qorieqr

~na,

rie qmandcs, placées ahacunc d•ns· nna loge. Riumter

1

rtov~ "plan~arum t~m•r.

li"'·

Voy~t.

PL.\NTE.

( 1) ·

' MONGA, f. m.

(Com . )

monnoiéd'argent

1

fr~ppée

a

M our~nes,

3UX 3rntes du princc de Monaco. E lle

~toit

évaluée

a

~8

fols de la monnoie cqurante: la

m~i-

1

fon de Grimaldi M onaco

a

deux rnoines pour fuppl'>rs

dé Ces

arin~s';

la principauté de ce nom

ap~~r¡er¡qit alor~

~

ceue m•tfon.

-

.. MQNCAHCARDouMOt-JOAYAR,f.

m. ( Com.)

étoffe noirc, d'une grande fin e!fe •

a

chaine de Coíe,

&

trame de: 61 de laine de faywe, fabriquée en

Flal~dre;

& ·

appellée plus communétilelir

buÍica, ·bura;

burar

o u

/nmtil.

11

y en

a

de liCfe ou

timpl~,

&

de c

i:oiféc:; on

appelle auffi cette dernierc,

ltu!f•

'de

R.om<

,

mais elle

ll!a

pas la longucur

"¡¡¡

la largeur de la vraie-

ferg~:

de ce

~o

m.

L~ !"•'j<'!f.~r

a pqur

Ppr~in~ir~

f-

qc;_

l~;¡¡e

\ fqr

13

aunes de long:..

MONGA LVO,

(G!o,g. )

par les

Franc¡oi~

Jl1.on<

al;

perite, mais lbrre ville d'halíe, daos le M omferrat, fur

une monragne,

i

6

milles du

Pt!l,

&

a

7 S.

O . de Ca–

Cal, pres la Stura. '

Long.

2f.

48.

/•e:

44· r8 -

~

Q..

:¡..)

MONGAON,

fGiog.)

ville forte d'u' Pórcngol, daos

la

province dltntre Duéro

&

M inho, avcc un chlteau

&

ttrri

de

comtó . Elle eil Cur le Minho, a

3

licue$

S.

E.

de Tu_y_,

10

N.

d_e .Brague:

l..ong.

9,·

~r la~. 4~-

f2.

~D .

J.)

·

-MONCEA

U,

f.

m.

(

Gram.)

amas. co,nfus de plu–

fieurs chafes;

0_11

d_it un

~as d~

pierre, un

"!_•n~""'

de

blé,

un

mon<eau

de Cable .

MONCHA ou .MONKA, f.

m.

~ Com. )efpec~de

boi(feau ou d·e méfure des grains, dont fe fer vent les ba–

bitans de

Mada~afcar

pour, ·mefurer le

ri~

mondé.

f/'.,yet.

TRousoHouACHE .

Dia.

¿,

<omm.

MON<;ON ' (

Qlog . )

e" latin

modero~

Montio;

yil–

le force ' d!E(pagne, au royaume d\Arragon,

av~c

un

chiteau . Les FranQois la prir_en_t en t 641-.

m.ai~

les Efpa–

gnols la reorirenr l'annóe fUt•anre. Elle ert a

4

quatre

lieues

S.

·o .

de

Balb~(l~o

.•

Lo~.-

' 7· í4·

/'!t.

41. 43·

~o·.

J.)

.

.

'

.

r

T•m• X.

MONC_ONTOUR,

(elog.~

f11ont ' (!ontorfllt,

011

Mon_t

Gonjtrlarit;

pelito ville

d~

f<a:¡ee , d_añs

k

M ire–

b~IJtS , r~nprqu~blc

par la hatailltt que le Jac d' AnJoll

y

~sgna <lonrrc " )'amir~l

de

Gol i~ni

er¡

lfÓ<J. Elle oll fur

la D ivo.

a

4

liCllCS de L .>udun .

9

de

SaU!l'lltr. 6t

S,

O.

de 1?1ris :

L ong.

t

7· 3f·

lae.

46.

j'O.

{O. .T·)

M ON DA, (

Glog.

a11c.}

rivierc:

<Jo

la Lufitanie, or¡

la nomme

3llJOlird'h~i.

Mond/(o.

( a.

:;.

)

'

MO':":OAIN,

~dj.

&

fubtl. H omme li.vrc!

3

la vie,

aux

afta>fe>,

15!-

at¡x amuCen¡cns

tlu

monde,

&

~e

la toe1é•

té, C!3r ces deux termes lOIH fy nnnimes.

lis dé

ti •nene

1

un

&

Pautre la mérne colleélio n d nommes; ainfi'ccux

qui crient aot¡tre le n¡OIJdc, crien.t autli conrre la

Coci~~

td.

Eq

etfet, qu'eil-ce que (lair

mundaiu,

un plailir ,.,.

dab;

~

un homme

mondain,

uue ft!mmc

mrm.:J,,ina,

Ul\

v~temcnt "'~n·dain,

un Cpeélacle

n¡uudain,

un efprir

m•n•

dain?

Ríen de ll:nfé, on la confor mité de tollles •ces

al¡ofcs entre tes u'ra_ga<, les mo:urs, les aoummcs, le

COlHS ordinaire de ·la multitodc .'

MONE>E, ' f. m.

(Phy(.)

on donne ae nomit:i

cmlleéJ:iqn

&

3U

Cy~eme

des diffi!Fentcs parties q11i com.

pofeni cct Univers.

fl'oy.

GoSMOGONtl!, CoSMOGRA–

P.HIE,

Gos~¡qGoLOGIE

&

SYSTEME .

Monde

Ce prend

plus parr iculierement ' pou• la rcrra, conli<lé•ée

av~c

fes

différentes

p~nies ,

&

les différens

peuple~

qui l'habitent;

&

en all Cens, oq demande

(j

les plancres font chacuna

un

~ttqnd<

comme nqtre rerre, c'eil-a·dire, ti elles íont

habitées

Í

fu• quqi,

'IIP.Y•t.

l'arli<(~

fuivant. /?luralit!

Ju

mo ndn.

,.

• M.

de Jilohtcnclle

a

le premier prétendu, daos un ou–

vra~e

qni

a

le n¡err¡e tir•e, que cet ' article, qoe

e

haque

(>lánotc depuis

In

tune, jul'qu'i farurne, é10ir un

mondo.

~al:¡ité,

comme notre ter re . La rai(on ljénérale qu'il en

apporre, efl que

le~

planetes font ·des aorp$ Cemblables

3

nmre terre, que rwrre terre eti elle-merne q11e plane.

te ,

&

ipje p,ar co'nfé9uen¡ pqi[qo e cette dernie're ell

ha.

&it~e.

les •.,;[re<· pla

net·<

doivci-u t!dcre auffi. L'auteur Ce

met

4

couvert des

ot.je&

ro ns des

'Fh~ologiens,

en alfu,

ralll qu1il ne mer pnint des

hommo

daos ks aprres pla–

netes, mais 'des hnbitan's qui ne

lónr

poinr du

!OUt

de~

h·•Ír!Ínes .' M .

!ioy~hen~

daqs fon

<a[motbeorot,

impri•

mé en tá90·.

péu

de tems apres l'ouvra

e

de

M .

l?on–

teqelle, (outient la mame opinion

1

3VCC

GCrte ditfércn–

ce,.

~u

lit

p(érend que tés habitans d;s plat¡e_res poivcnt

avotr' les

in~mes

art<

&

les m6mes conna11fanccs que

nous,

9C

q"ui

!lo féloigne · pas . beauc•1up_

~'en

faire des;

hommes. Apros tout, pour.quor aette optmon Cc:rotr elle

COillr3ire

:i

la foi

~

LlEcrim re nons •porend.

fa~s

do

u.

1e,

'qu~

ia.q1. les hommes viennent diAdam, mais elle

ne veur parler que des hommes qui habiten! ootre terre,

A!autres hm11mes pcu.vei-u habiter les autves planetes,

oc

v~nir

dlailleurs qoe d' .'\.dam .

Qqoique

llopit~ion

de l'etillence des h•bitans des

pla~

nete~

no foit pas fa os vraiCfemblance, elle

u'~ll

pas nort

plus f>ns difficultós .

t

0 .

On doUte ti plufieurs plan

eles ,

cnrr'-autre1

h

tune, out une atmo fphete,

&

daos la Cup-'

poijtio n qu'<:lles nlen ayent pomt, on ne \<Oit pas com–

menr des lltres vivans

y.

reípireroicut

&

y

(ubfi(jeroient.

~~-

·oo

r~m~rqne

dam quclques planetes aomme Jupi–

ter-,

é.!J<

_

des

cL!a\¡grmens figuré'

&

conlidérablcs

!\Jr.

lc:_qr flirfaae,

'vo,yez

BANDES,

&

il

Cemble qu'uue pJa,

ne1e nabi1éc devrott

~tre

plus tranquillo..

3'?

Enfin, les;

co_metes Conr certainiment des pllnetes,

'iluve~

CoME,

~E,

&

il efl difficile cependallt de c roire que les come·

res foient

habir~es,

3

cauCe

d~

la· différence euremo qne.

leuts habit3nS devroient éprouver daos la Chaleur du

(o–

leil, dont

tl~' ll:r,pient

quelqutfois bn11é.<, puur

ne

la ref:

fen1ir C-11l4ite ' qlte lro,-foiblem ·nr ou

po:ru

du tout.

La.

cn,m,ere de t68o,

p~r

exemple, a ;>alfé preCque fur

1~

fo–

leit,

ti.

de·lil elle s'en ert

éloi~uée

atl po_int qu'elle ue

re.vieodra pepr-c1re plus que dans

f7f.

ans Q.uels Cer.tienD

le< corps vivans capables de foutentr cette chakur

pro~

di¡:ieu(it d'un

c&t~,

&

<'e~

énormc fr id

de

1'1111tr<

?, 11

en efi de m/lme :\ proportion des 3Utr0S cometeS. Que

faur- il done. r6pondre

a

ceur q_ui

Jcmand~nt

(j

le>

pla~

ne_tes ·f<m1

b11bit~e<

A.

~·1'on

n'en Cai1 rien .

(O}

MON-DE~' LE, · ( ...-Io.~.)

oo

•noJ

fe

prend

ootumu–

n6mem en G éo¡¡raphia pour le

¡:¡lobe. tenefua.

E11

ce

fens. , fi

~o

"'" V":leur.

p.~rpnt

de

QaJ

ix O/l. de

Séville,

allo_ir

:\ P.o rtn·Bei!Q dan; la n uvelle Efpag.ne,

&

de·li

s'embarqu •nt a l'.ana•nat

~alfnit

aur

P.lljlíppines~

&

reve–

uoi~

en

E t'pa~ne

\' ou par

~

Chine,

l'~•tWire

J\ufficn,

la

T

1

t

··

'

· ' ·

Polo-

choat. de

boatdl!~t ;

attlfi

1~

Anglei•

le

"?nt C'h.erchc:r

dJtU

d~

•~drot~

a>.a<ic;.>gcux

clt•

regiq•• cJ¡.¡o

c1u

<l

Am.e(l'l,l'e ,

(D).