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Polo~e, 1'Allemagne, & la France, ou par les lndes,
la Perfe, la Turquie, & la Méditerrante, on diroit de
_tui qu'il a fait le tour elu monde. -
Comme la connoilfanc~ qu~ les aociens avoient du
.,.,Jt fe bornoit a l'h~mifpher~ ou fonr 1'E urape, 1' Afie
& 1' Afrique, on s'eft accoutumé ~ donner le nom de
""""' a un feul hémifphere. c5¡ on a appcllé l'ancim
monJt, l'hémifphere que l'ou cc•nnoirfoir anciennement,
A: noN'IJttiH monJt celui qu'oo venoit de déconvrfr ,
MoNDE NOUVJ;;l\U, ( Glog . ) c'eft ainfi qu'on nom–
:me 1'A•ntrique inconnu~ aux ancieqs, c5¡ d~(:<>llVerte plt
Colomb, dont 1:¡ gloire fQt pure; n¡ais mille horreurs
oor deshonoré les grandes aalon< des vainqueurs de e~
...,.wau mo11de: les lois trQp tard envoyée$ de l'Euro•
)'e,ont foiblement adouclle fort ejes 1'pn~riqu3ins, (D . J.)
MONDE ·ouVJ¡R r' ( Littlr.~e. ) mulfdll!-pqt.-u' fo.
lemnit~ qui fe faifoit ;¡ ~om~ daos une cJ¡ap,tle ronde
comme le m 011de, dédjée au~ P, , D.. . c5¡ aux dieu¡¡
iofernaux. On n'ouvroit qqe trois fois l'~o Htte chape!·
le, favoir le leArlemaio des vofcanale~, le 4 d'Qaobre ,
& le 7 des ides de Novembre. Le p~upl~ romair¡ croyoit
que l'enfer ~toit oqvert ees jours-13, ~ reg~rcloit en !!011-
féquence cornrne une aejiqn reJigieujl! 1 a ce qu¡: dit M~crobe,
~~ ne point livrer bataill~ alors , d~ tJe pr¡int fe
q¡ettre 1\:tr mer, & de ne poiot fe m~rf~r . JYfii'I(/HJ " 1"1
pt~t<l, dtor.u>n tri(1iu111 atqut inf•r41?' qflafl Í"'"'4 pat•t ,
proptert4 non 111o4q pr-rJi""1 <9"1/I?Ítti, vrr11m <tiam n<J–
vtm folvtrt 1 uxqrr111 d1f&<re 1 r{li~iofw"t •fl· ~at~rq~l ,
liv, {. c~p. x vj, { D , ] . )
M01;p~ , m trrme 4• IJI~fo'l, e(j UIJ globe f'!r lequeJ
il y a une !;rQix, On le trouv~ d~ns les armes, des ~m­
pereurs c5¡ des éleélel!rS de 11 j';mpire . Chril)ophe Gqlqmb,
apres ~voir cjécou verr le noqveau monde, p,qrra un oa–
'reil glqpe dans f~s a.rmeh ave~ la pern¡iffjon clu rqi d•¡::r,
pagne .
M O N D E'G O, ( frlug. ) Q~uve du Portugal 1 eor¡–
nu des an9ier¡s fous le DQtlJ de Mq,dq q u lVfunda; il
forr d~s mq!)tal\lJCS aq COQ~l]~r¡l !le la y li le de Guarqa 1
& fe ddgorge dar¡s I'Pc~a!J pqr une l~rge ernl¡oucht¡re .
ll ~(j fbrt r~plde , gro ffit b~t¡CQ 1p par les plui~¡, & por¡e
bate~ u, <lepnis for¡ ~mQf>uchure jufqQ'a Coimbre , (D . ].)
MQN,PE~, ( J,>harmafÍ<.) du latin mt!lldqr<, n~t­
lorer, ~'Stl f~jet¡er I~S par¡ies jOQ!Í)es OU !jUÍÍ)bles d'ur¡~
~rog~e 1 e'l !es en ftlp~raot par ~~s moyens rntct¡~ni4ue!
~ tr~s,y4lgair~s . Qn mqndr les fe'TIences froides & les
•'!l•n<!es eq les pelan!¡ ~~~ raifins feq en eq ¡irant les pe–
pms j 1~ f~n~ en féparant les p~tits b~tqns qui f~ !rou-
nnr rp~l~s parmi les feQilles, q/F, (b) ·
MC?N' Oi f !QI\TII1 ~ ( 7hlr4pt~<fi'l'f'·) fyn!lnyrne d~
d~&er!&f. f/oyn D É'I'ERSIF . ·
M Q SD!F IC~TIP' q'ACHE, (Phar"''lf;' & J'1aei,r(
,.,!dtet~le txt~r>te . ) o~güer¡t . Préne~ des feuille¡ récel)–
!es dlac!J~ un~ liyre , des fcuil ¡e¡ de ¡ab~c, p~ grande
J<>~parbe, de cpa!)uqe demi,Jivre, des fenilles de moreh
t: , ~'a\?lil]the1 dl~i~r~moine1 de l¡é~oiq~, de ~rancje ché–
l&dqme, eje marrupe, de m&lle:feU&IIe, de p&rnprenelle,
de pl~qrin, <!• jjrun~ll~, eje peryand¡e , ~~ fqmr¡j~e, de
mquron, .q~ P.etjte cent3llré" 1 eje cl¡~m~~ras , de véroni:
~ue, d¡: 'chaenn· deux o&¡ce~ ¡ de racine r6cente d!arfllo–
loc~e ,· ~tenia.tite , cj~ fopFh~t tqri~, dliris norl'r~.s 1 de gran,
de fcrophiJ ia¡re, d~ chaaup deux qqce¡¡ d'alq~s, de.myr:
r~e , de c~acup une once; d'!mile d1olíve qparre hvres,
_de cire jaune dou1.e onées, ''de fu if demi·liyre, de poix –
réline ~ de' téré!¡em~jné d~ chaéur¡ cinq · qnc~s . Fa!«!
f~qdr~ 1~ n.¡if dans l'huile, e~ftlire jette~ cledar¡, ks ra–
~mes ,!le le herbes P.ilées; ct¡i fez en remu~nr fouven¡
¡ufqu ~ ce que l'hum&d&té des pl~ntes foit pref'que con-
. (omn¡ée ¡ p.,rre~ & exprf.nei Pqrtein'ent .' '-!a lfqueur paf:
fée .~ e~pnrné~ ~yan~ ~éppf~ wures fes feces, ajoute~-y
la .Cir~, ra réfln~ ~ 13 t~réber¡rl]ine; pat'fe7- une fecond~
fo~s, ~ la n¡a¡!~re éran! ~ ~e!T'i refroidie, ajourez-y l'a,
lo¡:~ ~ ~~ myr ~he rpifes en pnupro . · ·
. ~~¡ Ql\g\J ell recqmn¡and~ · pour nqJtoyer & pour
c&eatrtfer le &es ~ les ul~eres . p nle~ p~~ d'un nfage
for! com!Jlli i 1 & 1on peut avancer !'JUC fa compof¡tion
ell tr~s:m,l ent~ndue, puifgue' Ja plÚ~ 'grande panie de~
plantes qu¡ y fqnt employées ne four~lffent ~ l'huile d~qs
Jaque)le ql] le~ f~it ~ou!llir, qne lenr p~p)e polor~nte yer;
te, & que ¡eurs ppnc&pes · vraiment médicamenreux oq
n,e fe .a.illoh•F~t . ~a( daos. l'huile, ou" fori ( diffi pj!s p~r
1 ~bullwon : d o~ •! ¡·~nfuu que me!me celle~ de ce~ piar¡:
les qiJ! Cqnt yratn¡el]t yq~néraires & dé¡~rflve¡ oe com·
~llr!'qqent al!~ une venu ~ ~~~ ongllel]t. ~·ongqem mu11 :
tiifi<attf p!fqrmé de L~mep ne vaut pas · mieux que ce–
luí dont nóus yenons' ~e d~qt¡er la d:ifr:[iptiol) <!'apri:¡
la .Phannocq~~e de p aps; 1.;~ ~h1ngemem de ~emeri,
qu& confille a employer 1 ac~ en plus grande quanriré
~ft fur·tout, on ne peut pas plas, frivole; c~r quoiqu~
· M ON
ce foit ~ette plahte qui donoe le nom ~ l'onguent, elle
e(j préc&fétnenr dll nombre de celles qui ne tu i com•
JTiuniquenr aucune• venus , Au refle, il parolt qu'on s'ert
dirigé d'apres cene r~forme de Lemeri dans la dil'pen–
f~rion de cet ongnent, quj efl du re!le daos la pharma–
copée ¡le París, & que nuus venons de rappnrtcr; cu
l'ach~ y er¡tre en une proportion plus confldérable enea•
re qu~ daos le mondificaeif' d'.tche réformé de Lemeri ;
mais cene ~bfervation fur les in~rédiens inurilemcm, 011
poqr n¡ieux dir~ puérllemenr emoloyés daos ce! on~u'ent
célebre, aonvient ~ prefq ue rons les ooguens, les em–
pl'i&res , & les hui les dans la cnmpofltioQ clefquels en–
trem des végérau~ . 1/ovn:. H u u, E PAR tSPUStO>< &
D tcoc;T¡O!; fo~<J ¡, mut , H u tLE, EMPLATR.E f:l O t< –
GUENT. (b)
MON:Ol 1.,.40, C. m . (Co»z>ntr« .) mefnre des grains
dont on fe fert a Palerme . Quarre mon(!i/li font le to–
rnolo, & t<$ to moli le íalme; 68r monddl; ;leux tiers
fom nn l•ft d' Amllerdam . 1/oyn D iélio>t. dt Comm.
MONDO, f, m, ( H ifi. 19at, B oe. ) c'el1 nn chiendent
du Japon dont la tleur ell ¡:~apétal e
1 en forme d'épi ; fa
racir¡e efl tibreufe ~ bulheufe , ¡) n aurre chiendent, nom–
rné auffi riuito•fig u, s'~ tend belUCOUp & pou([c COtltÍ•
nuellemeot des rejettons. Qn fair prendre aJx malades
l~s perits !nhercQies q ui terminem la p)~n~e, confits aa
fqcre . Le frui~· ell rond, 1!11 peu ob>on; , & renfermé
daos un c~lice gont les bords [ont crenelé>. lte 1emondo
~O encare une ¡¡Qtre efpece, commune ru.r-tou r dans la
province de , & don! la racine ell plus grorre . .
MONDO :>, ( Gl·~·) en lat;n par quelques
gdo¡¡raphes intm , ville d'Efpa~ne en Galice,
avec urt évecl¡é fuffrag~nt qe Compnllel le Ello .cll li–
ruée 3 la fource d$! 13 perite riviere dn M inh > au pié des
montagnes, ~ l'extrémité d'one campa.¡ne ferul~, & fa–
YOrifée d'un air tr~s-(ain 1 ce qui ae íe trou ve pas ton–
jours en Galice, 3 22 liet¡e¡ N . E. de Compolldle, & il
' pareille dif\ance N. E d'Ovl~do. Lo11~. 10. 27./at. 43· 30.
· MQNDOVI, (Giog.) en l~tin mode•ne, Mom vici ,
ou MonJ rtgt~IÍJ, ville d'lta l i~ daos le Pi~mqnr, avcc
une ¡:jr~delle, une efp~ce d'univerlité , & un é veché: elle
!;ll capi¡ale d'une petite prqvioce a. laqul'lle elle donne
fon nom .
' O o r:ipporte fa fondatioo i l'an 1 0~ 2, E lle ii joui af–
fe7. loqg·t~&l)S de la liberté; mais en fi n en •394 el le re
mit, moirié de gré, n¡oirié eje force, fous la proreétion
cj' Amédée de Savoie , & depui1 lors ~lle el) rdlée f'o u–
mife a u~ princes de ¡;~tt<l rnaifon ,
~lle ell f¡tt¡~e au pié des Alpes, fu r une mont~gne
proche la perite riviere d '~ lero , a 3 l ieu~· N· o . de Cc–
ye, ll S, E. de -rurin. Lun~, lí. 30. /al. !t4· 23.
Cerre vil le ell 1~ patrie du CarJ inal J3on~, donr les
ouyr~ges font plQs ren¡plis de piét~ que d~ lumieres ,
(D.}.) ,
' MONDAGRON, ( Glug.) pet'!e v;lle c!'Efpagne,
daos le Guipufcoa : fes eaux rr¡édjcinales 13 font remar–
quer dans le pays. Elle e(j au· bord de la D.eva
1 petire
riviere, & a 3 licues de P lacenria,- fur une colljne . Lowg.
! f· 2. f,.e. ~3 · '4· (D . J.)
!YlO~DRAM, [. m. ( Marine. ) mqqticule apper~ue
~e la m~r . ·
MQNE, ((ilog. ) Voy•z MO EN .
MONETA, f. f. ( Mythol.) f'urnom qu'on donnoit
~ junnn, foit \=OI')lme ~~ divinité quj pré fid >ita la tnon–
OOÍe, mon•t"', ain(¡ qulil paroit par les médailles, paree
que Rome ayant ép.rqu vé un trcmblement de terre, on
¡!ntendir du templo de Junon , une voix qui con feiiiQit
g"iinnioler' en 'expiaripn ' une ¡ruie pleine; de-l a vicnt
flt!e ce terpple fut ~pp~l lé le !emple de Ju'!n. av.rti[–
f'l'!t•, en !•!iq ad"!~'l•fl.aHJ pu M ontM; mats al'lll e C&–
¡:éron, depul< lors , eje quoi Janoo Mfiteta nous a-t-elle
jamajs avtrti? (D. J.) · -
· MO!'!ETA IRE oíiMQNNOYEUR, f, m. (1-Iijl.
.,,,.) norn que le> auteurs qui ou¡ écrit des monno;es
& des médailles; ont donoé au' fa~ricateurs des ancien–
nes monnoies .' 1/oy n !lilOS!!OYEUR .
Quelques,~nes des ~ncier¡ues lllonnoies romaines por–
ten! le nom de~ MonltaireJ écrit en entier, Otl bien mlr–
qué par fa lettrc ini¡iale. Toure l'étendue de leur com–
miffion y ell q uelquefqis marqu'ée p~r ces cinq lerrres ,
A. A . A . F. f . qui ti.¡nifient auro , argmt• , "" flrm–
do, f.riunJo 1 c'el)-:i-dire prépofés .C tailltr & a mar–
qu~r l'or, l'arg~nt, & J'airatll , qui étoien~ les m~uieres
ordinaires des mqnnoies. Voy<z MoNNQIE.
11 faut fe ~arder de prendre toujuurs le nom de mo•
nltaire a la lettre, pnur cel ui des ouvriers occu pés dll
travail méchar¡ique de fondre & de frapper le~ efpeces.
11 en donné' & fur-tour dans le bas·empire' ; d« per–
fooaes de la premiere dillinétion chatgées de la fur-in-
t<U.-