/
MIX
.-;,,.; paree que fa fonda mentale ou ronique
~roit
une.
q uane au-d<f!ous de celle du mode dorien.
f/oya.
HY–
PERDORIEN.
Le mode
mixq-lydi~w
éroir le plus aigu des fept, aux,
quel¡ Prolomée avoir
r~duir
rous ceux de l'aneienne mu–
áque.
Vaytt.
M o
Di:.
On auribue :\ Sapho l'invention de
ce modo.
-
MIXOQUIXOCHI-COPALLI,
(Hi(l.
nat. Bot.)
grand arbre du Mexique, donrte
tron~
efl rayé de btanc,
&
dont
ta feuille retfembte
a
celle de
t'ora,nger . Ses
fleurs, qui fonr fort perites, font d'une couleur rou–
ge1rre. Ccr arbrc: c!onne une réf¡ne d'un rouge tres-v if,
tres-aromariquc, un peu aflringenre;
&
que l'on regar<\e
conune un
fp~cifique
pour un grand nombre de mala–
dies . On défigne auíli cet arbre (ous le nom de;
x•~hi
eopal.
M IX
TE,
adj. (
Mathlmat.)
On dit qu'il
y
a
raifon
ou proportion
mixt•,
lorfqu'on compare la ra.ifbn de l'an–
técédent
&
du conféquent
a
leur
d,iffér~nce,
comme fi
• .
f,::
~-ti
3 4
11
,
6
:
en ce cas, l'on aura
J
7
1
28.
4·
•+b . a-b
:;
<+a,
~-d,
f/oycz.
RAISON
&
PRo–
PORTtON .
Mathlmatit¡Ktf mixttf. f/oytz.
M,ATHÉMATIQUES.
MrxTE (
Pbyf:.)
un
corp~
mixtt
en Philofophie, efl
cetui qui erl compof6 <le di
ver~
élémens ou ptlncipes.
En ceJons,
mixtt
efl oppof? :\
/imp!t
ou
1/lmtntairc,
qui fe• dit des corps qui ne font compofés que d'un
principe
feul~meot,
comme les Chirnifles. fuppofent que
font le fou('re, le fel,
&<.
Les Scholalliques défi.nitfent un corps"
mixtt,
un tour
rc!fulrant de
plufi~ur~
iogrédiens
alt6r~s,
ou
modi6 ~s
par
le mélange , Suivam ce principe, les différens ingrédiens
ou compa(ans, n'exiltent poinr
a~uellemem
daos le;
mix–
", mais
ils
fa.n1 tous cha.ngés de
fa~on
qu'ils
confpi~
rent
a
la fo¡mation d'un nouveau. corps, d'une efpece
différente de celles des ingrc'diens. .
L'ob¡cr
el~
la Chirnie efl de
r~foudre
les
mixtn
eo
Jeurs parties
~ompofantt;S ,
OQ princjpes .
f/oytz.
C
H 1·
MIE
1
&<,
Les Scholafliques diflingnent les
miYttJ.
en
parf•itJ
&
;mparfaibl.
Les
mi)(tt~
parfaits !bnt des corps
anim~s, '
ou te, ót6meos fom
v~osforrnés
par un parfait rnélange:
t~ls
fom \<s plantes , les béres, les
homm~s
.. Les
mixtn
imporfa!rs , fonr des corps
inanirn~s
dont la forme n'efl
pas
ditf~rcnte
de cc:lle des élémens: tels !bnt les méréo–
res , les
miné¡~ux,
les métaux
Sur quoi tour cela efl·il
fond~ ~
V>yn
¡E 'L
É
M E N
S.
C
h~tm/,<rJ.
MlX:H
&
M IXTJON, (
Chimi<.)
les Chiml!les pren–
llCnt
ces q>ots daos deu,r fens dilférens :, premierement,
daos un
r~n ~énéral
&
vague, ils appel,lent
mi;¡:.ttJ
les
corps cllimiqnes, formés par !\tnion de divers principes
quelconques ;
&
mixtion,
l'union,
h
combina\(on de ces
divers
princi~es:
c'ef\-la tclfeos le plus connu,
~
le plus
ancien ; Sccondemenr, dans un fens
moin~. g~n6ral,
plus
rctferr6, ils appellent
mixtc
le corps form é par l'union,
de drvers. priocipes élémentaires. ou fimples;
&
mixtio11,
l'unior~
qui conflitue cet ordre particulier de corps. chi–
miqu~
. Cene derniere acception ell plus propre
a
ni
Chim!lles moqernes; elle a
ét~
principalernen( inrroduite
dans la langue chimique, par f\echcr
&
par Srahl, qui
n'ont cependanr pas atrez foigoeufemcnt é vi!é d'employer
ces
ex.pr~ílions
dans
1~
premiere lignification .
Nou~
allons confidéret les
mixtcs
&
la
mixtio11,
fous
ces
del\~
poinrs de
~U.e .
11
eQ
el
air que fous.
1~
premier, la,
mix~io11,
efl la
m~me cho('e que la fyncrcfc, que
1~
cembinaifon, que. l'u–
nion chimique, que la liaifon tnt;me, la "forre cohélion de
drvcf! prinQipet, opérée pa,r l'<:xercice de ccrte force, ou
de ce p(oc;ipe univerfi:l que nous avons confidéré fous.
le nom de
mif<(bilitl, voyct.
M,rS,C.BILITÉ,
Chimic ,
On rrouvera encere beaucOl\P
d~
notions majeures fur
la
mixtion,
répanducs dans plufieurs autres arricles de ce
DiC:ionnaire, daos
1
'-articlt CH!M.\~,
dans
i'art.
MEN–
STRLJE~dans
/'are.
RAPPO.RT,dans/'art. PlqNClPES,
Chimi,,
darlS
l'art.
U N1
oN,
&e.
ou ces notions ont
4
concou ru nécellairernenr
~ éra~hr
ou
á
éclaircir les ditfé-.
rens po;tliS de c(o8rine chimique, dom on s'occupe daos
ce, anid es. N ot1s allons en donner daos celui-ci, le
r~fumé
&
le compl é rnen1.
1°.
Les
nJ.Íxta
ou corps
&himit¡utJ, fo mpufl! ,
Cont
for–
més
p~r
l'uf\ion de prillcipes divers, d'eau
&
d'air, de
rerre
&
de fl\u, d'acide
&
d'alkali,
&<-
ils. di!ferent
cf–
[ellt·ellemenr en cela des agJ(regés, aggregars, ou molé–
culcs qui C.10 t formées par l'union
d~
fubflances pareii–
Jes ou homogeoes .
cw~
difference efl erpofée avoc
ileaUCC!UP de dératl daos la partie dogmatique de
rarti<lt
1
MIX
CKIMll,
voytt; ut articl•.
11 fuffit de rappeller ici, que
c'efl
a
cat~fe
de cette circon(jance etfenrielle
a
la forma–
tion des
mixtti,
c¡ue ces corps ne peuvent étre réfous
en leurs principes, qu'on
n'~n
peur féparer un de leurs
matériaux, fans que le11r
~¡re
propre fpéci6que périf!e,
•ll
lieu que l'aggregé érant divif6
d~ns
ce,
parti~s
inré–
grantes
&
prirnltives,
cha~QI\e
de
e~
parries efl encore
un corps pareil
a
la maQ"e dont
~lle
e(\ détaCQée. C'efl
daos
e~
dermer fens que la plus petire paftie q'or eft
toujour~ d~
l'<;¡r
i
mais nu\ dc.s príncipes chimiques de la
plus petire partle d'or,
de
l'ur indrvid,¡, du
mixer
appel–
lé
or,
n'efl de l'or; n[\1 af\emblage de
c~rtainS--¡1rincipes
de l'or mQins
110'
n'efl de l'or; de
m~me
que nul\e uni–
té, concoural\t
~
la formation, du nombre fix, n'ell fix;
ni aulle foq¡me de ces t¡nités,
moin~
upc;, ou moins pl\1-
fieurs, n'<ll fix ,
J.
o.
La
mixti~n
ne re fait que par-
il(><ta-pofitiM'
que
¡m
adhéfion fuperficialre de príncipes, comme
l'aggr~garion fe fait par pure adhéfion des
parrie~
intégranres
d'injioidus ch.imiques. On n.'a plus
ho~reufement
tlefoin
de
comb~rtre
les entrela9emens, tes lnrrofiJfi::eptions, les
crocoers, les fpyres
&
.lr~
autrcs
~hiq¡eres
des Phyficiens
&
des
Chimifl~s ~u
dernier fiecle.
3°.
L(\
mtxtion
n'e(l exercée, ou n'a lieu, qu'enrre,
les ·parrics Colitaires, uniques, in tVId•lelles des príncipes,
fit per minima ;
elle fuppqíe, elle demande la deflruélion,
ou du moin<
le rrcs-grand rellchemcnt
d~
l'aggrégation.
t~l
que cetui
~ui
e,fl
prnpre aux liquides,
~llX
ful:!flances
que
l~s
ChimiOes appellent
di{foutn
ou
rl{outo,
f~/,.~;e;
&
voilii d'o\1 oa!t l'axiome l;himique,
rorpora noH
a~u11t,
c'efl-a·dire,
o~ contraéler:~r
poi
m
ia
mixti•l!
chimrqt,~e,
11ifi
/int
Jolt~ta.
4°.
La
mixti011
efl un
!él
e
f\aturel (pontané; l'art ne
11
prodnit poitll, n'ajoute ricn
a
l'~nergi~
<\ti príncipe na•
rurd Jonr elle dépend, \n'excire point la force qlli ll
produir
1
il ne fai r que pla-:rr les corps mifcibh:s dans la
fphere d'a8iviré de eme force; fphere qui efl
tr~s·
bor–
nér, qui ne
s'~t~nd
poin(
a
\\O
efpace-fentible . Ainli,
~:~on,f~ul~rn.enr
les
mixta
nat~rels, m~is. m~mc;
les
mixuJ.
qul peuvenr étte appellés
;l
quelque 4gards
artifi.cich,
favoir, ceux qui fonr dus
á
la ditfolutioo chimique, ou
i
l'aélion menflroelle, dérerminée par des opéro¡ions ard6,
ciellcs,
voycz.
M_ENS,TR
ur;; ,
Chimte
;_
rous ces CO\ps, dis–
je, fonr
a
la ri¡(ueu.r des produirs narurels, des
~rres
dOs
itnmédiatemenr
a
UO principe ab(ol UIUenr iudép.endant
d~
l'art hu main .
Je
Cens bien qu'on pourroit chicanee
fi¡~
cette maniele d'envifager le príncipe immédiar de la
mix–
tiolt,
&
di,re que; mus les
princi~es
des. changemen> que
les homrn6s appellent
artifjútl!,
font poul(aot narurcls
a
la rigeur; mai'
~el
a ne ferroit pas exa
él :
de~
principes na–
turels ca.ncourem, il erl
'(rai , aux change_mens
op~rés
par les h.ommes, mais ils
y
conco{\re'\t plus
o.~
moins pro,
~hainemenr;
&
e~
concours
plus ou moins prochain , plus
ou moins rnédiat, (uffit ici po.ur érablir des
dif(érence~
etfentielles. En un mot, l'acide
~l'alkali qui, lorfq u'ils
font
qliS
a
, ponée
\'~n ~e
l'autre,
ex Íntt.ntione artifi(is ,.
s'unlf\ent,
po.nrfnr:ne r le oirre , foot
joinr~
par un loen
i
peut érr plus euélemenr,
plu~
propremenr appellé na¡u–
rel , que. c<lui qui' affujetrir
l~s douve_~
d'un t_onneau, au
r:t)Oytn des ccrceaux ,
&
e.
f 9.
L 'aéle de la
m.ixtio11.
efl foudain
~
mom<ntané ;
mixtio
fitt>~.
infl.anti,
dit Srahl, daos fon
Jpttimt~t.
Buht–
rianum, part . l.
JIP.
1.
r.umbr.
1.
~-
Xt'J•.
Cecr efl une
fu ire r¡écdfaire du
do~
me précédenr; car no.o-feulement
l'ob(er~arion,
les
fait~,
étal¡litfeot cwe v6riré;
mai~
elle
efl fufceptible, dans la confiMrat:on abflraite, de la
plu~
exaae
d~mon(\ra_tion .
En. effcr '· dos qut(
1•
mixtÍOlJ
s'o–
P,Cre par une force
inh~re1\re,o¡¡ ro~jours
fubliftanre daos
les corps; des que des corps. fe vouvcn.t placés dans la
fpl)ere d'a8ivit
de cetre force ( cetre fphere 6rant
(ur;.–
tout circonfcrite dans les ten1,1es de la
J!h~s gr~nde
vici–
nir~.
pollible, peu.r étre du
conr~él),
&
dt<s que tous les
obflacles font
~cart~s
c>u vaincus ,
\;¡_
mix1ion
doit arriver
dans · un in(lant, par un aél.e limpie, dans lequel on ne
fauroit
conce~•oir
de
la
dnr~e;
en un mot,
~tre
rri:s-voi"'
fin, ou fe toucher,
~ft
la
m~me
c)Aofe dans cecas, que
fubir la
mixti•w.
•
·
,
•6.'?.
La
cohéfion rnixrive e!l tres-inrlme; le
n~ud
qui
retient les pri.ucipcs des mines efl trh-forr ;. il
réfill~
a
routes les puitfances. méchani}¡ues; nul coin, nul lév¡er,
n.l\1 choc, nu lle
di~e&ion
de
mouvcm~nt ,
ne e.ctr! le rorn–
pre.;_
&
meiT\e le P,lus unjver('el des
agen~ cl¡,in:uqu~s ,
le
feu '·
&
tou(e
\'~n~rgie
connue de (OJl aé!;ron -dr(foclanre,
agit tn vain fur lJ.
mixti•n
la plus parfaue, fur un cer–
tain ordre de cor,ps chimiq¡¡es compofO:.s, donr nous. par–
lerons datlS la
fuire~e
cel arricle . A plus forre ror Ccm ,
le degré le plus· fo'Íble de cerre a8ion_, favoir la raréfa·
~ior¡_
par
r~.
chalc;.ur ne porte·t-elle pornt
~folumc;.or,~u
/