Table of Contents Table of Contents
Previous Page  515 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 515 / 760 Next Page
Page Background

MOL

,

mole

efi le

réf~ltat

d'une combinaifon, tclle qn'on la

,

fuppole, cette combinaifon aura fes Joix auffi in\•aria–

" blc!s que celles de la génération.

11

nous manqne J'a–

" natomie des

mol.s,

faites d'aprés c.s principcs; elle

, nous découvriroir pcut-étre des

m"la

difiinguées par

, quelques vefl iges relatifs

a

la dilférence des

fc~es· ,

,

&c.

,

Voya; leJ penfla fur /'iHt<rprt!tation

4<

{a nt<–

ture .

(Y)

MOLE ,

C.

m . (

.Arch.)

ouvrage maffif con(\ruit de

grolfe< picrres qu'on conOruit dans la mer, au q10yen

des batardeaux qui s't'tendeht ou en

droit~ li.~ne,

o u en

are devanr un port; il

fer~

3 le fermer pour

y

mettre

des vaiífeaux

:l

cou vert

a~

J'impétuofité des

va,~es,

ou

pour en

empec~er

l'entrée aux vaifleaux ótr angers. C•efi

ainfi qu'on di¡ le

mole

du hav re de Meffine ,

&c.

On

fe ferr quelquefois du mot de

mole

pour (¡gnificr le

port

meme.

Voyez.

HAVR E.

.

M ole,

c'étoir chez les Romains une efpece de mau–

folée, biiti en maniere de ' íour

ron<l~

fur une bafe quar–

·rée , ifolé avec colonnes e

n Con pourtou

r,

&

couvcrt

d'nn

dome .

f/oyez.

DqME,

MAUSOf.ÉE.

Le

mole

d¡: ltempereur 1\drien, aujourd'hui le

cp~teau

S ainr-Ange, étoit le plus grand

4

le plus fuperbe ;

il

c!toit

couron'~é

d'une pornme de

P.in

de cuivre dans Ja–

quelle étoit

un~

urt]e d'or, qui

COQt~uoit

les cencjres de

l'empereur ,

Anroine

~abaoo

donne

\lO

plán

&

une

~Jév~tion

du

mtle

d'Adrien, dans fon livre d'architeéture .

Mg¡.E

1 (

Men14i[erie.)

il

fe di! dlun morceau de bois

dtnl Jeque) Ot¡ a fait une rainure

~VCC

UD

bouvet, p.our

voir fi

les langucnes de¡ planches fe rapportent

a

ceue

rainl1re qu l e(\ femblable

¡¡

celle des autres plan ches '

4

daos lefqueqes elles

d~jycqt

entrer ,

lorfq11'on voudra

tou r afiembter .

.

MOLEBOUST',

voye:r.

Mo LE.

MOLECULE

1

ü

f.

en

M!deci'!~

&

en P b,yfi'lru,

petir¡ ma!fe ou petite portiot¡ de corp•.

f/"yez.

PARTtE

fd

PA RT!CU LE.

L'air s'infiouao! par la refpiration dans les veines

&

dans les arrere1, emploie fa force élaOique

a

divifer

&

~

rompre les

mol!cttlu

du fang, qui de Jeur cóté réfi-

fiem alfez

a

cctte divifion .

'

.

MOLEN,E, f. f.

(']ardi,..)

la

molme

s'appelle eA–

core

botji(lon bla,ne,

ou

6on-homme

.

C 'ect une p.\ante gui

s'éleye de

qua!r~

a

cinq piés, avec une tige gmffe, ra–

meufe

&

cou~erte

de laines.. Ses

feuille~

font grandes

&

c otonoeufes, le¡ unes at!achées

i

\eur tige, les amres

c!parf~s

fur la terre , Qn voit fes lleurs for mer une touffe

jaqpe eo forme de

rof~ttes ~

cioq quutiers .

11

Jeur fue–

cede des coque¡ poiqtttes oii on trOu\'e des femences noi–

r~ ,

R ien n'e(l

commun que cette plaote doot J,'utilité

e(\ reconnue de tour le monde.

" MoLENE, (

M at. mt!d.) 'voyez.

Bouu;. LoN BLANC.

MOLER EN POUPE,

ou

PoNGER,

(Marint .)

c'e(!

fai~e

venr

:lrrii:r~ ,

&

prendre le ven\ en poupe. Ce

t~r~

m e n'efl uGté que dans )e L evant.

MO LET,

f.

m.

terme

ti'·Or:févr~, petit~

pin.cette dont

une ortéyre fe fert pour tenir fa b.efogne .

MO LETON., f. m.

(

Drap.)

étoffe de laine croi–

fée ,· tirée

a

poil tamót dlun feul cóté' tantót des, deux

cótés. Elle efi chaude . On en fait

de~

cami('olles.,

d~s

gikts. L a piece porte comrnuné ment

!.aune,~

ou.! de

.

~

.

.

8

3

largeu~,

fur 21

a

23 aunes de tongueur. La France ti–

roit auuefois ' fes

mole~onJ

d'Anglcterre.

)1

y en avoil

d'unis

'&

ae

croif~s :

'

MOLETTES,

~oye<.

AMOLETTES,,

Mt<rine .

MoLEo¡;TE,

en

te~me

de Bo:ttO>tnier ,

ce fonr de peri–

tes roues

~Jeines

&

creu(ées dans Jeurs bords comme

une poulie' traverfées 'tes. ooes d'une pojnte

a

percer des

m oules de boutons

&

autres outils propres aux ouvra–

ges de boi,s, les aurres d'une broche rccourbée ,par

~~~

bou(' qui ferven.t'

a

faire

l,a

mil~nnoife,

le guipé '

le·

cordonnet ,

&c.

Voxez

cu motJ

J

leu~

article.

.MoL~TTES, inJI.,rr~»unt d~ Cordie~, ~etit. roul~au

de

bots creufé en forme de poulte daos le milteu ou ré–

pond l_a corde

~

boyau :

&

traverfée

p.a~

une broche

~~

fer qut fe termtne par uil de fes bou(s en crochet · c'efi

a

ce crochet que

le~

filcurs anach

ent l

eur

ch~nv;e

qui

fe tord quand la

molette

vienr

a

tou.rt)

er .

V•)'e<.

!eJ

fi–

guro

dai'IJ

>tOJ Planeher de

la Csrderie ,

qm

r~prt'fen­

teot deu•

molete

u ,&.

/'•article

CoR DER. lE.

M o LEo¡;TE

eerme

d'·Horlu;~,erie , · e;'~(\ ·

nne petite roue

employéc dans les conduites des cadrans

de~

groffes hor–

loges .

f/oyn

CoNDUITE,

HoR~O GE ,

&r.

Mot-ETTE.,

(']ard,)

ce terme lignifie un

melw ,

un

~"""'

mbrt ,

u

O

e

cttrottillt,

un

potircn

mal ·venu, c'efl.–

a-dtre, dqnt la figure· efi plate

&

enfoncée

~·un

cóté ,

MOL

au lieu. que P.our

~tre

bi.:n faite elle doit

~!re

rOnde;

cett~

dtltonntté efl

~aufCe

par la mau vaife fubfhnce dont

ils ont été nourrfs .

Mot:.ETTE,

(

l¡rmetti.r .

)

petit infirurnecrt de bois

doublé de cl¡apeau, dom les ouvricrs qui travaillent au

poli des glaccs dans les manufaétures de celles do grand

vol u

m~,

fe fervent pour les rechercher apres tes avoit

polies . O t¡ l'appelle plus COI)lmunén¡ent

fuflroir.

f/qyr?

GLACE .

L es miroitiers·luneuiers appellent encore ainr, les mor–

¡:eap~

de bois ou de buis au bout defquels ils

au~chent

avec du

~iment

les pieces de verre qu'ils veulent travail–

ler , foit de fi gure convexe ,' darts des baffins; foit de

ti¡;ure t

conc~ve,

av>c

d~s

fpt¡eres ou poules .

f/o

1

rz.

BoutE .

·

L es

molettes

ou

poig1tle1

dont les lunettiers fe ferven¡

pour

l 'prdin~ire,

ne valem rien,

t~nt

pu rappqn 3 leur

maniere, que par rapport

a

Jeur forme; car pour

1~

ma–

niere , ils fe contet¡ten! eje les faire fimplem ent de bois

1

r~ndement

tournées, un peu ptqs )arges en

J~ur affieu~,

ou elles font cavées pou r contenir le maf\ic, qq'en Jeur

fommcr. Mais cette

mani~r~, d~

¡n8me que la forme

qu'ils lui donnent, ne vau r ricn pqur produire l'effet

~é·

ceíTaire; car cpe efi trop légere ,

qe fe>onde ni

n~

foulage

~n

ríen le !ravail qe la mam pQU[

)'appli~ation

réguliere dans la conduite du verre fur lat for!lle. En

fecoqd lieq, leurs

"!•lettu

manquent d'affrette pour

y

appuyer régulierement té verre,

~

l'y tenir toujours

dan~

la m éme fituation ftu fqn ma(\ic.· en effet , ces

molette{

or¡t befoin au moins d'une

pef~nteur

modérée pour fixer'

l'inOabjl(té de la main, qu'elles aideor

llt

foulagent de

plus de la moitié du travail; outre qu'clles conrribuerit

c.qnfidérablecnen t'

a

faire pre!]dre au verre ·la forq1e fphc!,

rtque qn'on yeu t tui donner, fon poids prenant na¡urel–

lernep¡ la peore eje la fqperficie qe la forme ,

&

incotJ:l.·

parablement mieux q11e

Jg

main

f~u\e .

r(J

ne faut

pa~

~epeodqnt

qu'elles ayent rrop de

p~fa,nu;ur ,

1=ar elles re-,

JWeroient le gres ou mordant de de(fous le verre;

&

de-ll vieljt que ' te plomb

&

J'étain-meme foot moins

propres

a

fa(re ces

mo(ttt!!,

que le

~uivre

'· jdiqt "!uq

leur con fillaoce eO !rop mo.Jiti pqur canferyer exaéle•

meot la forme qQ'on leur

:1

do.nné~

fur le \OUt , J 'eq

repréfente quatre fo¡tes daos la

Pla~tfh~

de pr"fil

feule–

mcn! . L a

fig1ire

2.

efi limpie,

&

celle qui el! n;tarqoé<;

3, por1e un petlt globe qui lui fert <te

poi~>,

&

')'tle t'otj

peu\ Óter

15¡

remettre au

be(ait~ .

La douétn,e

b

e,

en re–

trait deíTus la phte-bll,nde

b

fe

t,

&

<

f

d

<

n,

fert

~

ap•.

puye~ ~ emp~cher

les doigts de gli(fer

f~r 1~

fo,rrne' en

travatllt\'lt . Uepuis cene plate·bande en haut,

1

on peut

augmcnrer un peu la

molrtte

de

g¡ofi~ur,

pour que

l~t

main puiflc l'enlever' plus aifé ment de deífus J:i form.e.

Qn. rem1rquera qQe le bo¡d inférieur

f

g

de

IJ

plate–

bande de ces Cortes de

molettu

qni fervent pour le> ver–

res objeé\ifs , eit plus court d'envtron deux o

ti

tro;s Ji–

gnes que Jeur plate-forme , qui re(\e ('ur leo.r milieu

he,

qui fert pour a,ffeoir le verre. Cene plate· forme dolt érrc

coupée ' bien quarrément for le bor<t de fa oirconfércnce ;

mais de fon b,ord vers foq centre' elle doit élre un. peu

cavée . On peu t méme vuider rout le mil ieu. de cette pla–

te-forme de

l

a m•

lette,

&

n'y. laiffer qu'une épaifleur

d'u'ne ligne ou

d.eu~

,

coupée bien quarrément (ur

le

tour,

pour

y

aíTeoir le ve¡re objeétif: par ce moyen la·

mo–

lette

n'ayint de la pe(anreur que

d~ns

fa circonférence,

ell plus ferme en

(o¡¡

affieÚe pour' la conduite da verre

fur la fo;me. Le deíTous de la pl,ate,-baode

fg,

doit étr"

cavé affez profo,ndemcot, rna,is

in~alement ~

rudemeot;

pour qtte ce canal étanr rempli de niaOic , qui doit te–

ñir le verre fur la

ncolette,

il

s'y

~ttache

mieux. (.,a pre–

m)ere de

ce~·

molettu

porte auffi. un

p~tit

troQ,,

ah,

qui

la travede en axe dans le milieu dans toute fa longueur .

La fecunde en a,' deux',

i,··k,

un peu en' pente fur les

cótés, pour qe point

~

mpEch.er

la vis de

(o¡¡

for-poids;

ils

fe~veor

de vent pou.r Jaifler fo¡tir

1

'a,ir q.til s'enferme

entre la

molett<

&

lo vcrre;

&

qoi

s'éch~utfa(lt

fl

fe

raréfiaot

~ar

le

t~a-vail,

feroit, fans cela fo]lvent dé!llcher

le verre de del\us Con

ma~c.

Les deux autres

rnoletter,

4

&

5',

font limplement. cavées

p~:JUr teni~

le moflic,

&

fervent

:1

travatller le vetre de l'reil.

V•yez.

BASSIN D.E

1,-u NETTIER

,_''&

fu.

fig.

PI.

du

Lu»tttie~;

·

.

Mo.LETTE, (

Mart!ehf'l . )

extrémité do; l. éperon quíl

fert

a

piquer les chevau.x . E lle e(l faite en form.e d'é–

toile

a

fix

pin,ces~

ou d'une

p~tite rofe~

&

mobtle

fu~

la branche de derriere .

VoY.ez_

E'P ERo.N.

. .

C'eO auffi un, épi de potl qui fe

trou~c,

au mtlteu du

fronr du che-:a.J

&

entre les deux _yeu x ·

.

O n

appell~

auffi

moleteu,

ce.rtatnes gro

lfeurs ple

toes ·

d'eau qui vienneot au bas des

Jam~es

des

cheva.ux

.

11

n' y a que le feu qui puiífe les guénr,

enco~e

ae

remede;.

u'efl il

~oiot

infaillible .

MQ.-