Table of Contents Table of Contents
Previous Page  486 / 760 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 486 / 760 Next Page
Page Background

474

MOD

qui feroit contre la feconde regle, qui

d~fend

de con·

clure du particulier au géné ral. Cette raifon a tieu auffi

daos la troi(Jeme figme, ou le grand terme ell aulfi at·

tribur dans la majeure.

.

11.

regle.

L a

majtt~re

doit étrt univerfelle,

carla rni•

neure étant affirmative, te moyen qui en ell l'attribu r y

en pris particulierement: done il doit étre univerfet daos

la majeure o

u

il e(\ fujer, ce qui

la rend univerfelle ,

VoY._.:G

la premiere regle générale .

0<1 a fait voir qú' il ne peur y avoir que dix "'"'"

concluans; rnais de ces dix

modn ,

A. E. E.

&

A.

O . O ,

font exclus par la premiere regle de cene figure.

l. A. 1.

&

O.

A.

O. font esclus par la fecoRde.

A. A.

l.

&

E. A.

O. fom etclus par le quatrieme co–

rollaire des regles générales; car le petit terme étant fu jet

daos la mi<1eure, elle ne peut étre \)niverfellc que la cou–

clufion ne le f01t auffi,

Et par conféquenr il ne relle que ces

4

m•du,

:¡,

affirmatifs,

A. A. A.

:¡,

négatifs,

E. A. E.

A,

1.

l.

E.

J.

O .

Ces

4

moda

pour étre plus facilement retenus, ont

r!té rédui¡s

~

des mots artificiels, dont les trois fyllabes

marquent les ¡rois propofirions ,

&

la voyelle de chaque

fyltabe marque ql\elle cloit

~tre

cette propofition.

Bar

Ba

Ra.

'I'out ftre cr!l eJI Jlpmt/¡¡llt;

'IoKt hommt efl crll:

/)qnf M¡t /,qmmr efl #pe11dant ,

Ce

N u/

~~~¡

dé.fire plut

~"'il

n'a n'eJI &onttlll;

La

'I'oru avttrr

di

jire plur

~11'il

n'a:

Rent,

lhnc nu/ avarr n'•JI conttnt,

Da

Ri

l .

Fe

Ri

o.

'Tout

<t

~ui

[trt au falut '.ft avantageux;

ll a der aflliéliom 'l"i .flrvmt au falut:

Pone il

1

a du a.ffltllionr

~~~i

fonl a'IJantllgtuftr.

Rittr de hontmx n'

•fl

fouhaitable;

(.'

ertaitJJ gains font honttltX:

Dq,, il

y

a

certllinr gains qu'q'i

n~

f{oit p11s

!•~·

/¡~iur ,

·

·

11

y

a Cleux regle$ pour

1~

feconqe figure ,

J.

regle.

Une da deN

X

prlmices doie

étr~

11/gative,

car fi

elle~

étoient toutes deux affirmatives, le moyen

qui

y

el! toujours attriput feroit pris deux fois parpcu.

lieremeot

~;ontre

la

premi~re

regle

gén~r~le.

11.

regle.

L q

majeur~

doif ftre

~RÍVfrfe/{e,

car la con.

ctu(Jon éraot qégarive, le granq terme qui en ell t'attri·

but,

y

e(l pris univer(ellemeot; or ce méme terme e(]

fujet de la majeure: done il doit étre univerfet,

&

par

conféquent

rendr~

la majeure

univerf~lle.

Des dix

moder

conctuans, les quarre affirmatifs fon¡

exclus par la premiere regle de cerre figure.'

O. A,

O.

efl excl u par la feconde l qu j e{\ que lama.

jeure doir étr< univerfelle.

E . A. O , efl exelu pour

la

méme raifon qu'en la pre–

miere

fig\1r~,

paree

qu~

le petit terme e(\ auffi fujet daos

la mineure .

·

·

·

11

ne rerie ¡lonc de ces dix

moda

que ces quatre,

~ géqér~ux

1

E.

A. E.

2

particuliers, E .

l.

O .

A. E.E.

A. O .O.

On

a

compris ce$ quatrc

modts

fous ces mots artifi,

eiels,

·

e~

S

a

Re.

Ca

'"Mes

Tres,

Fe~

Ti

No,

.Ba

Ro

Co.

Nulle figure

n'

eJI indivi/ible;

'Toute ptn{le eJI indivifible:

D one nttl!e pmfü n'e JI figure .

T out u

~ui

txciu la malice da hommes efl

b/á,

mable;

A11nme w rtu n'eJI blámable:

D one &H&une vertH

,.'txcit~

la n¡alice dts

ho111~

m(I .

Nttl{~

vertun'ejlcontrair. al'amourde la v lritl;

!1

y

"

tm

am6ur de lt¡ paix

'ftiÍ

•JI &ontr•ire a

l'amottr de la vlritl:

'

P one il

y

a un amour de la pttix qtti n''.ft paf

('Re

'l(trlll

1

'I'oute v raie

feie~tce

eJI uti/e

·

Phifi~·~r~

fu_btilitls du philofophes

"'

font pas

1ttilti !

{Jo".'

pllffi<uqf'!btilitlr

~es

p_bilofopbes n'•ppar•

1ttn'1!'!~ pa~

a

la

<~raze

ftwue.

JI )'

a encorc; des regles po11r la tcoi6emc figure.

MOD

r.

regle .

La mi11ture doit étre ¡¡.ffirmativ•.

On te

cé·

montre de la meme

m~niere

que daos la premiere fi gure .

11. regle .

l.)

011 11'y

peut conciNre

~u

e particuliuemmt

car la mioeure étant ¡oujours affirmative, le petit

term~

qui en tll l'artribut

y

e[l parricnlier ; done il ne peur

~rre

univerfcl daos la conclufioo ou il ell fujet, paree que

ce feroit conclure te

génér~t

du particulier COIHre la. fe–

conde regle générale.

D es dix moderconcluans,

A, E. E.

&

A. O. O.

foot

exclus par la premitre regle de cette figure .

A. A. A.

&

E. A. E.

font exclus

p~r

la feconde .

11

ne rene done

qu~ ~e~

fix

modes,

3

affirmatifs,

A . A.

l.

3

négatifs,

E. A. O.

A.

l.

l.

E.

l.

O .

l. A. l.

O . A. O.

C'ell ce qu'on

a

réd11it

ces fir mots artific iets:

Da-

Rap

Ti.

La divifibilité 4e

/11

n¡atiert a l'infini •JI i•<•m·

prlhtnfib!t;

.

La divifibi/itl de la mati<rr

a

1'

;,¡;,.;

tJI tr<r·

ctrtaint:

11

y

a done deJ cbofe¡

tr(¡·ftrtai~ra

r¡ui

[o11t

;..,

~omprlht11Jiblt¡.

Fe

N,/ homme •'•JI Hn an,te;

Lap

Tout homme ptnfe:

Ton ,

Done

~utl~ue

choft

~ui pe~rfe

11'eJI pa¡

""

a•:•.

Di

S

a

Mis.

Da

Ti

Si.

Bo

Car

:Po.

e

trtainl •vartJ font

rilhu;

To111 le1 avareJ ont

de~

befoinr:

Donc urtailf{ richa ont des befoins.

T~llt

forvizeur áe Diu1

tfl

roi ;

JI

y

a

do fer viteurs dt Dieu

'!"¡

font paM'IIrtl;

JI

y

a

tlo11c da

pa~tvra ~rú

j ont roÍI.

11

y

a

da

coltra t¡lli

lit

font pa1

Mt~mabler;

Toute eolere efl Nne paffion:

Done il

y

a

dt1

paffions

f"i

ru

[o111 p•s

bl•-.

fllabla,

Fe

Ritn dt

fe

~ui

eJI plnltrah/e n'e(l corps;

Ri

fJ.!ttl~ue

chofe de plnltrable eJIIcmdu :

Sop,

pone ruelru• fhoR d'lte11du n''.ft point corps.

~a

quatrieme figure ell

fi

peu oaturetle, qu'il ell

ar–

fcz ir¡utile .d'en dor¡ner les regles. Les voit:\ néanmoins,

afin qu'il ne manque rien

:\ la démonnration de toutes

les manieres (Jmples de raifonner ,

Premiere reglt.

Quand la majeure eCl affirmative, la

mineure en totljours univerfelle; car le moycn en pris

particulierement dsns la majeure affirmative . 11 faudra

done qu'il foit pris généralement daos la mineo re,

&

que par conféquent il la reode uoiverfelle, puifqu'it en

ell te fujet . ·

Srcondt

re~/,.

Quand la mineure en affi rmntive, ta

conclu (Jon ell toiljours particuliere; car

le

petit terme eft

auribu r dans la mineure,

&

par conféq uent il

y

e(] pris

particulieremenr quand elle ell affirmative; d'oú it s'en–

fo it ( par la feconde regle générate) qu'il doir étre auffi

p~rticulier

dan\ la conclufion doot il ell le fujer; ce qui

1~

rencl

p~tticuliere .

·

Trqifiemt regle.

D ans tes modes négatifs la majeore

dait é¡re générsle; car la conclufion étant né)\ative, le

grand terme y ell pris généralement.

11

fau t done (par

la Cecqnde regle générale) qu'il foit pris auffi générale·

mem daos les prémices : or

i1

ell le fujet de la majeu•

re;

i1

faut done que la majeure foil générale.

Des

di~

modes coocluans, A.

l.

l.

&

A. O . O. font

exclus par la premiere regle . A. A. A.

&

E. A. E. foot

exclus par la feconde; O .

!{

O . par la troi(Jeme.

11

oe

relle dooc que ces

S',

deur affirmaufs, A. A. l .

l.

A. l.

!rois négatifs, A. E . E,

'

E. A. O ,

:¡;:.

1,

o ,

Ces cinq modes fe peuvent renfermcr daos ces mots

~rtificiels,

barbatipt

ou

falenter

1

dibatir, ft[pamo , frtfo

fomorum,

en ne prenant que les tr<'lis premiercs fyllabos

de chaq ue mot. Voici un exempte d'un argumenr daos

ceue fi gure, pour fsire voir cambien peu la conclufioo

ell naturette .

Ca

'I'ous

In

mil

U;(

de la

'VÍt

}ont

dn

mattx

paJ!a~trJ;

len

'I'our

In

maHX paffagerr

'"

font poi•t

a

rraindrt~

tes.

D onc nul des maux qui font

a

craindre, n'efl

""

mal dt ctttt

-vi~.

MoDE,

anciennement

MoEURS,

f.

m.

(Grammaire.)

D ivers accidens modi6enr la

fi~nification

&

la forme

des verbes,

&

il

y

eu a de deux fortes : tes uns font com•

muos