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MOD

mi'me de cette doélrine;

&

quand elle auroit par

ell~·

mctne qnelqtl'obfcurité pour la portéc commune de no–

trc inrelligcnce ' faudroit-il renoncer

a

ce que

les

ufage¡

conl1ans des langues nous en iodiquent clairel)"lent

&

de

la maniere la plus poliri vc

~

11!.

La troi!iemc conlidération filr IJqudle on inijlle

principalemenr dans

13

mlth•d•

latine ae

P.

R,.

n'ell ¡>as

moins illufnirc qt1e les dcux autres. Si l'on trouve des

exemples ou le fi1 bjonélif e!l mis au lieu de l'indic•tif,

de l'impératif

&

du

fn ppofttif, ce n'eft pas une fu!)!l i–

tution indiíférenre qui donne une cwreffion 10¡a!em¡:nt

fynonyme,

&

dans ce cas

li1

me

me le fubjonél if ell

amené par les priucipes les plus

rigour~ut

de la Gral!)·

maire.

Ego

n•'{uicrua»¡ capitolium

~

E

R

v

.A

V

E

R 1M

;

e'e!l , com1ne je 1' ai déja di!,

rn •ric ita ut frrva,

verim,

ce qni e(l

équiv~lent

3

f•rvav<rq

&

noq pas

:1

fa vavi;

&

l'on yoit que

favav•ri"f

~un~ r~ifot¡ gr~m­

maticale. On me ;Jira pent·etre que de mon avcu le toq¡

ligniíie

f•r'l!rlV~ro,

&

q1.1'il étoit plus nan¡rel de

l'~mpl

0

-

yer que

f•rva v<ri»¡,

qui jette de t!obfcurité par l'ellipfe,

ou de la langueur par la périphrafe:

cel~

efl vd, fans

doute,

(j

n

0

nc dnit parler que pour exprimer qidaélique,

mont fa penfé¡:; mai1 s' il e(\ permis de

r~cherch~r le~

graces qe l'harmonie, qtli r¡ous dira que la

termioailoq

rim

n~ f~iCc>it

pas un meilleur

eíf~t

fur les qreil les romai–

nes,

q11~

•n'auroit pq faire

h

ter111inaifon

ro?

Et s'il cfl

utile

d~

cendre daos

1~

befo(n fon ilyle

intér~O":~nt

par

quelque tour plus énerl(iq1.1e ou

~lus

pathétiq11e, qui ne

voit qq'un tour el!iptique e(l bien plus propre :\ prqdu i–

re

cet heureux eífet qu' une conflntélian pleine

~

Un

cceur échuau.ffé préocupe

l~efprit

,

&

ne lui lailfe Qi tOU\

vo1r ni tout dire.

Voyrz

SU!IJON¡:TtF.

Si

l~s

conndérations qui avaient détermihé Sanélius,

,Ramus, Scioppius

&

1\ll.

Lancelo,t a ne recqnnaltre au–

~un mo{i~

dans

lo~

verbes, font fautfes, au

incqnf~quen­

tes, o

u illufoires

; s'il

~!l

vrai

d'ail\~nrl

qqe dans les

vcrbes

conjugu.és

il

y

a diverfes maqieres de

(igni~er

l'exiO

~nc~ c!'ul! fu

jet faus un attribur, ici

qire~omont,

U

obliqnement, quelquefois faus

la, forme perfonnel–

le, d'autres fois

faus une forme imporfqnnelle,

&c.

enfin,

fi

l'on retrouve dans tomes

~;es mani~res

·ditfé–

rentes les variétés prÍIICÍpJiks des tems qui fnnt

fandée~

fur l'idée e!Iemielle de

l'e~iflence:

c'efl done 11ne nécef-

1ité d'adopter,

av~c

\OUS

les áuues Gramma_iriens·, la dif–

tinélion des

modtJ,

décidée d'ailleurs pat l'ufage uni–

vorfel de toutes les laogl!es <¡ui conjug\)en¡ leurs

ver~es.

'(H. E. R M.)

·

M a DE,

f.

m:

m

Mujiqut,

ofl la difpofttion réguhe–

re de l'éche\le,

ii

l'égard des fotls

principa.u~

Cur lefquels

une piece de moñqu,e. doit érre conflitu!!e,

~

ces fons.

s'appellqot

/u

corda

•ffuz.~i~li<I

du

mude :

Le

mode

ditfere du ton,

en

ce que celui-ci n'indiqu«

que

1~

corde ou le lieu du

fy!lem~

qui dait fervir de

fondem~nt

au. chant,

&

1~

mode

pérermine la 1ierce

~

modifie toute l'échelle fur ce ton fondamemal.

Le ·

modt

tiro fon

fondem~nt

l'~.arm.onie

:. les car–

des etfentielles· au

»

~•d• fa;

u au nombre de trais , qui

forrnent enfcm,ble un

acco.rc

\ par('ait;

1. 0 •

la tonique, qui

efl le fon fondament

al du m

odt

&

du ton.

Voy,

ToN

&

TON!QUE;

2°.

la dominante qui en

la qu

inte de la

tonique.

Voy•z

Do. ~\INANI:E;

3

9 •

la

m.éd,

iante, qui.

cann i¡uo proprement. le

mode'

& .

qui efl

~ la,

tierce de

cette meme

to~ique.

Voy<>:.

l\1ÉDtA,.NTE . CQm,me cette

tierc~

peut

~tre

de c!eux efpeces, il

y

a a

ul!i deux

mtda

diífér~ns.

Quand la médiame fait nerce majeure fllr la

tonique, le

mode

efl majeur; mine1.1r,

G

la

tierc~

e(l mi-

neuro. ·

·

·

Lo

·modt

uno fois déterminé, tous les fons do la gam–

me prennent chacun un nan\ relatif au fandamental

&

conforme

a

la place qu'ils occnpen1 daus ce

rn.odt

lñ :

vaici \es noms de toutes les notes

relalivem~nt

a

lellr

m odt,

on prenant l'oélave

d'ue

pour exemple du

mod~

majcur,

&

col!¡; de

la

pour exeQ.lplt; du

modt

mioour •.

Modt

majeur.

ue, re, mi, fa, fol, la, ji,

ue,

M odt

!llineur .

la, ji,

flt'

"•

mt,

fa, fol, la,

...;

(/)

E5:""<"

~

(/)

(/)

o

n

;:¡·

"

o

n

.....

(/)

;a

~

Cl

o

<>-...o "

3

ñ"·

"'

,¡;·

e

~~;

:;·

3

ñ '

<

'"

Q.

3

"

...

.,

..

n

--c..

"

....

:S

~~· a

~

:S

o

~

:S

;;

¡:¡_,

n

o

n¡;;

;;

""

o-

-"

n•

o

¡::;

M O·D

477

ll

faur

rom~rquer

que quand la feptieme nore n'eQ

qu'.~

un fem i-ton de l'oélave, c'ell-a-dire quaod elle fair

1

~ ue

.rco ma¡oure

de

la dominante, comme

1<

ji

naturel

<la.ns

le

mQde

majour

d'

ut,

ou Je

f ol

diií[e daus le mode

mme

ur <!e

la;

alors coHe feprieme note s'appe!le

not< f rn–

fible,

paree qu'<lle ;mnonce la Jonique,

&

fait

!emir

le

ron.

N on· feulemont

chaqu~

degré prond le n">m qui tui

convient, mais chaque intervalle en déterminé rdative–

n¡cnt au

»¡odt:

voici les regles

établi~s

pc;ur cola .

t ~'.

l,a fecancje note, la quatrieme,

&

la damiuame,

doivent ¡ou¡ours faire fur la t'lniqne uno

feconde ma.·

jeure, une quarte

&

t¡Qe

c¡uime julles,

&

cela

~galement

¡lans les

d~ux

mot/ri.

22.

D~ns

le

mode

majeur, la m6diante ou tierce, la

fi x!e

&

la

f~ptieme

daivent mujaurs Crre majeuros: c'ell

le cara4 ere du

modt.

P~r

la mél)"le rai fan ces trois in–

tervalles daivent étre mineurs daos

1~

modt

mineur; ce·

pend ant, 1=0m'1)_e il faut

~u ffi

q

0

'qn

y apper<¡:oivc la no–

t; fenftble,

e~

qu i ne fe peut faire tandis

qu~:

la feptieme

recte mineure,

col~

qufe

d~s

exceptious auxquelles on

a

é~ard d~ns

l'hannonie

&

d~ns

le co

0

rs du chanr; mais

il

f~ut

toujours que la clef avec fes tranfpoft¡ions donne

toos les interval!es détermioés par rapport

~

la 10nique,

felon

l9 caraélere du

modt :

on trouvera all

mot

CLEF'

'fRANS~QSÉ¡;; l,l~e

regle

g~nérale

pour cela.

Comn¡e t01.1tes les cord« naturelles

d~

l'oélave

d'uf

donnent, •olativemen\

~

co¡re tqa•que, tous les interval–

les prefcrits par le

modr

01ajeur,

&

qq'il en efl de

rn~me

d~ l'a~ave ~{e

la

poQr le

mode

llll(leur ;

l'~xemple

précéd~•H,

que

nou~

n'avom propofé que p.our ks noms

des notes, doit encare

f~rvir ~e formol~

pour

1~ rcgl~

ges

inr~rvªll~s

daos

ch~qu~

mo¡/• .

·

Cette reglo n'e(l poinr, comll)e on pOl\rrolr le penfer,

étabhe f1.1r

<l~s

príncipes arbitrªires, elle a fan fondemem

!lam

1~

géntlra¡ion harmanique. Si

von~

dUI\IlC'l. l'accord.

¡>arfair ¡najeur

~

la tanique'

~

la dominante'

&

a

la roos–

dominante

1

vous

aur~

tous les (h ns de l'échelle diato–

piquc J?\lUr le

"'odt

wajeur. Pour avajr

c~llc

du

mod~

mincur, faites. la

ti~rce

mincure

d~os

les mEmes accords;

!olle efl !'analogio

&;

la geuéq1ion du

moJ, .

11 n'y

~

proprcmo 0 t que deux

n¡od<I,

cc mme on vient

de le voir;

ro~is

commo il y a dou'l.e foos fondamen–

¡aux, qur font a1uao1

d~

tons,

&

'JU~

chacuu de

c~s

¡ons

e(l fufceprible cju

mod~

tl)aieur a u du "'""' 11\incur. on

peut COfllpofer en

ving!·quarr~

m.anieres ou

m•da

di!fé–

rens.

11

y

~P

a

m~

me rrente·qqotre pa rTi bles , mais daus

la prariquc on en oxcht\ dix , qui

n~

fonr au fo n.d

qu~

la répéti!ioq

c\~s

dix aurres, canírdérés fous. des r"l

a!iuns

be:1ucoup plus

difficil~s, o~

toutes les

corde~

cl

¡an.ge

roient de nom,

&

otl l'on aurait millc p,eines :\

Ce re–

c:onnaiue . Tols font les

modti

mai~urs

lur '(es nares. dié–

Cées,

~

l,es

mod~I

q¡ineurs fur

les bémols . Ainfi, au–

\ieu do comRofer on

f ql

diefe,

¡icrc~

majeure, vous com,

paferoz en

(¡;¡

bémo! qu.i doune les me

mes 1o

.uct1es ;

&

ªu-lieu de compafe¡ en

re

bémql mine!lr,

vo.os

p¡endrc'l.

en

ut

d.iefe par

11

m~

me

raifon:

&

cel

a, po

ur éviter

d'avoir d'un cóté.

un

fa

double diefe, qui deviendroit

un

fol

naturel;

&;

de l'aurrt;

Ul\

ji

d,ouble l;>émol , qui

gevien.druit

qn

¡,.

naturel.

On

1\C

re!le pas. toujo.urs. daos ¡e.

mod~

ni dans le ton

par lequel

011

a commencé un air ; mais pour y:¡rier le

chant,

OU

paur ajoute[ a l'exprdfion,

Ol\

cha,nge de toO

&

de

m•dt,

leloo

l'an>la~ie

har mo

0

ique '· revenan! pour·

rant roujours a ct;lt\i qu'un a fait

entendr~

le premier,

~e

qui s

<~,ppelle

moduler. , Voyt:r.,

MoDULI\TIO>I..

Les anciens

d.itf~ren.t pro.digiouf~mem

les uns de; au·

tres iur l<s. d.éfinitions,

le~

diviñons,

~ les

11oms de leurs

modu,

ou tons comq¡e ils

l~s

appellaieo.t ;, obfcurs fur

¡ome.s les partie

d~

la m,uii que,

il~

fon1

pr~fque

in.iotol–

ligibles, fur

~;elle,ci

.. lis

convienn~nr, ~

la vérité, qu'•lll

modt

e(\ un cerrait\ ryneme a.u. une con!l itution <te ínns,

~

que

con~

con(limtion n'e(l at\tre chofe qu'u ne otlave

avec tous fes. fons interm,édiaires :. mais quaut

a

la

diff~rence fpécifique des

moda,

(1 y en a. qni fembknt la

faire cmtli!l er daos tes diverfes aífet{ions de chaque fon

de

l'oél~ve,

par rapport au fon fa.ndameural' c'e!l-a-dire

da,ns

la ditférentc poftt io

n des dcus (

'cmi·tons plus au

moins élni¡\fJéS de c;e fOil f

'llld:t.mental

,

1113ÍS

gardant

!Oll–

jaurs entre eux la di lb nce

p;efcritc .

D.'au¡r<s ou con–

\raire,

6t

c'~O

l'apiniop comr(lune, murcnt coree diifé–

renco uniquemont

d~ns

l'intenftté du ton , c'eil-a,Jire en

~;e.

que la !qrie ¡o_tale des 1101es

~O

plus aiaue ou pl us

grave ,

&

prife on diíférens

l i~ux

dn fyili:me; tnutes les

cardes de

cet¡~

férie gardant toujours entre elles le> mc!–

q¡es

r~~POJIS

..

Srton le premier feos

il n'y auroit que fept

mo-ln

paffibles daos te fylleme 'diotoniquo;. car

i1

n'y a

qu~

fept

013!11<;·