Table of Contents Table of Contents
Previous Page  509 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 509 / 760 Next Page
Page Background

M O

I

nominarion ro¡lle qoi venoient

a

vaquer dans le cours

de ces rrois

moiJ,

ne fe conféroient qu'i des g-ens de

guerrc. Lo diete de Pologne propofo en

'7f2

de réra–

blir ces

mois militaiYn,

mais l'oppofition d'lln nonce

rendir ce projet

&

plurteurs

am

res inuriles.

f/oyn Ir jour·

na/

de

f7a<t.~<n

de Janvirr

17f3 ,

pag.

( JI)

M01s

Ro~!AINS

font des aides exrroordinaires qui fe

payent

a

l'empereur en trOllpeS Oll en argent; ils

\'OOÓ–

fient auffi en qntlques fubfidcs ordinairi:s des ville•

i:n~

périales , en taxcs de la cl¡aucelkrie de l'crnpire; en fin,

en redevances ordinaircs

&

cXtraordioaires que les

J

uits

fonr obligés de payer

.3.

l'pmpercur : fav oir les redevan·

ce e:nraordinaires

a

fon couroonernent, les rede vances

ordinaires rous les ans

a

Noel , ce qui ,ne forme pos des

fom mes fort cor.fidénbles . Les tief• de l'empire produi·

fent auffi quelqu'argen¡

a

l'empcreur pour !'invelliture,

rnais cet argenr efl prefque toujours

tour

pour les ofll–

ciers qui affifletl!

a

la cérémooie.

Voya:. 1•

tqbleaq

4~

l'cmpir< Germani'{tt<, pag.

31.

(A)

M01s PHtLOSOPHtQUE, (

A /cqimie .)

Le1 Alchimi–

fies onr défigné par ce11e expre ffi ou un

temJ

de quaran–

te jours,

&

c'ell-la la durée qu'il< onr déterminée pour

plufieurs opérotions alchi11]iques, principalement des cir–

cu lations

&

des digellions.

f/o)'n

CtRC

u

LATI ON

&

Dt GESTIOl'f. (

b)

Mors DES ARARES . Les Arabes, depuis qu'ils

oo~

emGraflé la religion de M ahomet, parrogem leu r aunée,

qui eft de

3ff

jours, en douze

muiJ

lun~ires ,

dont les

uos oot

30

jours

&

les autrcs

29

j ours. lis donncnt

a

ces

mciJ

les noms fuivans :

Moharram, Sajar ,

le pre–

.mier

R abi,

le derqier

Rabi ,

le premier

]o>nada,

le der–

uier

Jamada,

~aj,b,

Shaaba11,

Raraddan,

Sh.awql , Dhul–

!taada

&

D hulhaja.

Le premicr de

ce~

mois efl de

30

jours, le fecond efl de

29,

&

ainri de fuite alternarive·

m ent; cependant dans les années intercalaires on- ojoute

un jour de plus au

moiJ

Dhulh~tjll,

qui par ce moyen

en

a

30.

ll o'efl point permis aux Mahométans de rien

changer

~

cet

égard ,

&

leur 111aniere

d~

campter efl

ti–

xée par l'alcoran . Par cette lllaniere de divifer l'année ,

dans

!'~(pace

de

33

ans le premier jour de l'année ma–

hométane paífe par les quatre faifoos.

Avanr la ven

u

e de Mahomet, les arabes payens avoient

quatre

moi1

dans l'année qu'ils regardoienr comme fa–

arés, pendaot lefque!s ¡ome gnerre

&

tour aéle d'hofti–

lité ceQoient

¡

il n'étoit pas permis durant cct intervalle

de fe venger de

íl:s

plus crue!s ennemis, ni

m~rne

de por–

ter

d~s

armes . Cette loi s'obfervoit avec la plus grande

exaélirude,

&

fa violario

o

étoit regardée comme la plus

grande impiéré.

Mors

1JE~

EGYPTI!:NS,

(Ct~lendri<r

égypt.)

c'efl9ne

matiere des plus abfcures que celle de ce calendrier. S'il

efl vrai, comme le rapporte D iodore de Sicile, que le<

'E~yptiens

des premiers ftges employerenr des aonées qui

n'avoient chacune qu'un feul

moiJ

ou deux; il en réful–

te qu'ils ne connurent point d'année proprement dite,

pi de mefure plus longue pour (uppuler les rems , que

J'intervalle des révolutions.

luoaires . Uqe ntéthode fi

bornée défigne manifeQement

l'enf.~nce

du monde ;

&

bientót la viffi citude des faifons dut condqirc les hommcs

a

la connoi(Jance de quelques. périodes plus longues

qu~

celle du cours de la

!un~:

del

a,

cette diflinélio.n qu'on

fit des faifons, qui porrerenr au(fi le nam d'année, par

~xemple,

les années de trois

mci1

érablies, dit·on, par

l'égyptien Horqs,

&

les

~nnées

de quarre

moii,

dont

oo prétend que les autenrs furen t les peuples d' Egypte;

c'efl par u,oe réduélioo de ces Cortes d'années fi fort abré –

gées, que d'aqcie11s écrivains, te)s que Diodore, Var–

.ron

&

PJine, expliquenr hilloriquement les

anriquit~'

égvptiennes. qu'on faifoit remonter

a

tant de milliers de

fiecles;

~endant

que d'autres efl iment que tout cet ap·

pareil chron<?logique cach,e réellemeqt, des. calculs de

P~.re aflronom1e.

Quoi qu'il en fo,it, il e(t démonrré que l'Egypte em–

ploya cans la faite une mefure de tems plus longue

&

plus conforme

a

l'idée que nous avons de ce qu'on nom.–

rne

anné<.

T elle fot l'année en ufage parmi les Hé–

\lreux

a

leur fort ie d'Egxpte , la mém.e année fans dou–

~~

que c.elle des

oa.torel~

du pays. O,

n voit par l'hiíloi·

re fainre que les

Y-<oiJ

de

c~u~

année

judéo-égxprien.ne

avoient pour toure dénomination cell

e de premier moi1,

fecood

mqi1,

ainfi du refle,

ju,fqu.'<~u

douzicme,

.&;

Jo.–

fepho fuppofe maoifcflemem qu'ils

étoi~nt

lunaires. D'aii–

Jeurs, C<t>mme

t;>/1

fait que le,

m,QiJ

mdaYques des tcms

po!lérieurs étolent reglés par le

cour~

de la !une, on doit

¡uger par l'altachement de la oation juive

a

fes ufages

&

ii

fes cérémonies, que fes

moiJ

furent effeéli vemcnt

]unaires di:s les premiers tems ,

&

que les anciens

moir

égypti<>.t~

ayant été les m.émes, furem aum

P}reilletn~l}.t

'fome X.

M O I

497

lunaires . Cependant on ne peut rien établir de poíitif

ni fur la forme d'une pareille année, ni méme fur

l'an~

née de

360

¡ours, que les Egyptiens employerent, felo!l

le Syncelle ' · avant leur

ann~e

vague de

36.r

jours;

&

c'efl ayec ra¡fon

a

cene derniere qu'on fait ordinairement

commeocer l'hifloire du .colendrier égyptieo.

L es

années égypriennes ont été l'ob¡et du travail

de

plurtenrs

~avaos

modernes. Scaliger

&

Pétau om

rr~ité

cette mauere d•ns !turs ou1•rages chronologiques · Go–

lius daos fes notes

fu r Alfragan; Marsham da:

1

s fon

~a

non chronique ; D odwel, dans un

appendi~

ou addi–

tíon

3

différemes diílerrations; M. D es- Vignoles

dan~

une piece qui efl

ii

la

!~te

du quarrieme tome

de~

mé–

moires irn.itul¿s,

Miful!altca Bfrolinmfi4 ;

dom Manin

dans Con cKplication de divers mooumens ;

&

M .

Ave~

rani, dons fon p,etit livre fur les

moiJ ég)'ptimJ,

impri·

a

F!orence en

1731,

in·4°.

Nous renvoyons le le–

éleur

a

IOUS ces divets

ouvra~es

qui regordent '¡a forme

des années égyptiennes: c'en aífcz de dooncr ici l'ordre

des

moit

qui la comppfoient.

Premier mois,

Second mois,

,

Troifieme mois ,

Quatrieme

moi~ ,

Cinquiem~

mois,

Sixieme mois ,

.

Septieme mois ,

Huirieme mois

1

Neuv ieme mo1s ,

D ixieme mois

,

Oozieme meis

1

Douzieme mois,

.

Thcth.

. ·

Paophi.

.

Athyr.

Ch~ac,

'I'ybi.

.

Mlcbir.

PhAmenqth.

Pharmt<(hi.

P4cho11.

.,

.

Papti.

·

.

Eplphi.

.

Mtfori.

Tels éroient les

moiJ

qui compofoient la forme des an–

nées oiviles des Egyptieos, foi¡ de leur année vagae,

Coit

de leur année folaire, dite

l'année alrxandrin<,

foit'

enfin de leur année lunaire; car ces ditférentes forme¡;

d'années furenr to11tes trois en

uí:~ge

pendanr

1.111

certain

tems dans ditférens cantons de

!'.E~ypte.

L'année alexandrine, établie en

1

an

33.:Í

avanr Jefos–

Chrill ,

&

ufitée encare du 1ems de P line, vers l'án

8o

de !'Ere chrétienne, fubfiila plus de '400 ans. Voici pré–

fentement que! étoit le rapport du calendricr

alex~ndrin

avec !e calendrier ju!icu des Romoins,

&

que!

~toit

dons

les année• communes le jour julien, qoi répondoit

a

l'ou·

venure des

moir

oleX~\ldriqs,

:>

Cemm ncement ele•

an–

ciens

moiJ

alexandrins.

a

'l'hoth'

1

3

P aophi,

~

/lthyr,

'J).Ch.eac,

-;¿~Ty~i ,.

~Mcchtr,

~

P hamén.oth ,

§"Pharmuthi,

~

Pachon ,

;,Paynil

o.,Ep.éphr,

·

M lfori,

D,am

/~1

<f11néeJ

(o~?>,•

~~IUJ,

11

Aoilt.

10

Scptembre ,

10

O élobre,

9

Novembre ,

9

D écembre ,

8

Janv ier.

7

Févriet: .

9

Mars .

8

Avril.

8.

l\1ai.

7 Juin.

7.

]uille,t.

Vers les premiers fiecles ele l'ere cl¡.rétienne, les. peuple$

qui compofoient la partie

orient~le

de l'empire R,omaitl

ne s'accordoient poinr entr'eux daus la maniere de com,–

pter leurs années;

&

parmi les peuples, d' Atie, fouvent-–

une feule prol'ince avoit des

cal~ndrie~s

dif!érens :. le car•

dinal N 9ris !'a démontré par rapport

a

la

S~rie

en par–

ticulier, dans fon ou vrage intitulé

,annsu

&

cpocb.e Syro.·

Macedonum.

On ne doit done pas rrou.ver étrange

ti

les

Egyptiens, érant voifins de la S):rie, fe d.i.vifereot au

!U

pour letvs méthodes de calendrier ;,

1'¡.

d~ns l~s p~e:

miers fi ecles de !'ere chrétienne, oU, ils. erop!OY,Oient !CI

une année

v~ue

&

U une année tixe Colaire'· ils fe fer–

vireot ailleurs d'une troifieme forre

d'ann~e

vérttablement

!unaire ; comme ce1!e des

1

uifs

&

des Grecs, c'efl C!=

qui a

enga¡¡~

l.e Cavanr Dodwel

a

cl.reífer la table d!'

cycle

cgyptro·}H•Üo·rrp.cédonien,

fuivaru laque!le on. VOIC

l'ordre des

moiJ égypticnr,

juda'iques

&

macédontens,

qui fe répOAdoiem uniformémenr. ,

C?m~e ~eue t~bl~

efl effentielle pour I'inte11igeoce

d~

¡1-ljfiotre, tl coovtent..

<l,e

\a.

rap~prter i~i.