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MOD
qui feroit contre la feconde regle, qui
d~fend
de con·
clure du particulier au géné ral. Cette raifon a tieu auffi
daos la troi(Jeme figme, ou le grand terme ell aulfi at·
tribur dans la majeure.
.
11.
regle.
L a
majtt~re
doit étrt univerfelle,
carla rni•
neure étant affirmative, te moyen qui en ell l'attribu r y
en pris particulierement: done il doit étre univerfet daos
la majeure o
u
il e(\ fujer, ce qui
la rend univerfelle ,
VoY._.:G
la premiere regle générale .
0<1 a fait voir qú' il ne peur y avoir que dix "'"'"
concluans; rnais de ces dix
modn ,
A. E. E.
&
A.
O . O ,
font exclus par la premiere regle de cene figure.
l. A. 1.
&
O.
A.
O. font esclus par la fecoRde.
A. A.
l.
&
E. A.
O. fom etclus par le quatrieme co–
rollaire des regles générales; car le petit terme étant fu jet
daos la mi<1eure, elle ne peut étre \)niverfellc que la cou–
clufion ne le f01t auffi,
Et par conféquenr il ne relle que ces
4
m•du,
:¡,
affirmatifs,
A. A. A.
:¡,
négatifs,
E. A. E.
A,
1.
l.
E.
J.
O .
Ces
4
moda
pour étre plus facilement retenus, ont
r!té rédui¡s
~
des mots artificiels, dont les trois fyllabes
marquent les ¡rois propofirions ,
&
la voyelle de chaque
fyltabe marque ql\elle cloit
~tre
cette propofition.
Bar
Ba
Ra.
'I'out ftre cr!l eJI Jlpmt/¡¡llt;
'IoKt hommt efl crll:
/)qnf M¡t /,qmmr efl #pe11dant ,
Ce
N u/
~~~¡
dé.fire plut
~"'il
n'a n'eJI &onttlll;
La
'I'oru avttrr
di
jire plur
~11'il
n'a:
Rent,
lhnc nu/ avarr n'•JI conttnt,
Da
Ri
l .
Fe
Ri
o.
'Tout
<t
~ui
[trt au falut '.ft avantageux;
ll a der aflliéliom 'l"i .flrvmt au falut:
Pone il
1
a du a.ffltllionr
~~~i
fonl a'IJantllgtuftr.
Rittr de hontmx n'
•fl
fouhaitable;
(.'
ertaitJJ gains font honttltX:
Dq,, il
y
a
certllinr gains qu'q'i
n~
f{oit p11s
!•~·
/¡~iur ,
·
·
11
y
a Cleux regle$ pour
1~
feconqe figure ,
J.
regle.
Une da deN
X
prlmices doie
étr~
11/gative,
car fi
elle~
étoient toutes deux affirmatives, le moyen
qui
y
el! toujours attriput feroit pris deux fois parpcu.
lieremeot
~;ontre
la
premi~re
regle
gén~r~le.
11.
regle.
L q
majeur~
doif ftre
~RÍVfrfe/{e,
car la con.
ctu(Jon éraot qégarive, le granq terme qui en ell t'attri·
but,
y
e(l pris univer(ellemeot; or ce méme terme e(]
fujet de la majeure: done il doit étre univerfet,
&
par
conféquent
rendr~
la majeure
univerf~lle.
Des dix
moder
conctuans, les quarre affirmatifs fon¡
exclus par la premiere regle de cerre figure.'
O. A,
O.
efl excl u par la feconde l qu j e{\ que lama.
jeure doir étr< univerfelle.
E . A. O , efl exelu pour
la
méme raifon qu'en la pre–
miere
fig\1r~,
paree
qu~
le petit terme e(\ auffi fujet daos
la mineure .
·
·
·
11
ne rerie ¡lonc de ces dix
moda
que ces quatre,
~ géqér~ux
1
E.
A. E.
2
particuliers, E .
l.
O .
A. E.E.
A. O .O.
On
a
compris ce$ quatrc
modts
fous ces mots artifi,
eiels,
·
e~
S
a
Re.
Ca
'"Mes
Tres,
Fe~
Ti
No,
.Ba
Ro
Co.
Nulle figure
n'
eJI indivi/ible;
'Toute ptn{le eJI indivifible:
D one nttl!e pmfü n'e JI figure .
T out u
~ui
txciu la malice da hommes efl
b/á,
mable;
A11nme w rtu n'eJI blámable:
D one &H&une vertH
,.'txcit~
la n¡alice dts
ho111~
m(I .
Nttl{~
vertun'ejlcontrair. al'amourde la v lritl;
!1
y
"
tm
am6ur de lt¡ paix
'ftiÍ
•JI &ontr•ire a
l'amottr de la vlritl:
'
P one il
y
a un amour de la pttix qtti n''.ft paf
('Re
'l(trlll
1
'I'oute v raie
feie~tce
eJI uti/e
·
Phifi~·~r~
fu_btilitls du philofophes
"'
font pas
1ttilti !
{Jo".'
pllffi<uqf'!btilitlr
~es
p_bilofopbes n'•ppar•
1ttn'1!'!~ pa~
a
la
<~raze
ftwue.
JI )'
a encorc; des regles po11r la tcoi6emc figure.
MOD
r.
regle .
La mi11ture doit étre ¡¡.ffirmativ•.
On te
cé·
montre de la meme
m~niere
que daos la premiere fi gure .
11. regle .
l.)
011 11'y
peut conciNre
~u
e particuliuemmt
car la mioeure étant ¡oujours affirmative, le petit
term~
qui en tll l'artribut
y
e[l parricnlier ; done il ne peur
~rre
univerfcl daos la conclufioo ou il ell fujet, paree que
ce feroit conclure te
génér~t
du particulier COIHre la. fe–
conde regle générale.
D es dix moderconcluans,
A, E. E.
&
A. O. O.
foot
exclus par la premitre regle de cette figure .
A. A. A.
&
E. A. E.
font exclus
p~r
la feconde .
11
ne rene done
qu~ ~e~
fix
modes,
3
affirmatifs,
A . A.
l.
3
négatifs,
E. A. O.
A.
l.
l.
E.
l.
O .
l. A. l.
O . A. O.
C'ell ce qu'on
a
réd11it
ces fir mots artific iets:
Da-
Rap
Ti.
La divifibilité 4e
/11
n¡atiert a l'infini •JI i•<•m·
prlhtnfib!t;
.
La divifibi/itl de la mati<rr
a
1'
;,¡;,.;
tJI tr<r·
ctrtaint:
11
y
a done deJ cbofe¡
tr(¡·ftrtai~ra
r¡ui
[o11t
;..,
~omprlht11Jiblt¡.
Fe
N,/ homme •'•JI Hn an,te;
Lap
Tout homme ptnfe:
Ton ,
Done
~utl~ue
choft
~ui pe~rfe
11'eJI pa¡
""
a•:•.
Di
S
a
Mis.
Da
Ti
Si.
Bo
Car
:Po.
e
trtainl •vartJ font
rilhu;
To111 le1 avareJ ont
de~
befoinr:
Donc urtailf{ richa ont des befoins.
T~llt
forvizeur áe Diu1
tfl
roi ;
JI
y
a
do fer viteurs dt Dieu
'!"¡
font paM'IIrtl;
JI
y
a
tlo11c da
pa~tvra ~rú
j ont roÍI.
11
y
a
da
coltra t¡lli
lit
font pa1
Mt~mabler;
Toute eolere efl Nne paffion:
Done il
y
a
dt1
paffions
f"i
ru
[o111 p•s
bl•-.
fllabla,
Fe
Ritn dt
fe
~ui
eJI plnltrah/e n'e(l corps;
Ri
fJ.!ttl~ue
chofe de plnltrable eJIIcmdu :
Sop,
pone ruelru• fhoR d'lte11du n''.ft point corps.
~a
quatrieme figure ell
fi
peu oaturetle, qu'il ell
ar–
fcz ir¡utile .d'en dor¡ner les regles. Les voit:\ néanmoins,
afin qu'il ne manque rien
:\ la démonnration de toutes
les manieres (Jmples de raifonner ,
Premiere reglt.
Quand la majeure eCl affirmative, la
mineure en totljours univerfelle; car le moycn en pris
particulierement dsns la majeure affirmative . 11 faudra
done qu'il foit pris généralement daos la mineo re,
&
que par conféquent il la reode uoiverfelle, puifqu'it en
ell te fujet . ·
Srcondt
re~/,.
Quand la mineure en affi rmntive, ta
conclu (Jon ell toiljours particuliere; car
le
petit terme eft
auribu r dans la mineure,
&
par conféq uent il
y
e(] pris
particulieremenr quand elle ell affirmative; d'oú it s'en–
fo it ( par la feconde regle générate) qu'il doir étre auffi
p~rticulier
dan\ la conclufion doot il ell le fujer; ce qui
1~
rencl
p~tticuliere .
·
Trqifiemt regle.
D ans tes modes négatifs la majeore
dait é¡re générsle; car la conclufion étant né)\ative, le
grand terme y ell pris généralement.
11
fau t done (par
la Cecqnde regle générale) qu'il foit pris auffi générale·
mem daos les prémices : or
i1
ell le fujet de la majeu•
re;
i1
faut done que la majeure foil générale.
Des
di~
modes coocluans, A.
l.
l.
&
A. O . O. font
exclus par la premiere regle . A. A. A.
&
E. A. E. foot
exclus par la feconde; O .
!{
O . par la troi(Jeme.
11
oe
relle dooc que ces
S',
deur affirmaufs, A. A. l .
l.
A. l.
!rois négatifs, A. E . E,
'
E. A. O ,
:¡;:.
1,
o ,
Ces cinq modes fe peuvent renfermcr daos ces mots
~rtificiels,
barbatipt
ou
falenter
1
dibatir, ft[pamo , frtfo
fomorum,
en ne prenant que les tr<'lis premiercs fyllabos
de chaq ue mot. Voici un exempte d'un argumenr daos
ceue fi gure, pour fsire voir cambien peu la conclufioo
ell naturette .
Ca
'I'ous
In
mil
U;(
de la
'VÍt
}ont
dn
mattx
paJ!a~trJ;
len
'I'our
In
maHX paffagerr
'"
font poi•t
a
rraindrt~
tes.
D onc nul des maux qui font
a
craindre, n'efl
""
mal dt ctttt
-vi~.
MoDE,
anciennement
MoEURS,
f.
m.
(Grammaire.)
D ivers accidens modi6enr la
fi~nification
&
la forme
des verbes,
&
il
y
eu a de deux fortes : tes uns font com•
muos