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M O

I

M oiSON,

f.

m.

(

Drapaie.)

la

moi{o11

d'une chatne,

()U fa

/ongumr,

c'e(\ la

m

eme chofe.

M

O

1-S S

A C,

Muffiacum,

(

Glogr.)

ancienne petite

ville de Fraoce daos le Quercy . Elle e(\ abondante en

toutes fortes de denr<!es,

&

e(\ agréablemem firuée fur le

Tarn, un peu au-nenus de l'eodroit ou

il

s'embcmche

dans

l3

G1ronne. Elle doit foo origine

a

uoe abbaye uui

y

fut fondée daos le

~j .

fiecle,

&

depuis lors elLe a ét<!

cent fois affiigéc par les guerres.

~ong.

19.

1..

lae.

« ·

8.

( D.

J . )

MOISSON ,

f.

f.

en

le terme dont oo fe

fer~

pour

exprimer la recolte que l'oo. a faite des fruits d'uoe pie–

ce de terre, d'uo vergar,

&c.

Mor sso N, (

liifl. facrle da JuifJ. )

L es J uifs ou.–

vroient la

moijJ'on

avec cérémonie. Celle de froment

comrnen~oit

au

dix·huitieme du mois de

Tiar

1

le trc::n¡c::–

troilieme jour apres la fEre de Piques,

&

k;

prémices

du froment fe préfentoient

~u

temple

a

la Penrecóte.

La

moiffon

de l'orge fe

~ommenc;oit

immédiatement aprés

la

f~te

de Paques,

&

le fáz.ieme de

N ifan.

La maifon

du jugemem eo>'oyoit hors <le Jérufalem des hotl)mes

pour cueillir la gerbe des nouveaux orges, afin de fa–

crilier au Seigneur les pr<!mices Jes

moijfom .

Les villes

voifines s'atíemblofent au lieu ou l'on devoit cueil ir ceue

-gerbe, pour étre témoios de la c<!r<!monie . Trois hom–

mes moiffimnoient avec trois fauc!lles différemes une

gerbe que l'on mettoit daos trois cnfhes différens,

&

on

l'apportoit au temple od elle étnit battue, vannée

&

pré–

parée pour

~ere

offerte

an

Seigneur le leodumain mario.

M oYfe ordonne que q uand on moiífonoe un champ, on

ne le rnoilfonne pas emieremem, mais qu'on oe lailfe

un petit coin pour le pau vre

&

l'indiRent.

P ofl'l uam au·

tnn

m~ffiuritiJ

[tget{m terrte veflrcr, non fecabitiJ

t4f11

•fi¡'!'

ad

joiHm , nec

rema.,tnttJ

JpicaJ

co/Jigttit;

[td P••–

pur6tu

&

f'tr<J!riniJ dimittath

t aJ .

Lev ir.

23

u .

C'en

une loi d'humanité.

(D. ] .

)

.

M OtSSON, (

'}urifp.)

on entend auffi quelquefois par

m•i/Ton

les grains [ecueíllis,

&

quelquefois le tems ou

fe Íait la recolte.

11

y

a des pays ou l'on commct des meffiers pour la

garde des

moiffons ,

de

rn~me

que l'nn fait pour les vi–

gnes; ce qui dépend de l'ufage de chaque líeu .

Soivao¡

1~

D roit romain, le gouvernemem de chaque

proymce f1ifoir publier "un ban pour

1

1

ouverture de la

moif–

fon,

J.

X IV.

ff.

dt

f<riif.

C'ell apparemment de.!:\ que

q uelques feigneurs en France s'<ltoient auffi arrogé le

d roit de bao

a

moiffon ;

mais ce droit efl

pr~fenremem

abolí par-tour .

Voy•<-

le Traité des fiefs de Guyot,

to–

mt

l .

J

la fin

.

L'édit de M elun de l'an r

f79, "''· 29,

veut

qu~

l¡:s

Mtenteurs des fonds fill CI>

:i

la dixrne. fa lfent publier

a

la porte de l'égl ife paroiffiale du lieu ou les fonds fonc

litués, le jour qulil s ont pris pour comrneocer la

»1oi{

fon

pu veodange' afin que les décimateu r> y rarreot trou–

ver

ceu~

qui doivent lever la dixme . CependJnt cela ne

s'obferve pas

a

la rigueur ; on fe contente de ne poin t

enlever de

!(t~ins

que l'on n'ait laillé la dix me, ou en

cas que les dixmeurs foient abfens, on lailfe la dixme

dans le champ .

( A)

MOITE, MOITEUR ,

(Gram . )· ll

fe dit de tnut

corps qui excite au toucber la fenfarion d'un peu d'hu–

midité. Le liqge mal féch6 efl

moite.

La chaleur qui

fuit un aaces de fievre efl fouvent acco mpagnée de

m oi

0

tt Nr .

La furface du marbre, du fer

1

&

de prefque tous

les c¡¡rps durs femble

moite.

{;e phénomene vient en

partie de ce que la

mati~re

qui

tr~t¡Cpire

des doigts, s'y

auache

&

n'y efl point imbibée; c'efl

nous-rn~mes

qui

y

faifons. ceue

moittltr.

MOITl

E' ,

C.

f. (

G'am.)

11

fe dit indifliol'letl)ent de

l't¡ne des. deux partie<

é~at'es

daos lefquelle un tout e(\

ou

el!

cenfé divifé; il fe dit des chofes

&

des perfonnes.

¡.a femtl)e

~fila

moitil

de l'homme .

11

fe prend au

fim~

pie

&

au figuré . O o peur prendre

a

la !eme le bien que

le public jalou; dir de ceu¡ qui le g·ouvernent ou qui

l'in(\ruifent ; il faut com m11nément rabqttre la

m•ieil

du

¡pal,

que f:i méchanceté

Ce

pla1t

:1

exagérer.

MOK

!S

50S, (

liifl . moá.

Jt~perflitiun.)

les

h~bi¡ans

des ruy:iumes de Loa•tgo

&

de Benguda en Afriqoe,

&

piu lieurs autres peuples idol atres

d~

cette partie dq mon–

de, défignem

fou~

ce no

m

des génies ou démons , qui

foot les feuls ol:¡jets de leur adoration

&

de leur culte.

JI

f

eo a de bienfaifa ns

~

de malfaifans; on croir qu'ils

ont des d·épanemens féparés daos la nacure,

&

qu'ils fon t

les auteurs des bieos

~

des mau r que chaqqe ho mme

é prouve . · L es uris prélideot

a

l'air, d'aucrés aux ventr,

aux pluies , aux qrages: on les confu lee fu r le paífé

&

fur

I~aveoir .

Ces idol1tres repréfentent leurs

moluffoJ

fous

1~ ~<!cm~

d'hOID!llCS OU

d~

fequt:es

~offiercment

fc'!lptés

Í

MOK

ils porten! les plu.s. pepes fufpend•t'

ii

leur cou · quant

i

~eux ~ui

fonc grar¡Js, ils le

pla~ent

daos leurs 'maiCons ,

rl les ornent de

~lumes

d'oif<aut ,

&

leur peignent le

vifage de ditférenre couleurs .

L es

pr~tres

deltinés a culte de ces divinités, om un

cl¡ef appelié

,"'.{an~a

m•,l<t¡fo ,

ou

chtf

du magicimt.

A vam que d etre in llallé pd rre , on ell oblrgé de palfer

par un noviciar

~tran~e

qui dure ouio-z.e jours;

pen~ant

ce tems , le no vrce ell C.Jntiné dans une cabane foi!IJÍ–

re; il ne lui ell permis de

p~rler

a

perfonoe,

&

pour s'en

Convenir

il

fe fourre nne plurne de perroquet dan la bou–

che.

11

pone un b1ton, au haut duquel efl repré fentée

une téte humaine qui e(\

un

mokiffo.

A

u bou¡ de ce tems

le peuple s'anemble,

&

forme aut ur du récipiendaire une

danCe en rond, penda•lt laq uelle

il

invoque fon dieu

&

danfe lu!,mc:o.e aurour d'u n tambour qui ert au miiteu

Je

!'aire

o~

u l'on danfe . C ette céré monie dure trois ¡ours,

au b. ut defq uels

l'en;;~anga

ou chef fait des cootorlions ,

des folies ,

&

des cris co:nme un frénétique;

il

fe fait

des plaies au vir.1ge, au fr0111,

&

aux temples;

il

avale

des charbons ardens,

&

fait une infinicé je tour> que le

novice ell oblké d'irnirer. AprC:s quui il ert

a_g~régé

311

<!ollége des

pr~rres

ou

forcier~ ,

n<>mmés

f•tiffcroJ,

&

il

condoue

a

concret"a;re le polft'dé .

&

a

prédire !'avenir

pendaAt le relle de fes ¡orHs . Belle vocation

!

MOKKSE I, .(

H i(J.

" "'·

Botaw. )

c'dl un arbre du

Jaoon' qui f" cu

,;_.e

dans les ¡ardins'

&

do

m

la feuille

relfemble

a

celle du ch!te;goier. Ses fje urs qui naiífent

s ux aiífelles de< feuilks fonr potires,

i

quatre pétalos ,

d'un bl•nc jouo1rre,

&

de l'odcur du jafmin.

l'v!OKO~F',

(

/ii/1.

>tat.

B otan. )

c'ell un arbre du

Japon,

a

feuilles de téléphiurn'

a

tleurs monopétalts.

don! le fruit relr'emble

a

la cerife .

&

dont les femences

ont la

fi~ure

d'uo rein. Sa )¡randeur

ell

moyenne, Con

tronc droit,

&

~~

groiieur

a-peu-pr~s

celle de la jambe.

Ses feuilles relfcmblenr

a

cel les du téléph;um com!Jlun;

fes fleu rs font rnooopétales,

parra~éts

en cinq levres, de

couleur pale, de l"odcur de

~irc>ffiées

jauue , garnies d'un

grand nombre d'éramines . Chaque Heur ne dure qu'un

¡our; le fru it efl de la grolfeur

&

de la figu re d'une ce–

rife, d'un blanc incarnat eo-dehors, d'uoe chair blaoche,

feche ,

&

friable , d'uo g.•4r

o

u peu amer

&

faqvage.

MOKOMACHA . (

lii(J.

mod. )

c'dl le mre que

J'i)n d •nne daos l'etnDire du M onomotapa

a

Ull

des plus

grao.js

leigneurs de l'o!Ut, qui ellle

g~néral

en chef de fes

force.:.

MOL, ad j.

(Phyf. )

oo appelle

torp1m•lt,

ceur qui

changenr de fi!{u re par le ohoc, en quoi ils different des

corp< dur , mai• qui oe la reprennent pas en fuite; en

ouoi ils dif!h enr des corps é lalliques .

Voyr<.

DuRETÉ:,

ELA -TIQUE,

&

ELASTrCITf. Les lors do choc des

corps

m o!J

fon t les m mes que celles do choc des corps

durs .

f/oy•<.

PER CUSSION,

&

Co~t MUNICATI ON

DtJ

MOtTVEMEll¡T.

(0)"

MoL, adj. c'efl l'é pithete que dortne Arifloxene

i

une efpece du genre diaronique, doot le tétracorde ect

divifé en trois intervalles dans le rapport fu ivant; le pre•

mier d'un femi·con, le fecond Je trois quarts de

100 ,

&

le troill¡:me d'un ton

&

un quart,

&

:1

une efpece du

genre chromatique dJns le

rap~ort fuiv~llt.

U n tiers de

ton,

un aurre tiers de ton , puis un too

&

cioq fi xiemes .

MOL , un cheval

r¡r•l

efl celui qui ola point de force .

MO L

A (

Anei9.

rom .

)

pilte cqnfacrée; c'étoit une

phe farte avec de la fa rioe

&

du fe!, dont Of! frottoit

le

frool des viélirnes avan¡ que de les égorger daos les

ra–

crifi ces. On appelloit cette pite

mola,

en un feul mnt,

ou

mola faifa:

de-l:i vieur que le rnot

immolare,

oe fi–

gnifi e pa< propremeor égorger la viélime, mais

1~

pré–

parer

á

~ere

t'gorg<!e. (

Q

J .

)

MoL

h, (

Glo?;

)

bourgade du royaume de !'{aples,

dans la terre de Labour ' fur le gol fe de Gaete.

a

l'em–

bouchure d'une petire riviere. Ce bourg ell fitué Cur la

voie

app,jenne,

&

e(\ défendu par une tour concre les de–

fcentes des corfaires. On trouve plufieurs infcrip¡íons

daos ce bourg

&

aux enviro ns

¡

ce qui perfuade qu'il tiene

la place de l'ancienne F ormie, ou du-moins ;j-peu-prC:s .

On y

vqit

daos un jardín un tombeau que quelques fa–

vans prennent pour celoi de Cicéron. On die pour ap–

puyer ce¡te foible conjeélure, qt.e ce graod homme avoit

une moifoq de plaifance

a

Forrn re,

&

qu'il

y

alloit en li,

tiere,

qu~nd

i1

fut alfaffiné. Mais le tombeau doot on

parle , o'a poiot d'infcriptions ,

&

cela feul fuffiroit poor

faire penfer que ce oe doit

P.as

étre le tombcau de C icé·

ron .

( D .

J . )

M

Q

!.-A CHE

N,

f

ti).

(

Hifl. mod. )

monnoie d'or

des Sarrafi ns . C'e(l,

a

ce qu1oq peofe, la

me

me

que

te

miloquin.