MON
:rays c::hauds d'Orienr
~
ou l'on efl
moin~
porté
a
l'aélion
qu'a
la fpéc ula!lon . En Afie, le nombre des dervich-es
o u moioes femble augmeoter avec la chaleur do clima¡ ;
les lu des ' ou elle ell exteffivc' en rour remplies :
0 0
trnuve en E uropc certe méme différence. Pour -vaiucre
la parelft du climat,
il
faud roit que les lois chercha(J'enr
3
óter roas les moycos de viv re fa ns travail: mais dans
1,
mi"di de l'E urope, elles fonr- rour
le conrraire ; elles
doonent
a
ceu ~
qui veulent erre oifi fs des places pro–
pros
a
la vie (péculative-,
&
y
attachenr des n cheiTes im–
menfes .
(D .
J.)
( t )
MON I\ CO ,
il'lomuum ,
( GI•g . )
perite ancienne
&
forre vit le d'ltalie , daos
13
parrie occidantalc de la mer
-de G enes, capirale d'une principauté de
m~me
nom,
avec un cHreau, une citadelle,
&
un port .
E lle ell firuée fu r un rocher qni s'étend
d~ns
la mcr ,
&
qui dl fonifié par la narure . S ur ce rocher éroit au–
trefois le temple d' Hercule
M on.,crll ,
qui donne encore
le
,llOJTl
3
la vil le. C e lieu ótoir coqnu de Virgtle, ait1li
qu'il paroit par le vers
83
e
du
li'll.
V!.
de l' tne'ide .
Ag,~tribuJ fo«~
Alpini1 ,
ptr¡t~r
qr«
M on:eci
D 'JandmJ,
La ville de
M onaco
ell
reg~rdée
comme une place
imporrame, paree qu'elle efl fronriere de. France ,
~
l'en–
trce de la mer de Pro vence. Son port , qui ef\ au pié
de la ville,
a
é ré décrit magni(iquemenf par L ucain ,
l. l .
v.
40f .
&
Juiv ,
f} u"'9" " f ub !fuwleo f qcratuJ 110mint portur ,
Orgtt rupe ca!Já P elaguJ. N on Corw
in ilhtm
J u¡ habtt , aut Z ephirur ; (olrtr [11a
littor.s turbat
C irci111,
&
t utá prohibtt flationt
Mont~ci .
L e
ch~reau
ell biti fur un rocher efcarpé que b!!!ent
les ft ots de la mer .
JI
n'y
a
qu'une terrible monragne
qui commaode la ville ,
&
qui diminue
beau~oup
de fa
force.
La maifoo de Grimaldi, iiTue de Grimoald, maire
du palais, fous C hildebert
1
J.
a poiTédé la principauré de
M ona<o,
depuis l'cmpin; d'Othon
1,
jufques ;\ la mort
du dcrnier feigneur de cene mai[O'n, dont la filie ai née
porta cette princípauré daos la rnaifon de M atignon,
3
la charge que le nom
&
les armes de
M onaco
Ce
con–
tinueroient daos fes defcendans.
On fait comment H onoré Grimaldi
11.
da nom ,
prince ele
M onae> ,
dé livra fa ville , en
1641,
du joug
des Efpag no\s , qu i en éroienr les qurtres ,
&
fe mir fom
b
proteélron de la Fraoce . Son exploit
~
un granel rap–
porr avec ceux de Pé lopidas,
11{
de Th rafybule ,
M onnco
efl :\
3
licues
S.
O . de
Vlnti-'"~(lia ,
2. N . E .
de \' illefranche,
3
N . E . de N ice ,
170
S.
E. de P a–
ris.
L ung.
2.f.
8.
lat,
felon le
P.
J..ava\,
43· 43'. 40".
(D.
'J.)
MONJEDA , (
Glo~.
anc.)
ile que
Prolom~e,/.
ll.
eh.
ij .
pla~e
fu r la có re orieotale de t'H ibernie. E lle ell
appe\lée
Mmavia
par Bi:de . On la qomme en anglo's
M an , ( D . '}. )
M O NA G H A N, (
Glog. )
ville d'lrlandc, capirale dtt
comté de meme nom. qor efl dtvifé en cinq baro nies.
&
qui a
H
milies de longueur fur
20.
de largenr;
c'~(l
un pays
munragn~ut,
&
cou v~rt
de
tor~ts.
La peme
ville de
Monaghan
envoie denx députés au parlement
d'J rlande . E lle efl
a
t f rnilles. S . O . d'Armap,h.
L ong.
10.
36,
la
t .
H·
u. (
D .
:J . )
(
r) On rer11et
el~
nouveau fur
le
u ris
l'ancienne
qae~elle
contre
Jc Mon1chifme : on ne peut ignorcr qUr. l.t contemplauon .des
ch~fcs
cclcfh:s. 1'4dm'inifir.;uion des chbfes
r~ÍnteJ.
&
tes
pncres
nh–
tcréc•
1
Dieq pour mus
le~
fid
eles, formenc les
annea,,x;
donr la
chatne Jc
b.
vie mon.l(\ique dl:
compof.Ee ; elle ne peur
done
rn~riu:r
le norn de vie p.arel(eufc,
& inu,iie .
fi
ce n'eft dans
la
bouche des perfttnncs qui uniquorttcnt
oCC\Jpée•
des chofl:!
t~rre.
nres,
6t
charnclltil, ne
font
aucun
compte tJes fpiritueiJc.t
o
&
Je..t
célcfles .
L:~
pric=rc
o
&
le tr:lVail de=_.
mains
fe fqcccdoient
n:uu ~
rellcmcnt
d~ns
le\
prenti('rs
rems de
1:1
vie monaf\iquc:
o
on a de–
ruis
fubflirué (
0
étude 3
ce cr n ;¡il
m:~.noel ;
I'Qt\lité qu'on en
tire
daos
le fiecle cfl:
aRa
connue .
Si
cepc:nda.oto
íl
y
3Vott
quelquc
rJ
éfaut
daos
l_e
r:nanacbifme."
je ne di.s p•n daos le géni r.tl o
m~is
dans le
p<l~~acuher,
ne do1t
on
p:n
3voctl!r
qu'il
y
en a de b1en plus c(Jenttc:L• dans
les <!r.1.
biitlemens de la (ocic:té civile
t
D'ailleurs il faut déclaqter contre
les abus
introduiu
dans
les
érablilfemcns
udls,
&
non pas
comre
les établi!Tcmen.s
en géhúal,
&;
s'il éroit
impofii?Je
4oévi~er
ce..
.abus
(ce qui
ne
(e
vérifie
pa.s dan.' .
notre
cas)
1~ ~aQdrolt
.al?rs
mc:nrc d:ms
une meme
bl lancc
l'unhté
de
ces ét:abhlfc:men!
doun
córé .
&
lec a
bus de l
0
autre :
li
le
rrcmier
e!t
rrépondcr:mt.
11
?
t ll
ras
doucc:ux
que l'établiífcmcnt cR roajoars digna
cl.'admirauon
•
bien loin d't tre
blam;~ble .
MON
MONALUS, (
G!og.
""" )
riviete de Sicile ; elle
a fa fource dans les rnontagnes N ébrades,
&
fon em–
bouchure fur la córe feprentriotlale , O n l'appelle atlJOUrd'
hui
P ollina. ( D . ']. )
MONA RC HI É,
f.
f.
(G,ouvern,•wrt polit. )
forme
de gouvernement
mi
un feul gouverne par des lois fi xes
&
établies,
La
monarchie
e{} cet état daos lequel la fouveraine
puiffance ,
&
tous les droits qui
\ni foot e!fenriels
ré–
fide indivifémem daos un feu l homme appellé
roi
,'
mo–
nare¡u~,
ou
empereur .
EtabliiTons ,
d'apr~s
M . de
~onrerqu'eu,
le principe
de ce goqvernemcnt' ron fouuen.
&
fa
dé~énération .
La natu re de la
monarchie
confille en ce que le mo–
narque ell la fource de tour pouvoir po\itique
&
civil
&
qu'il régit fenl l'érat par des lois fondamentales, ca;
s'il u' y avoit
dan<
l'érar qoe la volonré momemanée
&
capricieufe d'uu fcu l fans lois fondarnenralcs, ce ferort
lJO
gouvernement defporique , o
u
un feul homme cnrrat–
ne tout par fa volonté; mais la
mon~rchit
cornrnande
Nr des lois donr le M p6t
ell
entre les mains de corps
poliriques, qui annoncent les lois lnrfqu'elles fonr fJites ,
&
les
r~ppellenr
lorfqu'on les oubhe .
L e gouvernement monarchique n'a pas, comme le ré–
puplicain, la bonré des moours pour príncipe. Les lols
y
tiennent lic!u des verrus, indépendammenr de l'amour
ponr la patrie, du defir de la vraie gloire , du renonce–
menr
a
foi-mcme, du facrifice de fes plus chers inré–
rc!'rs,
&
de
roures les verrus héro't'q ues des anciens done
nous avons feulemenr enren<lu par\er . L es mreurs n'y
fonr jamals auffi pures que dans les go uverncmcns ré–
publicains ;
&
les venus qu'on
y
morme fon r ronjours
moins ce que l'oo doit aux autres que ce que \'on fe
doir
a
foi
m~me .
E lles
ne
G>nt pas t•nt ce qui nous ap·
pelle vers nos couciroyen5 , que ce qui uous en dillin–
goe; l'hon
0
eur, e'
e{}
3-dire , \e préjugé de chaque per–
fonne
&
de chaqoe oondition prend , dans la
mo>Jarchi
,
la place
de
la vertu
pol lti4 ne~
&
la repréfeote.
(1
enrre
dans raote< lrs fr.c;o ns de penter,
&
daos 1<>9res les ma·
nieres de femir, (\ éteod
Oll
borne les devo¡rs
a
fa fln –
taifie , foir qu'ils aien t lcur force dans la
reli~ion , lapo~
litique ou la nwrale.
JI
y pem cependant inf)>irer
les
pl us belks aélious ; il peut meme ' J •in r
la fvrme des
lois, ca nduire au but du
gouv~r ucn1cnt
comme la •erru
m~me ,
T elle efl
la force du gouvernement mon>rchique ,
qu'elle nfe
a
Con gré de
tou< les
membre< qui
h
com ·
pofent. Cnm rn e c'efl du prince lcu l qu'on
a~tend
des
riche(fe<, des <lignirés , des récornpenfes ,
l'~mp reiTement
a
les mérltcr fait \'appui
eje
fan tró ne. D e plus , tes af–
faires étant
roure~
menées par un lcu\ , l'ordrc, la dili·
gence, le fecrer, lA
fubordination, les objets les pl us
grands, le1 exécutfons les plus
prom pt~>
en fonr les ef–
fets aiTurés.
Dan~
les fecoulfe, rnetne , la íí\reté du prin–
ce ell anachée
il
l'iqcorrupribilité de tous
les diff'é retts
ordres de ¡•¿rat
a
la fois;
&
les féditieux qui n'onr ni
la volanté, ni
\'efpéranc~
do
r~n verfer l'~rnr,
ne peu–
vent nr ne veuleru renverrer le prince.
Si le mc1narque cll verrueux, s' il óifpenfe les récom–
penfes
&
ll!s peir\eS avec jullicc
&
avec difcernement ,
wur le
mund~
s'empreiTe
:i
mérirer fes
bien·f~irs ,
&.
fo n
re~ne
ell le liecle d'or
¡
mais
li
le monarquc n'e(l pas
td, le princlpe qui fen ;\ élever !'ame de fes fn¡ets paur
participer
a
fes graces ' pour percer 13 foule par de bel·
les aélions,
U
c\égéner~
en baiTeiTe
&
en eíclavage . Ro·
mains,
Ce qu'on obje&e
fur
les cllmau
ne
l'tlérire
p:u. d'-aura
r~ponfc
que celle que:
fai
ci-de• ant fai\e:
j'oli obferv4
aillc:ur.s que le1 cli.
mau .
pcuvent
bicp
ibAuer fttr
l~s h~
bitu.Jc•proprcs
au ¡ u.ys.qu'ils
ne ftoleme p:u: les h(\0"\mcs
qut
y
'(tYc;nt ;
~
qn"il
y
a
dJ.nsmus
les
pays,
&:
dans
to~tes
les
foctt:tc!t
o
des
homme.s. de difft!rente.s
tncli·
nation~,
de
diffc!rens c.uaé\cres
&
twrncu,r.s
o
mais que
tes
lumie·
re.t de l'evo10gile
o
~
les
m.u;imes J:e
In
religion
qui
nous offrent
une
recqropenfe
éternl.!ll~
d:ms le
Ciel o
corrigcn.t
daos
l<:l homrne.1
ce. dífférQntes. coltmm<;s
,¡x
inclinations: en. t:ffet ne
trol~YC· t
on p•u
d~s c~libtuaires
d.1ns
!el
pays les
~las chilt~ds
de 1'Afie
8c
ni.l,.
t·tl
p<n
do\ns les
pap
frohl•
&
feptentdonaus: de l'europe, une gran.
de
qu.1nriu!
Jo
~1o.ine..t
qui s'y
cx:c:rcent dans les.
u;~vaus:
de
la
~é.
pitence
par
des
jcúnes
tre:~,.(QO"'s ,
&
tr~s-:udlere' ?
Le furnrun l(e Derviches
q':.\
donnc aux
meinc•
eft
injuricux,
a
'"·
q"-tlit~
Se
.1l\
norn
rcrpe&:~ble
de chrétien;
¡~
n'y
Q,
t'-11
~"hi
tl:onc;ns .
01
de;
~oy.ageun
qt\i n.:
tam~nt
mcntion
de
la vte thrfo ..
Jue
'.
&:: ,
libenine
eles prem.ien ,
qt\Í
01bforbé' do
f.ana~i(me
fuiven t
le~
trnptetés de l'alco(an .
Ort t[ouve
au
comr:~ire
c.lana le•
fanes
do l'E
lifo,
del
piéufe~
&
édi fianrc• rcl;
uio.nlde
J:t
vie
pénicence.
mortifil!e
8c
(aiate des
fecon.d.s,
qui fon t ;¡utant de (
10
uches
yivat\tes qui
nous
en(c:ignent
que
la vie des
chtétien•
doit
trre
r(:nitente, paree
qu~ :
tlln
IJA
...
~t,.JIS
hir;
l/1''"''-'"''
ti-vltAttm
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futH"I'Ain .,
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