M 1 Z
tion ou' prefcrfre
l'nc~s
de !'un ou de J'autre,
ti
par na–
fard 'on fe propofe que
J'aci~e
ou J' a.lkali domine dans
cene préparation .
Secondement ,
il
dl
inutile de diMrer pe
0
dant
fi
long–
tems: l' union convena)>le des trois Íngrédiens
efl
opéréc
CD
I! CS·peu de tems,
&
il fuffit pour la hatcr d'agl!er
pendant quelque t.ems le yai(rea11 daQs
l,eq\lcl on a fait
le
mélange .
C ene
mixtuu
efi un puiCfant cordial
&
fud.ori,l;ique
~u'oh .
doit p
r.efcríre par gouttes' m élées
a
quelque
li–
qoeur oqueufe
appropriée.Ceremede efi fo rr peu ufité .(b)
MIZINU
M, ( Glog . a'n<.)
ville de la Galatie fur la
route de Conilantinople
:i
At¡tj<¡che, í'uiNa)ll l' llipéraire
lf.\moni.n ,
(D.
J.)
·
MN
MNEME CE' PHALI9UE, f.
m.
ha"'"'.
C'etl un baume que Charles duc Je Bourgngn_e
achet~
il'un medeci
n angloisla
fomme de dix mille iiL>rins.
Quelqú'es-m;ts
aCfur.ntqu'il erl li efficace qu'il conferve
dans l'efprit
un fouv enir perpéruel des chofe. paCfées ; il
n'y a que een.x
q~i
en ont fait ufog_e, qu! ' peuvent no us
le dire. Gln le prépare de la man¡ere fuJ.vanto :
Prene'l fue de fe.uille' de mé!1Cfé , baG lic, fleurs de
u .-
, maris, lys, primevere, romarin, lavande, bourache , ge–
n~t,
de chaquc deuit onces; rofes, viole1tes , de chaque
une once; cubebes, cardamome, r,naniguette, fama!
~i·
trio,
ca_rpobalfamuD:~, iri~,
f:ifran or·iental, farieue, pi–
voine, thJm, de chaque demi. once¡
floro~
liquide, rlo–
ux
calamite, opopanax, bdellium, galbanum,
~OfJlffiC
de
lirrr
e, latidanum, de chaque fi
x
gro}; racine d'ariO o–
!oche longue , hnilé de térébemhine, de chaq ue cinq gros;
coflus, genie.vre, baies de 'iaurier, mafl ic, been, de
ch~q¡¡e cmq gros .
P ulvéoilcz ce qui d.oir l'é1re, mélez
le tour ;enfem–
ble, diflíiJe·¿-Je par l'alambic a un degré de chaletlr con–
"enable, juíqu'a ce que l'eau íoit féparée de l'huile. O ,n
en
prend
)a
groffcur d•'une noix,
&
l'on s'en oint tous
ks jo urs les paCfages des narines
&
des oreill¡:s pendant
les deux premie'rs mois ; tons les trois
jours
les deux
m dis íuivans; det¡x fqis
'par
~maine
p.endant les deux au ·
tres mois , eufuire ljne f.,is tnutes les femaines,
&
apres
cous les quin7.e jqnrs, juíqu'a ce que l'aonée foit ex pi–
rée. 11
fuffi t
apr~s
cela d,e sien oindre une fois !OliS les
t¡'lo's . Sennert,
Rrnél.
ltb. [.
<.
.
v .
MNEMO SJ'NE, f.
f. (
M)'th•l. )
la déeCfe de la mé–
m oire . Elle étoir, felon D iodore, filie du C iel
&
de
la Terre ,
&
freur de Saturne
&
de Rhéa. Dn lui accor·
de, dir le meme auteur, r¡o n-leulel)lent le premier uí•–
ge de tOlU ce qui fert
i
rappel kr la mémoire des aho–
f(s dont nnus
V\>ulons
no us reífouvenir, tl)ai'i encare l'arr
du raiíi>nne1nenr .
J
upi1er, ajument les Poeres , aev ínt
amou reux ·eje
Mnlmo!i~~ ,
&
h
rendir more des neuf
Muíes . Pline ,
liv.
XXXI/. ·<.
x j.
parle d' un excellent
tabi<au de ceue d.ceCfe, fair par Phililcus;
&
P JQfanias
nomm,e une fontallle racrée de méme !)Orn, dans la
Béorie.
Ml':IIARA, (
Géo;:.
allt.)
ville de la Mauriranie Cé–
farienne, felon ·Prolomée,
l. lf/..
t .
ij.
Marrnol prétend
~ue
c1efl
H~tb~e,
bourgade
~u
ro.yaum.e
dli\J~er .
· ' '
MOATA~~LITES
., MUTAZALITES,
f..
m.
pl. nom d' une feéle de la religio n des f ures , q ui ligni–
fref~•arr!J ,
paree qu'ils li rent une efpece de fchifrne avec
les autr<s (eélts , o u paree qn'ils font div ifés d'el les dao s
Jeurs opit¡io ns . lls prennent l.e ¡i•re de
l'tmitl
&
de la
'juf!u e
de
~ieu , ~
d,ifent que D ieu efl éÍernel , fage ,
p•J¡ffat¡t
1
m'!< qqi¡J n d l
pa~
¡!terne! par fo n éternité ni
fage pijr fa 13gcffe ,
&
ain li de fes autres an ributs
e~tre
lefqpels ils ne .veulent odmmre aucune
diil in étio~
de
peur de multip lier l'e:fence divine . La feéte qui leu'r efl
la plus oppofée,
~11
celle des S éphalites, qui fou tiennent
llU'il y
~ en
D icu P.luli¡:urs a11ribu1s réel lernent di(tingués
comme la
f~gefTe, 1~ j~til ice, ~t. Ri¡:~ut,
d, I'Em/
Dttdm.
M _OATR <\ ,
•••y•z
M O H ATRA,
M O BI LE, ad¡ . (
M l ch. )
fe dit ¿e ce qui erl fufcep·
tib!e de mo uvernept, q ui
¡:0
difpo\e au rnou vcrnent .
f/oy.
Mo uv EMENT .
La
fphcr~
erl
1~
plqs 1!fobi/, de rous le> corps
c'erl–
a-dire le plus facile
a
mouvoir . U ne pp rte
er! ' mobile
.fur (es gon9s;
l'aiguill~
aiman.tée, f ur foq _pivor ,
&e.
41•~:/e
fe d11
~o
uveot pJr oppoJ¡uoo
f
ji.u .
v,ya:.
f
JXE •
MOD
Pnmie~
mobi/,
efl le nom que les anciens AOrono·
mes donnoicnt
:l
un prétendu ciel de cryllal qui , fel on
eur , enfermoit
~ous
le> alltr<s ,
&
qut les entrainoit avec
!n
i daus ' ronmouvament .
1/oya:.
S
Y
s
T E\t E
Moun.Esn in:s ,
font des
le
res q ui n'arrívent pas
to
ujours le1:neme jour ou le mé roe mois de l'année,
l.J)liS
w uiours le meme jour de la femaioe
f/oy.
F ETE ,
A in~i
P áques el! uue
fiu
m~bi/, ,
é.tant attaclíé au Di–
I,Tianche d' apres la pleme lnne qui fmt
immédiatement
l'éqllinoxe du printems .
T oUtes
les
aurres féres fe reglent fu r eelle· li,
&
e11
lOnt
fOUie5
les années
a
méme dillanee ; enÍOrte qHe par
r~pport
a
P.ique<
. elles (out
ll<CS:
telk~
font la Scprua•
géli:ne, la Sexa)
\é.flme , le M ercredi des cend res,
l'Af·
cenfion,
1~
Penr
ecó¡e ,
la Trinké,
&e.
1/oy<:t
thnctm
J~
en ioNrs
k
Jo1
articl~ .
M
OBIL-E,
pnrmi
lo
Hor/o~-'1
fignilie
un•
""', ou
que!que autre piece du mouvement d'une mnntre ou pen·
dule, qut tourne fur des pivo1s. lis appellent, par excm–
ple, le barr:llet
¡,
premicr mobi/, .
D ans uue montre les
¡lerni<rs
mobila
funt la pel ite roue moyenne, la roue de
champ, la roue de 'rencontre ,
&
le balancier . Les pre–
m iers
font
le barrillet, la
fuCée,
&
la grande
roue
moycnne .
. MOBILIAIRE, ., MGBILIER, f.
m.
(Jurifpr. )
fe dir de ce qui efl meuble de fa nature , e u qui e!l ré–
puté 1cl , foit par la difpofition de la loi ou par con·
vcntion
&
fiélion.
Q uelquefnis par le terme de
m•bili.r,
on entend tGus
les mcubles meublans .
lin~es,
habits, argent co mptanr,
g raíns , beOiauK, billets
&
obligattons,
&
a
m
res chafes
mobiliaireJ,
.ou réputées relles.
f/oyez
ME UB LE
.
(A)
M O BILISER, v. aél.
( '}urijjn. )
lignifi e
am..blir,
faire qu' un immeub e réel , o u
répUié
tel, foit réputé
meublc. L'ameubliCfement n'erl, comme on voit, qu'
ünc fi étion qui
fe fait par convention . Ces Co rte&
do
clau les Cont alfez ordinaires dans les contrats de
m~ria~es
,_pone fair.; entrer en communauré quelque pol'tiou
des immeubles des futurs conjoints. lo rfq u'IIS n'ont pas
~(fez
de mobilier .
f/oyt >:.
AMEUBLISSEME tiT.
(A)
MOBILITE',
f.
•f. (
Mlehnn. )
ligniñe poffi bilit6
d'étre mu' ou facilité
i
erre mu
&
quelq u~fois
le mo u–
vement meme aéluel.
Voy.
MouvEME ~T .
La
m•bilitl
ou ¡Y>ffibilité
d'~tre
mu, ell une propriété
géoérale des aorps .
Lo
mobilitl
du morcure, ou la facilité de fes parries
a
~rre
mues, provient de In petiteCfe
&
de la fphéricité
de fes
p~rticules,
&
c'eil ce qui en reod la li iatioo
(j
diffic!le.
Voyn
MERC URI!: .
L'byporhefe de la
ro~
..bilitl
de la T erre e O !
1
opini01t
la plus plaulible
&
la plus
rc~t'ie
cha ks Afl ro nomes.
f/oy•:t
TE&RE
'
Le pa pe Paul
V .
nGmma des comm:ffaires pour exa–
miner l'o pinicin
de
C opc•rnic i'ur la
mobili:l
de la Ter–
re . Le réfultat de leur reche;che fur une déf<nfe , non
d'alfurer que cette
mobilitl
fü t poffi ble , m1i< feu lement
d'aCfurer que la
T~rre
fO t aa uellemem mohile ,
c'eil- ~dire qu'ils parmireot de tOutenir la
mo!Ji/itl
de la T err(!
comme une hypothefe qui donne une grande facilité puur
expl iquer d'une maniere (entibie
toCJS
le phánomenes des
mouvemens célelles ; mais ils # fendirent qu'o n la fou–
tl nt comme thefe o u comme une ohofe
réelle
&
effe–
ét ive , paree qu'ils la crurem co ntraire
a
l' EcriiUre.
Sur
quoi
•••y•z
CúPERNt~
&
SYSTEME.
C!.ambu J. (O)
M OC:\DE ,
ou
MOQUI\DE,
f.
f.
(Comm.)
érofle
de lai ne fur fi l ,
&
qui ell travail lée en velours . La
m•–
tnd,
fe fait en F landre,
&
elle en diverlifi ée de
GOU–
Icn rs' en rayu res o u fleurons . O n
l'app~lle
auffi
moru•
tU.
O n l'emploie en meubies . La chaine efi de !in,
&
la
rrame de laine :
&
la laine des couleurs propres
a
e¡é–
cmer le dd lein du montage du mérier, lu fur le fem·
pie ,
&
ti •
é
par la tireufe de fempl e .
M OCH A ,ottMOKA,
(Giog. )
vi11e de l'Arabie
heuteufe , avec un bon port,
a
l'entrée de la mcr Rqu–
~e ,
a
1
r
lleues N . du détroit de Babel -M ande!. ,La
choleur y efi exceffi ve
&
les pluies fort
rares . On
falt
a
M ocha
un commerce affez oonlidérable de café qui
y
palfe pour excellent .
L ong.
303.
lal.
mérid.
34·
M OCH/1., (
&logr
)
!le de 1'A mériQ ne méridionale au
Chili, E11e dépend de 1:;. pro vince d' A rauco ,
&
erl fer–
tile en fruits
&
en bons
p~tura)(es .
E lle eO a cinq
l ieue~
du con tineut, éloignée de la ligne vers
le fud, de 38
degrés
&
quelques mmuros . Ses habitans font des 1n·
diens fauvages qni s'y
réfu~ierent
d' Aranco , lor(q ue les
Efpagnols fe
rendire~u
mai tres de cette pro vince
&'
de
la rerre-ferme.
(D. ']. )
M O CHE, f. f.
( Com. )
" '
r.m u dt B/ondicr,
cfl
un paquet dt foie
1
te! qu!il
vi~nt
des pays érran¡¡er,.,
pe·