MIX
tera de
celt~
circonllance ¡¡,ccidentelle,
il
dl
clair que
tous ces
m~l~nges
ne íonr pas des
mix•i•ns:
premiere–
mem
p~r
les définidons, car ils ne íont borné< par au–
c une propor\ÍOtl; íecondcmem, par
la'
narure
n1~1ue
des
choíes; car nous eroyo
os
avoir prou vé que daos rous
~es
ClS, ce íom des corps non-íeulcmem p:treils, mals
mc!me1 idenriques de l' eau
&
de
l'eau qui
~·unilfent,
ce
qui .:onfl itue l'aggrégation .
Voy<z l'articlt
LrQU II'HT É,
Cbimit,
L'acide íunbondar¡¡ des íels 01éralliques peur
auffi erre confidéré
a
quelques
ég,~rds
comme uní par
(imple
ag~régarion
a
u vrai
mixt<
í1lin .
,
Les d•ff.!rentes
íubllanc~s
méralliques s'alliam auffi ou
s'cntrcmélanr, pour la pluplrt, tins
au~une
p.roportion,
un grain d'argetlt étant
re~u
dans une marre d'un mil–
lier de Ctlivre, con¡me un ¡¡rait1 de cuivrtl dans une malfc
d'un millier d'argent, n<>us re¡¡ardons auffi ces m élat1ges
4
les pardls, comme une cípece
d'aggré~adon ,
C'ert
ainti que nous l'avons confiMré dans l'apofítion du
f yJlcme des opérarions chin¡iques .
V,.
ÜPÉRA noNS
CHI MIQUI!:S.
D u mixt{s
&
dt l•
~ixtion
confidlr!, dans la fuow–
,¡,
,;cctptiOJ<.
M.
Becl¡er dillingue tous
les
íujets chi–
rniques en
mixtts,
compof~s,
íureon1pofés,
.Jecomppfit~,
&
ceux qu'il 3ppelle
fup<r decompq{itq ,
_
11
ap~elle
,i;;tts
)es co rps formés par l'unlon chimi–
que de deur Ou de plu!Jeurs élémen<, promier> prínci–
pes , otl corps fimples.
Voyn
Pan«:: rPES. L'aclde, le
foufre, l'ht1ile, le charbon le plus fimple, les
m érau~,
font
regar<j ~s
aomme des c<>rps de cet
ordr~ ,
Qni e(J
1ri:s-peu no mbreur, íoit daos la naiUre,
íoir daus
les
produirs
d~
l'art. C'efl la
mixtion
ejes íujers chim!ques
de cer ordre qui efl la plus parfaire, la plus intime, la
pl~s
conllante,
,3
laquelle convienoent éminemme¡¡r les
propri~tés
de la
mixtion
en gónérdl.
11
eCl tout fimple
par exemple, qt¡'elle élude davanragc l'énergie
d~
agens
chimiques , tant paree que les
mixta
!oot
de
toul
les
corps dellru4ibles les plus
perir~,
que paree que leurs
príncipes íont vrailfemblablement coherans clans
)e
plt¡s
g rand degré de vicini¡é poffible, ou du· moins
~xillant
da n~
la narure. Si le
cotuad!
mérne ell
concev~ble,
c'eCl
fans
contr~di¡
principalement entre
l~s prjncip~s
fimples
{JI
prerniers .
·
Les compofés íont des co rps formés p_ar
l't~nion
chi–
¡nique de dcux o u de plufieurs
mi¡rt<S;
pes
corp~
ío nr
plllS communs , íoit daos la narurc, íoir daos l'art. Les
¡nétaux.
minéraliíé~
a
veo
1~
fq4fre, les fels
méralliqq~s,
l~s
rél1¡¡es,
&f .
loor de1 com poíés .
!.,es íur
compof~s
fopt des corps foqnés par
11
union
chimi~ue
de
deu~
ou eje plufieurs compqíés : les exem–
ples ejes corps de
cet
ordre ,
o
u du,QlOins qui íoienr llri–
élement cjans les term es de la définirion. ne
íon¡
p~s
ailés
:i
trouver. Sthal dans
le
[puimm Btllerianr<m
,
n'oíe en propoíer qu'avec la formule du doute, C er¡e
diflj culté viem d'uq vice inpérant
a
la divifion méme
de Becker, q ui n'a poin¡ fait d'ordre diilintt pqur les
coml!inaiíom qui íe préíonteru le; plus fréquemment tant
d.;1ns
l~s
íu¡e¡s nature)s que
d~ns
les
íujets artific iels ;
favnir Jes unions imméqiares de1
élémen~,
des
mixtts
&.
des compoíés entre eux,
En
etfet, il
e~ít\e
trcs· peu
de
cqrp~
trcs-compoíés dans le dernier o r<fre
d~
r;om–
poficion , dans leíqoels n'entre
qt\~lque mixt~
oq
quelqu~
élémem .
11
y a beaucoup de combmaiíons de
mixtt
&
d'él érnen$
1
&f,
·
· ·
L'u íag~ g o~
fait
Bec~H
de Ca
íup.ctrd~compn,(ition
ert
ªu
m
tres·p~u
exaél;
il
ente(\d preíq ue
la
rué
me chofe
que nou1 entendo ns
p~r
f araboitdanct
(
voyn
S u RA B,Q.N·
DANCI!)
l
&
ípéciale{l'\eot la íurabondance d'u n príncipe
élémeotalre daos un
mixtt
uq dam un compoíé.
T oure cette doéhine; Oll pl(lrót cetre oomenc\ature
efl ineu&e
&
heureuíem~ot
inurile : il
importe
íeule~
m ent en confidéran1
&
en
tr~h~nr
les íujers chimiques,
d'avoir
1~
plus
g_r~nd
égard aux dijférens o,rdres de leur
compofi!IQI\ ,
3
les examin¡:r
íucceffi vement en com–
men~am
par le pl us' prochaiQ, le plus imrnédiat, le der–
nier .
Voyez
poqr
~~emple
de certe
it¡c$.1hode ,'
l'articl<
V ÉGÉ1At- ,
(C.himif.) ·
11
entre; aO:urément
d~n.s
cerre
recherohe, de conno7tre t'étlt de ftmplieité ou de com–
pol! rion . qivcríe de chaque princip_e confidéré a íoñ
toúú
maiS il 1mporte peu ce( me íemble, que
ch~cun
de ces
l!tors ait un. no¡n d i(\11\.lfr:
fi cepeodant
il
les faut ces,
11oms, les Chlmifles do i eat en cbercher d'autres, ccux-.
ci ne valenr ríen .
(b)
''
MIXTE,
('Jurifprt~d. )
fe. dit <le ce ql\Í tienr de deux
naru rcs ditféreores. 11 a des corps
~ixtts
qui íom pa¡–
tie laics
&
partie
ecclé!Jaflique~,
commc les univerfiiés.
_11
y
a. des dro,its.
&
aaio.n.s qui rom
mixtts'
c'efl ·~-.
d~te
parue réels
&
p,art\e.
períqnoel~;
de méme les íer,
'(itudes
111i;<te¡
fon
~-~\les.
q~[
fon¡ tout-i· la·fojs
d~lli-
(
MIX
.. pr
née.~
pour l'u íage d'nn fond
&.
pour
l'urítír~
de quelque
períooru:.
f~ya:. A~ TJON,
SER
V
!TUllE .
On appel!e
~ruflio,J
mixta
,
celles ou plufieurs lois
ou courum¡:s
d1r.tre~re~
íe rro uve•tt
en
oppolition;
pu
~t<mple,
lor(qu 11
s a-: 11
de favo ir fi c'ert la loi de
la
Gru¡uion des biens, ou cellc
~u
domicile
d~
tc.ilateur.
nu .celt.e du jieu ou le teilamem
~ll
fait qui
re~le
la
for~
me
&.
les difpoUtiOns du reflamen¡.
V oy<z
qiJ,ESTIO!f
MJXT,E.
1
,
(..es flarnts
mi,l(tes
(onr
CCll<
qui Oo r en meme
1
tef]l~
pour objer
la
perí'?"'~C
& ·'"'
bicns .
V.
STATVTS .
(
4 )
M IXTE,
bu
M ELF, ,
~djeél .
e.l
·~
M"fiqu<
)e nom
qu'on dnnnoit aurrcfois
a
quelques
m<~des
qui parrioi.
poienr de l'authenriquc
&
du plag•l: e'efl aiofi que s'en
!!Xplique l'abbé Brolflrd; íur quoi l'oo oc doir pas
íc
to urmenrer pour eurendre une explication qu'il n'a fure–
menr pas entendu lui- meme.
On appelloit
moda mixto
ceux q uj participoient
i
plulieurs genres
a
fois.
v,y~z
GEN R-E S.
M rx rE, (
P<intHr. . )
c'elt une torre de peinrure oil
l'o n fe fert
du
poínrillement de
la miniature
&
de
la
¡oqche libre de ls dérrempe. Les pa ints íont propres
i
tinir les parties du ral>leau les plus fufcepribles d'une ex·
Ir~
me délicatelfe; mais par la touche, le peintre répand
dans fon ouvrage
un~
liberté
&
une force que le
trop
~rat)d
ti
ni
n'~
poinr . On peur travailler en grand
&
en
petir
d~
ceuc
fa~on.
11
y
a
denx
tableaux ,précieux du
Carr~gé
peincs dans ¡:e genre,
q~e
le
roi de Franoc
polfede. (
D,
'].)
MlXT!LlGNE, adj .
(Gi om. )
Ce dit de ce qui etr
formé dl! lignes
droir~s
&
eje
lij$nes courbes
io
ainú on
dit une figure
mixtili¡,n<
puur d1re une ñgure terminéc
en
p~rrie
pa¡ des lignes cou rbes,
&
en partie par des
ti~
gnes droires; on dit auffi un angle
mixtilign<
pour dire
u tl
angle fo rmé ¡>ar 11ne ligne droi¡e
&
une ligne courbe .
V.
Fi GURE
&
CONTDIGENC¡':.
M IXTION, Cubil . f. (
P barmaci<.)
ce mar lignilic
e>aaemenr la
m~me c~oí;:
que le m<>t
mi/ar;g<
pris dan s
l'on feos
1~
plus
vulgair~.
La
mixtio~
pharmaceutique
o'efl autre choíe que la confufi.¡n chi¡pique.
Voy«.
Co N–
FUSION , (
Chimit. )
On ajoure cornmunómeor
a
la fin des preícriptiom
ot¡ formules des remedes co m poíés , le
tn<jl!
miln , mi•
(et,
qu'on écrit en abregé par
1~
íeule ler\re inicialo
M.
On ajQufe quelquefois, Joríque
1~
ma1wel
.<les
m~lan~es
e(l un peu compli9ué, comme qans le¡
~leéluaires
of–
ticinaux ou lel apiares
magill ral~s , l'expr~ffion
tl1ivante ,
f~(OO
i'arf,
fe ,11n4um
ar~or.,
Oll
f(C
Af"le,
qll'On
abre~
e
~iotí
J.
A .
Voyn
at(.l(
t¡rticltJ particrtlitrs
des qiver.íes fo r–
mes de remede< ' rels que E'L E() Tu
A 1
RE' ro
T 1
o
N'
PouDRE, Ü :<G UENT,
&c.
ce que
l'~rr
eníeignc fur la
mixtion
ou m<!lange que comporte
ch~que
forme de re·
mede .
(b)
MIX
T U
RE ,
C.
f. (
P harn¡acie. )
oo rrouve fa ns ce
ncm
daos plufieurs
a~teurs,
plufieurs
eft:~eces
de reme–
lles rnagifl ranx
1
qaobius dill ingue trois eípeces de
mixtu–
re:
13
mixt:~re
éteo uc,
la
mixture
mO}\t\One
&
la
m,i~tH ~
r~
concemrée. La qoaliré commune ou générique de
ces ío rtes de re¡nedes , c'efl d'etre fo.rmés íu.r le cham¡>
1!¡
par le fimple
mél~nge,
· c'eO-a-diro fans décoélioo,
infnfio.n,
&c.
&
les rrois efpeces [onr
di llingn~es
entr'el·
les par ll do (e íous laquelle chacune opece fon e(fer mo–
ren' la prep\icre
n'a~irfant
qu:a, grandes do íes
&
m~¡_ne
a
doí~r réitér~~s;
la íecoode
a
c)oíes beaucoup
rnmn–
dres;
&
en fin
la derniere a t
reS-p'!'ires do.í«.
La
premicr~ efp~c¡~ n,'~f\
3,U
r.rechoíe que l.a campa·
fition beaocoup plus connue fbus \e no
m
de
Jll.(<p,
(
7¡ay.
J
ULEP); la íeconde efl une vérírablc eípece de la pré –
para¡ion beaucoup plus canoue ío us
le nom de
poti~w
(
voye:::.
PonoN);
&
eolio la
troJii~¡ne
n'e(t a_utre choíe
que ce qu'ao
~ppelle
gotttt<, Vay•z
GouTT~,,
(
fhac-.
mRcit . )
'
MIXTVR.A
DE
TR IBVS ,
(
P har. Mat. méd. )
prép•p–
IÍOf\ qú'on trouve cncore dans les livres íous le nom de
iPfxtur'a.
fim pltx dt tribu.s
\
&
de
f oiritm ca.rm.inaliv"_I
dt tribur.
Ce n'ell aurr((
ch~fe
·qu'un m élange d'cÍRflt
r.héria0(\1 camphré
&
de íd 31W\I?ll;ac, íecrer de G lau–
ber :
&
(l
elle el! appollée
mli•nge, dt
t~oiJ,
&
non pas
'
de
duix;
o.'efl qu:on c,ómpte les
d~ur
príncipes du íel
ammoniac (\.Yaor IC:ur combinaiíon. La rece!ICde la phar·
¡~acopée
de París efl la 'ínivanre, P renez d'eí¡,rít rhé–
riacal
camphr~
dix o nces' , d'eíprir de vilrio! deux _onces ,
d'eíprit de tarrre re&_ifi é, qui cll un alkali vo!atll al(e-z.
com;e,nt);é, fi x onces, · digércz, don<
'~ "
marras,
b1.~n
fermé
pendr.r.r. trois fe¡naine\ . Les pr<•P,nr
t•nu< de 1_ac1de.
&
d.e
l'alka~
íom ici mal dérermin6<s
q¡
elles.nedmvenr
J3tnal~
l'~tre ~ar
le poids ou la meíure.
V'ov
•:- SE ~~EUTRE.
le¡
Q.ooc
aomm~
ailleurs
iJ
fa_u¡ le preícnre au paml_ dc_í•tura•
.
,
uoo,
/